Amandine Georges, Author at Journal du niger - Page 14 sur 17

Niger: le 3e Sommet des filles s’achève sur un «incroyable esprit d’engagement»

À Niamey, le 3e sommet des filles africaines s’est clôturé jeudi 18 novembre. Plusieurs recommandations ont été faites avec notamment l’appel de Niamey qui encourage les différents acteurs à mieux lutter contre les pratiques traditionnelles néfastes aux filles.

Avec la participation de 35 pays au niveau ministériel, plus de 1 500 parties prenantes et 16 panels, le sommet de Niamey, organisé par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) et du Comité africain sur les droits et le bien-être de l’enfant, a été un succès, rapporte Moussa Kaka. C’est sans tabou que les filles africaines ont crevé certains interdits. « C’est vraiment important pour écouter des femmes et des filles, et les inclure dans toutes les décisions du début à la fin », nous assure une participante du Kenya.

L’appel de Niamey porte sur des engagements pour l’élimination des pratiques traditionnelles néfastes avec des recommandations concrètes, selon Maria de l’Union africaine : « Une autre recommandation porte sur l’accroissement des budgets au niveau des gouvernements et des organisations internationales. »

Ces recommandations s’adressent toujours aux dirigeants africains. Anne-Lise, venue du Sénégal, est confiante : « On espère qu’après ce sommet, toutes ces recommandations arriveront dans les bonnes oreilles et qu’on aura partout en Afrique des filles qui vont à l’école tranquillement et qui seront protégées contre toutes ces pratiques néfastes. »

Des appels pour la mise en place d’un fonds de réparation pour dédommager les filles victimes de mutilations ont également été lancés.

«On pouvait sentir un incroyable esprit d’engagement durant ce sommet»

Karin Heissler, conseillère régionale d’Unicef spécialisée dans la protection des enfants, s’est confiée à Nadia Ben Mahfoudh juste après la cérémonie de clôture du sommet : « La tenue de ce sommet dans ce pays, en ce moment et dans cette région du continent, a été l’opportunité de pointer du doigt les difficultés auxquelles beaucoup de femmes ont été confrontées dernièrement. Il y a le Covid-19, les changements climatiques, les conflits, les fermetures d’écoles, la pauvreté… Beaucoup de défis restent à relever, mais malgré tout, on pouvait sentir un incroyable esprit d’engagement durant ce sommet. »

« Le continent africain compte presque 315 millions de filles de moins de 18 ans. Et d’ici 2030, il y en aura 365 millions. C’est une incroyable ressource de dirigeantes, d’entrepreneuses, de femmes qui peuvent faire la différence. C’est pour cela qu’il est primordial de les reconnaître comme étant des membres fondamentaux de la société. Elles ont besoin qu’on investisse plus pour elles et pour leur droits », a-t-elle poursuivi.

« Durant ce sommet, il y avait trois générations de femmes et de filles rassemblées pour dire clairement qu’il était urgent d’accélérer la cadence. C’est un appel que nous devons entendre et auquel nous devons répondre. Il en va de notre responsabilité », a conclu Karin Heissler.

source: Radio France international

La France «neutralise» 20 djihadistes au Niger

L’armée a abattu 20 combattants djihadistes lors d’une vaste opération aérienne dirigée contre un groupe d’une quarantaine de djihadistes.

 

 

La France a «neutralisé» une vingtaine de djihadistes au Niger au cours d’une opération engageant des moyens aériens, a indiqué jeudi 18 novembre l’état-major français des Armées. Une «opération d’opportunité», impliquant des avions de chasse, des drones Reaper et des hélicoptères de combat Tigre, a permis d’engager le combat contre un groupe d’une quarantaine de djihadistes dans la zone dite «des trois frontières», entre Niger, Mali et Burkina Faso, a indiqué le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l’état-major.

«Une vingtaine» de combattants ont été «neutralisés» et les autres ont été dispersés, a-t-il précisé lors d’un point de presse. L’armée française ne précise jamais si un combattant neutralisé est tué ou blessé. La frappe a eu lieu à 1,5 km de la frontière malienne, en territoire nigérien, «plutôt la zone habituelle de l’État islamique au grand Sahara (EIGS)», a précisé le porte-parole.

