janvier 2025 - Page 3 sur 11 - Journal du niger

Alerte au virus Marburg : la Tanzanie en état d’urgence sanitaire

Il y a une semaine, la Tanzanie a déclaré une épidémie de la maladie à virus Marburg dans la région de Kagera, au nord-ouest du pays. Cette annonce fait suite à la confirmation d’un cas positif, après que des échantillons ont été prélevés dans cette zone reculée. Les autorités sanitaires, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont immédiatement intensifié leurs efforts pour contenir la propagation du virus.

Symptômes et dangers du virus de Marburg

Le virus de Marburg, appartenant à la même famille que le virus Ebola, est responsable d’une fièvre hémorragique sévère. Les premiers symptômes apparaissent soudainement et incluent une forte fièvre, de violents maux de tête et une fatigue intense. Les douleurs musculaires sont également fréquentes.

À mesure que la maladie progresse, des symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhées peuvent survenir. Dans les cas les plus graves, des hémorragies internes et externes se manifestent, notamment des saignements au niveau des gencives, du nez et des selles. La période d’incubation varie de 2 à 21 jours et le taux de létalité peut atteindre jusqu’à 90 %.

Par ailleurs, la transmission du virus se fait principalement par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées ou par le biais de surfaces contaminées. Les chauves-souris frugivores sont considérées comme les hôtes naturels du virus et la transmission à l’homme peut se produire lors d’une exposition prolongée à des environnements infestés par ces chauves-souris.

Réponse de l’OMS et efforts internationaux

En réponse à cette crise sanitaire, l’OMS, sous la direction du Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a alloué 3 millions de dollars pour soutenir les efforts de lutte contre l’épidémie. Cette aide financière s’ajoute à l’assistance technique continue fournie dans le district touché de Biharamulo.

Les médecins ont déployé des équipes pour renforcer la surveillance, effectuer des tests diagnostiques et fournir des soins aux patients. De plus, les autorités mettent en place des mesures de sensibilisation communautaire pour informer la population sur les précautions à prendre afin de limiter la propagation du virus.

Il est crucial que les personnes présentant des symptômes évocateurs de la maladie à virus Marburg consultent immédiatement un professionnel de santé. Bien qu’il n’existe actuellement ni vaccin ni traitement spécifique contre cette maladie, une prise en charge précoce et des soins de soutien, tels que la réhydratation et le traitement des symptômes, peuvent améliorer les chances de survie.

En somme, la communauté internationale suit de près l’évolution de la situation en Tanzanie, consciente des risques potentiels de propagation au-delà des frontières. Les efforts conjoints des autorités locales, de l’OMS et des partenaires internationaux visent à contenir rapidement l’épidémie et à prévenir une crise sanitaire de plus grande envergure.

Sécurité : Le Général Toumba dénonce la sous-traitance française

Le 25 janvier dernier, le général Toumba Mohamed, ministre d’État chargé de la Sécurité, a livré une analyse incisive de la situation sécuritaire antérieure à la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Il a dénoncé une « sous-traitance sécuritaire » à double niveau, une expérience qu’il a qualifiée de profondément éprouvante pour le pays.

La dépendance sécuritaire envers la France : une coopération paradoxale

Cette « sous-traitance » se manifestait par une dépendance excessive vis-à-vis de partenaires étrangers, notamment la France, pour assurer la sécurité nationale. Le général Toumba a souligné que cette coopération, censée renforcer la lutte contre le djihadisme, a paradoxalement engendré la désolation. Il a critiqué la présence des troupes françaises au Niger, initialement justifiée par la nécessité de combattre le terrorisme, en affirmant que ces forces n’ont pas apporté les garanties sécuritaires escomptées. Selon lui, ces acteurs se permettaient des subterfuges pour éviter d’intervenir efficacement. En plus, cette justification, selon le général Toumba, a servi de prétexte au déploiement des forces françaises.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte historique où la France a signé de nombreux accords de défense et de coopération militaire avec des pays africains dès les indépendances, visant à stabiliser les jeunes régimes en leur fournissant des forces armées nationales efficaces.

Vers une sécurité souveraine : la nouvelle vision du CNSP

Le général Toumba a également évoqué la position de la France, qui soutenait que les armées africaines ne pouvaient pas résoudre seules le problème sécuritaire. Cette attitude a conduit à une dépendance accrue des États africains envers les forces françaises et européennes, une situation que le CNSP entend rectifier en reprenant le contrôle total de la sécurité nationale.

