Dans une série d’attaques coordonnées qui ont secoué le Burkina Faso le 22 mai, des groupes terroristes ont infligé des pertes tragiques et ont exacerbé la crise humanitaire dans la région.À Partiaga, un groupe estimé à près de 100 combattants de la Katiba Hanifa, affilié à JNIM, a lancé une offensive meurtrière contre la ville et le camp des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Le bilan est lourd : 7 VDP et 13 civils ont perdu la vie. Les assaillants ont également pillé des commerces, aggravant la situation sécuritaire déjà précaire.
Partiaga, Kantchari et d’autres localités de la province de la Tapoa subissent un embargo imposé par les terroristes depuis plusieurs mois, affamant les populations et contrôlant les voies d’approvisionnement. La ville de Kantchari est toujours en attente la mise en place de son Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), créé en janvier 2024.
Dans le Nord, la violence a été encore plus dévastatrice. Plus de 150 membres d’Ansarul Islam, également liés à JNIM, ont attaqué plusieurs villages autour de Séguénéga, avec une violence particulière à Goubré. Des terroristes ont massacré plus de 70 civils, principalement à Goubré, ce qui a forcé les survivants à s’enfuir vers Séguénéga. Les terroristes ont ensuite encerclé Séguénéga et ont attaqué Simultanément Sima au nord, Kossouka à l’est et Goubré à l’ouest.
Les forces de défense, dépassées par l’ampleur des attaques, peinent à contenir l’avancée des terroristes qui renforcent leur emprise sur les alentours de Séguénéga et le long de la route nationale RN15, entre Ouahigouya et Kongoussi.En somme, Ces attaques soulignent la détérioration de la sécurité dans la région et la nécessité urgente d’une réponse coordonnée pour protéger les civils et restaurer la paix.