janvier 2025 - Page 2 sur 3 - Journal du niger

John Dramani Mahama : investiture du nouveau président ghanéen

Accra, 7 janvier 2025 – Une journée marquante pour le Ghana, alors que John Dramani Mahama, figure politique emblématique du pays, a été investi président lors d’une cérémonie officielle à Accra. Le Premier ministre, accompagné d’une délégation composée de membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du gouvernement, a honoré l’événement de sa présence, soulignant l’importance de cette transition pour la région.

Une cérémonie solennelle

La cérémonie d’investiture, qui s’est déroulée au cœur de la capitale ghanéenne, a attiré des dignitaires venus de divers horizons, témoignant de l’importance régionale et internationale du Ghana. Parmi les invités de marque, le Premier ministre et sa délégation ont exprimé leur soutien à la nouvelle administration, renforçant les liens diplomatiques entre les deux nations.

John Dramani Mahama : une biographie

Né le 29 novembre 1958 à Damongo, dans la région Nord du Ghana, John Dramani Mahama est issu d’une famille influente. En effet, Emmanuel Adama Mahama, le père de celui-ci, était un homme politique de renom qui a occupé le poste de Premier ministre durant l’ère de Kwame Nkrumah. John Mahama a suivi les traces de son père, se forgeant une carrière dans la politique après avoir obtenu un diplôme en histoire de l’université du Ghana, suivi d’études supérieures en communication à Moscou.

Une carrière politique impressionnante

John Mahama a entamé sa carrière politique en tant que député en 1996. Il a gravi les échelons en devenant ministre de la Communication avant d’être nommé vice-président sous la présidence de John Atta Mills en 2009. Après le décès de ce dernier en 2012, Mahama a assumé la présidence, avant de remporter l’élection présidentielle de la même année.

Cependant, sa présidence n’a pas été sans défis. En 2016, il a perdu les élections face à Nana Akufo-Addo, marquant une pause dans sa carrière présidentielle. Pendant cette période, il s’est consacré à des activités internationales, notamment en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies pour le développement durable en Afrique.

Retour triomphal à la présidence

Après plusieurs années en retrait, John Mahama a réussi à rallier les suffrages, remportant l’élection présidentielle de 2024 avec une campagne axée sur la relance économique, la lutte contre la corruption et l’amélioration des infrastructures. Son retour à la présidence est une opportunité pour le Ghana de renforcer sa position économique et politique sur la scène africaine.

L’investiture de John Mahama marque un nouveau chapitre pour le Ghana. Avec des défis tels que la relance économique post-pandémique, la gestion des ressources naturelles et le renforcement des institutions démocratiques, en plus, le peuple attend son administration au tournant. La présence du Premier ministre et de la délégation du CNSP à la cérémonie souligne également l’importance des relations bilatérales et le rôle du Ghana en tant qu’acteur clé dans la région ouest-africaine.

John Dramani Mahama, fort de son expérience passée et de sa vision pour l’avenir, est prêt à diriger le Ghana vers une nouvelle ère de développement et de prospérité.

 

Séisme dévastateur au Tibet : un bilan humain et matériel alarmant

Région autonome du Tibet (Chine), 7 janvier 2025– Un séisme d’une magnitude de 6,8 a secoué la région autonome du Tibet, provoquant une catastrophe majeure avec un lourd bilan humain et des dégâts considérables. Selon les autorités locales, au moins 95 personnes ont perdu la vie et 130 autres ont été blessées dans cette tragédie.

L’épicentre du Séisme : comté de Dingri

Le tremblement de terre a eu pour épicentre le comté de Dingri, situé près de la frontière avec le Népal. Cette région montagneuse, peuplée d’environ 62 000 habitants, a été durement touchée par l’effondrement de nombreuses structures résidentielles. Les habitants, pris au dépourvu par la violence des secousses, se retrouvent désormais confrontés à la perte de leurs biens et de leurs proches.

Répercussions régionales

Les secousses ont été ressenties jusqu’à Katmandou, capitale du Népal, et dans certaines régions de l’Inde. Malgré l’ampleur du séisme, ces pays voisins n’ont rapporté aucune victime. Néanmoins, l’impact psychologique et les légers dommages structurels ont suscité des inquiétudes parmi les populations locales.

Conditions climatiques compliquées

Les opérations de secours sont particulièrement difficiles à cause des conditions climatiques extrêmes. Les températures, déjà basses en cette période de l’année, oscillent entre -8°C en journée et chutent jusqu’à -18°C la nuit. Ces conditions rigoureuses compliquent l’accès aux zones sinistrées et mettent en danger les équipes de secours ainsi que les survivants, désormais confrontés à un froid intense, sans abri adéquat.

Une catastrophe historique

Ce séisme est le plus puissant enregistré dans un rayon de 200 kilomètres depuis cinq ans. Il s’inscrit parmi les catastrophes les plus meurtrières en Chine depuis 2014, année où un tremblement de terre dans la province du Yunnan avait causé plus de 600 morts. La répétition de ces événements tragiques souligne la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de sécurité sismique dans ces régions à haut risque.

Réactions et aide internationale

Bien que dans les pays voisins, notamment au Népal et en Inde, il n’y ait pas eu de pertes humaines, la communauté internationale a rapidement offert son soutien. Ils ont également fait des propositions d’aide humanitaire pour assister la Chine dans ses efforts de secours et de reconstruction. Sur place, les équipes de secours s’efforcent de retrouver des survivants sous les décombres et de fournir les premiers soins aux blessés.

En réponse à cette tragédie, les autorités chinoises ont promis de mobiliser tous les moyens nécessaires pour venir en aide aux victimes et reconstruire les infrastructures détruites. Pour les habitants du comté de Dingri, la route vers la reconstruction sera longue, mais la solidarité nationale et internationale pourrait apporter un soutien crucial dans ces moments difficiles.

Niamey, cœur battant de la révolution africaine : un séminaire pour la souveraineté

Niamey, 7 janvier 2025 – Sous l’ombre protectrice de l’amphithéâtre de la mutuelle de la police et de la Garde Nationale de Niamey, hier, un nouveau souffle s’est levé. Un souffle de révolte, de souveraineté et d’espoir, porté par des voix déterminées à briser les chaînes du néocolonialisme et du néolibéralisme en Afrique.

À la tête de cet appel vibrant à la liberté, le général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, gouverneur de la région de Niamey, a présidé l’ouverture du séminaire international de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM), une rencontre historique qui réunit les activistes africains du 6 au 10 janvier.

Un appel à l’unité et à la lutte

En effet, le général Assoumane Abdou Harouna, avec une voix empreinte d’émotion, a accueilli les participants en soulignant l’urgence et la pertinence du thème de cette rencontre. « Cette lutte nécessite une dynamique africaine responsable« , a-t-il déclaré, mettant en lumière le rôle crucial des syndicats, des associations et des acteurs de la société civile. Ces derniers sont appelés à devenir les porte-voix de ceux que l’histoire a trop souvent réduits au silence.

Dans une tirade vibrante, il a exhorté les jeunes, les femmes, les travailleurs et les communautés vulnérables à saisir cette opportunité patriotique pour façonner un avenir africain radieux. « Ces deux systèmes« , a-t-il déploré, « ont ancré une culture de conflit, transformant l’Africain en prédateur de son propre frère. » Ses mots ont résonné comme un appel à l’unité face aux forces qui divisent.

 Séminaire pour la Souveraineté : mobilisation pour une Afrique libre

Le gouverneur a peint un tableau poignant de l’Afrique : un continent riche de ses ressources, mais appauvri par l’exploitation. Il a appelé à une mobilisation pour équilibrer les forces géostratégiques mondiales et reconfigurer les doctrines et idéologies qui gouvernent nos vies.

