Le 30 avril, aux alentours de 16 heures, le village de Sarkounga, situé dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque brutale perpétrée par des terroristes affiliés à Ansarul Islam, une branche du groupe JNIM. Le bilan est lourd : 11 membres des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et des civils ont perdu la vie. Face à la violence, les survivants n’ont eu d’autre choix que de fuir leur foyer.
Les jours précédant l’attaque, les habitants de Sarkounga avaient reçu des menaces de la part des terroristes. Le village, ainsi que celui d’Ansouri, étaient parmi les derniers de la zone à bénéficier d’une présence policière et de la protection des VDP. Cette attaque a non seulement semé la terreur mais a également permis aux terroristes de prendre le contrôle de la route nationale RN15, ouvrant la voie à de nouvelles attaques vers le sud, en direction de Rambo.
La situation sécuritaire dans la région se détériore rapidement. Près de 20 villages ont été désertés suite aux menaces et aux attaques répétées, laissant derrière eux des communautés isolées et vulnérables. La peur s’installe, et l’urgence d’une réponse adéquate se fait ressentir pour prévenir une crise humanitaire imminente.
Le gouvernement du Burkina Faso doit agir pour restaurer la sécurité et soutenir les populations affectées par cette vague de violence, qui menace la stabilité de toute la région.