Une lueur d’espoir contre le cancer sous l’égide de l’AIEA - Journal du niger

DiplomatieCoopération, Santé




Une lueur d’espoir contre le cancer sous l’égide de l’AIEA

Niamey, 13 mars 2025 – Ce jeudi, Niamey vibre d’une énergie singulière, portée par la présence de Rafael Mariano Grossi,…

Niamey, Rafael Mariano Grossi de l’AIEA soutient le CNLC et un futur centre de radiothérapie à Zinder, insufflant espoir et interrogations

Niamey, 13 mars 2025 – Ce jeudi, Niamey vibre d’une énergie singulière, portée par la présence de Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), en visite au Niger depuis mardi. Accompagné du ministre de la Santé, le colonel major Garba Hakimi, il s’est rendu au Centre National de Lutte contre le Cancer (CNLC), unique bastion de radiothérapie du pays. Dans une nation où plus de 10 000 âmes se voient frappées par le fléau du cancer, cet établissement incarne un rempart fragile, mais essentiel contre la maladie. L’AIEA, par son initiative Rays of Hope, y déploie un soutien d’une ampleur rare, de la genèse des infrastructures à la formation des soignants, en passant par la dotation d’équipements de pointe.

 Niamey, Rafael Mariano Grossi de l’AIEA soutient le CNLC et un futur centre de radiothérapie à Zinder, insufflant espoir et interrogations Rays of Hope : une ambition de transformation nationale avec le soutien l’AIEA

Le CNLC, niché au cœur de Niamey, n’est plus seulement un lieu de soin, mais un symbole d’une ambition naissante : offrir à un peuple éprouvé par l’isolement géographique et les rigueurs économiques un accès à des traitements vitaux. Avec le Niger parmi les pionniers bénéficiaires de Rays of Hope, cette collaboration s’étoffe d’un projet audacieux : l’érection d’un nouveau centre de radiothérapie à Zinder, promesse d’un maillage plus équitable des soins à travers le pays. L’expertise de l’AIEA, alliée à une volonté politique affirmée, s’attèle ainsi à briser les chaînes d’une fatalité trop longtemps acceptée, en insufflant des ressources et du savoir là où ils faisaient cruellement défaut.

Pourtant, derrière les engagements solennels et les mains serrées sous les objectifs des photographes, une vérité plus âpre se dessine. Le cancer, implacable, ne connaît ni frontières ni répit, et les 10 000 cas annuels ne sont peut-être qu’une ombre portée d’un mal plus vaste, tapi dans les statistiques lacunaires. L’AIEA, par sa présence, s’engage à accompagner le Niger dans une lutte qui dépasse les seules machines et les murs : une quête de dignité pour des patients dont les voix, trop souvent, s’éteignent dans le silence. « Nous continuerons d’œuvrer pour que les services de cancérologie s’élèvent et s’approchent de ceux qui en ont le plus besoin », a assuré Grossi, dont les paroles oscillent entre serment et défi.

 Niamey, Rafael Mariano Grossi de l’AIEA soutient le CNLC et un futur centre de radiothérapie à Zinder, insufflant espoir et interrogations Mais alors que les regards se tournent vers Zinder et les horizons qu’elle pourrait éclairer, une question flotte, insidieuse, dans l’air brûlant de Niamey : ce sursaut d’espoir suffira-t-il à conjurer l’immensité du combat ? Entre les rayons d’une science bienveillante et les ombres d’une réalité rugueuse, le Niger avance sur un fil ténu, laissant à l’avenir le soin de trancher – ou de surprendre.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP