décembre 2024 - Page 2 sur 13 - Journal du niger

Le Sabre National de Dosso réserve son lot de surprises

Dosso, 27 décembre 2024 – La 7ᵉ journée du 45ᵉ Sabre National de Dosso, « Labou Sani Zantchan Kassa », a tenu toutes ses promesses. Les lutteurs ont offert au public des combats palpitants, mêlant force, technique et fair-play.

Dix prétendants au titre suprême

À l’issue de cette journée, dix lutteurs se sont distingués en restant invaincus. Ils se retrouveront dès demain pour les phases finales, promettant un spectacle encore plus intense. Parmi ces derniers, on retrouve le champion national Issaka Issaka, qui a confirmé sa suprématie.

Des combats acharnés et des rebondissements au Sabre National

Les affrontements entre Dosso et Diffa, puis entre Niamey et Tahoua ont été particulièrement disputés. Si Dosso a dominé Diffa, Tahoua a réussi à prendre le dessus sur Niamey. Ces rencontres ont été marquées par la détermination des lutteurs et quelques coups d’éclat qui ont su divertir le public malgré ses défaites.

Le duel entre Dosso et Diffa a été marqué par la victoire de Dosso sur le score de 7 à 2. Cependant, le lutteur de Diffa, Mansour Issa, a livré une belle résistance face à Ali Seyni de Dosso, poussant le combat jusqu’aux avertissements. Le public a également été séduit par le spectacle offert par Nouhou Ousmane, l’homme à la calebasse, malgré ses défaites.

Tahoua l’emporte sur Niamey, mais les tricheries pointent le bout de leur nez.

La rencontre entre Niamey et Tahoua a tourné en faveur de Tahoua sur le score de 6 à 4. Malheureusement, la commission chargée de détecter les combats truqués a une nouvelle fois été active. Sahirou Maïlalé de Tahoua et Tassiou Ibrahim de Niamey ont été suspendus pour avoir « vendu » leurs combats. Cette décision démontre la volonté des organisateurs d’assurer l’équité et la transparence de la compétition. Ces incidents ternissent quelque peu l’image de la compétition.

Tillabéry et Zinder se neutralisent, Maradi domine Agadez

Les confrontations entre Tillabéry et Zinder, ainsi qu’entre Maradi et Agadez, ont été très disputées. Si Tillabéry et Zinder se sont séparés sur un score de parité cinq victoires partout, Maradi a pris le dessus sur Agadez par 7 à 2. Un nouveau cas de tricherie a été signalé lors du combat qui a opposé Adamou Abdou d’Agadez à Mourtala Ibrahim de Maradi qui a gracieusement offert la victoire au lutteur d’Agadez.

Un spectacle complet

En marge des combats, le public pourra également assister à des concours de danse, de kirari et de costumes traditionnels, ajoutant ainsi une dimension culturelle à cet événement sportif.

Les enjeux des phases finales

Les phases finales s’annoncent palpitantes. Les dix lutteurs encore en lice vont tout donner pour décrocher le titre tant convoité. Le public pourra ainsi assister à des affrontements d’une grande intensité et découvrir de nouveaux talents.

En conclusion, cette 7ᵉ journée du Sabre National de Dosso a été riche en émotions. Les lutteurs ont offert un spectacle de grande qualité, démontrant ainsi la vitalité de cette discipline sportive au Niger. Les spectateurs ont pu assister à des combats de haut niveau, bien que des épisodes de tricherie aient terni certains moments. Par ailleurs, Les organisateurs devront redoubler de vigilance pour garantir l’équité et la transparence de la compétition. Les phases finales s’annoncent prometteuses et devraient réserver de belles surprises.

Burkina Faso : une déclaration de politique générale pour un tournant décisif

Ouagadougou, 27 décembre 2024 – Dans une atmosphère solennelle à l’Assemblée législative de Transition (ALT), le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a dévoilé ce vendredi sa Déclaration de Politique Générale (DPG). En effet, ce discours structurant trace les grandes orientations pour un Burkina Faso résilient, ambitieux et tourné vers l’avenir, en fixant des priorités clés pour le développement, la stabilité et la souveraineté du pays.

Un stade de 15 000 places pour accueillir les premiers Jeux de l’AES

L’une des annonces marquantes de cette déclaration de politique est la construction d’un stade moderne de 15 000 places à Bobo-Dioulasso. Cette infrastructure sportive, emblématique de l’engagement du gouvernement à promouvoir le rayonnement international du football burkinabè, accueillera les premiers Jeux de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce projet s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération régionale, tout en offrant un levier économique et social pour la ville et ses habitants.

Une lutte renforcée contre le terrorisme et pour la réconciliation nationale

Face à la menace persistante du terrorisme, le gouvernement s’engage à renforcer la lutte contre le terrorisme. Ainsi, le Premier ministre a mis l’accent sur une montée en puissance des forces de défense et de sécurité. Cela inclut la création d’une industrie de défense autonome et une coopération accrue avec l’AES pour sécuriser durablement la région.

En parallèle, il a mentionné le processus de la réconciliation nationale comme l’une des priorités de la politique gouvernementale. En fait, le gouvernement prévoit la création d’un Conseil national des communautés, destiné à promouvoir le dialogue, avec une implication directe des autorités coutumières et religieuses. Ces initiatives visent à consolider l’unité nationale et à promouvoir des valeurs endogènes pour bâtir une paix durable.

Des infrastructures pour soutenir le développement

Le Burkina Faso amorce une transformation profonde de son réseau d’infrastructures. Le gouvernement ambitionne la construction de 1 000 km de routes dès 2025, en plus de la finalisation et de l’homologation du stade du 4 août. L’accent est également mis sur la diversification énergétique à travers des centrales thermiques, solaires et électronucléaires, afin de garantir une souveraineté énergétique et de répondre aux besoins croissants du pays.

Un secteur minier réformé et responsable

Le secteur minier, pilier de l’économie burkinabè, fait l’objet d’une attention particulière . Le gouvernement prévoit aussi une cartographie des sites artisanaux et la constitution d’une réserve nationale d’or. Ces réformes visent également à lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, des défis majeurs dans cette industrie stratégique.

Vers la souveraineté alimentaire et une révolution industrielle

Face à une crise alimentaire préoccupante, le gouvernement entend réduire la dépendance aux importations en intensifiant la production agricole locale et en promouvant les produits « Made in Burkina ». L’industrie est aussi au cœur de la stratégie, avec des projets tels que la relance de la MINOFA, la modernisation de BRAFASO et le lancement de nouvelles initiatives comme FASO RAILS.

Pour répondre aux besoins croissants en logement, un ambitieux programme prévoit la construction de 50 000 habitations d’ici à 2029, offrant ainsi des solutions durables aux défis de l’urbanisation.

Dans un contexte marqué par des défis complexes, le Premier ministre a conclu sa déclaration de politique en appelant à l’engagement collectif :« La souveraineté, l’intégrité et la dignité du Burkina Faso exigent l’audace d’agir vite et bien. » « C’est ensemble que nous bâtirons un pays à la hauteur de nos ambitions. »Avec cette feuille de route ambitieuse et audacieuse, le Burkina Faso trace les contours d’un avenir prometteur, ancré dans la résilience, l’unité et la transformation structurelle.

Naufrage au large du Maroc : 25 Maliens portés disparus

Bamako, 27 décembre 2024 Un drame de la migration a endeuillé le Mali. Près de 70 personnes, dont 25 jeunes Maliens, sont portées disparues après le naufrage d’un bateau de migrants au large des côtes marocaines, en direction de l’Espagne. La nouvelle, confirmée par le ministère malien des Affaires étrangères, a suscité une vive émotion à travers le pays.

Selon les premières informations, l’embarcation, qui transportait environ quatre-vingts personnes, a sombré en mer. Les causes exactes de ce naufrage restent pour l’heure inconnues, mais les conditions météorologiques difficiles et l’état vétuste des embarcations utilisées pour ces traversées clandestines en sont souvent la cause.

Un drame qui réveille les consciences

Ce nouveau drame de la migration vient rappeler la dangerosité des traversées clandestines et les risques encourus par les migrants. Malgré les risques, des milliers de personnes continuent chaque année à tenter la traversée de la Méditerranée, poussées par le désir d’une vie meilleure en Europe.

Au Mali, ce naufrage a relancé le débat sur les causes de l’émigration clandestine. Le chômage, la précarité et l’insécurité sont fréquemment les raisons majeures qui incitent les jeunes à émigrer.

