Amandine Georges, Author at Journal du niger - Page 15 sur 17

Niger : Vers la relance du Programme « Diffa N’Glaa »

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce mercredi 3 novembre 2021 dans la Salle des Banquets de la Primature, une réunion sur le Programme de modernisation des villes du Niger.

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la relance du Programme de modernisation de la ville de Diffa dénommé ‘’Diffa N’Glaa’’ qui était prévu se dérouler en décembre 2020.

La réunion s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement et du Comité Diffa N’Glaan d’après « news.aniamey.com ».

Le Programme de modernisation des grandes villes du Niger, rappelle-t-on, a été élaboré afin de doter les capitales régionales du pays d’infrastructures modernes et de voiries urbaines.

Après Dosso (2014), Maradi (2015), Agadez (2016), Tahoua (2017), Zinder (2018), Tillabéry (2019), c’était au tour de Diffa d’abriter les festivités marquant la Fête de la République en 2020. Mais ces manifestations ont été reportées pour cause de la pandémie de la Covid-19.

Tahoua : La représentante résidente de la banque mondiale au Niger en visite de travail dans la région

La représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger Joëlle Dehasse est arrivée, ce mercredi 3 novembre 2021 à Tahoua, où elle va inspecter les différentes réalisations des projets financés par son Institution dans la région.

C’est ainsi que dès son arrivée, Joëlle Dehasse et sa délégation ont visité un château d’eau construit en 2015 dans la ville de Tahoua pour une capacité de 2000 m3 dans le cadre du projet eau et assainissement en milieu urbain (PEAMU).

La représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger et sa délégation ont eu, par la suite, une séance d’échanges avec le gouverneur de la région, M. Issa Moussa en présence du Secrétaire général du gouvernorat, M. Ibrahim Miko.

En prenant la parole à cette occasion, le gouverneur de la région de Tahoua a tout d’abord souhaité la chaleureuse bienvenue à ses hôtes avant de leur exprimer toute sa disponibilité à les accompagner d’après « news.aniamey.com ». Il a également adressé ses sincères remerciements, au nom de la population de la région de Tahoua, à la représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger pour ‘’l’appui que son Institution apporte à la région de Tahoua’’.

Quant à Mme Joelle Dehasse, elle a tenu à féliciter le gouverneur pour sa nomination à ce poste avant de lui remettre la liste des différents projets intervenant dans sa région. Les différents membres de la délégation ont également pris tour à tour la parole pour expliquer les différents domaines d’intervention des projets financés par la Banque Mondiale.

Ils ont, enfin, annoncé l’arrivée de nouveaux projets, particulièrement dans les domaines de l’électrification et de l’éducation au Niger.

Rappelons que ce sont quelque 17,8 milliards de FCFA que la banque mondiale a investi dans la région de Tahoua dans le cadre de ses différents projets.

Niger: de nombreux membres d’un comité d’autodéfense tombent dans une embuscade jihadiste

Au moins une trentaine de personnes civiles membres d’un comité de vigilance de la commune de Bani Bangou, dans la région de Tillabéry, sont portées disparues depuis mardi soir, non loin de la frontière avec le Mali. Le maire a été retrouvé sain et sauf.

Selon des informations en provenance du nord de Tillabéry, le maire, entouré de 42 motos appartenant au comité local de milices d’autodéfense, a quitté sa commune en direction de la commune boisée d’Adabda, entre Tiloa et la préfecture de Bani Bangou. Leur objectif : capturer ou tuer une taupe des jihadistes bien localisée.

Selon des sources sécuritaires d’après Radio france international, c’est au retour, après avoir capturé leur cible, que le maire et les membres du comité d’autodéfense sont tombés dans une embuscade tendue par des hommes armés près d’Adabda. 84 civils membres du comité ont été piégés par les jihadistes, prévenus par leur informateur, un natif d’Adabda. Selon plusieurs sources recoupées, les membres du comité, mal équipés, ont été surpris à la mi-journée de mardi par des tirs ennemis. Les combats auraient été violents. Dans les rangs du comité, seuls 15 rescapés sur 84 sur huit motos sont revenus à leur base du village de Dinara, à 7 km de Bani Bangou. Après plusieurs survols des avions de reconnaissance, les forces spéciales ont ratissé la zone.

