Amandine Georges, Author at Journal du niger - Page 10 sur 17

Niger : la BAD approuve une subvention de 400 000 $ pour la Caisse des dépôts et consignations

Le Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 16 décembre dernier à Abidjan, une subvention de 420 000 dollars américains en faveur du Niger pour consolider sa stratégie en matière de marchés des capitaux et élargir la base des investisseurs.

La subvention provient du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux (CMDTF), un fonds multi donateurs administré par la Banque africaine de développement. Les fonds sont destinés à la Caisse des dépôts et consignations du Niger qui les utilisera pour développer une stratégie de mobilisation de l’épargne institutionnelle et de refinancement hypothécaire des logements sociaux.

« Nous sommes ravis du partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations du Niger pour soutenir le développement des marchés de capitaux, a déclaré Ahmed Attout, chef de la Division du développement des marchés de capitaux de la Banque africaine de développement. Ce financement est en phase avec l’une des priorités du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux qui consiste à élargir la base d’investisseurs institutionnels. Ce projet contribuera à renforcer les liens entre l’épargne institutionnelle et le secteur réel ».

« Je me réjouis de l’approbation du projet d’appui à notre Caisse par le Comité technique du fonds fiduciaire, a déclaré la directrice générale de la Caisse des dépôt et consignation du Niger, Mme Taibou Issoufou Ramatou. Ce type de projet est très important pour notre jeune structure. Sa mise en œuvre contribuera, d’une part, à développer les capacités opérationnelles de la Caisse, et d’autre part, c’est le début d’une relation de partenariat entre nous et la Banque africaine de développement. »

La conception du projet est née d’un processus participatif impliquant la Caisse des dépôts et consignations du Niger, le ministère nigérien de l’Économie et des Finances et les acteurs locaux des marchés de capitaux.

À la fin 2020, la Caisse des dépôts et consignations du Niger a mobilisé au total 13,6 millions de dollars depuis sa création en 2018.

À propos du CMDTF

Le Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux est un mécanisme de subventions multi donateurs conçu pour développer des marchés de capitaux africains robustes et soutenir les efforts du Groupe de la Banque africaine de développement afin de mobiliser des ressources domestiques pour financer le développement du continent. Il est soutenu par le ministère des Finances du Luxembourg et le ministère du Commerce extérieur et de la Coopération des Pays-Bas.

 

source: Agence Ecofin

Au Niger, un projet de la BAD contribue à améliorer la résilience de la population face au changement climatique (rapport)

Mis en œuvre, entre 2013 et 2020, le Projet de mobilisation et de valorisation des ressources en eau (PROMOVARE) a contribué à améliorer la résilience de la population face aux effets du changement climatique, indique le rapport d’achèvement de projet de la Banque africaine de développement, publié le 20 décembre dernier.

 

 

Le projet a bénéficié d’un financement de 22 millions de dollars américains du Groupe de la Banque africaine de développement. Il a été mis en œuvre dans les régions d’Agadez, Dosso, Tahoua et Tillabéri, qui regroupent 49,7% de la population totale du Niger, estimée à environ 12,3 millions d’habitants en 2021. Au total, 41 00 producteurs ont directement été touchés par les actions du projet, et près de 710 600 personnes (dont 50,6% de femmes) l’ont été de façon indirecte.

Le projet a permis, dans le cadre de la mobilisation des ressources en eau, de construire un mini-barrage d’une capacité de rétention de six millions de mètres cube d’eau et dix seuils d’épandage. Au moins, 973,79 hectares d’ouvrages antiérosifs ont été aménagés pour le traitement de onze kilomètres de berges en pierres sèches, deux périmètres pastoraux de 20 000 hectares de pâturage naturel. Six parcs de vaccination, neuf puits pastoraux et 117,4 kilomètres de couloirs d’abreuvement et d’aire de repos qui ont considérablement réduit les conflits entre agriculteurs et éleveurs ont aussi été construits. Mille hectares ont été reboisés et 27 piézomètres implantés.

Le développement de l’irrigation, souligne le rapport, a concerné les aménagements à maîtrise totale de l’eau de 200 hectares en aval du mini-barrage et 300 hectares en décrue. Des équipements ont été distribués aux exploitants de 323 hectares de petits périmètres irrigués. Ils ont bénéficié de la construction et la réhabilitation de 139 puits maraîchers et 152 forages. Il a été également installé 69 384 ml de réseau californien. Quelque 139 motopompes, 125 kits solaires et 125 électropompes, 76 562 ml de grillage ont été distribués. Dix banques céréalières, 19 boutiques d’intrants agricoles et zootechniques et trois magasins de stockage ont également été construits grâce au projet.