Un appel à la solidarité

Les autorités maliennes ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et ont appelé à la solidarité nationale face à cette tragédie. Ils ont mis en place des cellules de crise pour apporter une assistance psychologique et matérielle aux familles endeuillées.

Ce drame rappelle également la nécessité de renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre les traversées clandestines et de mettre en place des politiques migratoires plus humaines et plus efficaces.

 

Sénégal: Ousmane Sonko dévoile une vision de transformation

Dakar, 27 décembre 2024 – Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a prononcé une déclaration de politique générale qui marque une rupture significative avec les pratiques passées. Son discours a mis en lumière une vision ambitieuse pour le pays, centrée sur trois axes essentiels : la prospérité, la souveraineté et la justice. Ces fondations, selon lui, permettront de guider le Sénégal vers une transformation profonde et durable, tant sur le plan économique que social.

 Sénégal : Une rupture avec les pratiques antérieures

L’une des idées maîtresses de l’intervention de Sonko est la nécessité de rompre avec les anciennes pratiques économiques et sociales qui, selon lui, ont freiné le véritable développement du pays. Il a souligné que le gouvernement actuel entend s’engager dans un processus de modernisation qui passera par une gestion plus rigoureuse et plus transparente des ressources publiques. La valorisation des ressources locales, la réduction de la dépendance à l’égard de l’aide extérieure et la rationalisation des dépenses publiques sont quelques-unes des mesures phares qu’il propose pour entamer cette transformation.

Renforcer la souveraineté nationale

Au cœur du discours, Ousmane Sonko a mis un accent particulier sur la question de la souveraineté nationale. Selon lui, il est impératif pour le Sénégal de réaffirmer son indépendance face aux influences extérieures, qu’elles soient économiques ou géopolitiques. Dans cette optique, le Premier Ministre a annoncé des mesures concrètes, à commencer par la fermeture prochaine de toutes les bases militaires étrangères présentes sur le sol sénégalais. Cette décision, a-t-il précisé, s’inscrit dans une volonté de préserver la souveraineté du pays et de promouvoir une politique étrangère plus affirmée et autonome.

Une réforme du système monétaire et financier

En plus de cette initiative, Ousmane Sonko a révélé que le gouvernement engageait des discussions avec la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour une réforme en profondeur du franc CFA. Cette réforme, selon Sonko, vise à doter le Sénégal d’une plus grande autonomie monétaire et à renforcer sa souveraineté économique. Une telle démarche pourrait avoir des implications importantes pour la stabilité économique de la région et pour la relation entre les pays africains et les anciennes puissances coloniales.

Vers un Sénégal compétitif et inclusif

Par ailleurs, le Premier Ministre n’a pas omis de rappeler la nécessité de créer un environnement économique compétitif, fondé sur le développement du capital humain et l’innovation. Pour ce faire, Sonko a insisté sur la mise en place d’un plan stratégique à long terme visant à booster la productivité nationale et aussi à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise sur la scène internationale. Ce projet ambitionne d’encourager la création d’emplois, d’améliorer la formation des jeunes et de garantir une croissance inclusive et durable.

Un appel à la participation citoyenne au Sénégal

Au-delà des mesures économiques et géopolitiques, Ousmane Sonko a lancé un appel solennel à la participation citoyenne. Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation générale de la société civile et des acteurs sociaux pour réussir la transformation du Sénégal. Un plan de développement rigoureux et transparent sera mis en place pour garantir que les projets de réforme profitent à l’ensemble des Sénégalais, et en particulier aux plus vulnérables.

Un projet de transformation radicale

En somme, la déclaration de politique générale du Premier Ministre Ousmane Sonko marque donc un tournant dans la vision politique du Sénégal. Entre réformes économiques audacieuses, réaffirmation de la souveraineté nationale et engagement vers une croissance inclusive, ce projet propose une rupture radicale avec le passé. Si les mesures proposées sont mises en œuvre de manière efficace, elles pourraient bien ouvrir la voie à une nouvelle ère pour le Sénégal, plus autonome, plus prospère et plus juste pour tous ses citoyens.