Par ailleurs, le ministre Toumba a mis en garde contre les « menaces » de l’ancienne puissance coloniale, la France, qui, selon lui, « s’allie à ses voisins pour déstabiliser le Niger » en utilisant des « chevaux de Troie ». Face à cette situation, il a exhorté à « redoubler doublement de vigilance » pour maintenir la stabilité du pays.

En somme, cette prise de position marque une volonté affirmée des autorités actuelles de rompre avec une politique de dépendance sécuritaire, en privilégiant une approche souveraine et autonome de la défense nationale. Elle reflète une aspiration à redéfinir les partenariats internationaux, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités internes et la valorisation des ressources nationales pour assurer la sécurité du pays.

 

L’Alliance des États du Sahel officialisent leur retrait de la CEDEAO

Ouagadougou, le 27 janvier 2025 – Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Niger et du Mali se sont réunis ce dimanche dans la capitale burkinabè pour finaliser les modalités de leur retrait commun de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette rencontre marque une étape décisive vers l’aboutissement de ce processus, prévu dans les jours à venir.

Les ministres des Affaires étrangères de l'AES se sont réunis à Ouagadougou pour finaliser les modalités de leur retrait  de la CEDEAOL’alliance des États du Sahel : harmonisation des positions pour retrait de la CEDEAO

La réunion ministérielle, précédée par une session d’experts de l’AES, visait à aligner les trois nations sur les aspects juridiques, économiques et politiques de leur désengagement. Les discussions ont porté sur les aspects juridiques, économiques et politiques de cette démarche, afin d’assurer une transition en conformité avec les obligations internationales et de préserver les intérêts de chaque État concerné.

Cette décision de retrait s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les trois pays sahéliens et la CEDEAO. En janvier 2024, le Burkina Faso, le Niger et le Mali avaient annoncé conjointement leur intention de quitter l’organisation, dénonçant des sanctions qu’ils jugeaient « inhumaines » imposées par la CEDEAO à la suite des changements politiques survenus dans ces pays. Les trois nations, actuellement dirigées par des juntes militaires, avaient alors exprimé leur volonté de se retirer « sans délai » de l’organisation ouest-africaine.

Face à cette situation, la CEDEAO avait initialement proposé une période de transition de six mois, débutant le 29 janvier 2025 et se terminant le 29 juillet 2025, afin de permettre une sortie négociée des trois pays. Cependant, l’AES a rejeté cette proposition, la qualifiant de « unilatérale » et affirmant son intention de procéder au retrait effectif dès la fin janvier 2025.

Vers une nouvelle ère de coopération régionale

La réunion de Ouagadougou témoigne de la détermination des trois États à concrétiser leur désengagement de la CEDEAO et à renforcer leur coopération au sein de l’AES. Cette alliance, formalisée en juillet 2024, vise à mutualiser les ressources des pays membres pour promouvoir la stabilité régionale, l’indépendance économique et l’autosuffisance. Parmi les initiatives envisagées figurent la création d’une banque centrale commune, l’introduction d’une nouvelle monnaie pour remplacer le franc CFA, ainsi que le développement de programmes d’infrastructures conjoints dans les domaines de l’agriculture et de l’énergie.

En outre, les trois pays ont annoncé la formation d’une force militaire conjointe de 5 000 hommes, destinée à lutter contre les groupes islamistes actifs dans la région. Cette initiative reflète leur volonté de prendre en main leur sécurité et de réduire leur dépendance vis-à-vis des interventions extérieures.

Le retrait du Burkina Faso, du Niger et du Mali de la CEDEAO constitue un tournant majeur dans la dynamique politique et économique de l’Afrique de l’Ouest. Il soulève des questions sur l’avenir de la coopération régionale et sur les stratégies à adopter pour faire face aux défis sécuritaires et de développement dans la région sahélienne.

Alors que la date du retrait effectif approche, les regards se tournent vers les capitales des trois pays pour observer les prochaines étapes de cette transition historique. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, consciente des implications potentielles pour la stabilité et la prospérité de l’ensemble de la région ouest-africaine.

 

Renforcement des partenariats stratégiques entre le Niger et la BSIC : une coopération exemplaire mise en lumière

Niamey, 24 janvier 2025 – Le Premier Ministre, également Ministre de l’Économie et des Finances du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, a accueilli dans son cabinet une importante délégation du Groupe de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC). Cette délégation, conduite par le Président Directeur Général de la BSIC, M. Ahmed Omar Elhadi, témoigne de l’importance de la relation stratégique entre l’État du Niger et cette institution financière régionale.

le Niger et la BSIC : une coopération saluée par le gouvernement nigérien

Lors de cette rencontre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a tenu à souligner l’importance et la qualité de la coopération qui lie le Niger à la BSIC. Cette banque, qui se distingue par son rôle clé dans le paysage économique sahélo-saharien, a démontré un engagement sans faille envers l’État nigérien, notamment en période de crises. Le Premier Ministre a particulièrement mis en exergue un fait marquant : la BSIC est la seule banque non nationale à avoir maintenu son soutien à l’État du Niger lors des périodes de sanctions internationales.

En effet, malgré les obstacles économiques et financiers auxquels le Niger a été confronté, la BSIC a assuré un paiement régulier des salaires des fonctionnaires, et ce, sans approvisionnement ni recours à un compte de découvert. Une démarche rare et audacieuse qui illustre la confiance et la solidarité de l’institution envers le Niger.

Rencontre avec le chef de l’État : un partenariat consolidé

Outre cette entrevue avec le Premier Ministre, la délégation de la BSIC a également été reçue par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tiani. Cette rencontre vient renforcer davantage les liens entre les deux parties, tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de collaboration.

Pour l’État nigérien, cette relation stratégique avec la BSIC s’inscrit dans une logique de résilience économique et de souveraineté financière. La Banque Sahélo-Saharienne, par son soutien constant, a joué un rôle moteur dans la préservation de la stabilité financière du pays en période de turbulences, se positionnant comme un partenaire de confiance.

Une vision tournée vers l’avenir

À l’heure où le Niger cherche à renforcer ses infrastructures économiques et à diversifier ses sources de financement, la BSIC apparaît comme un acteur clé dans cette dynamique. Son engagement au-delà des contingences politiques et économiques démontre une vision partagée de développement durable et de coopération régionale.

Ce partenariat illustre également le potentiel des institutions financières africaines à accompagner les États dans leurs aspirations économiques. À travers son rôle pivot, la BSIC prouve que la finance peut être un levier de solidarité, capable de transcender les défis pour répondre aux besoins des populations.

En conclusion, la rencontre entre le gouvernement nigérien et la BSIC symbolise bien plus qu’un simple partenariat : elle représente une relation de confiance bâtie sur des actions concrètes et un engagement mutuel en faveur du développement. Ce modèle de coopération, fondé sur des valeurs de résilience et de soutien, est un exemple inspirant pour l’ensemble de la région sahélo-saharienne.

Niger : Le CNPG valide un prototype de logements résilients pour les victimes des inondations de 2024

Niamey, le 24 janvier 2025 – Le Comité National de la Prévention et de la Gestion des Inondations (CNPG) a tenu sa 15ᵉ réunion ce vendredi dans la salle des banquets du Cabinet du Premier Ministre, sous la présidence du Colonel Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement et Premier Vice-Président du Comité.

Au cœur des discussions : l’examen d’un prototype de logements résilients, une initiative du Ministère de l’Urbanisme destinée à venir en aide aux familles touchées par les inondations dévastatrices de 2024. En effet, ce projet vise à offrir des solutions d’habitation plus sûres et adaptées aux risques d’inondation, tirant les leçons des événements passés.

Après une présentation détaillée du document par le Ministère de l’Urbanisme, les membres du CNPG ont procédé à un examen approfondi, formulant diverses observations et suggestions. Suite à ces discussions productives et sous condition de quelques modifications, le prototype a reçu l’approbation officielle du Comité.

Ainsi, cette validation marque une étape importante dans la réponse apportée aux conséquences des inondations de 2024 et témoigne de la volonté des autorités nigériennes de mettre en place des mesures concrètes et durables pour la protection des populations vulnérables face aux catastrophes naturelles. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce prototype de logements résilients devrait permettre d’améliorer significativement les conditions de vie des familles affectées et de renforcer leur capacité à faire face aux futurs aléas climatiques.

Au-delà de la simple reconstruction, ce projet ambitionne d’améliorer durablement les conditions de vie des populations vulnérables en leur offrant des habitations plus sûres et mieux préparées aux aléas climatiques. En plus, l’implication du Ministère de l’Urbanisme dans la conception de ce prototype témoigne d’une approche intégrée, prenant en compte les enjeux d’aménagement du territoire et de prévention des risques.

Agadez : Les maraîchers en route vers Niamey pour la 14ᵉ foire annuelle

Agadez, 24 janvier 2025 – À l’approche de la 14ᵉ édition de la foire des maraîchers de la région d’Agadez, prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025 à Niamey, le Gouverneur d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa, a salué l’engagement des producteurs locaux en faveur de l’autonomie alimentaire du Niger. Une première cargaison de 1 000 tonnes de produits maraîchers est actuellement en route vers la capitale.

Cette foire annuelle, organisée depuis treize ans, vise à promouvoir les produits agricoles de la région d’Agadez et à renforcer la consommation locale. Lors de la précédente édition, en janvier 2024, plus de cent cinquante producteurs avaient participé, offrant une variété de produits tels que des pommes de terre, des oignons, des agrumes, de l’ail, des tomates et des piments.

La 14ᵉ foire des maraîchers d'Agadez arrive à Niamey avec 1 000 tonnes de produits locaux, célébrant l'engagement des producteursAgadez : une région au potentiel agricole inexploité

Le Gouverneur Ibra Boulama Issa a récemment présidé une réunion du Conseil Régional de Sécurité, soulignant l’importance de la collaboration entre les autorités, les forces de défense et de sécurité, et la population pour assurer un environnement propice au développement économique et à la sécurité alimentaire.

La région d’Agadez, bien que souvent associée à ses richesses minières, possède également un potentiel agricole significatif. Les efforts des maraîchers contribuent non seulement à l’économie locale, mais aussi à l’objectif national d’autosuffisance alimentaire.

La foire des maraîchers offre une plateforme essentielle pour la commercialisation des produits agricoles, permettant aux producteurs de rencontrer directement les consommateurs et de promouvoir la richesse agricole du Niger. Les autorités encouragent la population de Niamey à soutenir cette initiative en participant activement à la foire et en privilégiant la consommation de produits locaux.

En conclusion, la 14ᵉ édition de la foire des maraîchers de la région d’Agadez à Niamey symbolise l’engagement continu des producteurs et des autorités pour renforcer l’autonomie alimentaire du Niger, tout en mettant en lumière le dynamisme et la diversité de l’agriculture nigérienne.

Le PNUD renforce la résilience climatique au Liptako-Gourma

Niamey, 24 janvier 2025 – Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer la résilience face aux défis climatiques et sécuritaires, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger a organisé une rencontre d’experts dédiée à l’harmonisation des outils et des réglementations pour atténuer les risques climatiques dans la région du Liptako-Gourma.

Rencontre organisée par le PNUD au Niger pour harmoniser les outils et les réglementations afin d'atténuer le risque climatiqueUne région vulnérable aux effets du changement climatique

En effet, cette région, englobant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, qui exacerbent les tensions sécuritaires et les conflits liés à la gestion des ressources naturelles. Par ailleurs, l’atelier, soutenu par l’Autorité de Développement Intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) et financé par le gouvernement danois, a réuni une quarantaine de participants, dont des représentants d’agences nationales, des autorités locales, des organisations de la société civile, des chefs traditionnels, du secteur privé et du milieu universitaire.

Rencontre organisée par le PNUD au Niger pour harmoniser les outils et les réglementations afin d'atténuer le risque climatiqueDiscussions et initiatives pour une gestion concertée des risques

En outre, les discussions ont porté sur une étude récente visant à harmoniser les outils et les réglementations pour atténuer les risques sécuritaires liés au climat. L’objectif principal consiste à promouvoir une gestion concertée et durable des risques climatiques, à renforcer la coopération transfrontalière, à encourager une gouvernance inclusive et à consolider la résilience des communautés locales.

Alfredo Goncalves Teixeira, Représentant Résident du PNUD au Burkina Faso, a souligné l’importance stratégique de cet événement, affirmant qu’il reflète un engagement collectif à répondre de manière concrète et durable aux enjeux de la sécurité climatique dans la région du Liptako-Gourma.