« La composante des actions d’accompagnement a permis d’assurer l’encadrement des producteurs et des productrices pour la valorisation et la gestion durable des infrastructures mises en place. Aussi, des actions de renforcement des capacités des communautés ont été menées », ajoute le rapport d’achèvement de projet.

Le projet a permis de mettre en place 80 organisations de producteurs, 11 comités de gestion des ouvrages, 16 groupements des producteurs. Quelque 4600 producteurs ont bénéficié d’encadrement sur les pratiques et techniques résilientes, l’utilisation des semences résilientes ainsi que la gestion durable de l’eau et des sols.

Toutes ces réalisations ont permis une augmentation des superficies cultivées de 1193 hectares dont 748 hectares pour l’irriguée et 445 hectares pour le pluvial. Un accroissement des productions agricoles a été également observé sur la même période, avec 20 653 tonnes (18 475 tonnes pour l’irrigué et 2178 tonnes pour l’aménagement hydro-agricole ainsi que 257 tonnes pour le pluvial. On note aussi une amélioration du niveau de vie pour plus de 4 100 producteurs.

Enfin, les revenus d’exploitation ont nettement augmenté passant notamment de 480 229 francs CFA (873 dollars) en 2015 à 2.401 146 francs CFA (4 365 dollars) en 2020 pour les cultures irriguées, de 65 285 FCFA (118 dollars) en 2015 à 326 425 FCFA (593 dollars) en 2020 pour les cultures en aménagement hydro-agricole et à 115 536 FCFA (210 dollars) pour les cultures pluviales. Des activités imprévues au départ ont eu des effets importants. Il s’agit de l’empoissonnement de la retenue du barrage d’Anekar qui a permis une disponibilité du poisson (environ 100 tonnes sur trois campagnes), ce qui a permis d’améliorer de façon sensible l’état sanitaire et nutritionnel des populations de la zone et de générer des revenus à travers la vente du surplus de l’exploitation du poisson de la retenue.

« A l’achèvement du projet, malgré le contexte lié à la pandémie de Covid-19 qui a impacté les activités économiques depuis le début de l’année 2020, il y a une amélioration de la disponibilité des produits agricoles et d’élevage, et un accroissement des revenus des populations renforçant ainsi leur capacité de résilience », conclut le rapport de la Banque africaine de développement.

 

source: Agence ecofin

Niger : mise en service de l’aéroport de Diffa après des travaux de modernisation

A travers le programme de modernisation des villes du Niger, l’ancien aérodrome de Diffa change de statut. La plateforme, qui a fait l’objet d’une remise aux normes, intègre désormais de nouvelles infrastructures qui ont rehaussé ses standards.

 

 

Le président nigérien Mohamed Bazoum a inauguré, le dimanche 19 décembre, l’aéroport régional de Diffa (dans le sud-est du pays) qui a subi des travaux de modernisation ayant coûté environ 28 milliards FCFA (48,2 millions $). La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), principal bailleur du projet, a financé les travaux à hauteur de 25 millions de francs CFA.

Les travaux réalisés concernent entres autres « la piste d’atterrissage dont la longueur est passée de 1 800 m à 3 000 m, la largeur de 45 m à 60 m, la construction d’un salon présidentiel moderne, d’un bloc administratif, d’une centrale électrique, d’un mur de clôture de 14 000 m, une galerie, une salle d’énergie, une voie de circulation, des parkings avec 5 postes pour gros porteurs ». 

L’infrastructure, désormais baptisée du nom du défunt président nigérien Mamadou Tandja, a été réhabilitée dans l’objectif d’en faire la deuxième plus importante plateforme aéroportuaire du pays.

L’opérationnalisation de cette infrastructure pourrait contribuer à dynamiser la production céréalière, les activités agro pastorales et halieutiques dans la région par leur transport vers des marchés d’écoulement tels que le Nigeria voisin. Les défis séculaires qui prévalent dans la zone ne manquent pas d’affecter les échanges transfrontaliers avec la première puissance économique d’Afrique, notamment pour les acheminements devant se faire par la route.