Prenant la parole après lui, le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats du Niger, M. Abdou Issaka, a renforcé cette vision en clamant le droit inaliénable de l’Afrique à tracer son propre chemin. « Nous affirmons haut et fort que l’Afrique doit décider pour elle-même« , a-t-il proclamé, tandis que le public, galvanisé, applaudissait.

Un objectif commun pour les experts et les dirigeants syndicaux

Par ailleurs, les experts internationaux et les dirigeants syndicaux présents ont tous convergé vers un objectif commun : bâtir une Afrique libérée et autonome. Abdou Issaka a insisté sur l’importance d’une résistance concertée face aux pressions impérialistes, soulignant le rôle historique de chaque participant dans cette lutte.

Cheikh Allassane, SG du syndicat national des enseignants élémentaires, a rappelé avec gravité l’héritage douloureux de l’exploitation capitaliste en Afrique. Il a dénoncé le pillage incessant des ressources du continent, alimenté par les politiques coloniales et néocoloniales, et a aussi appelé à la fin de ce cycle vicieux de guerres, de pauvreté et de corruption.

En somme, ce séminaire, plus qu’une simple rencontre, est un cri de ralliement. C’est une promesse d’un futur dans lequel l’Afrique se lèvera, non plus enchaînée, mais libre et souveraine. Les jours à venir seront décisifs, et les participants de Niamey porteront ce flambeau avec la conviction inébranlable que le changement est non seulement possible, mais inévitable.

 

Niamey : déchéance provisoire de nationalité au nom de la défense de la nation

Niamey, 7 janvier 2025 – En ce début d’année 2025, un voile de tristesse s’est abattu sur le Niger. Le lundi 6 janvier, le général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, a signé un décret lourd de conséquences, portant déchéance provisoire de la nationalité de deux citoyens. Une décision grave, dictée par la nécessité de préserver les fondements mêmes de la sécurité et de la tranquillité publiques.

Deux citoyens déchus de leur nationalité

Maman Sani Ali Adam, alias Celon Ali Adam, né le 1ᵉʳ janvier 1992 à Zinder, et Boussada Ben Ali, né le 27 juillet 1972 à N’Gourti, sont désormais des étrangers sur leur propre terre. Ces noms, jadis liés à des histoires personnelles, des souvenirs d’enfance, des racines profondes, se retrouvent inscrits dans les registres de l’exil intérieur. Accusés de semer la discorde à travers des activités menaçant l’ordre public, de diffuser des propos incendiaires à caractère ethnique, religieux et xénophobe, ils ont été effacés des rangs de la nation qui les a vus naître.

Un message clair du gouvernement

Dans cette décision, le gouvernement ne fait pas qu’appliquer une mesure administrative ; il envoie un message clair et inébranlable : personne n’est au-dessus de la loi, et ceux qui se complaisent à troubler la paix, à semer la haine et la division au sein de la nation devront en rendre compte. Cette déchéance provisoire de nationalité n’est pas seulement une sanction, mais un rempart contre les forces de déstabilisation qui, sous des apparences parfois inoffensives, tentent de ronger les fondations mêmes de l’unité nationale.

Une législation puissante en appui

Le décret du chef de l’État est légitime, car il s’appuie sur l’ordonnance du 27 août 2024, une législation puissante qui a institué un fichier des personnes, groupes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans toute action menaçant la sécurité publique et les intérêts stratégiques de la Nation. C’est dans cette sombre liste que les noms de Maman Sani Ali Adam et Boussada Ben Ali ont trouvé place, comme des étoiles éteintes dans le firmament de la patrie.

Par ailleurs, il est important de préciser que le décret du 7 octobre 2024 a complété et modifié cette ordonnance. Renforçant ainsi le cadre légal permettant de lutter contre les menaces internes. Ainsi, cette mesure se veut être une application stricte des principes de justice et de protection nationale inscrits dans la loi.

