Mali, Diallassagou – Le 25 mai dernier, un acte de violence effroyable a frappé la région de Mopti au Mali. Une attaque terroriste perpétrée par environ 70 membres de la Katiba Macina, affiliée au groupe JNIM, une cible ciblée de civils innocents travaillant dans leurs champs à seulement trois kilomètres de Diallassagou, dans le cercle de Bankass.
Attaque brutale en plein jour
Dès les premières lueurs du jour, les terroristes ont ouvert le feu sans discernement sur les villageois, faisant 19 morts et 22 blessés graves. Selon les témoignages recueillis, les assaillants n’ont montré aucune pitié et ont également tiré dès leur arrivée sur les lieux.
Motifs de vengeance suspectés
Par ailleurs, Les autorités locales évoquent la possibilité d’une attaque de représailles. Les terroristes auraient accusé les habitants de Diallassagou de collaborer avec les Forces Armées Maliennes (FAMa). En plus, Cette attaque semble avoir ciblé spécifiquement les populations déplacées des villages de Mougué et de Kouroukanda, qui s’étaient réfugiées près de Diallassagou.
Solidarité et Deuil
En outre, un document diffusé sur les réseaux sociaux a révélé l’identité et l’origine des victimes, aggravant la douleur d’une communauté déjà meurtrie par la perte de 130 civils lors d’une attaque précédente en juin 2022. En signe de solidarité, le préfet du cercle de Bankass s’est rendu sur place ce lundi 27 mai à 8 heures pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées.
Appel à la paix et à la justice
En somme, cette nouvelle tragédie met en lumière l’urgence de trouver des solutions durables pour la paix et la sécurité dans la région. Les autorités maliennes et les membres de l’AES doivent intensifier leurs efforts pour protéger les civils et traduire en justice les auteurs de ces actes barbares.