 

Source: Agence Ecofin

Attaque d’un convoi français au Niger : la France a déjà mené une enquête, répond Paris à Niamey

le 18 decembre dernier, le président nigérien, Mohamed Bazoum, avait demandé à la France d’ouvrir une enquête sur les heurts qui se sont déroulés à la fin de novembre sur la route du convoi militaire de la force « Barkhane » et qui pourraient avoir fait trois morts.

 

L’armée française a déjà mené une « enquête interne » sur les circonstances dans lesquelles trois personnes ont été tuées au passage d’un de ses convois au Niger, a déclaré la ministre des armées, Florence Parly, en réponse à une demande d’enquête de Mohamed Bazoum, le président nigérien.

« Il y a eu une enquête interne, qui a montré que face à des manifestations d’une grande violence nos soldats [avaient] fait preuve de la maîtrise nécessaire et [avaient] eu la réaction adéquate », a-t-elle relevé dans une interview au Journal du dimanche (JDD) du 19 décembre.

Le président nigérien a « exigé » vendredi des « autorités françaises » une enquête sur les heurts survenus à la fin de novembre sur la route du convoi de la force « Barkhane », au cours desquels trois personnes ont été tuées, selon Niamey.

Lire aussi Au Sahel, un convoi de l’armée française face à la colère populaire

Ce convoi parti d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, devait rejoindre Gao, au Mali, comme cela se produit fréquemment depuis le début de l’intervention française au Sahel en 2013. Il avait d’abord été bloqué et caillassé à Kaya, dans le centre du Burkina Faso, avant de reprendre sa route quelques jours plus tard et d’être à nouveau interrompu par des manifestants en colère à Téra, dans l’ouest du Niger. Trois d’entre eux avaient été tués, dans des tirs imputés aux forces nigériennes par certains, françaises par d’autres.

Symbole de l’hostilité envers l’engagement armé de la France

La ministre des armées a assuré que le dialogue se poursuivait avec Niamey sur cette question. « Nous continuons à échanger avec les autorités nigériennes pour comprendre ce qui s’est passé avant, pendant et après ces heurts », a relevé Mme Parly. « Nous avons un dialogue d’une très grande qualité avec les Nigériens qui, je l’espère, contribuera à prévenir tout nouvel événement de ce type », a-t-elle ajouté.

M. Bazoum a également annoncé avoir « ordonné une enquête » par les « services compétents » nigériens afin d’identifier les « dysfonctionnements » du dispositif de maintien de l’ordre à l’origine des heurts.

Ce convoi est devenu un symbole de l’hostilité à l’engagement armé de la France au Sahel, qui grandit au Mali, au Burkina Faso et au Niger, chez des populations excédées par les violences djihadistes, devenues omniprésentes.

Le discours antifrançais est alimenté par « des acteurs politiques dans leur propre intérêt ou sous influence extérieure », a relevé la ministre, dans une allusion à la Russie. « Mais là où nos soldats sont présents, la population comprend qu’il s’agit de forces de protection et de réassurance, car c’est elle qui est la première cible des terroristes », a-t-elle estimé.

source: le Monde

L’armée française tue l’un des auteurs de l’assassinat des six humanitaires au Niger

L’armée française a tué au Niger un des auteurs de l’assassinat de six humanitaires français, de leur guide et de leur chauffeur nigériens en août 2020 dans le parc de Kouré, revendiqué par le groupe État islamique au Sahel (EIGS), a annoncé mardi l’état-major français.

L’état-major français a annoncé, mardi 21 décembre, avoir « neutralisé » au Niger l’un des auteurs de l’assassinat de six humanitaires français, de leur guide et de leur chauffeur nigériens en août 2020 dans le parc de Kouré, revendiqué par le groupe Etat islamique au Sahel (EIGS).

« Le 20 décembre 2021, au Niger, les forces françaises de l’opération Barkhane ont conduit une opération visant un chef de groupe de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Au cours de cette opération, en étroite coordination avec les autorités nigériennes, la Force Barkhane a neutralisé Soumana Boura », peut-on lire dans ce communiqué. « Après l’avoir localisé dans une zone sanctuaire de l’EIGS au nord de la ville de Tillabéri, puis formellement identifié, il a été neutralisé par une frappe aérienne. Un groupe commando a ensuite été héliporté pour reconnaître et fouiller la zone de la frappe ».