Plan français de réorganisation critiqué

Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire de lutte contre les djihadistes au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord au Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire d’ici 2023 ses effectifs dans la région à 2500-3000 hommes, contre plus de 5000 aujourd’hui. Les bases de Kidal et Tessalit ont déjà été transférées aux Formes armées maliennes.

La France, engagée dans la région depuis 2013, répète régulièrement que cette réorganisation n’est pas synonyme de désengagement et qu’elle reste déterminée à lutter contre les groupes djihadistes qui y sont établis, affiliés au groupe État islamique (EI) ou à Al-Qaïda. Mais elle intervient dans un contexte de tension entre le Mali et son ex-puissance coloniale et partenaire historique, à la suite d’un nouveau coup d’État à Bamako en mai.

Cette tension est montée d’un cran en septembre lorsque le premier ministre de transition malien, Choguel Kokalla Maïga, a accusé Paris d’«abandon en plein vol» en raison de ce plan de réorganisation. Des critiques censées justifier le possible recours par Bamako à la société paramilitaire privée russe Wagner, décrite comme proche du président russe Vladimir Poutine.

source: Le Figaro

Niger: une vingtaine de civils tués lors d’une attaque dans l’ouest du pays

Au Niger, les terroristes ont frappé Bakorat, à l’ouest de la préfecture de Tillia, dans le nord de la région de Tahoua. Des jihadistes à moto ont fait irruption, mardi 16 novembre en début d’après-midi, dans un campement nomade gardé par des jeunes du comité de vigilance. Une vingtaine de civils ont été tués. Les forces de défense sont à leur recherche.

C’est autour du puits nomade de la vallée de Bakorat, au nord-ouest du Niger, que des jihadistes du groupe État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) à moto ont surpris des jeunes du comité de vigilance. Les combats entre les terroristes et les jeunes qui gardaient leurs troupeaux ont été violents.

Un détachement de la Garde nationale parti en renfort n’a pu que constater les dégâts. En attendant un bilan provisoire officiel, des sources locales parlent d’une vingtaine de civils tués dans cette vallée qui regorge d’eau et de pâturages. En mars dernier, près de 130 personnes avaient été massacrées par des jihadistes à moto dans cette région.

Selon des experts en sécurité, la vallée de Bakorat est un couloir de passage par excellence de tous les trafics en provenance du Mali et en partance pour l’Europe via la Libye, ou en partance aussi pour le Proche-Orient via l’Égypte et le Soudan. Les terroristes et les narcotrafiquants ne veulent donc aucun témoin gênant.

C’est la raison pour laquelle le Niger et ses partenaires ont massé des milliers de soldats dans cette zone. Des bataillons de l’armée sont présents à Tillia, Tassara et Tahoua, sans compter les forces spéciales du centre d’entraînement construit récemment par la coopération avec l’Allemagne. Ce centre, en plein cœur de l’Azawak nigérien, est également doté d’une piste d’atterrissage.

source: RFI

Niger: un sommet pour trouver une solution durable aux violences faites aux femmes

Le 3e Sommet des filles africaines, organisé par l’Union africaine et les Nations unies, s’est ouvert mardi 16 novembre à Niamey, au Niger. En présence du président Mohamed Bazoum, pendant trois jours, les participantes se penchent sur les violences auxquelles les jeunes filles sont confrontées sur le continent, comme les mariages précoces ou les mutilations génitales, pour tenter de trouver des solutions durables.

 

Les différents panels du Sommet de Niamey ont tous un dénominateur commun : la voix des filles dans la prise de décisions pour mettre fin aux violences. « Ce sommet réunit plusieurs nationalités, des jeunes filles venues de plusieurs pays pour parler des pratiques néfastes », précise Nourat Oumarou, une slameuse nigérienne.

Les participantes attendent des actions concrètes et des avancées significatives. « Ces phénomènes (…) trouvent leurs raisons, vraiment, dans la culture de nos différents pays, parce qu’on évoque surtout la coutume pour ces pratiques néfastes », rapporte Mme Sawadogo Alphonsine, la représentante du Burkina Faso.

En investissant dans les filles, vous réduisez la fécondité et vous accrochez la productivité, selon Najat Maala, représentante des Nations unies : « Selon l’Unicef, on est à vingt millions de filles mariées avant l’âge de 18 ans dans le Sahel. Cela veut dire sept filles sur dix. Et six filles sur dix ont des enfants avant l’âge de 18 ans. Et donc, c’est une violation de leurs droits, c’est une atteinte à leur intégrité physique, mentale, sexuelle… C’est une atteinte à leur productivité ».

La 3e édition du Sommet des filles africaines à Niamey prendra fin jeudi prochain.

 

source: Radio france international

Niger : 6 morts dans un accident de la route près de Niamey

Au moins six(6) personnes ont été tuées et dix-neuf (19) autres ont été blessées, dimanche, dans un accident de la route à la sortie ouest de la capitale Niamey et dans la commune de Karma, a rapporté le maire de cette commune.

 

 

« Grave accident entre un véhicule Hiace et un camion benne à 6 kilomètres de Karma », a indiqué le maire Abass Diallo sur sa page Facebook, publiant des photos de l’accident.

Il a précisé que le bilan sur place est de 6 morts et 13 blessés qui ont été évacués à hôpital national de Niamey.

Selon le maire, le véhicule Hiace, servant de moyen de transport des voyageurs entre Niamey et les autres localités du pays, est entré en collision avec le camion en stationnement.

En août dernier, au moins dix personnes ont été tuées et une dizaine d’autres ont été blessées dans un accident semblable, lorsqu’un bus de transport dans la région de Tahoua, au nord-ouest du Niger, est sorti de la route avant de se renverser.

Selon des statistiques du ministère des Transports, les accidents de la circulation et de la route tuent environ mille (1000) personnes au Niger chaque année.

Ils sont dus, entre autres, à l’excès de vitesse, à des défaillances techniques des véhicules, à la surcharge et au mauvais état de certaines routes.

 

source: aa.com

Des dirigeants africains se réuniront au Niger pour soutenir les droits des filles

Les participants au Sommet des filles africaines devraient agir contre la discrimination envers les élèves enceintes, et la multiplication des cas de grossesse précoce.

 

À l’occasion du troisième Sommet des filles africaines, qui se tiendra à Niamey, au Niger, du 16 au 18 novembre 2021, les dirigeants africains devraient donner la priorité à l’éducation des filles enceintes et des adolescentes mariées, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Les gouvernements participant au sommet devraient s’engager à renforcer les mesures déjà mises en place pour protéger le droit à l’éducation des filles.

Même si de nombreux gouvernements en Afrique disposent déjà de lois et de politiques à cet égard, le droit à l’éducation de centaines de milliers de filles et de jeunes femmes du continent est toujours dénié parce qu’elles sont enceintes, mariées ou mères. Le Gabon et la Côte d’Ivoire font partie des pays qui leur garantissent le droit de poursuivre leur scolarité pendant la grossesse et après l’accouchement. Cependant, d’autres nations, comme la Tanzanie, ont des politiques qui expulsent les filles enceintes ou les mères adolescentes de l’école ou leur en interdise l’accès. Même là où des lois et politiques encadrant l’éducation des filles existent, les protections pour la poursuite de leur scolarité et de leurs études, ainsi que leur application et la surveillance de cette mise en œuvre, varient considérablement.

« Le troisième Sommet des filles africaines met en lumière l’engagement croissant des dirigeants africains à mettre fin à la discrimination à l’égard des filles, mais ils devraient prendre des mesures supplémentaires pour garantir que toutes les filles puissent profiter de leur enfance et contribuer au développement de leur société », a déclaré Agnes Odhiambo, chercheuse sur l’Afrique subsaharienne auprès de la division Droits des femmes de Human Rights Watch. « Les gouvernements africains devraient garantir l’accès à l’éducation pour toutes les filles en fournissant des directives claires aux écoles et à la communauté pour aider les femmes enceintes ou les mères à y retourner et à réussir leurs études. »

Le sommet rassemblera des parties prenantes de toute la région et au-delà, pour galvaniser le soutien au mouvement qui vise la cessation de pratiques néfastes subies par de nombreuses Africaines. Parmi les participants figurent l’Union africaine et ses entités des droits de la personne, des représentants de gouvernements nationaux, des dirigeants politiques, des responsables de l’ONU, des représentants d’organisations non gouvernementales, ainsi que des filles, des jeunes et des chefs traditionnels.