En plus, les participants ont mis en lumière des initiatives exemplaires, telles que les mécanismes de médiation intégrant des systèmes formels et informels pour résoudre les conflits liés à l’accès à l’eau dans les zones transfrontalières du Burkina Faso, les accords locaux de partage des ressources au Niger et le rôle des femmes leaders dans la prévention des conflits au Mali.

Rencontre organisée par le PNUD au Niger pour harmoniser les outils et les réglementations afin d'atténuer le risque climatiqueVers une harmonisation des outils de gestion du risque

L’atelier a abouti à la formulation de recommandations visant à harmoniser les outils de gestion des risques sécuritaires liés au changement climatique, à renforcer la cohésion sociale et à consolider la paix dans le Sahel occidental. Le partenariat actif avec l’ALG est considéré comme un pilier essentiel dans ces efforts collectifs.

Ces recommandations, fondées sur une expertise technique et des partenariats solides aux niveaux régional, national et local, y compris la gouvernance traditionnelle, représentent une opportunité unique de construire un cadre harmonisé pour la gestion des risques sécuritaires et de promouvoir un développement durable adapté aux réalités locales.

En conclusion, cette initiative marque une étape clé vers une gestion concertée et pérenne des risques sécuritaires liés au climat dans la région du Liptako-Gourma, en mettant l’accent sur la coopération transfrontalière, la gouvernance inclusive et la résilience climatique.

Le Mali dévoile un nouveau passeport affirmant sa souveraineté et son engagement régional

Sous l’égide de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Mali vient de franchir une étape symbolique majeure dans l’affirmation de son identité souveraine et de son engagement régional. En effet, le pays a dévoilé un nouveau modèle de passeport, témoignant d’une volonté d’unité entre les membres de l’AES tout en affirmant une singularité nationale renouvelée.

Une nouvelle page pour l’identité malienne

Par ailleurs, le nouveau passeport malien arbore fièrement les armoiries nationales sur sa première de couverture, remplaçant l’ancien logo de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce changement n’est pas anodin : il incarne une rupture symbolique avec le passé, tout en affirmant l’autonomie et la souveraineté retrouvées du Mali.

En haut de cette couverture, une inscription frappante attire immédiatement l’attention : Confédération des États du Sahel, AES. Cette mention souligne le cadre d’appartenance du Mali à cette jeune alliance régionale. Juste en dessous, le nom du pays, République du Mali, se démarque avec une fierté assumée, tandis qu’en bas des armoiries, une précision sur la nature officielle du document complète l’identité visuelle de ce nouveau passeport.

Nouveau passeport : un symbole de transition régionale

Le dos du document, quant à lui, arbore le logo distinctif de l’Alliance des États du Sahel, marquant une continuité dans l’esprit d’intégration régionale. Ce logo, soigneusement conçu, reflète les valeurs et les ambitions communes des trois pays membres de l’AES : le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Bien que les éléments visuels aient été repensés, les spécifications techniques de ce passeport restent identiques pour les trois États membres. Ce choix souligne une volonté d’uniformisation pratique et de cohérence entre les partenaires de l’alliance, dans une démarche visant à renforcer la coopération et la mobilité régionale.

 Nouveau passeport : une affirmation de la souveraineté et de l’unité

Ce nouveau passeport symbolise bien plus qu’un simple changement esthétique : il illustre la détermination du Mali et de ses alliés de l’AES à affirmer leur indépendance politique et économique. L’abandon de l’ancien logo de la CEDEAO reflète une volonté de se détacher de cadres perçus comme limitatifs, au profit d’une identité propre et d’une coopération resserrée entre États partageant une vision commune.

Le gouvernement malien, par cet acte, envoie un message clair : celui d’un État résolument engagé dans la construction d’un avenir où souveraineté nationale et intégration régionale vont de pair. Ce document est ainsi bien plus qu’un outil de voyage : il est le reflet tangible des aspirations profondes d’un peuple et de sa place dans un projet collectif régional.

L’AES, un nouveau cap pour la région

La standardisation des passeports entre les membres de l’AES représente un pas concret vers une intégration renforcée. En unifiant leurs pratiques administratives tout en préservant les identités nationales, les trois pays posent les bases d’une coopération solide et durable. Cette initiative pourrait également servir de modèle pour d’autres régions du continent africain, en quête de solutions innovantes pour concilier souveraineté et coopération.