Déchéance provisoire : un rappel solennel du chef de l’État

Le chef de l’État, en accomplissant ce geste, aussi sévère soit-il, rappelle solennellement la priorité absolue qu’il donne à la sécurité et à la cohésion sociale. Il adresse un message non seulement à ceux qui pourraient avoir l’intention de diviser, mais aussi à tous ceux qui croient en la stabilité et l’intégrité du Niger : il considère la défense de la patrie comme un devoir inaltérable et traitera avec la plus grande rigueur toute tentative de l’altérer.

Mais derrière ces lignes officielles, la mélancolie s’insinue. Que reste-t-il d’une vie quand la patrie vous tourne le dos ? Que devient le cœur de ceux qui, malgré leurs erreurs, voient leur identité arrachée comme une page que l’on déchire d’un livre sacré ? Ces questions, suspendues dans l’air, se mêlent au vent du désert, portées vers l’infini.

Dans les rues de Zinder et de N’Gourti, les souvenirs de Maman Sani Ali Adam et de Boussada Ben Ali persistent. Mais leurs noms, chargés d’un passé désormais trouble, résonnent comme un écho lointain, un murmure dans le cœur de ceux qui restent. La patrie, en cherchant à se protéger, a aussi perdu une part de son âme. Et tandis que les jours passent, une mélancolie sourde s’installe, témoin d’un exil forcé qui ne fait que commencer.

Le bal des valises : Sarkozy et la valse des millions libyens

Paris, 6 janvier 2025 – L’ancien président français Nicolas Sarkozy, alias « le marathonien des tribunaux », a encore chaussé ses souliers de prétoire pour une nouvelle course judiciaire qui pourrait bien le conduire droit dans les bras de Dame Justice. Cette fois, il est accusé d’avoir transformé sa campagne présidentielle de 2007 en un opéra rocambolesque, avec pour chef d’orchestre le défunt colonel libyen Mouammar Kadhafi, dont les partitions auraient été payées en valises remplies d’euros.

La scène d’ouverture : l’entrée de Nicolas Sarkozy

Sarkozy, relax comme un chat siestant au soleil, a fait son entrée dans la salle d’audience ce lundi matin en saluant avocats et accusés comme s’il se trouvait à une garden-party. Pourtant, l’enjeu est de taille : recel de détournement de fonds publics, corruption passive, financement illégal de campagne et, pour couronner le tout, association de malfaiteurs en vue de commettre un délit. Un cocktail explosif digne des meilleurs romans d’espionnage.

Les coulisses de l’affaire : une troupe de personnages pittoresques

Dans ce théâtre judiciaire, les enquêteurs présentent une mise en scène captivante : feu Mouammar Kadhafi aurait envoyé de Tripoli à Paris des espions libyens, un terroriste condamné, des trafiquants d’armes et des liasses de billets dans des valises mystérieuses, comme des accessoires de magie noire. La pièce maîtresse est une note supposément signée par les services de renseignement libyens, promise à faire sensation, bien que Sarkozy affirme qu’il s’agit d’un faux aussi flagrant qu’une mauvaise doublure.

L’acte d’accusation : une symphonie de soupçons

Le parquet financier, telle une symphonie accusatoire, insiste sur un pacte de corruption datant de 2005, où Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, aurait scellé un accord avec Kadhafi : du soutien international en échange de millions pour sa campagne. Un échange qui, s’il s’avère réel, transforme le drame politique en une tragédie grecque, avec des conséquences pouvant valoir à Sarkozy une décennie en coulisses (comprendre : prison) et une amende salée de 375 000 euros (244 776 026,25 Franc CFA) .

La Défense : une partition répétée

L’avocat de Sarkozy, Christophe Ingrain, joue son rôle de ténor du barreau, clamant que toute cette affaire est une « fiction politique » sans le moindre billet, transfert ou preuve tangible. Il souligne l’absence de toute mélodie convaincante dans les accusations portées contre son client, malgré dix ans d’enquête et un orchestre judiciaire ayant voyagé aux quatre coins du monde.