Parmi les rescapés, un éminent marabout, le chef du village de Daré, est très remonté contre les islamistes mais aussi, visiblement, contre le chef de la milice d’autodéfense. Beaucoup d’interrogations sur cette milice spontanément créée dans une zone en état d’urgence où les motos à deux roues sont interdites de circuler.

Autre interrogation à Niamey : comment ces jeunes miliciens se sont procuré aussi facilement des armes conventionnelles comme les AK-47 ?

Officiellement, il n’existe aucun comité d’autodéfense au Niger. Mais avec ces derniers événements, on peut sans risque de se tromper dire qu’il existe des embryons de milices armées dans certains villages menacés par les jihadistes. Sur cette bande frontalière boisée, il serait très difficile officiellement d’interdire aux populations menacées de s’organiser pour se défendre.

Niger: plusieurs dizaines de personnes tombées dans une embuscade près de Banibangou

Plusieurs dizaines de personnes membres du comité de vigilance de la préfecture de Banibangou, près de la frontière malienne, à bord de 40 motos sont tombées dans une embuscade tendue mardi 2 novembre dans la soirée par des hommes armés non identifies. Selon des sources sécuritaires, seules cinq motos sont revenus à Banibangou. Le comité de vigilance, d’autodéfense était à la recherche des jihadistes quand ils sont tombés dans l’embuscade  d’après Radio France international.

Niger : la croissance du PIB attendue à 5,6% en 2021

La croissance du PIB réel du Niger devrait rebondir à 5,6% en 2021 alors que l’économie se remet de la pandémie de Covid-19. C’est ce que prévoit le Fonds monétaire international (FMI), qui note que les perspectives économiques au titre de l’année en cours « restent favorables », de même qu’à moyen terme.

 

 

Selon l’institution, la croissance devrait s’accélérer en 2022 et atteindre des niveaux à deux chiffres en 2023, stimulée par l’opérationnalisation du nouvel oléoduc vers le Bénin. Le compte courant extérieur devrait se détériorer à court terme en raison de la mise en œuvre de projets à grande échelle avec un contenu élevé de biens d’équipement et de biens intermédiaires importés, avant de s’améliorer sensiblement avec les exportations de pétrole à partir de 2023. « Bien que contenues, les pressions inflationnistes devraient persister en 2021, principalement sous l’effet de la hausse des prix des denrées alimentaires due aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées au Covid-19, avant de s’atténuer au cours des dernières années. La situation budgétaire, déjà sous tension en 2020, devrait encore se détériorer en 2021 face aux importants besoins liés à la sécurité et au développement. Toutefois, les efforts d’assainissement et l’arrivée des recettes pétrolières devraient permettre de ramener le déficit à l’objectif régional de 3 % du PIB à moyen terme », relève également le FMI d’après Financialafrik.

Économie dynamique

De 7,2 % en 2018 et 5,9 % en 2019, le taux de croissance économique du Niger s’était établi à 1,2% en 2020 sous l’effet de la crise. Jusque-là, le pays était considéré comme l’économie la plus dynamique d’Afrique de l’Ouest.

Selon le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) présenté en juillet dernier par le gouvernement, Niamey s’attend à croissance de 5,5 % en 2021, de 7,1 % en 2022, de 8,6 % en 2023 et de 12,8 % en 2024.

Une délégation du conseil National des personnes âgées du Niger au cabinet du président de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale, M. Seyni Oumarou a reçu, ce mardi 02 octobre 2021 à son cabinet, une délégation du conseil National des personnes âgées du Niger (CNPA) conduite par son président national,  Oumarou Garba.

 

 

A leur sortie d’audience, Elh Oumarou Garba a déclaré à la presse qu’ils sont venus « présenter le bureau national des personnes âgées et sa mission au président  de l’Assemblée nationale M.Seyni Oumarou « .

