Amandine Georges, Author at Journal du niger - Page 13 sur 17

Choléra : l’épidémie fait plus de 156 décès au Niger

« Jusqu’à présent, l’épidémie de choléra a coûté la vie à plus de 3.300 personnes et en a infecté environ 94.000 », a détaillé l’OCHA dans son dernier bulletin humanitaire sur l’Afrique de l’Ouest.

 

Selon l’agence onusienne, une hausse continue des cas de choléra a été signalée au Nigéria depuis juin dernier.

Le taux de létalité est de 3,5 %, ce qui est supérieur aux précédentes épidémies annuelles des quatre dernières années. Selon l’OCHA, les enfants âgés de 5 à 14 ans sont les plus touchés.

L’épidémie s’est propagée dans 32 des 36 États du Nigéria

Le Bulletin d’OCHA note que l’épidémie s’est propagée dans 32 des 36 États, y compris la capitale Abuja.

L’instabilité de la situation sécuritaire entrave l’accès des travailleurs humanitaires et sanitaires et la fourniture d’une aide vitale

Le nord reste toutefois la zone la plus touchée avec près de 90 % de tous les cas suspects, et en particulier les États de Bauchi, Kano, Zamfara et Jigwa, qui comptent près de 60 % des cas suspects.

Les mauvaises pratiques sanitaires et d’assainissement ainsi que la consommation d’eau contaminée sont quelques-uns des principaux facteurs de l’épidémie actuelle, selon la coordination humanitaire de l’ONU.

« La saison des pluies et les inondations qui ont suivi ont également aggravé la situation », a fait valoir l’OCHA.

Le Centre nigérian de contrôle des maladies a activé un centre d’opérations d’urgence pour le choléra afin de répondre à l’urgence, depuis le 21 juin. Mais « l’instabilité de la situation sécuritaire entrave l’accès des travailleurs humanitaires et sanitaires et la fourniture d’une aide vitale ».

Niger : plus de 5.400 personnes infectées dont 156 morts

Au Niger voisin, le choléra a été signalé pour la première fois dans la région de Maradi, à la frontière avec le Nigéria et a été lié à l’épidémie qui sévit dans le nord de ce pays.

« Les frontières du Niger avec le Nigéria sont poreuses et les passages fréquents », a détaillé l’OCHA, relevant que cela « entraîne une propagation continue de la maladie ».

L’épidémie de choléra, qui a fait sa réapparition au Niger, début août, a fait plus de 156 morts sur 5.400 malades recensés dans six régions du pays, dont la capitale de ce pays d’Afrique de l’Ouest, Niamey.

« Le 9 août, le ministre de la Santé publique du Niger a déclaré une épidémie de choléra », a souligné l’agence onusienne, ajoutant que le taux de létalité est de 2,9 %.

La région de Tillabéry (ouest), dans la zone des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, est également touchée, indiquent les rapports des médias.

L’épidémie exacerbe « les vulnérabilités préexistantes » liées à l’insécurité au Sahel central

Selon l’ONU, l’épidémie exacerbe « les vulnérabilités préexistantes liées au conflit actuel et à d’autres facteurs aggravants ».

À Maradi, les activités des groupes armés non étatiques (NSAG) entravent l’accès des personnes déplacées aux services de santé.

Leurs incursions obligent également des centaines de personnes à se déplacer chaque mois, les éloignant des services de santé, entraînant « une pression accrue sur les établissements de santé qui travaillent déjà avec des capacités limitées ».

Aussi bien au Niger qu’au Nigéria, le choléra reste une maladie endémique et saisonnière, survenant chaque année principalement pendant la saison des pluies, le plus souvent dans les zones où l’assainissement est insuffisant.

source: UN news

Au Niger, la Grande muraille verte avance à petits pas

Au sol, des chèvres croquent des graines d’acacia, un arbuste aux redoutables épines: jadis paysage lunaire, le plateau de Simiri, ville située à une centaine de km au nord de Niamey, capitale du Niger, s’est transformé en un petit paradis pour la faune et la flore.

 

 

« Bienvenue sur le site de la Grande muraille verte de Simiri, une petite forêt de plus de 25 hectares qui a poussé sur un terrain caillouteux », se félicite en accueillant l’AFP le capitaine Mouhamadou Souley, chef des Services de la lutte contre la désertification.