Le public : entre curiosité et défiance

Cette nouvelle épopée judiciaire risque de résonner comme une cacophonie supplémentaire aux oreilles des Français, dont la confiance en la classe politique est déjà aussi fragile qu’une corde de violon usée. Chaque rebondissement de ce procès, prévu pour durer trois mois, est attendu avec une curiosité mêlée d’exaspération, dans un contexte dans lequel la transparence politique est un refrain souvent chanté, mais rarement entendu.

En somme, Sarkozy, déjà condamné à porter un bracelet électronique – une première pour un ancien chef d’État français – joue ici une nouvelle partition complexe, avec d’anciens alliés politiques et des accusations sérieuses. Si la justice décide de faire tomber le rideau sur cette affaire, ce pourrait être la fin d’un long opéra, mais certainement pas du genre que Sarkozy espérait jouer sur la scène politique française.

En attendant le verdict, les spectateurs de cette pièce judiciaire restent suspendus à chaque note, se demandant si l’ancien président sortira de cette affaire en héros d’un dernier acte triomphant ou en tragédien déchu, pris dans la toile d’une mélodie fatale orchestrée par le passé.

 

Un nouveau virus mortel : l’ombre du Métapneumovirus Humain plane sur le Monde

Alors que le monde commence tout juste à se relever des ravages causés par la pandémie de Covid-19, une nouvelle menace épidémique se profile à l’horizon, laissant un voile de mélancolie et d’inquiétude s’étendre sur les populations. Le métapneumovirus humain (hMPV), un virus encore peu connu, mais redoutablement dangereux, a déjà été détecté en Chine, au Royaume-Uni et au Kazakhstan, où plusieurs cas d’infection ont été confirmés.

Symptômes inquiétants du Métapneumovirus Humain

Les symptômes de cette nouvelle maladie sont glaçants dans leur familiarité : frissons, toux, congestion, écoulement nasal, maux de gorge, douleurs musculaires, faiblesse généralisée et étourdissements. Pour les populations encore traumatisées par les vagues de Covid-19, ces signes rappellent cruellement l’époque sombre où la peur et l’incertitude étaient omniprésentes.

Cependant, ce nouveau virus semble particulièrement redoutable pour les plus vulnérables d’entre nous : les enfants. Dans les cas graves, l’hMPV peut causer une pneumonie sévère, affectant profondément les poumons et entraînant des complications mortelles.

Absence de remède et de préparations médicales

Ce qui rend cette situation d’autant plus angoissante, c’est l’absence d’un remède. Malgré les avancées scientifiques et médicales des dernières années, l’humanité se retrouve, une fois de plus, désarmée face à un ennemi microscopique, mais potentiellement dévastateur. Les hôpitaux des pays touchés sont déjà en alerte, préparant leurs équipes à une éventuelle flambée épidémique.

Mesures sanitaires renforcées en Chine, au Royaume-Uni et au Kazakhstan

Devant l’émergence de cette maladie, les autorités sanitaires chinoises ont mis en place des mesures de surveillance renforcées et ont lancé de vastes campagnes d’information auprès de la population, notamment dans les régions les plus touchées. Au Royaume-Uni et au Kazakhstan, des laboratoires se mobilisent, cherchant désespérément à comprendre la nature du virus et à développer des traitements efficaces.

Le souvenir encore frais des pertes humaines causées par le Covid-19 alourdit le cœur de ceux qui redoutent de voir l’histoire se répéter. Les parents, inquiets pour la santé de leurs enfants, scrutent chaque toux et chaque fièvre avec une appréhension renouvelée. Le poids de cette menace invisible s’ajoute à l’épuisement collectif, laissant une sensation de vulnérabilité et d’impuissance.