Soumana Boura,  présenté comme un chef de groupe de l’EIGS, dirigeait un groupe de plusieurs dizaines de combattants actifs de l’EIGS dans la zone de Gober Gourou et de Firo, dans l’ouest du Niger. Il faisait partie « du commando qui, sur ordre Abou Walid Sahraoui, neutralisé par la Force Barkhane en août 2020, a exécuté froidement 8 personnes, 6 Français et leurs 2 accompagnateurs nigériens, dans le parc de Kouré, au sud-est de Niamey. Il avait filmé l’exécution et en avait assuré la médiatisation », précise l’armée française dans son communiqué.

Une exécution

Les six Français, leur guide et leur chauffeur, dont la plupart étaient des employés de l’ONG Acted, avaient été abattus le 9 août 2020 par des hommes armés à moto alors qu’ils visitaient la réserve de girafes de Kouré, à 60 km au sud-est de la capitale Niamey, où ils étaient basés. L’attaque avait été la première visant des Français dans ce secteur.

Installés à Niamey depuis quelques semaines ou quelques mois, les travailleurs humanitaires, quatre femmes et deux hommes âgés de 25 à 31 ans, avaient planifié quelques jours plus tôt cette excursion. Une jeune femme avait été égorgée. Les cinq autres humanitaires, leur guide et leur chauffeur, âgés de 50 ans tous les deux, avaient été exécutés par balles. Les trois assaillants avaient ensuite incendié le 4X4 avant de prendre la fuite. L’attaque avait été revendiquée par l’EI un mois plus tard.

Au terme de près de neuf ans de présence au Sahel, la France a entrepris en juin d’y réorganiser son dispositif militaire en quittant ses trois bases les plus au nord du Mali (Tessalit, Kidal et Tombouctou) pour se recentrer autour de Gao et Ménaka, aux confins du Niger et du Burkina Faso, ainsi qu’à Niamey. Ce plan prévoit une réduction des effectifs au Sahel, de 5 000 actuellement, à 2 500-3 000 d’ici 2023.

Cette nouvelle élimination lundi d’un cadre jihadiste « permet en particulier de lutter contre l’expansion de l’EIGS et de l’empêcher de prendre le contrôle de certaines parties de la région des trois frontières », souligne l’état-major, en rappelant que « les armées françaises restent déterminées à combattre les groupes armés terroristes avec leurs partenaires sahéliens et leurs alliés ».

« Cette neutralisation porte un nouveau coup majeur contre l’EIGS, enseigne de Daech au Sahel, qui a perdu plusieurs de ses cadres au cours des derniers mois », précise l’armée qui rappelle « la neutralisation « cet été d’Almahmoud ag Baye, Issa al-Sahraoui,  Abou Abderahmane al-Sahraoui, et Adnan Abou Walid al-Sahraoui.

source: France 24

Niger : Le FMI finance la lutte contre la corruption

Le Niger va bénéficier d’un prêt d’un montant de 278 millions de dollars étalés sur trois afin, notamment, de financer la lutte contre la corruption et favoriser un environnement plus saint pour les affaires.

 

 

Arrivé au pouvoir en avril 2021, le nouveau président nigérien Mohamed Bazoum, s’est engagé à lutter sans merci contre la corruption, une gangrène qui a pris une ampleur considérable sous son prédécesseur Mahamadou Issoufou. Le dossier le plus emblématique de ce grand fléau, qui mine le développement du Niger, est l’affaire dite du ministère de la Défense dans laquelle pas moins de 76 milliards de FCFA (environ 114 millions d’euros) ont été indûment versés à des fournisseurs véreux du matériel militaire, proches du régime de Mahamadou Issoufou.

Le lourd héritage d’Issoufou

En dépit de la ferme volonté réaffirmée par le président Bazoum,  la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics n’est pas gagnée d’avance au Niger, tant le fléau s’est accéléré entre 2011 et 2021 pendant les deux quinquennats de l’ancien président Issoufou. Le défi est d’autant plus énorme que les fonctionnaires impliqués sont souvent des militants du parti au pouvoir ou des partis alliés alors que les hommes d’affaires corrupteurs sont des bailleurs de fonds des formations politiques.

 

source: Mondafrique

 

Niger : La gratuité des soins pour les enfants de moins de 5ans est toujours en vigueur

Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, Dr Ranaou Abaché a animé, le mercredi 15 décembre 2021, un point de presse sur le débat né sur les réseaux sociaux autour de la suspension par les autorités de la gratuité des accouchements assistés dans les formations sanitaires publiques.

