Niger, le 08 aout 2024 – Les groupes terroristes, notamment l’État islamique dans le Grand Sahel, ont multiplié les attaques contre les forces armées, les civils et les infrastructures, sémant la terreur dans plusieurs régions du Sahel. Cette escalade de la violence a entraîné un déplacement massif de populations et une crise humanitaire sans précédent. Cette situation suscite de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale, notamment l’ONU : lors d’une récente réunion, le chef du bureau de l’UNOCT a tiré la sonnette d’alarme.
Selon Vladimir Voronkov, chef du Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies (UNOCT), la menace terroriste en Afrique de l’Ouest et au Sahel s’aggrave. Les groupes extrémistes, notamment les affiliés de Daesh, étendent leur emprise sur la région, menaçant la stabilité de plusieurs États. Les experts craignent que ces groupes ne parviennent à contrôler un vaste territoire s’étendant du Mali au Nigeria, si aucune mesure urgente n’est prise.
Le Sahel, nouvelle poudrière terroriste : l’ONU dresse un tableau sombre
Le chef de l’UNOCT, Vladimir Voronkov, a dressé un tableau sombre de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Les groupes terroristes exploitent les fragilités des États et les rivalités intercommunautaires pour assouvir leurs sales besognes, massacrant et tuant sans aucune impunité. Si cette tendance se poursuit, les conséquences pourraient être désastreuses pour la région, déjà fragilisée par les crises humanitaires et les déplacements de populations.
L’ONU appelle à une réponse coordonnée
Les filiales de Daesh en Afrique de l’Ouest et au Sahel représentent une menace croissante pour la sécurité régionale. En consolidant leurs positions et en étendant leurs opérations, ces groupes mettent en péril la stabilité de toute la région. Face à cette menace, l’ONU appelle les États de la région et la communauté internationale à renforcer leur coopération pour lutter contre le terrorisme.