L’enquête conduite par l’Inspection Générale des Armées sur les marchés publics du ministère de la Défense du Niger a livré des conclusions qui révèlent un système organisé de surfacturation ayant opéré depuis 2014, à quelques variantes près selon les années.
A en croire le « Rapport sur le contrôle à posteriori des marchés publics au ministère de la Défense », daté du 17 février, 12 sociétés (dont plusieurs fictives) auraient surfacturé ou non livré un montant total de 76 milliards de francs CFA (111,330 millions d’euros) de 2014 à 2018, au préjudice du ministère de la Défense.