Dans l’effervescence politique qui prévaut à l’approche des élections présidentielles sénégalaises, les regards se tournent avec une attention particulière vers les développements récents au sein de la sphère judiciaire. À deux mois du scrutin, une décision de la Cour suprême vient semer le doute quant à la candidature de l’opposant éminent, Ousmane Sonko.
La plus haute instance judiciaire sénégalaise a, en effet, entériné la condamnation de Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 200 millions de francs CFA (305 000 euros). Cette sentence, prononcée en appel au mois de mai dernier, résulte d’une affaire complexe de « Diffamation, Injures et Faux » qui l’oppose au ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang.
L’origine de cette confrontation judiciaire remonte à la fin de l’année 2022, lorsque Sonko avait publiquement accusé le ministre du tourisme d’avoir fait l’objet de remarques critiques dans un rapport de l’inspection générale des finances. Ce document pointait des irrégularités de gestion pendant sa coordination d’un programme agricole d’État.
La décision de la Cour suprême, confirmant cette condamnation, intervient à un moment critique, à seulement deux semaines de la publication définitive de la liste des candidats à la présidentielle. Selon les dispositions du Code électoral, toute personne condamnée à une peine avec sursis inférieure ou égale à six mois se voit déclarée inéligible pour une période de cinq ans.
Dans l’effervescence politique qui prévaut à l’approche des élections présidentielles sénégalaises, les regards se tournent avec une attention particulière vers les développements récents au sein de la sphère judiciaire. À deux mois du scrutin, une décision de la Cour suprême vient semer le doute quant à la candidature de l’opposant éminent, Ousmane Sonko.
La plus haute instance judiciaire sénégalaise a, en effet, entériné la condamnation de Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 200 millions de francs CFA (305 000 euros). Cette sentence, prononcée en appel au mois de mai dernier, résulte d’une affaire complexe de « Diffamation, Injures et Faux » qui l’oppose au ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang.
L’origine de cette confrontation judiciaire remonte à la fin de l’année 2022, lorsque Sonko avait publiquement accusé le ministre du tourisme d’avoir fait l’objet de remarques critiques dans un rapport de l’inspection générale des finances. Ce document pointait des irrégularités de gestion pendant sa coordination d’un programme agricole d’État.
La décision de la Cour suprême, confirmant cette condamnation, intervient à un moment critique, à seulement deux semaines de la publication définitive de la liste des candidats à la présidentielle. Selon les dispositions du Code électoral, toute personne condamnée à une peine avec sursis inférieure ou égale à six mois se voit déclarée inéligible pour une période de cinq ans.