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Assemblée nationale : ouverture de la 1ere session de l’année 2019

La première session ordinaire au titre de l’année 2019 du Parlement ou « session dite des lois » s’est ouverte mercredi à Niamey, sous la présidence d’Ousseini Tinni

 

L’ouverture de la 1ere session ordinaire de l’Assemblée nationale s’est déroulée mercredi en présence du Premier ministre Birgi Rafini, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité au Niger et de plusieurs personnalités invitées pour la circonstance.

Dans son allocution d’ouverture, le président Ousseini Tinni a déclaré que cette session s’inscrit dans une logique de continuité du travail parlementaire entamé depuis 2011, et qui a consisté à « travailler pour donner à l’arsenal du Niger l’orientation nécessaire à la mise en œuvre du programme de la renaissance » dans l’objectif « de faire en sorte que la loi accompagne et facilite plus qu’elle ne réprime, qu’elle soit, non pas un frein à l’initiative et à l’innovation, mais le catalyseur des transformations indispensables au progrès de notre pays ».

« Nous commencerons d’abord par ratifier toutes les ordonnances que le Gouvernement a prises dans le cadre de la loi d’habilitation, avant de poursuivre avec l’examen des autres projets de loi. Il s’agit notamment de la charte des partis politiques résultant d’un consensus de la classe politique », a-t-il précisé.

Cependant pour une bonne application de ces lois et relever leur efficacité, Ousseini Tinni a recommandé au « gouvernement de lancer un processus d’évaluation législative avec pour objectif l’examen de la pertinence de certains textes au regard du contexte national actuel » avant d’ajouter que « Il est inutile de continuer à garder dans le droit positif des dispositions légales inefficaces voire dépassées ».

En matière de proposition des lois, Ousseini Tinni reconnait que « à mi-mandat, la production émanant des élus est des plus maigres », appelant à cet effet, appelé ses collègues à plus d’initiatives.

Evoquant le contexte international à l’ouverture de cette session, le Président Ousseini Tinni a salué la tenue à Niamey du sommet sur le climat qui a marqué « une prise de conscience sur les conséquences désastreuses du changement climatique sur notre planète et sur la vie de chacun d’entre nous » et le déroulement sans heurts des élections au Sénégal et au Nigéria.

Abordant la question du terrorisme, Ousseini Tinni a indiqué que « la riposte connaît des progrès notoires ; mais la guerre est loin d’être terminée. La bête est certes atteinte, mais elle bouge encore… » Pour venir à bout du terrorisme, le président de l’Assemblée nationale préconise « d’aller à la rencontre de toutes les populations du Niger pour étudier avec elles les voies et moyens permettant de mieux aider les FDS à déloger de leurs seins tous les ennemis de la paix ».

Ousseini Tinni a, en fin, émis le vœu de voir « cette session faire avancer la cause de la démocratie ».

La session dite session des lois durera 90 jours, indique-t-on.

Présidentielle 2021 au Niger : la succession de Mahamadou Issoufou est effective au PNDS

Le parti au pouvoir a investi un nouveau candidat pour la prochaine élection présidentielle. Il s’agit du ministre nigérien de l’Intérieur, Mohamed Bazoum.

 

Mahamadou Issoufou ne se présentera pas à l’élection présidentielle de 2021 au Niger. Son parti, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), a trouvé son challenger pour la prochaine échéance électorale : Mohamed Bazoun, le ministre de l’Intérieur.

Son investiture s’est tenue ce lundi, 01er avril 2019, au Palais des sports de Niamey. Un an avant la date initialement avancée. «Dans la mesure où telle est votre volonté et dans la mesure où tel est mon destin, je vais l’assumer. Je resterai toujours conforme à l’idée que vous avez de moi. C’est à dire un homme digne de succéder à Mahamadou Issoufou», a déclaré Mohamez Bazoum ce jour à l’issue de la cérémonie.

Le choix de Mohamed Bazoum s’est en partie opéré avec le consentement du président Mahamadou Issoufou qui achève son deuxième et dernier mandat à la tête du pays, comme le veut la Constitution. Celui-ci avait déjà, par ailleurs, manifesté sa volonté de ne pas modifier les textes pour briguer un autre mandat.

Mohamed Bazoum, 59 ans, a déjà assurer occuper les fauteuils de députés et ministre des Affaires étrangères. Homme, parmi les plus influents du Niger, il devra affronter d’autres personnalités nigériennes telles que Seïni Oumarou (du Mouvement national pour la société de développement) et l’ancien président Mahamane Ousmane. Ceux-ci étaient respectivement arrivés 3e et 4e à la présidentielle de 2016.

Le Niger accueille une conférence de l’Oci en 2020

La ville de Niamey a été retenue pour accueillir en 2020 la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation pour la coopération islamique

 

Le Niger accueille une conférence de l’Oci en 2020
A ville de Niamey a été retenue pour accueillir en 2020 la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation pour la coopération islamique.

A la demande des autorités nigériennes, Niamey a été retenue pour accueillir en mars 2020 la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation pour la coopération islamique (Oci), a annoncé le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, Kalla Ankouraou (photo), au cours d’un point de presse. La décision a été prise lors de la 46ème session du Conseil ministériel de l’OCI, tenue les 1er et 2 mars 2019, à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis.

« Nous avons demandé à organiser la conférence de l’Oci, parce que nous savons qu’après la tenue du sommet de l’Union africaine, nous pouvons réussir toute autre organisation », a justifié le membre du gouvernement. « La tenue de cette conférence à Niamey est une question de justice pour le Niger, un pays dont la population est à plus de 98% musulmane », a-t-il poursuivi.

L’attribution de l’organisation de la conférence de l’Oci au Niger prouve, s’il en était encore besoin, la place qu’occupe ce pays du Sahel au sein de cette organisation.