Tahoua, 30 septembre 2024- Le Niger franchit une nouvelle étape dans la préservation de son riche patrimoine naturel. En effet, le lancement officiel de l’atelier sur l’Initiative Finance de la Biodiversité (BIOFIN) à Tahoua marque le début de la mise en place d’un plan de financement spécifique pour la protection de la biodiversité dans le pays.
Ce programme, soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et financé par le Royaume de Belgique, vise à identifier les sources de financement existantes et à développer de nouvelles stratégies pour mieux protéger la nature.
Par ailleurs, le programme BIOFIN a apporté son soutien à plus de quarante-deux pays. Ce programme a élaboré plus de cent cinquante solutions de financement, adaptées et mises en place en fonction des exigences spécifiques de chaque pays bénéficiaire. En plus, le Niger est le seul pays d’Afrique de l’Ouest à bénéficier de cette initiative à grande échelle.
Un processus participatif
Depuis le lancement de BIOFIN au Niger en mars 2023, de nombreux acteurs ont été impliqués dans un processus participatif. Des ateliers de consultation ont permis de recueillir les avis des populations locales, des experts et des décideurs politiques. L’objectif est de mettre en place un plan de financement qui réponde aux besoins spécifiques de chaque région du pays.
Des enjeux majeurs pour le Niger
La protection de la biodiversité est un enjeu majeur pour le Niger, un pays confronté à de nombreux défis environnementaux, notamment la désertification et la dégradation des terres. Grâce à BIOFIN, le Niger pourra mieux protéger ses écosystèmes fragiles et assurer la durabilité des ressources naturelles pour les générations futures.
Un partenariat fructueux pour la biodiversité
Le Gouverneur de la région de Tahoua, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a salué l’engagement du PNUD et du Royaume de Belgique dans la mise en œuvre de cette initiative. Il a souligné l’importance de ce projet pour le développement durable du Niger.
Le coordonnateur national de BIOFIN au PNUD, Dr Boureima Moundjo Boubacar, a, quant à lui, exprimé sa satisfaction quant à l’avancement du projet et a remercié tous les partenaires impliqués.
En somme, le lancement de l’atelier sur BIOFIN à Tahoua marque une étape importante dans la lutte contre la perte de biodiversité au Niger. Ce projet ambitieux permettra au pays de disposer d’outils financiers adaptés pour préserver son patrimoine naturel et assurer un avenir durable pour ses populations.