Bien qu’il existe une reconnaissance juridique et politique du droit de toutes les filles et des femmes à l’éducation dans de nombreux pays africains, des disparités considérables subsistent pour leur permettre de se rendre à l’école et d’y rester jusqu’à l’obtention du diplôme. De nombreuses filles, par exemple, manquent de soutien financier et psychosocial, ou de soins de santé mentale, pour poursuivre leurs études pendant la grossesse ou après l’accouchement.

L’Union africaine et ses organes de défense des droits humains peuvent fournir des orientations supplémentaires et prendre des mesures en vue d’assurer la mise en œuvre effective du droit des filles et des femmes à l’éducation.

La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) et le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (ACERWC) devraient envisager de publier de telles directives sous la forme d’un commentaire général, a recommandé Human Rights Watch. Un commentaire général pourrait donner aux pays des orientations détaillées quant à leurs obligations légales de fournir une éducation aux filles et aux femmes en l’absence de toute discrimination et permettre un contrôle efficace de leur mise en œuvre.

Les politiques exemplaires sont une stratégie avérée pour promouvoir le changement sur le continent africain. La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a élaboré deux lois qui servent de modèles à cet égard – l’une sur la fin du mariage des enfants et l’autre relative au VIH – qui ont stimulé le dialogue politique et les avancées dans la région. La Commission de l’Union africaine (CUA) devrait également envisager d’élaborer et de vulgariser un modèle de politique régionale pour garantir la formation continue des filles enceintes et des mères adolescentes et la « réintégration » de celles qui quittent l’école, a précisé Human Rights Watch.

Pour soutenir ces efforts, les organismes africains d’experts des droits humains devraient envisager de mener une étude régionale sur l’état de l’éducation des apprenantes enceintes, mariées et mères, a préconisé Human Rights Watch. La Commission africaine devrait nommer un rapporteur spécial sur l’éducation qui assurerait la liaison avec les autres organes pour mener l’étude et suivre sa mise en œuvre. De nombreux responsables gouvernementaux ont déclaré à Human Rights Watch au fil des ans qu’il était nécessaire d’identifier les lacunes, les disparités, mais aussi les pratiques optimales pour aider les filles enceintes et les mères adolescentes à se rendre à l’école.

Les gouvernements africains doivent également lutter contre les grossesses précoces généralisées, qui poussent de nombreuses filles à quitter l’école et contribuent à des abus tels que le mariage précoce. Avant la pandémie de Covid-19, les pays d’Afrique subsaharienne avaient les taux de natalité les plus élevés au monde parmi les adolescentes. Pour diverses raisons, liées aux fermetures prolongées des établissements scolaires, à une faible protection de l’enfance, à des connaissances insuffisantes et à la perte d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, la pandémie a provoqué une hausse des grossesses chez les adolescentes dans de nombreux pays africains, selon l’ONU, les médias et des rapports de la société civile.

Les gouvernements africains devraient adopter des programmes scolaires nationaux obligatoires sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, les comportements sexuels responsables, l’établissement de relations saines, la prévention des grossesses et des mariages précoces, la prévention des infections sexuellement transmissibles, l’égalité entre les sexes, et la prévention de l’exploitation sexuelle et sexuelle et des violences sexistes, qui passe aussi par la sensibilisation, a souligné Human Rights Watch. Des conseils techniques fondés sur des éléments vérifiés montrent que les enfants devraient être initiés à un contenu adapté à leur âge sur la sexualité et la santé reproductive dès l’école primaire, avant la puberté.

« Les gouvernements africains devraient respecter le droit à l’éducation des filles enceintes et des mères adolescentes non seulement en leur ouvrant les portes des écoles, mais aussi en prenant des mesures globales en vue de relever les défis et les besoins qui sont les leurs pour qu’elles restent à l’école », a conclu Agnes Odhiambo. « L’Union africaine dans son ensemble devrait faire preuve d’un leadership renforcé et promouvoir systématiquement l’éducation des filles enceintes et des mères adolescentes. »

 

 

source: Human rights watch

Eliminatoires Mondial 2022 – Niger : Cavalli dévoile sa liste contre le Burkina et Djibouti.

Les deux dernières journées des Éliminatoires arrivent à grands pas sur le continent africain. Le sélectionneur du Niger Jean Michel Cavalli a dévoilé la liste des joueurs retenus pour affronter le Burkina et le Djibouti.

 

 

 

Le Niger affronte le Burkina le 12 Novembre et trois jours plus tard Djibouti dans le cadre des 5è et 6è journées des qualifications pour le Mondial. Le sélectionneur Jean Michel Cavalli a appelé 25 joueurs pour défendre les couleurs du Ména.Le Niger déjà hors course n’aura que pour objectif de prendre une troisième place honorifique du groupe. Troisième, le Niger l’est justement avec trois unités après quatre journées disputées.

La liste des joueurs convoqués

Gardiens :

Naim Van Attenhoven (Anderlecht RSC / Belgique), Daouda Kassaly (Katsina United / Nigéria ), Oumarou Issaka (As Douanes / Niger)

Défenseurs :

Farouk Idrissa (USGN / Niger), Yacouba Hamani ( Castellon SD / Espagne), Abdoul Aziz Hourba (AS Douanes / Niger), Nasser Adamou (AS Douanes / Niger), Salifou Masoudi / AS FAN), Ibrahim Djibrilla (Fremad Amager / Danemark), Boubacar Hama (SONIDEP / Niger), Aziz Ibrahim ( AS Douanes / Niger), A. Razack Seyni (USGN / Niger)

Milieux :

Mohamed Wonkoye (Horoya Ac / Guinée), Ousmane Diabaté (Muaither / Qatar), Boubacar Madjid / Al Shorta), Yusif Daouda (B. Yehuda / Israël), A. Kader Arzakou (AS Douanes / Niger), Mahamadou Sabo (Club Africain / Tunisie), Mohamed Ali (M. Haïfa / Israel), Youssouf Oumoura (US Monastir / Tunisie), Moumouni Darenkoum (FC Sheriff / Moldavie)

Attaquants :

Amadou Moutari (Al Fayha / Arabie Saoudite), Issa Djibrilla (Ankara K. / Turquie), Zakarie Junior (Knokke / Belgique), Salam Boulhassan (AS Nigelec / Niger), Zakari V. Adébayor (ENPPI / Egypte), Daniel Sosah (FC Isloch / Biélorussie), Marou Boubacar (AS FAN / Niger).

Source: africafootunited.com

Niger : une vingtaine de morts dans l’effondrement d’une mine d’or artisanale dans le Sud

En dépit des risques liés notamment à l’absence de mesures de sécurité, l’exploitation minière artisanale ne faiblit pas en Afrique. La découverte d’un nouveau gisement aurifère dans la région nigérienne de Maradi, il y a quelques mois, a un peu plus mis en lumière cette situation.

 

 

Au Niger, plusieurs puits d’un site aurifère artisanal se sont effondrés dimanche 7 novembre à Dan Issa, commune rurale du département de Madarounfa dans la région de Maradi. Le bilan officiel du drame à la mi-journée le lendemain, faisait état de 18 morts et sept blessés hospitalisés, selon Adamou Guéraou, le maire de la localité cité par l’AFP.

« Les opérations de sauvetage se poursuivent toujours, il se pourrait qu’il y ait encore des corps coincés au fond des trous », a ajouté une autre source.

Alors que le Niger est davantage connu pour son uranium, le pays abrite aussi des gisements d’or à Tillabéry dans la région de Samira, à Agadez et depuis peu dans la région de Maradi. Malgré la situation sécuritaire marquée par des incursions djihadistes et les risques liés aux méthodes peu sécurisées utilisées pour l’exploitation minière, ces découvertes attirent des milliers de travailleurs, venus parfois du Nigeria voisin, qui risquent leurs vies pour récupérer le précieux métal.

Le Niger a produit environ 5 000 onces d’or l’année dernière, selon des chiffres officiels de la BCEAO.