Une transition porteuse d’espoir

En somme, ce nouveau passeport traduit une double ambition : celle de valoriser l’identité malienne tout en consolidant une alliance régionale prometteuse. Plus qu’un simple document, il devient un symbole de fierté, d’espoir et de détermination pour le Mali et ses partenaires de l’AES. Dans un contexte géopolitique marqué par des défis complexes, ce pas audacieux rappelle que la souveraineté peut s’exprimer de manière solidaire et visionnaire.

Ainsi, le Mali et ses alliés de l’AES montrent la voie d’une intégration régionale repensée, fondée sur des principes de respect mutuel, de solidarité et d’indépendance. Le nouveau passeport est une illustration éloquente de cette vision : un avenir où coopération et souveraineté ne s’opposent plus, mais se renforcent mutuellement.

 

Zinder accueille son nouveau gouverneur

Zinder, ville chargée d’histoire et carrefour culturel du Niger, a vécu un moment important de sa vie institutionnelle : la passation de pouvoir entre deux gouverneurs. En effet, lundi dernier, un rassemblement populaire a marqué l’arrivée du Colonel Maman Sani Massalatchi, nouveau gouverneur de la région, et le départ du Colonel Issoufou Labo. Cette cérémonie, loin d’être une simple formalité administrative, s’est apparentée à une véritable fête de la continuité, sous l’égide du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Une transition fluide et symbolique

Tel un fleuve changeant de lit sans interrompre son cours, la gouvernance de Zinder a connu une transition fluide. La tribune officielle a servi de scène à cette rencontre entre le passé et l’avenir, en présence d’une foule représentative de la société locale : autorités administratives et coutumières, associations socioprofessionnelles, tous unis pour ainsi témoigner de leur attachement à la stabilité et au progrès de leur région.

Le colonel Issoufou Labo ex- gouverneur : un départ avec honneur

Par ailleurs, le colonel Issoufou Labo, gouverneur sortant, a quitté ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli. Tel un capitaine quittant son navire après une traversée réussie, il a exprimé sa satisfaction d’avoir servi Zinder avec dévouement. Son discours, empreint de sagesse et de gratitude, a résonné comme un appel à la continuité.

Il a exhorté la population à maintenir son soutien aux objectifs du CNSP, véritable boussole guidant le Niger vers la refondation et la prospérité, selon les directives du Chef de l’État,Abdourahamane Tiani.

Il a également insisté sur la nécessité d’apporter un soutien sans faille au nouveau gouverneur, tel un flambeau transmis de main en main, afin d’assurer le rayonnement continu de la région de Zinder.

Le colonel Maman Sani Massalatchi : un nouveau départ

Le Colonel Maman Sani Massalatchi, tel un nouveau chef de file prenant le relais, a pris la parole à son tour. Il a transmis les salutations chaleureuses du Président de la République, un geste symbolique fort qui témoigne de l’importance accordée à cette transition. Il a ensuite exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué à la mobilisation et au succès de ce meeting, véritable moment de communion populaire.

Conscient des défis qui l’attendent, le nouveau gouverneur a souligné l’ampleur de sa tâche et la responsabilité qui lui incombe, tel un athlète se préparant à une compétition de haut niveau. Il a aussi affirmé son engagement à œuvrer pour l’affirmation de la souveraineté du Niger et le relèvement des défis de développement, avec le soutien indéfectible des autorités gouvernementales.

Un hommage au gouverneur sortant et une visite de courtoisie

La reconnaissance envers le gouverneur sortant a été palpable. Les organisations de la société civile de Zinder, telles que les associations de jeunes, de femmes et les sportifs, ont également tenu à exprimer leur gratitude envers le Colonel Issoufou Labo pour les services rendus à la région. Ces témoignages de satisfaction, véritables bouquets de remerciements, ont souligné l’impact positif de son action.

Dans l’après-midi, le Colonel Maman Sani Massalatchi a effectué une visite de courtoisie au Sultan de Zinder, Aboubacar Sanda Oumarou. Cette démarche, tel un pèlerinage aux sources, marque le respect des traditions et la volonté de travailler en étroite collaboration avec les autorités coutumières, garantes de la sagesse et de la cohésion sociale.

En somme, l’arrivée du Colonel Maman Sani Massalatchi à la tête de la région de Zinder s’inscrit sous le signe de la continuité et de la stabilité. Cette transition, marquée par un accueil chaleureux et des discours empreints de sagesse, augure d’une collaboration fructueuse pour l’avenir de la région et du Niger.