 

Faso: Jean-Emmanuel Ouédraogo présente sa vision devant l’ALT

Ouagadougou, 27 décembre 2024 – Jean-Emmanuel Ouédraogo, fraîchement nommé Premier ministre le 7 décembre 2024, se prépare à un moment clé ce vendredi 27 décembre. Il va présenter sa Déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Ce discours est crucial pour Ouédraogo, car il y exposera les grandes lignes de son programme et les priorités de son gouvernement. C’est aussi l’occasion pour lui de gagner la confiance de l’ALT et de consolider sa position au sein de l’exécutif.

Cette présentation est super importante pour gagner la confiance de tous les Burkinabè et asseoir sa légitimité en tant que chef du gouvernement. Ouédraogo succède à Appollinaire Kyelem de Tambèla, après la dissolution de son gouvernement juste avant sa nomination.

Cette nomination a fait couler beaucoup d’encre, car nombreux jugent que le nouveau chef du gouvernement n’a pas les épaules assez larges pour gérer la tâche qui lui a été assignée. La présentation de son programme d’activité aujourd’hui donne au Premier ministre l’opportunité de confirmer que le président de la République, le capitaine Ibrahim Traoré, a vu juste en lui confiant cette mission.

Le nouveau Premier ministre se montre déterminé à lancer des projets majeurs pour le Burkina Faso, ouvrant ainsi un nouveau chapitre dans la gouvernance du pays. Dans un contexte dans lequel la confiance et la légitimité sont cruciales, cette nouvelle génération de leaders est prête à relever les défis politiques et socio-économiques actuels avec détermination et vision.

En conclusion, Jean-Emmanuel Ouédraogo se trouve à un tournant décisif de sa carrière politique avec la présentation de sa Déclaration de politique générale devant l’Assemblée législative de Transition. Ce moment crucial lui permettra de gagner la confiance des Burkinabè et de prouver qu’il est à la hauteur des attentes du chef de l’État.

Le Tchad reprend le contrôle de Faya-Largeau : un nouveau chapitre dans les relations franco-tchadiennes

Ndjamena, 26 décembre 2024 – Un tournant majeur s’est opéré dans les relations entre la France et le Tchad. L’État-major général des armées tchadiennes a annoncé ce jeudi la rétrocession de la base militaire française de Faya-Largeau aux Forces de Défense et de Sécurité tchadiennes. Cette décision s’inscrit dans le cadre du retrait progressif des forces françaises du territoire tchadien, tel qu’annoncé précédemment.

Le Tchad reprend le contrôle de sa base militaire à Faya-Largeau, marquant un tournant dans les relations franco-tchadiennes.Un départ stratégique de l’armée Français du Faya-Largeau

Ce retrait marque une nouvelle étape dans le désengagement militaire français du Tchad. Selon le communiqué, un avion Antonov 124 transportant plus de 70 tonnes de fret a décollé de N’Djamena, témoignant ainsi de l’ampleur logistique de cette opération. Les prochaines étapes du désengagement concerneront les bases d’Abéché et de N’Djamena, les principaux centres d’opérations des forces françaises au Tchad.

Les raisons de ce retrait

Les raisons de ce retrait sont multiples et complexes. Elles s’inscrivent dans un contexte de réévaluation des partenariats militaires par les autorités tchadiennes, ainsi que dans une volonté affirmée de renforcer l’autonomie de l’armée tchadienne. La France, de son côté, fait face à une redéfinition de sa politique africaine, marquée par une volonté de se concentrer sur d’autres régions et de nouvelles priorités.

Quelles conséquences pour la région ?

Ce retrait soulève aussi de nombreuses questions sur les conséquences pour la sécurité régionale. La France a joué un rôle important dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel. Son départ pourrait donc laisser un vide sécuritaire que les forces tchadiennes tarderont à combler. De plus, cette décision pourrait avoir des répercussions sur les relations entre les différents acteurs de la région, notamment les pays du G5 Sahel.

Les défis à venir pour le Tchad

La reprise en main des bases militaires françaises représente un défi majeur pour les forces armées tchadiennes. Il leur faudra désormais assurer la sécurité de ces zones, lutter contre les groupes armés et garantir la stabilité du territoire. Le soutien de la communauté internationale sera essentiel pour accompagner cette transition.

En conclusion, le retrait des forces françaises du Tchad marque une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. Si ce désengagement soulève des interrogations sur les conséquences sécuritaires, il offre également au Tchad l’opportunité de renforcer son autonomie et d’affirmer son rôle dans la région.