Espoirs dans la collaboration scientifique mondiale

Pourtant, dans cette atmosphère pesante, des lueurs d’espoir persistent. Les communautés scientifiques du monde entier, maintenant plus connectées et préparées que jamais, s’efforcent de collaborer pour trouver des solutions. Des mesures préventives, telles que le renforcement des gestes barrières et la vigilance accrue, sont encouragées pour limiter la propagation du virus.

En somme, le métapneumovirus humain pourrait bien être le prochain grand défi sanitaire de notre époque. Alors que l’incertitude plane, la résilience collective et la solidarité seront essentielles pour affronter cette nouvelle épreuve. Dans l’attente d’un remède, l’humanité doit une fois de plus se préparer à combattre un ennemi invisible, avec l’espoir que la lumière, malgré tout, finira par percer l’obscurité.

Insécurité : Une menace neutralisée dans la région de Dosso

Dosso, 6 janvier 2025 – Le département de Gaya, dans la région de Dosso, a une fois de plus été le théâtre d’une attaque terroriste déjouée, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels le Niger est confronté.

Dans la nuit du 3 au 4 janvier, un groupe de terroristes a tenté de détruire le pont de Gaya, une infrastructure cruciale pour la région. Heureusement, grâce à la vigilance et à une intervention rapide, les forces de défense et de sécurité ont stoppé cette tentative, évitant ainsi une catastrophe aux conséquences incalculables pour les populations locales.

Identification des saboteurs de Dosso : bandits armés reconnus

Les premières enquêtes sur le terrain ont permis d’identifier les auteurs de ces attaques comme étant les bandits armés responsables des sabotages répétés sur les pipelines Niger/Bénin. Ces attaques, qui visent des infrastructures vitales pour l’économie nationale, montrent à quel point ces groupes armés cherchent à affaiblir le pays en ciblant ses ressources stratégiques.

La région de Dosso, et plus particulièrement le département de Gaya, vit depuis plusieurs mois sous la menace constante de ces attaques. Les populations locales, déjà éprouvées par l’insécurité, voient leurs moyens de subsistance et leurs infrastructures vitales menacés. Le pont de Gaya est en effet un lien crucial pour le commerce et les échanges entre les différentes régions, et sa destruction aurait isolé de nombreuses communautés.

Face à cette situation alarmante, les autorités nigériennes redoublent d’efforts pour renforcer la sécurité dans la région. Le porte-parole des forces de défense a salué le courage et le professionnalisme des unités déployées sur le terrain, tout en appelant à une vigilance accrue de la part de tous les citoyens. « Chaque Nigérien a un rôle à jouer dans la lutte contre le terrorisme. » « Ensemble, nous devons nous tenir debout face à cette menace »,a-t-il déclaré.

En somme, cet incident met en lumière l’urgence pour le Niger de renforcer ses dispositifs de sécurité et de poursuivre la lutte contre ces groupes armés qui, par leurs actions, mettent en péril la stabilité et le développement du pays. Face à l’intensification de la menace terroriste, les populations locales espèrent vivement que les autorités mettront en place des mesures de sécurité renforcées.

En dépit de la tristesse et de la colère suscitées par ces attaques répétées, l’espoir demeure. Ensemble, les autorités, les forces de défense et la population s’engagent à surmonter ces difficultés et à bâtir un avenir plus stable pour le Niger.

 

Dirkou : 613 migrants nigériens rapatriés de Libye

Agadez, 6 janvier 2025 – Dans la nuit du 3 au 4 janvier 2025, environ 613 migrants nigériens, rapatriés de Libye, ont foulé le sol de Dirkou, un village situé dans le département de Bilma, dans la région d’Agadez, au nord du Niger.En effet, les autorités libyennes ont refoulé ces migrants, qui étaient auparavant en situation irrégulière en Libye, les obligeant à retourner dans leur pays d’origine après avoir vécu des conditions précaires et souvent dangereuses sur le territoire libyen.