Source: Ecofin

Niger : au moins 26 enfants meurent dans l’incendie de leur école en paille

Le feu a pris dans des salles de classe en paille et en bois. Au moins 26 enfants de 5 et 6 ans sont morts, et 13 sont blessés, dont quatre gravement. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de l’incendie.

 

Le Niger est en deuil. Au moins 26 enfants âgés de 5 et 6 ans sont morts lundi dans l’incendie de leur école faite de paillotes, des salles de classe en paille et en bois. L’incendie s’est déroulé à Maradi, dans le sud du Niger, sept mois après un drame similaire à Niamey qui avait fait vingt morts.

« Actuellement on a 26 décès, 13 blessés, dont quatre graves », a déclaré le gouverneur, Chaïbou Aboubacar, en précisant qu’il s’agissait d’élèves de première année de cours préparatoire. « On ignore l’origine de l’incendie, une enquête est ouverte pour la déterminer », a-t-il ajouté, annonçant qu’un « deuil de trois jours au niveau de la région de Maradi » avait été décrété à compter de mardi.

Pour remédier à l’insuffisance des classes au Niger, un des pays les plus pauvres au monde, les autorités construisent des milliers de hangars en paille et en bois où les enfants suivent les cours, parfois assis à même le sol.

« Tombes inflammables »

Les incendies de ces classes en matériaux précaires et très inflammables sont relativement fréquents, mais font rarement de victimes. Le président nigérien Mohamed Bazoum a récemment promis de les remplacer par des classes en dur.

Après l’incendie de Niamey, « nous avions attiré l’attention des autorités sur le danger que représentent ces classes » en paille, a rappelé Issoufou Arzika, secrétaire général du Syndicat des enseignants du Niger (SNEN). « Il vaut mieux tenir les cours sous des arbres que dans des paillotes qui sont devenues des tombes inflammables pour les élèves », selon lui.

L’incendie de l’école à Maradi est survenu au lendemain de l’effondrement meurtrier d’une mine d’or dans la même région, le bilan provisoire fait état de 18 morts.

source le Parisien

Niger: le président Bazoum en visite dans les villages en deuil après l’attaque jihadiste

Au Niger, le président Mohamed Bazoum s’est rendu à Bani Bangou samedi 6 novembre, présenter ses condoléances à la population après la mort mardi d’au moins 69 membres du comité de vigilance suite à une attaque d’hommes armés non identifiés. Devant les représentants de 20 villages de la commune, le président nigérien, accompagné de toute la hiérarchie des forces de défense et de sécurité, a assuré que l’Etat est garant de la sécurité de sa population.

C’est une population du Zarmaganda (au nord de Tillabéri) en deuil que le président Mohamed Bazoum a visitée, pour lui présenter ses condoléances. « Chacun de vos villages porte le deuil. Si vous êtes révoltés légitimement et si vous pensez que vous pouvez assurer votre défense vous-mêmes, c’est légitime. Mais celui qui doit assurer votre défense et sur lequel vous devez compter, c’est l’État », a assuré le président Bazoum.

Témoins oculaires et rescapés de cette tragédie, des jeunes racontent l’attaque au correspondant de Radio France international : « Nous avons prié et nous avons accompagné le maire. Les jihadistes sont apparus et les combats se sont engagés et ils ont tué nos hommes. J’étais présent… ». Des membres de milices d’autodéfense dont le maire de la commune de Bani Bangou ont été tués dans l’assaut.

Le maire menait un convoi de 84 villageois qui s’étaient constitués en comité de vigilance lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade. Les membres de ce comité étaient armés, ce qui est interdit par la loi, et alors qu’officiellement, il n’existe aucune milice au Niger.

Garbey est le village qui a perdu le plus d’hommes lors de l’attaque. Son chef nous raconte : « Mon fils et mon frère sont morts. Tous ceux qui ont été tués sont les miens. Nous prions Dieu pour qu’il mette fin à ces massacres ».

Selon RFI,  plan spécial de soutien alimentaire sera mis en œuvre pour toute la région du Zarmaganda. Deux jours de deuil national ont été observés vendredi et samedi en hommage aux victimes de l’attaque du 2 novembre dernier, l’une des plus meurtrières dans cette zone dite des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.