Des termites s’enfoncent dans des galeries, on peut voir des empreintes d’écureuils et de perdrix, ainsi que des mantes religieuses accrochées aux arbres où des nuées de sauterelles dévorent les feuillages.

La reforestation de l’hostile plateau de Simiri a débuté en 2013.

Armés de pioches et de bêches, des villageois ont construit des digues en terre qui retiennent plus longtemps les eaux de pluie autour des jeunes arbres pour assurer leur croissance, même en cas de sécheresse.

« Par là, nous avons déjà lancé des travaux d’extension de 65 autres hectares », montre du doigt le capitaine Souley.

– 8.000 km de verdure –

Pharaonique projet de l’Union africaine, la Grande muraille verte (GMV) vise à restaurer d’ici 2030 cent millions d’hectares de terres arides en Afrique, sur une bande de 8.000 km de long allant du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Erythrée et l’Éthiopie.

La partie nigérienne de la GMV est essentiellement formée d’acacia Sénégal (gommier blanc) et de Bauhinia rufescens, deux espèces très résistantes à la sécheresse pouvant culminer à douze mètres.

« Leurs feuilles et graines sont riches en protéines pour le bétail », se réjouit Garba Moussa, paysan de Bani-Maté, un hameau proche du site. « Cuites ou séchées, nous les consommons aussi comme aliments de survie pendant les graves disettes », ajoute-t-il.

« Cet endroit était un paysage stérile, voilà qu’une petite forêt renaît par miracle ! », exulte Moussa Adamou, le maire de Simiri, qui note « le retour du gibier ». Désormais, même « les girafes » quittent leur lointain habitat de Kouré, au sud de Niamey, pour venir savourer les tendres feuilles d’acacia, affirme-t-il.

D’ici la date butoir de 2030, le Niger, Etat aux trois-quarts désertique, ambitionne de « reverdir » 3,6 millions d’hectares de terres sur 37,5% de son immense territoire, selon le colonel Maïsharu Abdou, directeur général de l’agence de la GMV au Niger.

– « Une course de fond » –

Pour réaliser ce rêve, ce pays, un des plus pauvres au monde, a besoin de plus de 454,645 milliards FCFA (plus de 693 millions d’euros), selon lui.

L’Union européenne, l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque mondiale et des bailleurs de fonds bilatéraux, ont déjà mis à la main à la poche.

En plus de stopper le désert, le projet est aussi axé sur l’accès à l’eau, à l’énergie solaire, ainsi que sur des volets socio-économiques: maraîchage, pisciculture, élevage bovin, fermes avicoles, l’enjeu étant de fournir des emplois à une population minée par la pauvreté.

« C’est une course de fond », estime le colonel Abdou et des ONG locales se sont lancé dans la bataille.

« Nous allons reboiser 100 hectares dans six communes, nous avons nos pépinières et nous avons creusé des forages d’eau », explique Issa Garba, de l’organisation Jeunes volontaires pour l’Environnement (JVE).

Cependant, les attaques jihadistes qui endeuillent plusieurs pays de la GMV risquent de compromettre la concrétisation de ce chantier gigantesque.

« L’insécurité a porté un coup dur à sa réalisation (…) Tous les pays sont tournés vers la lutte contre l’insécurité », s’alarme Issa Garba.

« Il y a des zones où les paysans ont peur de s’aventurer pour mener des actions de reboisement ou d’entretien des arbres », note de son côté Sani Yaou, un expert nigérien.

Après une décennie de travaux, « on a fait une première évaluation en 2020 et ce qui a été réalisé (…) c’est 8% à 12% » de l’ensemble, révèle le colonel Abdou.

Au Niger, les zones forestières du sud ont déjà perdu un tiers de leur surface, pour ne plus représenter que 1 à 2% du pays, d’après le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Les surfaces arables sont donc autant de trésors pour ce pays dont 80% de la population vit d’une agriculture de subsistance.

De 23 millions d’habitants en 2019, la population nigérienne doit passer à 30 millions en 2030 et 70 millions en 2050, selon la Banque mondiale. D’ou l’importance vitale de la réussite rapide de la GMV.

 

source: TV5 monde

Niger : Le Secrétaire Exécutif du NEPAD annonce des concertations pour venir en aide aux pay du Sahel

Le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum s’est entretenu, dans l’après-midi de ce Mardi 23 Novembre 2021, avec le Secrétaire Exécutif de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (NEPAD), M. Ibrahim Assane Mayaki.

 

 

A sa sortie d’audience, le Secrétaire Exécutif du NEPAD a déclaré à la presse être venu « présenté au Président de la République ce que fait le NEPAD et recueillir ses recommandations », précisant que parmi ces recommandations, le Chef de l’Etat nigérien accorde un très grand intérêt au développement du capital humain particulièrement dans le secteur de l’éducation.

« Nous avons également parlé de chaines de valeurs, surtout dans le développement de l’agro-business et je me suis engagé pour que l’Agence de Développement de l’Union Africaine puisse s’investir dans ces deux domaines du mieux qu’elle peut », a promis M. Ibrahim Mayaki.

Et en tant que président d’honneur du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest de l’OCDE, « nous allons organiser dans ce cadre des concertations que nous avons appelé « concertations sahéliennes » pour faire des diagnostics quantifiés et qualifiés qui ciblent les tendances lourdes du Sahel à moyen et long termes, mais qui ne s’arrêtent pas aux réflexions », a-t-il ensuite annoncé, soulignant que « cela va nous amener à faire des actions concrètes ».

 

Source: Agence nigérienne de presse

Au Niger, 77% des filles sont mariées avant 18 ans

Le président nigérien Mohamed Bazoum lance un défi aux chefs traditionnels. Il leur demande de ne plus prendre en mariage des filles de moins de 10 ans.

 

C’est lors d’un symposium à Niamey qu’il a lancé le pavé dans la mare des chefs traditionnels. Le président nigérien Mohamed Bazoum, visiblement déterminé à combattre le mariage précoce des enfants et lutter pour le maintien des jeunes filles à l’école, demande à ces acteurs de changer d’attitude.

Plus de 14.000 personnes ont fui le Nigeria pour se réfugier au Tchad voisin

Le symposium de deux jours se tenait à Niamey, sur la transition démographique. Mohamed Bazoum en a profité pour mettre les chefs traditionnels devant leur responsabilité.

Cette réalité est à l’origine de nombreux cas d’abandon scolaire des jeunes filles, de naissances rapprochées et de nombreux impacts sanitaires comme les fistules obstétricales.

« Pour que vous prêchiez par l’exemple et non pas seulement par la parole, ne serait-ce pas possible qu’au terme de ce symposium vous preniez une résolution dans laquelle vous vous engagez à ce que ni sultans, ni chefs de canton, ni chefs de groupement ne prennent plus en mariage des filles âgées de moins de 18 ans ? Ça serait un exemple », a lancé Mohamed Bazoum aux chefs traditionnels réunis à Niamey.

Les regards sont désormais tournés vers les chefs traditionnels qui sont incontournables dans les prises de décisions et sont très influents au sein de la population.

Question sensible

Preuve qu’il s’agit d’une question sensible, Maman Mansour, un des chefs traditionnels présents, n’a pas voulu se prononcer, préférant renvoyer la responsabilité sur l’Etat nigérien.

Maman Mansour : « L’âge du mariage est une question très sensible »

 « Cette demande du chef de l’Etat va faire l’objet d’une concertation et d’un débat uniquement entre nous. La question du mariage et surtout l’âge du mariage est une question très sensible. Dans les livres sacrés, il n’est pas dit qu’il y a un âge pour le mariage. Nous ne sommes que 247 chefs. Si nous nous engageons à prendre en mariage une fille de moins de 18 ans, ça ne va pas changer grand-chose. C’est au gouvernement de prendre les lois et les dispositions qu’il faut pour donner à la fille le maximum de chance pour qu’elle puisse grandir. Et la solution que moi j’approuve, c’est toutes les filles à l’école. Et prendre des mesures pour que la fille se sente le devoir de réussir à l’école », explique-t-il au micro de la DW.

Il n’est donc pas encore assuré que la demande du chef de l’Etat nigérien soit suivie. Toutefois, les groupements de jeunes adolescents se réjouissent de l’initiative du président Mohamed Bazoum.

