Les parties libyennes saluent le soutien des pays frères et amis et de l'ONU aux efforts visant la stabilité du pays - Journal du niger

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Les parties libyennes saluent le soutien des pays frères et amis et de l’ONU aux efforts visant la stabilité du pays

Par Hicham Alaoui -- Les parties libyennes, réunies dimanche à Bouznika (région de Rabat), ont salué le soutien des pays…

Par Hicham Alaoui — Les parties libyennes, réunies dimanche à Bouznika (région de Rabat), ont salué le soutien des pays frères et amis et de l’ONU aux efforts visant la stabilité du pays.Dans un communiqué de presse distribué à la presse à l’issue de la première session du dialogue libyen, les délégations du Haut conseil d’État libyen et du parlement de Tobrouk ont loué les efforts menés par le Maroc pour assurer un climat conviviale adéquat « aidant à trouver une solution à la crise libyenne en vue de parvenir à un consensus permettant de réaliser la stabilité politique et économique du pays ».

Les parties libyennes ont exprimé leur volonté sincère de parvenir à un accord qui « permettra à mettre un terme aux souffrances du citoyen libyen », lit-on dans le communiqué.

Lors de ce dialogue, qui intervient quelques semaines après la visite au Maroc du président du Haut conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri et du président du parlement libyen, Aguila Salah, et de la visite de la représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, au Maroc, la délégation du Haut conseil d’Etat libyen est présidée par Abdessalam Al-Safraoui, alors que celle du parlement de Tobrouk est représentée par Youssef Al-Agouri.

A l’ouverture de cette rencontre, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, Nasser Bourita a affirmé que ce dialogue est l’aboutissement d’une dynamique diplomatique initiée par le Royaume en vue de ramener les parties libyennes en conflit autour de la table des négociations.

« Des évolutions se sont produites depuis l’accord de Skhirat en 2015 en ce sens que des dispositions dudit accord sont désormais dépassées et nécessitent une actualisation, des conflits ont eu lieu causant des victimes et une destruction du pays, des interventions de forces étrangères et de milices, ce qui a rendu la Libye un terrain de conflits et de divergences », a-t-il relevé.

Selon lui, « l’hésitation est un frein au succès et à toute sortie de crise », appelant les parties libyennes à faire valoir l’esprit de fraternité, l’intérêt suprême de la Libye, son unité nationale, sa souveraineté et le bien-être de sa population.

« Pas d’agenda que l’agenda libyen, pas d’intérêt que l’intérêt suprême des libyens, pas de proposition que celle convenue entre Libyens avec une volonté sincère et une ambition de soutenir les Libyens », a-t-il lancé, plaidant pour une approche pragmatique pour parvenir à un consensus qui aboutira à une solution à la crise libyenne.

De leur côté, les chefs de délégations libyennes ont exprimé leur volonté inébranlable pour aller de l’avant et dépasser toutes les divergences afin de parvenir à un accord politique qui mettra fin à la crise dans ce pays, plongé dans le chaos depuis près de 10 ans.

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