 

Lors de ce point de presse, le responsable sanitaire a réfuté les allégations entretenues autour de la circulaire N°006277 du 14 décembre dernier et rappelé les nombreuses actions entreprises pour assurer et renforcer la gratuité des soins dans les formations sanitaires publiques.

Dans son intervention, le Secrétaire Général du Ministère en charge de la Santé Publique a expliqué que les accouchements assistés n’étaient pas pris en compte par la gratuité initiale de 2006. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, le Gouvernement a négocié et obtenu auprès de la Banque Mondiale le financement du Projet d’Appui à la Population et à la Santé (PAPS) qui comporte plusieurs composantes dont la gratuité des accouchements mise en œuvre en 2020 dans 7 régions du pays et qui doit prendre fin le 31 décembre 2021.

« Voilà donc la justification de la lettre de rappel en date du 14 décembre 2021, notifiant aux Directions régionales de Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales concernées la fin du Projet PAPS pour dispositions à prendre, sans que cela n’affecte la politique de gratuité des soins qui reste toujours en vigueur », a-t-il dit.

Mieux, pour davantage renforcer la gestion de cette gratuité des soins, a déclaré Dr Ranaou Abaché, le Gouvernement a pris, lors du Conseil des Ministres du 23 septembre 2021, un décret portant création de l’Institut national d’assistance médicale (INAM) dont le champ d’action « va s’élargir aux couches vulnérables de la société telles que les personnes âgées et les démunies, conformément à la stratégie nationale de protection sociale des catégories vulnérables de la population ».

Selon lui, c’est pour alléger le poids des dépenses en santé dans les ménages et faciliter de façon durable l’accès financier des populations aux soins et aux services de santé que le Gouvernement a adopté la Stratégie Nationale de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU).

Les autorités sanitaires se félicitent ainsi, dans le cadre de la CSU, du développement en cours de Mutuelles de santé et d’Assurances médicales dans les départements de Gaya et Gothèye, a-t-il poursuivi.

Pour conclure, Dr Ranaou Abaché a fait savoir que le Gouvernement, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, poursuivra les efforts pour l’amélioration des conditions de vie des vaillantes populations au Niger. D’ores et déjà, a-t-il insisté, les autorités sanitaires et l’ensemble du Gouvernement travaillent d’arrache-pied pour que la gratuité des soins soit effective et que la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle au Niger se fasse le plus tôt possible.

 

source: news.niamey.com

Niger : Vers un processus d’opérationnalisation de l’Hôpital de Reference de Maradi (Communiqué du Conseil des ministres)

Le Gouvernement du Niger a annoncé en conseil des ministres de ce jeudi 16 décembre 2021, le déploiement de Cinquante (50) Médecins Spécialistes Cubains au niveau de l’Hôpital de Référence de Maradi (HRM).

 

Ce déploiement, note-t-on fait suite à un protocole de coopération convenu entre le Gouvernement du Niger et celui de la République de Cuba.

Selon toujours le Communiqué, c’est compte tenu des missions de cet Hôpital, que le Gouvernement sous l’impulsion du Président de la République a pris l’engagement de l’étoffer en personnel par des médecins spécialisés hautement qualifiés à travers la coopération avec la République de Cuba.

C’est dans cadre que deux missions Cubaines ont été effectuées sur place à Maradi et ont permis de faire l’état des lieux qui a fait ressortir la nécessité du renforcement de cet hôpital en équipement pour la réalisation de certains soins spécialisés non encore réalisables au Niger mais aussi de la dotation de cet hôpital en ressources humains notamment des Médecins Spécialistes hautement qualifiés et expérimentés.

Ces Spécialistes cubains, note-t-on, vont travailler en collaboration avec les Médecins Spécialistes Nigériens ainsi que les autres agents de santé de cet Hôpital.

Rappelons que c’est dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’offre des soins et des services à la population que le Gouvernement du Niger a décidé de créer par décret, l’Hôpital de Reference de Maradi qui a démarré ses activités de soins le 24 mars 2021.

Il a pour entres autres missions d’assurer des soins et des services de santé de qualité aux populations, de participer à la recherche, à la formation et à la promotion de la santé, mais est aussi appelé a servir de centre de référence des régions Est et Nord du Niger, des régions frontalières et même de la sous- région.