Niger Télécoms bannit les sociétés Camusat et AktivCo

Niamey, le 26 décembre 2024 – Une décision importante vient d’être prise par le gouvernement nigérien concernant le secteur des télécommunications. En effet, le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique, Sidi Mohamed Raliou, a annoncé l’interdiction des sociétés Camusat-Niger SARL et Aktivco-Niger sur l’ensemble du territoire national.

Dans cette décision, rendue publique ce 26 décembre 2024, les autorités ont annoncé l’interdiction d’exercer toute activité au Niger pour les entreprises Camusat et Aktivco. Cette décision s’accompagne d’une interdiction stricte pour toute personne ou entité nigérienne de collaborer avec ces dernières.

Les raisons de cette décision a l’encontre de Camusat et AktivCo restent à éclaircir.

Les autorités n’ont pas encore apporté d’explications claires sur les raisons qui ont motivé cette décision radicale. Cependant, cette décision intervient dans un contexte où le gouvernement nigérien cherche à renforcer le contrôle sur le secteur des télécommunications et à privilégier les acteurs nationaux.

Quelles conséquences pour le secteur ?

Cette interdiction pourrait avoir plusieurs conséquences sur le marché des télécommunications au Niger. Cette décision entrainera l’arrêt des projets énergétiques pour les tours télécoms qui étaient en cours de réalisation ou en phase de planification par Camusat et Aktivco, entraînant des retards significatifs ou des annulations. De plus, les entreprises et les particuliers qui travaillaient avec Camusat et Aktivco trouveront de nouveaux partenaires.

Une décision qui suscite des interrogations

Par ailleurs, cette décision soulève de nombreuses questions. Quels sont les impacts de cette interdiction sur les projets en cours et sur l’emploi ? Quelles sont les alternatives proposées aux clients de ces deux sociétés ? Autant de questions auxquelles les autorités nigériennes apporteront des réponses claires dans les prochains jours.

Il est à noter que Camusat et Aktivco sont présentes dans plusieurs pays d’Afrique où elles réalisent d’importants projets dans le domaine des télécommunications. Cette décision nigérienne pourrait donc avoir des répercussions au-delà des frontières du pays.

 

Le Nigeria réfute les accusations du général Tiani

Abuja, le 26 décembre 2024 – Ce jeudi, le Nigeria a vivement réagi aux accusations lancées par le chef d’État nigérien, le Général Abdourahmane Tiani. Selon Abuja, les propos de Tiani, qui visent le président Tinubu et le Nigeria, sont « sans fondement ». Cette déclaration intervient après l’interview accordée à la Radiotélévision du Niger (RTN).

En effet, la veille, lors de son entretien diffusé, le Général Tiani a accusé Tinubu de comploter avec la France pour déstabiliser le Niger, en collaboration avec des groupes terroristes et des proches de l’ancien président Bazoum réfugiés au Nigeria. « Le Président Tinubu doit s’expliquer et éclairer les Nigérians sur l’argent qu’il a reçu en France», a déclaré Tiani, ajoutant que le Nigeria abrite des bases françaises destinées à déstabiliser le Niger.

En réponse à ces allégations, la présidence nigériane a déclaré que ces accusations sont une manœuvre désespérée du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani de détourner l’attention de l’opinion publique sur ses échecs à diriger son pays. « Les allégations du chef militaire nigérien sont une tentative de détourner l’attention de l’opinion publique sur son échec à diriger le pays », a affirmé Abuja.

Par ailleurs, Abuja a exhorté le Niger à privilégier le dialogue et la collaboration constructive, plutôt que de propager des accusations infondées. « Le Nigeria reste fermement engagé à promouvoir la stabilité régionale et continuera à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme et les autres défis transnationaux », a souligné la présidence nigériane.

En somme, cette escalade verbale entre les deux pays voisins met en lumière les tensions croissantes dans la région, où les enjeux de sécurité et de gouvernance sont de plus en plus pressants.

Retrait de la CEDEAO: le Niger ne fera pas volte-face

Niamey, le 26 décembre 2024 –  Hier, lors d’une interview exclusive à la radio, télévision du Niger (RTN), le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a confirmé de manière catégorique que le retrait du Niger de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est définitif et bien réfléchi. Cette déclaration est une réponse au délai de six mois accordé au Niger pour revoir sa position concernant son retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Un choix irréversible

Le président de la transition nigérienne a souligné que cette décision, prise le 28 janvier 2024, est irrévocable, malgré le délai de six mois accordé par la CEDEAO pour reconsidérer cette position. Il a fermement déclaré que « le retrait du Niger de la CEDEAO est irréversible et mûrement réfléchi ».