Sonelgaz : un nouveau chapitre au Niger

L’axe Alger-Niamey se renforce, non pas sur le sable du désert, mais sur un terrain fertile : celui de l’énergie. En effet, après un accord pétrolier d’envergure, une nouvelle lueur d’espoir illumine la coopération entre l’Algérie et le Niger avec l’annonce de l’implication de Sonelgaz, le géant algérien de l’électricité et du gaz. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large, témoignant d’une volonté commune de bâtir un avenir énergétique prospère.

Sonelgaz et Nigelec : une rencontre virtuelle décisive

Tel un fleuve prenant sa source en montagne pour irriguer les plaines, la coopération énergétique entre les deux nations prend de l’ampleur. Après la signature d’un contrat entre Sonatrach et la compagnie pétrolière nigérienne Sonelgaz manifeste à son tour un intérêt marqué pour investir au Niger. D’ailleurs, ce jeudi, une visioconférence s’est tenue entre Mourad Adjal, PDG de Sonelgaz, et Fati Abarchi, directrice générale de Nigelec, la société nigérienne d’électricité. Cette rencontre virtuelle, véritable pont jeté entre les deux entreprises, avait pour objectif d’accélérer la cadence d’une collaboration déjà engagée.

Des diplomates aux entrepreneurs : un terrain préparé pour l’investissement

En plus, cette initiative ne sort pas de terre comme un champignon après la pluie. Elle s’inscrit dans la continuité d’échanges diplomatiques importants, à l’image des visites du Premier ministre nigérien et du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, effectuées respectivement en Algérie et au Niger en août dernier. Ces rencontres, véritables semailles diplomatiques, ont préparé le terrain à cette nouvelle étape.

Lors de cette réunion numérique, M. Adjal a exposé l’étendue de l’expertise de Sonelgaz, tel un architecte présentant les plans d’un édifice complexe. Il a mis en avant les compétences de l’entreprise dans la production et la distribution d’électricité, mais aussi dans des domaines cruciaux tels que l’ingénierie, la maintenance et la formation. Tel un phare guidant les navires, Sonelgaz se propose d’éclairer le chemin du développement énergétique au Niger.

Sonelgaz : expertise et engagement au service du Niger

L’intérêt de Sonelgaz pour investir au Niger a été clairement affirmé, avec une proposition concrète : l’étude d’un projet de construction d’une centrale électrique. Tel un explorateur partant en mission, Sonelgaz se dit prête à envoyer une équipe d’experts sur le terrain pour étudier la faisabilité de ce projet ambitieux. Cette démarche témoigne d’un engagement tangible et d’une volonté de passer des paroles aux actes.

L’ambition de Sonelgaz ne se limite pas à ce seul projet. Tel un arbre aux branches multiples, l’entreprise envisage d’étendre sa coopération avec le Niger à d’autres domaines, tels que les énergies renouvelables, la distribution, l’ingénierie et la formation, grâce à ses cinq écoles spécialisées. Cette diversification témoigne d’une vision globale et d’une volonté de construire un partenariat durable et mutuellement bénéfique.

Vers un partenariat durable et diversifié

À l’issue de cette rencontre virtuelle, une feuille de route a été établie. Une équipe de spécialistes, comprenant des cadres supérieurs de Sonelgaz, se rendra prochainement au Niger pour élaborer un mémorandum d’entente, véritable contrat moral jetant les bases d’une collaboration fructueuse. Une délégation de haut niveau, conduite par le PDG de Sonelgaz, suivra pour finaliser les accords.

Par ailleurs, cette dynamique positive fait écho à l’accord récent entre Sonatrach et Sonidep, tel un refrain harmonieux venant compléter une mélodie. Enfin, la création de deux sous-commissions chargées d’accompagner le Niger dans la réalisation d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso souligne l’engagement de l’Algérie à soutenir le développement du secteur énergétique nigérien. Cette assistance technique, tel un tuteur guidant un jeune arbre, permettra ainsi au Niger de consolider son infrastructure énergétique et de progresser vers l’autosuffisance.

En conclusion, la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger ne cesse de croître, tel un édifice se construisant pierre par pierre. L’implication de Sonelgaz, après l’accord avec Sonatrach, marque une nouvelle étape dans ce partenariat prometteur, porteur d’espoir et de développement pour les deux nations.