 

source: news. niamey.com

Niger : L’Union Européenne à travers le Haut-Commissariat des Nations Unies pour le Droit de l’Homme, fait don de matériels de bureau d’un montant de 5.838.448 FCFA à la CNDH

L’Union Européenne et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour le Droit de l’Homme à travers leur projet commun intitulé « Renforcement des capacités des forces de sécurité intérieur sur le respect du droit international humanitaire dans les opérations d’application de la loi », a fait un don de matériels de bureau d’un montant de 5 millions FCFA à la Commission nationale des Droits humains (CNDH).

 

C’est le Président de la Commission Nationale des Droits Humains, M. Mati Elh Moussa qui a réceptionné ce don ce jeudi 16 Décembre 2021, en présence de la Cheffe de la Délégation de l’UE au Niger, Dr Denisa Ionete et du Représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.

Cet important don vise à renforcer les capacités opérationnelles de la CNDH pour lui permettre d’accomplir convenablement ses missions de promotion et de protection des Droits de l’Homme sur l’ensemble du territoire national. Il est aussi destiné à appuyer la commission pour l’installation de deux (02) de ses antennes régionales, précisément celles de Maradi et Tahoua.

Ce don note-t-on, est composé de deux bureaux ordinaires, deux fauteuils ergonomiques pour bureau, huit chaises visiteurs, deux armoires métalliques pour bureau, deux ensembles de tables de réunion de dix places modulables, deux ordinateurs portables avec leurs accessoires, et enfin deux imprimantes multifonctions en couleur.

Ce projet commun du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et de l’Union Européenne couvrant le Niger, le Tchad et la Mauritanie vise à protéger des populations vulnérables notamment les femmes, les enfants, et les jeunes exposés à des graves risques de violations de leurs droits lors des opérations de sécurité menées par les forces armées. »

Selon le Président de la CNDH, ce don vient après la dotation de la commission, par ce même projet d’un site web de nature à permettre aux citoyens victimes de violations de droits humains de saisir la CNDH de leurs plaintes même en ligne sans avoir à se déplacer dans nos locaux .

Par le passé, l’appui de l’Union Européenne a permis à la Commission de rendre opérationnelles les antennes régionales de Diffa, Tillabéri et Agadez, installées dans le cadre du processus enclenché depuis 2017 visant à rendre fonctionnels les démembrements de la CNDH crées pour servir de relais de la Commission à l’intérieur du Pays, a rappelé, M. Mati Elh Moussa.

Ainsi, le choix de ces localités est loin d’être fortuit car au moment de cette opération ceux sont ces régions qui étaient les plus confrontés au phénomène de l’insécurité et de la migration, ainsi qu’à la gestion des réfugiés et des déplacés internes, victimes des exactions des groupes armés terroristes, a déclaré le président de la CNDH.

Le Président de la CNDH, a ensuite souligné que dans le même cadre d’accompagnement l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) a offert à la commission du matériel bureautique et informatique pour l’équipement des antennes de Dosso et de Zinder.

Il enfin remercié le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et l’Union Européenne pour cet acte combien louable, avant d’inviter les autres partenaires à leurs emboiter le pas en continuant de les accompagner dans l’exercice de leur mandat de promotion, de protection et de défense des droits humains de tous les citoyens.

L’Ambassadrice de l’Union Européenne, Dr Ionete Denisa Elena, a pour sa part rappelé l’objectif du programme global à savoir « contribuer à la promotion des sociétés pacifiques et inclusives dans les cinq pays membres du G5 Sahel en améliorant la confiance entre les populations et les forces de sécurité, au moyen d’un appui au niveau institutionnel aux mécanismes internes et externes de redevabilité des forces de sécurité intérieure sur les questions des droits de l’homme et du droit International Humanitaire, et en soutenant la société civile afin de créer un environnement favorable à la redevabilité des forces de sécurité intérieure ».

Elle a aussi salué la CNDH pour tout le travail accompli pendant les années et souligné son importance non seulement dans le cadre du mécanisme national de promotion et de protection des droits humain mais également dans le contexte régional.

Depuis 2017, la CNDH du Niger jouit du statut ‘’A’’ de l’Alliance Mondiale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (GANHRI), a déclaré la diplomate européenne.

