L’Assemblée mondiale de la santé sonne l’alerte : pour exploiter pleinement son dividende démographique, l’Afrique doit impérativement s’affranchir de la dépendance financière en matière de santé. Cette transition stratégique repositionne la santé non plus comme une charge, mais comme un investissement crucial pour le développement du capital humain.
Combattre le paludisme : un défi crucial
Malgré des progrès notables, le paludisme reste un fléau majeur sur le continent africain. Face à ce constat, l’Union africaine, par le biais de son Groupe de haut niveau sur les technologies émergentes (APET), se mobilise pour adopter des solutions innovantes. Leur dernier rapport sur les « Gene Drives » démontre des avancées significatives vers l’éradication du paludisme en Afrique.
Innovation et collaboration : piliers de la durabilité
La pérennisation du financement de la santé en Afrique repose sur des institutions solides, une collaboration intersectorielle et un apprentissage mutuel. Des modèles innovants sont explorés pour élargir l’assiette fiscale, garantissant ainsi un financement plus conséquent et durable de la santé.
Locale de production pour une indépendance accrue
Lors d’un événement parallèle à la 77ème Assemblée mondiale de la santé, organisée par Africa CDC, Chimwemwe Chamdimba a mis en lumière les initiatives de l’AMRH visant à harmoniser les directives techniques pour la fabrication locale de produits médicaux. Cette démarche est essentielle pour réduire la dépendance aux importations et faciliter l’accès à des traitements sûrs et abordables.
L’Afrique se trouve à un moment charnière. En mettant l’accent sur l’autonomie financière et l’innovation en matière de santé, le continent peut non seulement combattre efficacement des maladies comme le paludisme, mais aussi assurer un avenir prospère pour ses habitants.