Critiques acerbes contre la CEDEAO

Le Président nigérien n’a pas mâché ses mots en critiquant sévèrement la CEDEAO, la qualifiant de « marionnette entre les mains des puissances occidentales ». Selon lui, la CEDEAO a perdu sa substance originelle et ne sert plus les intérêts des peuples ouest-africains depuis 1990. « C’est une coquille vide », a-t-il affirmé, ajoutant que l’organisation ne reflète plus les préoccupations des populations locales.

Le Général Tiani a également exprimé sa solidarité avec ses homologues du Burkina Faso et du Mali, alléguant que ces pays partagent la même vision et la même détermination à se libérer de l’influence occidentale. « Nous avons fait un choix difficile, mais nécessaire pour notre survie », a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé son engagement et sa détermination, ainsi que ceux de ses pairs de l’AES, à poursuivre le chemin du bonheur pour leurs populations. Ils rêvent de bâtir une nation prospère fondée sur la souveraineté de leurs ressources naturelles et de leur travail, rappelant qu’avant le 25 juillet 2023, les Nigériens travaillaient en réalité pour la France et les ressources du Niger appartenaient à la France.

En conclusion, le Président nigérien a lancé un appel aux peuples africains à se joindre à cette lutte pour la souveraineté et l’indépendance. « Nous avons fait un choix, nous nous assumons et nous appelons l’ensemble des peuples africains conscients, les peuples qui ne sont pas prêts à se soumettre, à rester avec nous », a-t-il conclu.

Ce discours marque un tournant décisif dans les relations entre le Niger et la CEDEAO, et laisse présager des changements significatifs dans la dynamique politique de la région.

Sécurité aérienne : entretien entre le Niger et l’ASECNA

Niamey, le 26 novembre 2024 – Dans le cadre des efforts continus pour renforcer la sécurité aérienne, le Premier ministre nigérien, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, a rencontré ce jeudi le Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), M. Mohamed Moussa.

Bilan du mandat de Mohamed Moussa à la tête l’ASECNA

Le directeur général de l’ASECNA, le Nigérien Mohamed Moussa, a profité de cette occasion pour faire le point sur la situation de l’organisation, dont le Niger est membre, et pour faire ses adieux à la fin de son mandat. « J’ai présenté aux autorités nigérianes un bilan complet de mon action à la tête de l’ASECNA, mettant en évidence l’évolution de l’agence durant cette période », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il a reçu les félicitations du Premier ministre pour les réalisations accomplies durant ses huit années de service.

Réalisations emblématiques en matière de surveillance aérienne

Mohamed Moussa a souligné que le Niger a honoré ses engagements envers l’ASECNA, en particulier en matière de surveillance aérienne. « Le fait que nous avons réussi en huit ans à rendre possible la surveillance de 17 millions de km² par satellite est certainement le projet le plus emblématique que nous avons réalisé ici au Niger », a-t-il affirmé.

Il a également rappelé que tous les engagements pris au nom du Niger lors de son élection ont été tenus et qu’une résolution du Conseil des ministres reconnaît formellement l’accomplissement de sa mission. « Le Niger, que je représente, a honoré ses engagements envers les autres États membres de l’ASECNA. » « Les autorités nigérianes m’ont apporté leur soutien tout au long de ma mission à la tête de cette organisation », a-t-il ajouté, remerciant le gouvernement nigérien pour la confiance accordée à sa modeste personne.

Avenir de l’ASECNA

En conclusion, la rencontre entre le Premier ministre nigérien, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, et le Directeur Général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa, a souligné les efforts continus pour renforcer la sécurité aérienne au Niger. Mohamed Moussa a présenté un bilan positif de son mandat, mettant en lumière les réalisations significatives, notamment la surveillance de 17 millions de km² par satellite.

Il a aussi réaffirmé l’engagement du Niger envers l’ASECNA et a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu. Cette rencontre marque la fin de son mandat et le début d’une nouvelle ère pour l’ASECNA, créée le 12 décembre 1959 à Saint-Louis, au Sénégal, pour assurer la sécurité de la navigation aérienne en Afrique.