L’Union Européenne reste un partenaire engagé à la CNDH renouvelée notamment en matière de développement institutionnel et organisationnel et sur le plan de renforcement de son dispositif d’investigation et du traitement des cas de violations des droits humains y compris les missions de vérifications des faits, a fait savoir Dr Denisa Ionete

Elle a enfin réaffirmé que l’UE et ses Etats Membres se tiennent aux côtés du Niger et de son peuple dans leur ferme engagement pour raffermir la démocratie et faire vivre au quotidien un Etat respectueux des principes d’égalité et des droits humains.

Auparavant, le Représentant du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme au Niger, M. Omer Kebiwou Kalameu, a déclaré que ce don de mobiliers de bureau et de matériels informatiques d’une valeur de 5.838.448 FCFA a été acquis sur le financement de l’Union Européenne.

« Je saisis l’opportunité de la présente cérémonie pour exprimer les remerciements du HCDH à l’UE et me réjouir de la qualité de notre coopération », a-t-il conclu.

 

source : news.aniamey.com

Un Français arrêté au Niger en marge de la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme

Mathieu Pourchier, un salarié de l’organisation Agir ensemble pour les droits humains, fait partie des cinq personnes interpellées vendredi à Niamey. Des ONG y voient un lien avec les manifestations contre le passage d’un convoi militaire français dans le pays, il y a deux semaines.

 

 

Onze ONG internationales ont demandé, samedi 11 décembre, la libération de cinq acteurs de la société civile, dont un Français, arrêtés à Niamey, au Niger, en marge de la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme, qui a eu lieu la veille. Elle visait « à sensibiliser les populations de Niamey sur le respect des droits fondamentaux et les bienfaits d’un système démocratique ».

Ces organisations précisent, dans un communiqué, que, après le départ de la caravane du siège de l’association Tournons la page (TLP) Niger à Niamey, la police a interpellé quinze militants, dont « quatre ont été interrogés et placés en garde à vue au commissariat central de Niamey », où « ils passeront la nuit pour attroupement non autorisé ». Ces quatre militants nigériens, qui font partie de TLP Niger, sont Armadan Moussa, Biliyaminou Idi, Moubarak Habou et Hima Hamani.

 

La cinquième personne interpellée, Mathieu Pourchier, est un salarié français de l’organisation Agir ensemble pour les droits humains. Egalement chargé de protection et de plaidoyer pour le secrétariat international de TLP, à Niamey, il « ne faisait pas partie des caravaniers » et a été « arrêté en ville par quatre policiers en civil alors qu’il circulait à moto », ont noté ces ONG.

« Les quatre membres de TLP et Mathieu Pourchier sont toujours gardés dans les locaux de la police », a dit en début de soirée à l’Agence France-Presse (AFP) Maikoul Zodi, coordinateur national du mouvement TLP. « Les autres personnes, dont des conducteurs de taxi et des journalistes, ont été remises en liberté », a-t-il précisé.

« L’enlisement de la force “Barkhane” »

Les signataires du communiqué « appellent les autorités du Niger » à, notamment, « libérer immédiatement » les personnes arrêtées et à « mettre un terme à toute pratique de harcèlement contre les membres de la société civile ».

Les ONG précisent que « ces évènements s’inscrivent dans un contexte de tensions vives entre Tournons la page Niger, soutenu par de nombreuses organisations de la société civile du Niger, et le gouvernement nigérien .

Les organisations font un lien avec des incidents qui ont eu lieu à la fin novembre lors du passage, dans l’Ouest nigérian, d’un convoi militaire français se rendant à Gao, au Mali. Depuis « les heurts de Téra (trois morts et dix-huit blessés lors d’un affrontement entre des citoyens et un convoi de l’armée française appuyé par la gendarmerie nigérienne), TLP exige justice et demande à pouvoir manifester pour dénoncer l’insécurité et l’enlisement de la force “Barkhane” dans le pays », avance le communiqué. « Au vu des conséquences pour TLP, il semble évident que l’Etat nigérien considère ce sujet comme une ligne rouge », est-il encore écrit.

La justice nigérienne a interdit une manifestation prévue dimanche 5 décembre par TLP, à Niamey, pour protester et demander le départ des bases militaires occidentales – de la France, notamment – présentes au Niger dans le cadre de la lutte antidjihadiste.

L’opération « Barkhane », dont la fin a été annoncée en juin par Emmanuel Macron, est en cours de retrait. Elle consistait, depuis 2014, à déployer des forces militaires françaises au Sahel pour lutter contre la menace djihadiste qui sévit dans cette région.

source: le monde