‘’Nous avons aussi discuté des difficultés que rencontrent les personnes âgées au Niger, difficultés  qui découlent de la non adoption de la loi sur la protection des personnes âgées. Le président Seyni Oumarou nous a rassurés d’user de tout son poids pour son aboutissement’’ a-t-il poursuivi selon le site d’informations « www.anp.ne ».

« Nous sommes sortis très satisfaits de la rencontre, et nous remercions beaucoup le président pour l’oreille attentive qu’il nous a accordée » a conclu M. Oumarou Garba.

Le conseil national des personnes âgées (CNPA) a été créé au Niger depuis le 23 décembre 2015, mais la loi portant protection de ces personnes n’a pas encore été adoptée, indique-t-on.

Niger: nouvel accord avec le FMI pour la mise en place d’un programme économique jusqu’en 2024

En plein développement de son nouveau projet d’oléoduc vers le Bénin, le Niger souhaite renforcer les bases de son économie qui sort à peine de la covid-19. 278,5 millions de nouveaux financements sont ainsi attendus du FMI dans le cadre d’un nouvel accord FEC.

 

 

selon Ecofin, le Niger vient d’obtenir un accord avec les services du Fonds monétaire international (FMI) pour la mise en place d’un nouveau programme économique. L’information a été confirmée ce mardi 2 novembre, dans un communiqué publié par l’institution.

Les discussions entre les autorités nigériennes et les services du FMI ont porté sur la signature d’un nouvel accord de facilité élargie de crédit (FEC), prévu pour la période 2021-2024. Doté d’un financement de 278,5 millions $, ce programme vise à « renforcer la stabilité macroéconomique en relevant les principaux défis budgétaires – en termes de mobilisation des recettes intérieures, d’efficacité et de transparence des dépenses, et de gestion des ressources naturelles – tout en jetant les bases d’une croissance plus forte, inclusive et tirée par le secteur privé ».

Pour Niamey, l’enjeu principal sera de relancer l’économie affectée par la crise de la covid-19 et le changement climatique, tout en établissant des bases solides pour la croissance au cours des prochaines années.

Alors que le pays est en pleine phase de construction d’un oléoduc devant lui permettre d’exporter du pétrole via le Bénin, faisant ainsi passer sa croissance à deux chiffres d’ici 2023, il s’agira pour le gouvernement nigérien d’assurer que les recettes de cette future manne pétrolière alimentent les projets de développement, et contribuent à améliorer le niveau de vie général de la population. Il s’agira également de diversifier les sources de revenus de l’Etat, et d’élargir l’assiette des recettes non pétrolières afin d’éviter de tomber dans le piège de la dépendance au pétrole.

« En ce qui concerne la mobilisation des recettes provenant des ressources naturelles, le programme soutiendra la gestion transparente et efficace des recettes pétrolières, afin de garantir que l’augmentation prévue des exportations de pétrole se traduise par une augmentation proportionnelle des recettes fiscales », ont indiqué les services du FMI.

« Quant aux dépenses, ajoutent-ils, le programme vise à améliorer la gestion des finances publiques afin d’accroître l’efficacité et la transparence des dépenses par le biais de réformes visant à soutenir une budgétisation à moyen terme plus rigoureuse, à renforcer les réformes liées à la transparence, à améliorer la planification et la sélection des projets d’investissement, et à renforcer la gestion de la liquidité et de la dette avec la création d’un compte unique du Trésor ».

Il faut rappeler que le Niger sort à peine d’un précédent programme économique et financier conclu avec le FMI. Doté d’un financement de 167,8 millions $, celui-ci avait pris fin l’année dernière en pleine pandémie de coronavirus.

Notons que pour 2021, le FMI s’attend à une croissance à 5,6% pour le Niger, contre 3,6% en 2020. Quant au déficit budgétaire, l’institution estime qu’il devrait continuer à se creuser cette année, en raison des besoins liés à la sécurité et au développement, avant de se stabiliser au niveau de l’objectif régional de 3 % du PIB à moyen terme.