« Une action vaut mieux que mille mots. En faisant en sorte que chaque chef traditionnel prenne l’engagement de ne pas se marier avec une fille avant ses 18 ans, je pense qu’il vient de marquer un point et c’est un pas de plus vers la fin du mariage des enfants », a laissé entendre un participant.

 

source: dw.com

Le Niger va acheter du matériel militaire dont des drones à la Turquie

Le Niger, qui combat depuis des années les jihadistes, va acheter du matériel militaire à la Turquie, dont des drones, des avions et des véhicules blindés, ont indiqué samedi les deux pays.

 

 

« Le président Recep Tayyip Erdogan a eu une conversation téléphonique avec le président du Niger Mohammed Bazoum (…) Le président Erdogan a déclaré que le drone armé TB2, l’avion de formation Hurkus et les véhicules blindés qui seront achetés par le Niger à la Turquie augmenteront les capacités des forces militaires et de sécurité de ce pays », selon un communiqué de la Radio et Télévision de Turquie (TRT) dont une copie a été transmise samedi à la presse locale par la présidence nigérienne.

Une source proche de la présidence nigérienne a « confirmé » samedi à l’AFP « l’entretien qui a eu lieu cette semaine au téléphone entre les présidents Recep Tayyip Erdogan et Mohammed Bazoum ».

Les deux présidents ont évoqué « les prochains achats par le Niger de drones, d’avions militaires ainsi que des blindés turcs », selon cette source.

Selon le communiqué de la TRT, le président Erdogan « a exprimé ses condoléances » pour les personnes tuées mardi dernier « dans les attaques armées » dans l’ouest nigérien et « précisé que la Turquie soutenait les efforts du Niger pour lutter contre le terrorisme ».

Le président Erdogan « s’est dit convaincu que le Niger poursuivra son étroite coopération dans la lutte contre l’organisation terroriste guléniste (FETO) », bête noire du régime turc, relève par ailleurs le communiqué de la TRT.

Le 16 novembre, 20 civils ont été tués dans une attaque de jihadistes présumés dans le campement de Bakorat dans la région de Tahoua (ouest du Niger), près du Mali, selon le ministère nigérien de l’Intérieur.

Début novembre 2021, au moins 69 villageois, dont le maire de la commune de Banibangou, ont été tués par des jihadistes présumés dans la région de Tillabéri (ouest) également proche du Mali.

Tillabéri – dans la zone dite des trois frontières (Burkina Faso-Mali-Niger) – et Tahoua, deux régions immenses et instables, sont le théâtre depuis 2017 d’actions meurtrières de groupes armés liés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI).

De plus en plus présentes au Niger, les entreprises turques ont décroché plusieurs contrats dont un de 152 millions d’euros pour moderniser l’aéroport de Niamey, un autre de 50 millions d’euros pour un hôtel de standing ou celui de 38 millions d’euros pour le nouveau siège du ministère nigérien de Finances, au coeur de la capitale.

En 2019, la Turquie a construit un hôpital de 100 millions d’euros à Maradi (centre-sud), troisième ville du pays, proche du Nigeria.

 

source: TV5 monde

Au Cabinet Du Premier Ministre : Le Chef Du Gouvernement Reçoit L’ambassadeur De Chine Au Niger Et Une Délégation De La Fédération Nigérienne De Taekwondo

Le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience, hier après-midi, l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng.

 

A l’issue de l’audience, le diplomate chinois a déclaré avoir passé en revue avec le Premier ministre, « les relations bilatérales qui sont caractérisées par l’amitié, la confiance mutuelle et une coopération très fructueuse ».  SE. Jiang Feng a ajouté qu’il a aussi félicité le Premier ministre pour les succès enregistrés par le Niger tant à l’intérieur qu’à l’extérieur sur la gouvernance, d’abord de l’ancien Président de la République, M. Issoufou Mahamadou et  aussi  celle du Président de  la République, M. Mohamed Bazoum pour la promotion de la stabilité politique, le développement économique et la lutte efficace  contre la COVID-19.

« À l’extérieur, le Niger pratique une politique de bon voisinage et une coopération mutuellement bénéfique. Le Niger a apporté ses contributions à la paix, à la stabilité et au développement», a ajouté SE. Jiang Feng.

