Tunisie : un chef de parti politique interdit de voyage - Journal du niger

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Tunisie : un chef de parti politique interdit de voyage

Le président du parti politique tunisien, Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a annoncé qu'il a été interdit de voyage ce mercredi…

Le président du parti politique tunisien, Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a annoncé qu’il a été interdit de voyage ce mercredi 16 novembre 2022 à l’aéroport Tunis-Carthage. Dans un post Facebook il a dénoncé cette décision affirmant qu’elle est illégale et qu’elle n’a aucun appui juridique ou judiciaire.Le président du parti politique tunisien, Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a été interdit, ce mercredi 16 novembre, de voyage l’aéroport Tunis-Carthage.

Dans un Post sur sa page et celle de son parti, le président du parti Afek Tounes a dénoncé ce mercredi l’imposition de l’interdiction de voyager contre Fadhel Abdelkefi. Ce dernier a indiqué s’être déplacé au tribunal de 1ère instance et n’y a trouvé trace d’aucune affaire en justice contre lui, se demandant s’il est possible d’interdire quelqu’un de voyager alors que la justice n’a rien contre lui.

Dans son côitré, le parti Afek Tounes a révélé que son chef n’a pas été prévenu de la prise de cette mesure par les autorités judiciaires. Cette décision est semblerait-t-il « purement administrative » et « un abus et une violation des libertés fondamentales et constitutionnelles des citoyens ».

« Le parti rejette l’exploitation des organes de l’Etat pour réprimer les opposants et cibler les personnalités politiques et considère que cette décision illégale est une preuve de plus de l’autoritarisme politique et la déviation accélérée du régime de Kais Saïed vers la dictature », lis-on dans le communiqué.

« Cela n’empêchera pas ni le parti ni son président de poursuivre le militantisme en vue d’instaurer un Etat qui protège les libertés ».

Le parti a également imputé la responsabilité au Président de la République, Kais Saied quant à la détérioration de la situation politique et socio-économique, en assurant qu’il entamera toutes les procédures judiciaires pour défendre son président.

Il faut rappeler qu’à l’issue des évènements du 25 juillet, plusieurs personnalités politiques, des hommes d’affaires et d’anciens députés ont été interdits de voyage.

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