Diplomatie : « le Niger est un exemple de démocratie », selon l’Ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies

En visite de travail au Niger, l’Ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Mme Linda Thomas-Greenfield, a été reçu en audience le 26 octobre 2021 par le Président de la République SEM. Bazoum Mohamed. A cette occasion, la diplomate américaine a vanté la stabilité politique du Niger qui s’est traduite cette année par la première passation de pouvoir pacifique et démocratique de son histoire. Elle a également assuré le Chef de l’Etat de l’engagement de son pays à accompagner le Niger à relever ses défis de développement afin d’instaurer ensemble, la paix et la prospérité pour tous.

 

 

C’est en compagnie de l’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger, SE. Paul Eric Whitaker, que la diplomate américaine a été reçue au Palais de la Présidence de Niamey par le Président Bazoum Mohamed qui avait à ses cotés, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massaoudou.

Peu après l’audience présidentielle, l’Ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations Unies s’est exprimée face à la presse. L’occasion pour Mme Linda Thomas-Greenfield, d’exposé les grands axes de ses échanges avec le Chef de l’Etat nigérien. Elle a annoncé qu’elle a réitéré au Président Bazoum, « les félicitations du gouvernement des Etats-Unis pour son investiture et particulièrement pour la première passation de pouvoir pacifique et démocratique au Niger d’un Président à un autre».« Le Niger donne un exemple clair de ce à quoi ressemble la démocratie », a estimé la diplomate américaine qui a déclaré avoir passer en revue avec le Président de la République, « les nombreuses façons dont les Etats Unis et le Niger travaillent ensemble,  de la diplomatie au développement en passant par la démocratie et la défense ».

Diplomatie et développement

Sur le plan diplomatique, Mme Linda Thomas-Greenfield a souligné avoir remercier le Président de la République « pour le leadership constant et continu » du Niger sur le Conseil de Sécurité des Nations Unies et le rôle du Niger au sein des missions de maintien de la paix des Nations Unies au Mali et en République Centrafricaine. « Le Niger a été un partenaire solide pendant son mandat au Conseil de Sécurité des Nations Unies ces deux dernières années et dans le soutien à la sécurité au Sahel », a-t-elle reconnu.

En matière de développement, l’Ambassadrice Thomas-Greenfield a assuré que « les Etats-Unis continueront de promouvoir une croissance économique inclusive avec nos partenaires du Niger. Dans un paysage caractérisé par des défis complexes, nos efforts conjoints permettront à terme de créer un avenir meilleur pour les Nigériens ». La diplomate américaine a rappelé, dans ce cadre, l’intervention des Etats-Unis pour combattre la pandémie du COVID-19 avec une aide du gouvernement américain de 22,2 millions de dollars et un don de 300.000 vaccins Johnson & Jonhson via l’initiative COVAX.

Démocratie et Défense

En matière de Démocratie, SE. Linda Thomas-Greenfield, a indiqué avoir échanger avec le chef de l’Etat, « la manière dont la protection des droits civils et des libertés civiles, telles que la liberté d’expression et la liberté de la presse, jouent un rôle important dans le renforcement de la légitimité de chaque gouvernement ». Pour la diplomate américaine, « ces efforts contribuent également à lutter contre l’extrémisme violent ».

Enfin, en matière de Défense et de sécurité, « un enjeu clé pour la région », la diplomate américaine a estimé que « les partenaires du Niger doivent aborder la question de la sécurité ensemble ». Pour l’Ambassadrice Thomas-Greenfield, « une véritable sécurité collaborative signifie un partenariat cohérent entre les forces de sécurité et la communauté, dans laquelle la sécurité est inclusive, équitable et respectueuse des droits humains ». A cet effet, a-t-elle fait savoir, « j’ai exprimé nos graves préoccupations concernant les informations selon lesquelles des mercenaires russes pourraient être déployés au Mali et le risque que cela poserait pour la paix et la sécurité dans l’ensemble du Sahel».