Il a également indiqué avoir évoqué avec le Premier ministre la tenue du  8 au 11 novembre 2021 en Chine, au sixième plénum du XIXᵉ Congrès du Parti communiste chinois (PCC ) qui a pour objectif de faire le bilan des 100 ans du parti communiste chinois.

Peu après, le Chef du gouvernement a reçu une délégation de la fédération Nigérienne de Taekwondo conduite par son président M. Soumana Sanda. Il s’est agi pour le président de la fédération Nigérienne de Taekwondo de présenter au Premier ministre, notre compatriote Idé Issaka, élu président de la confédération Africaine de Taekwondo.

 

Source: Le Sahel

 

Niger : Monseigneur Lompo exhorte les jeunes à vivre la pauvreté du cœur

L’archevêque de Niamey Monseigneur Laurent Lompo a présidé une messe dimanche 14 novembre 2021 en la paroisse Saint–Paul Horobanda à l’occasion de la célébration de la 5e journée mondiale des pauvres et de la rentrée pastorale 2021- 2022 des jeunes du secteur de ladite ville. Il a recommandé aux jeunes de vivre la pauvreté du cœur pour être des véritables témoins du Christ.

Françoise Niamien- Cité du Vatican

Ils étaient plus de trois cent jeunes gens et jeunes filles, venus des 9 paroisses et de l’aumônerie des étudiants qui composent le secteur de Niamey, pour participer à la messe marquant la célébration de la 5e journée mondiale des pauvres et leur rentrée pastorale 2021- 2022. Dans son homélie, Monseigneur Lompo les a remerciés pour leur engagement pour la transformation de leur milieu de vie par le témoignage de leur vie chrétienne.

« Des pauvres vous en aurez toujours avec vous »

Rappelant le thème de la 5e journée mondiale des pauvres, « des pauvres vous en aurez toujours avec vous », l’archevêque de Niamey a fait remarquer que « les pauvres dont parle Jésus sont de toutes les conditions matérielle, spirituelle et morale ». « Nous sommes aussi de la catégorie des pauvres » a affirmé Monseigneur Lompo, en soulignant que « ceux qui ne se reconnaissent pas pauvres et qui ignorent les pauvres ne peuvent pas être de vrais disciples du Christ ; car ils trahissent son enseignement. »
L’ordinaire de Niamey, a invité les fidèles présents et, particulièrement les jeunes à vivre les paroles du Christ qui proclament bienheureux ceux qui ont « une âme de pauvre car le Royaume des cieux est à eux. »
« Engageons-nous, tous, à vivre la pauvreté de cœur dans ce monde qui passe afin d’être des vrais témoins du Christ. »

Responsabilité et engagement

Dans l’archidiocèse de Niamey, l’année pastorale 2021-2022 a pour thème : « Église famille de Dieu à travers un laïcat formé et engagé soit davantage responsable dans ton milieu de vie ». Monseigneur Laurent Lompo a appelé les jeunes du secteur de Niamey à être davantage responsables et conscients que leur avenir passe par le sérieux de leur vie de foi dans l’Eglise. Dans ce sens, il les a invités à prendre « appuis sur le Seigneur qui nous connaît plus que nous-mêmes. Mettons notre confiance en Lui à temps et à contretemps ». « Enracinons-nous dans sa parole qui ne passe jamais et engageons-nous pendant qu’il est temps à préparer notre avenir en étant responsable dès aujourd’hui » a t- il conseillé.

Ne pas craindre la fin des temps

Les textes liturgiques du dimanche 14 novembre 2021 qui évoquent les fins derrières, ont permis à Monseigneur Lompo de rassurer les jeunes sur cette question. « La fin des temps n’est pas une fatalité même si la littérature profane s’est contenté d’annoncer la catastrophe finale et ne savait qu’engendrer que la peur, a-t-il expliqué. « La fin des temps nous annonce un message essentiel qu’il ne faut jamais oublier : l’Espérance. » ainsi : « au lieu de craindre la fin des temps, la Parole de Dieu nous invite à prendre au sérieux notre manière de vivre dans la vérité à travers nos paroles et les actes ».

