Hier, dimanche, la localité de Kouré, perle située à une heure de Niamey dans la région de Tillabéri, s’est drapée d’une aura festive pour accueillir une délégation prestigieuse dans le cadre de l’ouverture éclatante de la saison touristique 2025 au Niger. En effet, sous un soleil radieux, le Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement tchadien, M. Gassim Chérif Mahamat, accompagné d’une cohorte de diplomates distingués et de hauts dignitaires nigériens, a foulé ces terres bénies pour rendre hommage à une merveille vivante : les girafes de l’Ouest africain, joyaux d’une nature préservée. Orchestrée avec panache par l’Agence de Promotion du Tourisme du Niger (APTN), cette escapade a transformé une simple visite en une ode vibrante à la beauté sauvage et à l’esprit fraternel qui unit les peuples du Sahel.
Une caravane d’émerveillement au cœur de la savane
Conduite par la Ministre nigérienne de l’Artisanat et du Tourisme, épaulée par son homologue de la Culture, la délégation a réuni une constellation d’acteurs : le Gouverneur de Tillabéri, la préfète de Kollo, le Secrétaire Général du ministère de l’Environnement, le Directeur Général des Eaux et Forêts, ainsi qu’une pléiade de cadres et de membres d’associations vouées à l’écotourisme. Leur périple, ponctué de rires et d’échanges, a culminé sur les terres de Kouré, où les girafes, altières et graciles, se reposaient dans une quiétude majestueuse. Une dizaine de ces créatures élancées, mâles et femelles confondus, ont offert un spectacle saisissant, leurs silhouettes se découpant contre l’horizon doré de la savane.
Les responsables des Eaux et Forêts, tels des bardes de la nature, ont dévoilé aux hôtes les secrets de ces géantes au long cou, rescapées d’un destin funeste grâce à une synergie exemplaire entre le gouvernement nigérien, les communautés locales et des partenaires internationaux. Ces récits, empreints de fierté, ont pavé la voie à une communion rare, où le souffle du vent semblait murmurer des louanges à la résilience de cette espèce unique, désormais emblème d’un Niger qui se réinvente.
Des voix unies dans l’exaltation à Kouré
Gassim Chérif Mahamat, dont la présence à Niamey s’inscrivait dans le sillage de la 6ᵉ édition du Festival des Civilisations du Fleuve, n’a pas dissimulé son ravissement. « Cette terre de Kouré m’a conquis, et le Niger tout entier rayonne d’un éclat qui défie les épreuves », a-t-il proclamé, la voix vibrante d’admiration. Il a salué les efforts des autorités pour élever le quotidien des citoyens, tout en célébrant la vitalité des nations du Sahel. « Malgré les vents contraires, notre souveraineté et notre quête d’autosuffisance nous hissent vers une fierté retrouvée », a-t-il ajouté, scellant ses mots d’un hommage appuyé à l’accueil fastueux des Nigériens.
À ses côtés, Mme Mama Keita, ambassadrice du système des Nations Unies au Niger, a laissé éclater son enchantement. « Mes yeux ont capturé une splendeur qui défie les mots, et je suis honorée d’avoir été conviée à cette célébration de la vie », a-t-elle confié, le sourire illuminant son visage. Pour elle, cette excursion transcende le plaisir des sens : « Kouré est une promesse, un levier pour diversifier l’économie au-delà des richesses enfouies dans le sol. » Elle a rêvé à voix haute d’un avenir dans lequel hôtels, auberges et champs verdoyants fleuriraient autour de ce sanctuaire, portés par un tourisme florissant et une paix durable.
Un festin de culture et de mémoire à Kouré
L’escapade s’est parée d’un éclat supplémentaire lors d’une halte au village de Kouré, où les visiteurs ont été enveloppés par la chaleur d’une animation culturelle sous des tentes touarègues dressées avec soin. Les mélodies envoûtantes et les danses virevoltantes ont célébré l’âme du Niger, tandis que des statuettes de girafes, finement ouvragées, ont été offertes aux invités par l’Association pour la Valorisation de l’Écotourisme au Niger. Ces présents, symboles d’un artisanat vibrant, ont scellé une journée où chaque geste semblait tisser des liens plus forts entre les cœurs et les horizons.
Ces girafes, sauvées de l’oubli par une volonté indomptable, ne sont pas de simples hôtes de la savane : elles incarnent un pilier d’identité, un vecteur de cohésion et une manne économique pour un pays décidé à briller sur la scène mondiale. Leur survie, fruit d’une alliance entre l’État, les riverains et des âmes bienveillantes venues d’ailleurs, est un hymne à l’espoir, une preuve que la beauté peut triompher des ombres.
Un prélude à d’autres conquêtes
Le ciel de Kouré a été le théâtre d’une journée d’allégresse et de promesses mémorables. Les girafes, figures emblématiques d’un Niger dynamique, ont suscité admiration et espoir. La saison touristique inaugurée ouvre la voie à un avenir où nature, culture et fraternité se conjuguent harmonieusement, grâce à l’engagement de partenaires variés. L’espoir est que ce sanctuaire devienne un havre de paix et de véritable prospérité, attirant les regards du monde entier. L’avenir, porteur d’incertitudes, mais aussi de potentialités, dépendra des efforts déployés pour le façonner.