L’ambassadrice des USA aux Nations Unies a aussi annoncé avoir évoquer avec le Président Bazoum,  les objectifs communs aux deux pays, notamment, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. « Nous espérons que le Niger travaillera avec nous sur notre objectif commun, lutter contre le terrorisme et refuser l’extrémisme violent », a ajouté Linda Thomas-Greenfield qui a assuré aux autorités que son pays va aider le Niger à atteindre ces objectifs en promouvant le développement et la bonne gouvernance.

« Les Etats-Unis sont attachés à l’avenir du Niger. Ensemble, nous travaillerons sur nos priorités communes et nous nous concentrerons sur l’instauration de la paix et de la prospérité pour tous ».

A la fin de son adresse aux médias nationaux et internationaux, SE. Linda Thomas-Greenfield n’a pas manqué de souligner qu’elle a abordé avec le Chef de l’Etat, les nombreuses initiatives sur lesquelles lui et son administration travaillent. « J’ai eu vent de l’accent qu’il met sur l’éducation en général et particulièrement de la jeune fille, les efforts pour accroitre la croissance économique et les plans pour augmenter l’effectif et la capacité de l’armée nigérienne pour contrer les menaces à la sécurité régionale », a loué la diplomate américaine. « Nous acclamons le travail acharné du gouvernement nigérien sur ses fronts », a conclu Mme Linda Thomas-Greenfield.

Un partenariat solide

Il faut noter qu’auparavant, c’est l’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger qui a pris la parole pour une brève présentation de l’Ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, qui occupe en réalité et selon ses mots, « le plus haut grade d’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique » mais aussi « une fonctionnaire distinguée ayant plus de trois décennies d’expérience au service des Etats-Unis et une spécialiste de l’Afrique ». Selon SE. Eric P. Whitaker, c’est la deuxième haut fonctionnaire de l’Administration Biden-Harris à se rendre au Niger, et cette visite est la deuxième des trois escales qu’elle va faire sur le continent. Selon les explications du diplomate américain, en plus de ses activités dans le cadre de la mission du Conseil de sécurité au Niger, l’Ambassadrice Thomas-Greenfield a décidé de prolonger son séjour dans le pays afin de s’entretenir avec les plus hautes autorités du pays. « Elle l’a fait parce que le Niger est un partenaire, un allié important et un pays ami qui compte pour les Etats-Unis», a souligné l’ambassadeur américain.

Au cours de sa visite, l’Ambassadrice des USA aux Nations Unies s’est également entretenue avec le chef de la diplomatie nigérienne, M. Hassoumi Massaoudou, ainsi que le ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou. « Nos discussions ont porté sur des sujets d’intérêts mutuels dans le cadre de l’approche 4D de l’Ambassade américaine au Niger : Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense », a mis en exergue SE. Eric P. Whitake pour qui, « la visite de l’Ambassadrice Thomas-Greenfield est un signal fort de notre partenariat dans lequel je continue à croire que le Niger se lève ».

Niger : Du matériel militaire pour aider le Niger à mieux lutter contre le terrorisme au Sahel

Des mitrailleuses lourdes et des véhicules tout-terrain… du matériel militaire offert par la France pour aider le Niger à combattre les groupes terroristes qui mènent des attaques au Sahel.

Vingt-huit pick-up militaires légers de type « Masstech » et 71 mitrailleuses lourdes 12-7 ont été reçus par le Niger et sont destinés au bataillon spécial d’intervention situé à Dosso, dans le sud-ouest du pays. Le ministre nigérien de la Défense  Alkassoum Indatou a salué « la participation » de la France « à la montée en force » de l’armée du Niger « dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière ».