« Qu’as-tu fait de ta vie ? »

La fin des temps mettra à nu notre responsabilité, assure l’archevêque, une question nous sera posée: « qu’as-tu fais de ta vie ? » « Tout homme aura à répondre du don reçu. En nous détournant de Dieu, en fuyant nos responsabilités, en vivant de manière incohérente notre vie de foi, en respirant le mensonge au lieu de la vérité, en restant indifférent à la souffrance des autres en bafouant les droits des pauvres ; nous serons certainement déçus au soir de notre mort » a expliqué Monseigneur Laurent Lompo.
Pour éviter la mort qu’annonçait l’Ancien Testament, l’archevêque nigérien a invité ses diocésains « à vivre au quotidien sans peur, les yeux tournés vers le Christ ; l’esprit ouvert au souffle de Dieu ; le cœur disposé à aimer, les mains ouvertes pour partager et les pieds prêts à marcher à la rencontre de nos frères et sœurs et surtout des pauvres. »

Source: Vactican News

31ème Journée Africaine de la Statistique au Niger : L’INS organise une journée portes ouvertes

L’Institut National de la Statistique (INS) du Niger a organisé, à l’occasion de la  Journée Africaine de la Statistique (JAS) célébrée, ce jeudi 18 novembre 2021, une journée portes ouvertes.

 

 

Instituée depuis 1990 par la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) et la Conférence africaine conjointe de planificateurs, des statisticiens et des démographiques, la célébration de cette journée est une occasion pour l’INS de mieux se faire connaitre à travers une séance de portes ouvertes avec exposition de ses nombreuses publications statistiques.

C’est le Secrétaire Général du Ministère du Plan, M. Saadou Bakoye qui a présidé l’ouverture  des activités de cette journée.

Le thème de cette 31ème édition à savoir « Moderniser les systèmes statistiques nationaux pour soutenir le développement socioculturel en Afrique » a été choisi par la CEA afin de sensibiliser les différentes catégories des populations des pays africains, sur l’importance Cruciale des Statistiques dans les différentes activités de l’INS.

Dans son intervention, M. Saadou Bakoye a précisé que le choix de ce thème vise à promouvoir la culture, la production des données statistiques fiables sur les arts, la culture et le patrimoine en vue de contribuer au développement durable de l’Afrique.

‘’En effet, la culture et l’art, faut-il le souligner, occupent une place centrale dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale de notre pays et constituent des potentialités importantes  pour le développement du Tourisme’’ a-t-il indiqué.

Il a aussi fait savoir que ‘’cette 31ème  JAS va enregistrer entre autres la réalisation du premier Recensement Général des Entreprises, dont le dénombrement général est prévu en février 2022 et du 5ème Recensement Général de la Population et de l’habitat (RGP/H) 2022, dont le dénombrement général est prévu en décembre 2022’’.

Pour M Saadou Bakoye ‘’l’utilisation des tablettes et des téléphones portables lors de ces opérations de grande envergure, s’inscrit dans le cadre de la modernisation de notre Système Statistique National, en vue de fournir des données statistiques fiables et de qualité’’.

Il a, enfin, réaffirmé l’engagement du Gouvernement à recentrer le système statistique national et à renforcer ses capacités en matière de production et de diffusion de statistiques fiables, avant de lancer un appel à l’endroit des opérateurs économiques et chefs d’entreprises, qu’ils soient du secteur formel ou informel, pour leur disponibilité et franche collaboration en vue de la réussite de ces importantes opérations.

Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général de l’Institut National de la Statistique, M. Idrissa Alichina Kourgueni a d’abord exprimé sa gratitude à l’endroit de tous ceux qui ont fait le déplacement à l’occasion de la célébration de cette 31ème JAS, tout en rappelant l’importance de la célébration de cette journée qui permet de mieux partager avec la population le rôle de l’INS.

Aussi, a indiqué le Directeur Général de l’INS, cette journée portes ouvertes ‘’nous offre l’opportunité de mieux informer les principaux utilisateurs des données statistiques publiques du Niger notamment les autorités politiques, administratives et coutumières, l’administration publique et privée, les partenaires au développement, les entreprises, les commerçants, les étudiants et les autres citoyens sur les missions, les activités et les produits de l’Institut National de la Statistique ‘’.