Solidarité humanitaire à Dirkou : les autorités locales prennent en charge les migrants

À leur arrivée à Dirkou, les autorités communales locales ont immédiatement pris en charge les migrants, en étroite collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et divers partenaires humanitaires locaux. Cette opération de rapatriement s’inscrit dans un cadre humanitaire et de solidarité visant à offrir une aide d’urgence à ces migrants. Pour certains, ils avaient été pris dans le piège des réseaux de trafic humain ou avaient subi de graves abus en Libye.

Le maire de Dirkou, ainsi que les représentants des FDS et des organisations humanitaires locales, ont exprimé leur solidarité et leur soutien envers les migrants, en leur fournissant nourriture, eau et soins de santé de première nécessité. De plus, les autorités ont annoncé des mesures pour assurer leur sécurité et leur bien-être, tout en préparant des solutions pour leur réintégration sociale et économique dans leurs communautés d’origine.

Les migrants rapatriés reçoivent une aide d’urgence et des soins de première nécessité.

Les autorités nigériennes ont rappelé l’importance de continuer à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie et des opportunités économiques dans les régions les plus touchées par les flux migratoires, afin de réduire les risques que les citoyens nigériens ne se retrouvent à nouveau dans des situations dangereuses à l’étranger.

Cette opération fait suite à une série d’initiatives prises par le Niger, en coopération avec d’autres pays de la région et des organisations internationales, pour lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière et du trafic humain, en fournissant des alternatives sûres et légales aux migrants.

En somme, le phénomène de migration en provenance d’Afrique subsaharienne, notamment vers la Libye et l’Europe, reste un défi majeur pour les gouvernements de la région. Le rapatriement des 613 migrants est un exemple de la solidarité qui existe entre les différentes parties prenantes, mais aussi de la nécessité de renforcer les mesures de protection des droits humains pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Tombouctou : L’offensive des FAMa contre les groupes armés terroristes

Tombouctou, 6 janvier 2025 –  Les Forces Armées Maliennes (FAMa) renforcent leur engagement dans la lutte contre le terrorisme avec une série d’opérations frappantes qui témoignent de leur détermination et de leur efficacité. En effet, dans un contexte de tensions sécuritaires croissantes, les récentes frappes menées par les forces maliennes marquent une avancée significative dans la lutte contre les groupes armés terroristes, notamment Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), dans la région de Tombouctou.

Une riposte précise et ciblée à Tombouctou

Le 3 janvier 2025, une mission de reconnaissance offensive menée par les FAMa a permis de localiser et d’anéantir un véhicule pickup, dissimulé avec une logistique complète, à environ 30 km au Nord-Ouest de RAS-EL-MA, dans le cercle de GOUNDAM. Cette opération exemplaire démontre ainsi l’efficacité des renseignements collectés par les forces maliennes, qui ont su frapper au cœur de l’infrastructure terroriste avec une précision chirurgicale.

En plus, la journée du 4 janvier 2025 a vu une nouvelle réussite stratégique pour les FAMa, cette fois dans le cercle de GOURMA-RHAROUS. Une autre mission de reconnaissance a permis la localisation et la destruction d’un important dépôt logistique d’AQMI, à seulement 11 km au Nord-Ouest de ZARHO. Ce convoi, composé de plusieurs camions transportant du matériel et des moyens logistiques, avait pour objectif de ravitailler les unités combattantes des groupes armés terroristes opérant au Sud du GOURMA. La destruction de ce dépôt représente un coup sévère porté aux capacités de ravitaillement et de soutien des terroristes.

Un engagement inébranlable pour la sécurité du pays

Cette série d’opérations est une illustration claire de l’engagement sans relâche des FAMa dans leur mission de neutralisation des groupes armés terroristes. Au-delà des frappes militaires, l’État-Major Général des Armées continue d’œuvrer pour assécher les sources de financement et de soutien logistique de ces groupes, contribuant ainsi à l’éradication du terrorisme dans le pays.

Le succès de ces opérations est d’autant plus significatif qu’il permet de créer un environnement plus sécurisé, favorable à la reprise des activités socioéconomiques pour les populations locales. En détruisant les sources de ravitaillement et en affaiblissant l’arsenal des terroristes, les FAMa ouvrent la voie à une stabilisation progressive de la région.

Vers une paix durable pour le Mali

Ces victoires sur le terrain ne sont que le début d’une série d’initiatives visant à restaurer la paix et la sécurité dans les zones encore affectées par les groupes armés. Les FAMa, soutenues par les autorités maliennes, poursuivent leur offensive avec un objectif clair : créer un climat de confiance propice à la reconstruction du Mali et à la sécurité de ses citoyens.

Le Mali, fier de ses forces armées, se dresse avec une volonté ferme et une détermination sans faille face au terrorisme. Grâce à ces efforts constants, l’horizon s’éclaircit progressivement pour les populations maliennes, qui voient en ces opérations militaires un signe d’espoir pour un avenir pacifique et prospère.

Mission Diplomatique : Le Premier Ministre sera au Ghana pour l’Investiture de John Dramani Mahama

Niamey, 06 janvier 2025 C’est avec une solennité empreinte de respect que le Premier Ministre du Niger, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, s’apprête à représenter le Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la cérémonie d’investiture du Président élu du Ghana, Son Excellence M. John Dramani Mahama. Cet événement de grande envergure se tiendra le mardi 7 janvier 2025 à Accra, marquant un moment décisif pour la nation ghanéenne et ses relations avec ses voisins.

Un message d’amitié et de coopération régionale

Dans une correspondance chaleureuse adressée à Son Excellence Monsieur Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président sortant du Ghana, le général Tiani a exprimé ses regrets de ne pouvoir assister en personne à cette cérémonie emblématique. Toutefois, il a souligné l’importance des liens historiques et culturels qui lient le Niger et le Ghana, des relations forgées dans l’esprit de solidarité africaine et de coopération.

Le Chef de l’État nigérien a également profité de l’occasion pour adresser ses félicitations les plus sincères à John Dramani Mahama, lui souhaitant succès et sagesse dans l’accomplissement de ses hautes fonctions. Ce geste, au-delà des mots, illustre la volonté du Niger de renforcer les ponts diplomatiques et de promouvoir une stabilité durable dans la région ouest-africaine.

Une délégation nigérienne de haut niveau à Accra pour l’investiture Son Excellence Mahama

En outre, le Premier Ministre, accompagné d’une délégation de haut niveau, portera la voix du Niger à cette cérémonie solennelle. Cette présence symbolise l’engagement du pays à maintenir un dialogue constructif et une collaboration étroite avec le Ghana, en vue de relever ensemble les défis communs liés au développement économique et à la sécurité régionale.

Par ailleurs, la délégation nigérienne aura pour mission de réitérer l’attachement du Niger aux principes de paix, de démocratie et de respect mutuel, valeurs partagées avec le Ghana. Cette démarche s’inscrit dans une dynamique de partenariat stratégique visant à consolider les acquis et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération bilatérale.

Un engagement pour la stabilité et la prospérité en Afrique de l’Ouest

L’investiture de John Dramani Mahama est perçue comme un tournant majeur, non seulement pour le Ghana, mais également pour l’ensemble de la sous-région. Le Niger, à travers la présence de son Premier Ministre, réaffirme son soutien à des processus démocratiques apaisés et à une gouvernance exemplaire. Ces principes sont essentiels pour construire un avenir prospère et harmonieux pour les peuples de la région.

En somme, en ces instants cruciaux, le Niger et le Ghana, main dans la main, continuent de tracer les contours d’une Afrique de l’Ouest résiliente et tournée vers le développement. L’investiture du Président Mahama symbolise un renouveau, une promesse d’engagement commun envers la paix, la justice et le progrès pour tous.