Le pays est frappé depuis plusieurs années par des attaques meurtrières de groupes jihadistes, notamment dans l’ouest proche du Mali, où le groupe Etat islamique est présent, et dans le sud-est riverain du Lac Tchad et du Nigeria, devenu un repaire du groupe Boko Haram et de son rival et dissident Iswap (Etat islamique en Afrique de l’Ouest). Le président nigérien, Mohamed Bazoum, a récemment déploré que son pays, voisin de la Libye, « se situe dans l’épicentre du périmètre où sévit le terrorisme: à la frontière des deux grands foyers originels que sont le nord-Mali et le bassin du lac Tchad ».

Du soutien

Pour faire face à cette situation, selon le site DW. com, Niamey bénéficie notamment du soutien, logistique et en matière de formation des pays occidentaux en l’occurence la France. Grâce à un soutien de l’Allemagne, il a par ailleurs inauguré mi-juillet à Tillia, dans la région de Tahoua (ouest proche du Mali), un centre d’entraînement de ses forces spéciales anti-jihadistes. Le centre de commandement de la task force européenne Takuba, composée de troupes d’élite pour former des militaires au combat, sera par ailleurs prochainement installé à Niamey.

Le Niger prend ainsi de plus en plus de place auprès de ses partenaires internationaux notamment la France au moment où les relations de ce dernier avec le Mali semblent se tendre au jour le jour.

Pour Seidik Abba journaliste et écrivain, spécialiste des questions sécuritaires, même si le Niger devient de plus en plus l’épicentre de la lutte contre le terrorisme au Sahel, cela ne doit pas faire oublier que la réponse doit être régionale car la menace terroriste touche plusieurs pays et est donc régionale.

Niger : le Conseil de sécurité a discuté avec les autorités des défis sécuritaires et humanitaires

Lors d’une visite au Niger qui s’est achevée le 26 octobre, une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a discuté avec les autorités des défis sécuritaires et humanitaires auxquels la région du Sahel, et notamment le Niger, sont confrontés.

 

 

Après une visite de deux jours au Mali ce weekend, l’objectif de cette visite au Niger était de voir comment le Conseil de sécurité peut mieux soutenir la région du Sahel sur des questions telles que le terrorisme et le changement climatique.

A Niamey, la capitale du Niger d’après news.un.org, la délégation a rencontré lundi en fin d’après-midi le Président Mohamed Bazoum, après des rencontres avec d’autres hauts responsables gouvernementaux, dont le Premier ministre. La délégation a aussi rencontré des représentants de la force conjointe du G5-Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

Lors d’un point de presse, le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, l’Ambassadeur du Kenya, Martin Kimani, a indiqué que tous les membres du Conseil ont salué les avancés enregistrées par le Niger.

« Nous sommes venus au Niger pour y comprendre la situation, savoir ce qu’il se passe au Sahel, comprendre l’expérience du Niger », a dit M. Kimani. « Le Président Bazoum a partagé avec nous l’expérience du Niger, a évoqué sa soif de démocratie, a mentionné tous les succès rencontrés dans le domaine de la démocratie ».

« Nous avons discuté des défis humanitaires, du développement, liés au changement climatique », a-t-il ajouté. « Tous les membres du Conseil de sécurité ont été très positifs, ont salué les avancées enregistrées par le Niger ».

Des régions du Niger sont victimes de dégradation environnementale en raison de pratiques non durables.© FAO/Giulio Napolitano. Des régions du Niger sont victimes de dégradation environnementale en raison de pratiques non durables.

Lutte contre le terrorisme

Selon l’Ambassadeur du Kenya, l’ensemble des membres du Conseil « souhaitent et doivent soutenir le Niger, le G5-Sahel, dans la lutte contre le terrorisme sur la base de la solidarité, car ce n’est qu’ainsi, en luttant ensemble, que nous pourrons venir à bout de ces défis pour l’Afrique et l’ensemble de la communauté internationale ».

L’Ambassadeur de France, Nicolas de Rivière, a noté pour sa part que « le Conseil de sécurité s’occupe très étroitement, très activement de la situation dans la région ». « Le Conseil de sécurité est en appui à la paix et à la stabilité dans la région. On va continuer à le faire, à essayer de vous aider, d’aider aussi le Mali dans toute la mesure du possible ».