Dans un discours passionné et visionnaire, SEM Mahamadou Issoufou, l’ancien président du Niger, a récemment pris la parole lors de la séance plénière du 3ème Forum AfriCaribbean, mettant en lumière une problématique cruciale pour l’avenir du continent africain : la dépendance extérieure. Avec une conviction profonde, il a exhorté l’Afrique à rompre avec ce qu’il a qualifié de « syndrome de dépendance », un état d’esprit qui laisse croire que les réponses aux défis africains résident hors des frontières du continent.
L’ancien chef d’État a souligné l’impératif pour l’Afrique de cultiver la confiance en ses propres capacités et de s’affranchir de la dépendance aux solutions importées. Il a insisté sur la nécessité de forger des chaînes de valeur robustes, d’accélérer l’industrialisation et de moderniser l’agriculture. Ces mesures, selon lui, sont essentielles pour assurer une autonomie économique et permettre aux Africains de commercer efficacement entre eux, sans dépendre des marchés extérieurs.
Issoufou a également mis en avant l’importance de renforcer les institutions démocratiques, considérées comme le socle pour mobiliser les ressources internes et pour une gouvernance efficace. Il a appelé à une réforme de l’architecture financière mondiale, la jugeant nécessaire pour établir un système plus juste et équitable, qui favoriserait le développement et l’intégration économique de l’Afrique dans l’économie mondiale.
Ces propos résonnent avec une urgence particulière dans le contexte actuel, où l’Afrique, riche de ses ressources et de son potentiel humain, cherche à redéfinir sa place dans le monde et à transformer ses défis en opportunités. En somme , L’appel d’Issoufou à l’action et au changement pourrait bien être le catalyseur dont le continent a besoin pour entamer une nouvelle ère de prospérité et d’autodétermination.