Chaque année, cette journée du 18 novembre est une opportunité pour tout le Système Statistique Nigérien et pour l’INS de ‘’rendre nos produits encore plus lisibles et plus visibles’’ a-t-il souligné.

Il a, enfin, remercié l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour l’excellence de leur appui, les partenaires nationaux à savoir  le Réseau Parlementaire pour le Développement de la Statistique au Niger (REPSTAT), le Réseau des Journalistes pour le Développement de la Statistique au Niger  (RJDSN) et de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN), pour leur accompagnement et tous ceux qui contribuent au développement de la statistique au Niger.

Au cours de cette cérémonie des prix ont été remis aux lauréats du concours jeu mathématique de la JAS 2021.

Notons également que des témoignages de satisfaction ont été décernés aux agents de l’INS qui vont faire valoir leurs droits à la retraite au cours de cette année 2021.

 

source: Agence nigérienne de presse

Le Niger prévoit d’acheter des drones armés TB2 à la Turquie Le président Recep Tayyip Erdogan a eu une conversation téléphonique avec le président du Niger Mohammed Bazoum.

Le président Recep Tayyip Erdogan a eu une conversation téléphonique avec le président du Niger Mohammed Bazoum.

 

 

Selon le communiqué de l’Office de communication, les relations Turquie-Niger et les questions régionales ont été discutées au cours de l’entretien.

Affirmant attacher une grande importance aux relations avec le Niger, le président Erdogan s’est dit convaincu que le Niger poursuivra son étroite coopération dans la lutte contre l’Organisation terroriste guléniste (FETO).

Il a exprimé ses condoléances pour ceux qui ont perdu la vie dans les attaques armées ayant eu lieu au Niger mardi et précisé que la Turquie soutenait les efforts du Niger pour lutter contre le terrorisme.

Le président Erdogan a déclaré que le drone armé TB2, l’avion de formation Hurkus et les véhicules blindés qui seront achetés par le Niger à la Turquie augmenteront les capacités des forces militaires et de sécurité de ce pays.

 

source: TRT français

Niger : quatre organisations syndicales exigent le « départ sans condition » des forces étrangères

Quatre des cinq principales organisations des travailleurs du Niger ont exigé, jeudi, le « départ sans condition » des forces étrangères basées au Niger.

 

 

Réunis au sein de l’intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN), la Confédération générale des syndicats libres (CGSL), la Confédération des travailleurs du Niger (CNT), l’Union syndicale et progressiste des travailleurs (USPT) et l’Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN) ont formulé cette exigence dans un communiqué de presse publié par le bureau de coordination national de leur regroupement.

« Le bureau de coordination national de l’ITN a appris avec regret les récentes attaques terroristes perpétrées dans les régions de Tillaberi et de Tahoua, avec 69 morts à Banibangou, 16 morts à Ayorou et plus d’une dizaine à Tillia », ont indiqué les quatre organisations des travailleurs.

« Aujourd’hui, les Nigériens s’inquiètent et se demandent pourquoi les forces en présence au Niger sont incapables d’endiguer ce phénomène de déstabilisation du Niger », ont-elles déploré, ajoutant que « les Nigériens sont de plus en plus convaincus que les vrais ennemis du Niger et son peuple ne sont autres que l’État français, ses partenaires et ses valets locaux ».

C’est pourquoi, le bureau de coordination de l’ITN a exigé « le départ sans condition de toutes les forces d’occupation illégalement installées pour que l’État du Niger, au nom de sa souveraineté, puisse diversifier ses partenaires en matière de défense ».

Saluant les peuples du Mali et du Burkina Faso « pour leur mobilisation et leur lutte contre le terrorisme et les visées impérialistes dont ils souffrent », les quatre organisations des travailleurs ont lancé un appel à l’endroit des Nigériens pour « une prise de conscience citoyenne ».

La CGSL, la CNT, l’USPT et l’USTN font partie des cinq principales organisations des travailleurs au Niger.

Au nom de la lutte contre le terrorisme, plusieurs pays occidentaux ont installé des bases militaires au Niger.

Il s’agit, entre autres, de la France, des États-Unis d’Amérique et de l’Allemagne. Malgré la présence de ces bases militaires, les attaques terroristes se multiplient, principalement dans les régions du nord et de l’ouest frontalières du nord du Mali.

 

source: Anadolu Agency