Amandine Georges, Author at Journal du niger - Page 16 sur 17

Niger : Vers la refonte du système des évacuations sanitaires

Le gouvernement du Niger a pris, le 21 octobre lors d’une réunion du Conseil des Ministres, plusieurs mesures tendant vers la rationalisation des évacuations sanitaires vers l’extérieur.

 

 

En effet, d’après « news.aniamey.com », à la suite d’une communication du ministre en charge de la santé publique, le gouvernement a décidé de l’accroissement des subventions de l’Etat au profit des hôpitaux en privilégiant les dotations en équipements et leur maintenance à travers la contractualisation et la formation du personnel ; de la création d’un comité interministériel chargé du suivi de la gestion des évacuations sanitaires et de l’autorisation de paiement par anticipation en cas d’urgence et/ou d’épuisement des fonds des évacuations sanitaires au niveau des ambassades .

Il a été aussi décidé de l’organisation chaque année d’un audit des évacuations sanitaires ; de la signature des conventions de soins avec les hôpitaux et les cliniques à l’issue d’une mission de prospection des structures sanitaires étrangères dans les pays retenus.

Le gouvernement a en outre décidé de la mise en service effective du Centre National de Lutte Contre le Cancer ; l’encouragement des hôpitaux nationaux à multiplier les campagnes de masse de spécialités ; l’acquisition d’un avion médicalisé ou à défaut la signature d’une convention avec une structure privée exploitante des avions sanitaires pour les évacuations d’urgence.

En plus, il est envisagé le transfert de la gestion des fonds des évacuations sanitaires aux ambassades qui paieront les factures sur la base des prix réels des actes contenus dans le répertoire des prix pratiqués dans les hôpitaux et les cliniques de la place établi par les Ambassades ; de l’approvisionnement des comptes des Ambassades en début de chaque trimestre, en fonction du flux des patients après présentation d’un rapport financier .

Le gouvernement prévoit également la création d’un pôle unique en charge des évacuations sanitaires qui sera animé par un Collège des médecins spécialistes, en plus d’avoir décidé de la révision des attributions des attachés médico-sociaux avec un profil des paramédicaux.

L’objectif du Gouvernement à long terme, précisé-t-on, est de pouvoir prendre en charge les malades au Niger en renforçant les hôpitaux du pays par des équipements et des technologies de pointe avec des ressources humaines qualifiées.

Niger : Plaidoyer pour l’adoption de la loi leur accordant une subvention de l’Etat

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, dans l’après-midi de le 21 octobre 2021, une délégation de la Coordination Nationale des Radios Communautaires du Niger.

 

 

« L’ objet de notre rencontre avec le Premier Ministre est de lui présenter la situation des médias communautaires au Niger », a déclaré à la presse M. Moussa Hassan, le Secrétaire Général de ladite Association, précisant qu’aujourd’hui le Niger compte quelque 202 radios communautaires, parmi lesquelles plus de 187 ne fonctionnent pas par manque de ressources, d’après news.aniamey.com.

Selon lui, dans la sous région (Burkina Faso, Bénin et Cote d’ivoire), des fonds sont attribués à ces médias pour qu’ils puissent mener à bien leur mission.

La Coordination Nationale des Radios Communautaires du Niger plaide pour l’adoption de la loi leur accordant une subvention de l’Etat.

Le Secrétaire Général de la Coordination Nationale des Radios Communautaires du Niger de faire savoir qu’il y a un avant-projet de loi sur le financement des radios communautaires qui est dans le circuit et « nous souhaitons que ce avant-projet de loi soit une loi qui va permettre aux radios communautaires d’avoir la subvention de l’Etat et de pouvoir mieux fonctionner ».

« Nous sommes très satisfaits parce que c’est la première fois que la coordination des radios communautaires est reçue par le Chef du Gouvernement et nous souhaitons plein de succès pour ce gouvernement pour que les choses puissent aller de l’avant », s’est résolu M. Moussa Hassan.

Niger / Attaque de Bankilaré : le bilan s’alourdit à 11 morts

Un premier bilan faisait état de 6 militaires tués et cinq autres portés disparus.

 

 

Le nouveau bilan de l’attaque menée mercredi par des hommes armés non identifiés contre une escorte militaire dans le département de Bankilaré, à l’ouest du Niger et près de la frontière du Burkina Faso, s’établit à onze (11) militaires tués, a rapporté l’agence officielle de presse nigérienne et le site d’informations aa.com.tr

« Une attaque à mains armées contre le convoi du préfet de Bankilaré, dans la région de Tillaberi, à l’ouest du Niger, a fait onze (11) morts dont neuf (9) gardes nationaux et deux gendarmes », a rapporté jeudi l’Agence nigérienne de presse (ANP).

« L’attaque s’est produite le mercredi 20 octobre aux environs de 16 heures sur la route latérique Bankilaré-Téra, à 18 km au sud de Bankilaré, alors que le préfet et son convoi revenaient de Téra », a rappelé le media.

Un premier bilan fourni par une source sécuritaire faisait état, mercredi, de six (6) militaires tués et cinq (5) autres portés disparus.

Frontalier du Burkina Faso, le département de Bankilaré est situé dans la région de Tillaberi en proie, depuis 2017, à des attaques armées attribuées aux groupes terroristes opérant dans le nord du Mali.

Niger: l’attaque d’un poste de police à la frontière du Burkina Faso fait plusieurs morts

Le 17 octobre 2021, un poste de police attaqué dans la région de Tillabéry, à l’Ouest du pays, a fait trois morts et sept blessés, dont quatre dans un état grave. C’est le poste frontalier de Petelcolé, à quelques kilomètres de Tera et sur la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, qui a été attaqué par des hommes armés.

 

C’est un peu avant 21 heures que les hommes armés ont frappé le poste de contrôle aux frontières. Selon le gouverneur de la région de Tillabéry, Tidjani Katchalla, ils étaient à bord de quatre pick-up et plusieurs dizaines de motos.

Les assaillants ont d’abord détruit l’antenne téléphonique avant d’attaquer le poste de police avec des tirs nourris. Quatre véhicules auraient été brûlés, un autre emporté.

Cette attaque intervient alors que le président nigérien, Mohamed Bazoum est en visite officielle à Ouagadougou au Burkina Faso. Il a été accueilli le 17 octobre, en fin d’après-midi par son homologue, Roch Marc Christian Kaboré. Les deux hommes doivent se rencontrer de nouveau aujourd’hui pour parler sécurité. Mohamed Bazoum est d’ailleurs accompagné de ses ministres de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires étrangères.

Au menu des discussions, la situation dans la région du Liptako Gourma. Les deux pays partagent notamment près de 630 kilomètres de frontières, de part et d’autre desquels sévit le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). Selon un communiqué de la présidence nigérienne, les deux chefs d’État évoqueront aussi la transformation de l’opération Barkhane et la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel.

Niger : 10 morts dans l’attaque d’une mosquée

Le ministère de la Défense du Niger a annoncé qu’au moins 10 personnes ont été tuées dans une attaque armée perpétrée contre une mosquée dans l’ouest du pays.

 

L’attaque a eu lieu lundi, dans le village de Tizi Goro, dans une zone d’intersection entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, selon un communiqué rendu public mercredi, par le ministère de la Défense.

« Des assaillants à moto ont pris pour cible des fidèles d’une mosquée située dans le district de Bani Bango de la région de Tillabéri », indique la même source.

Depuis le début de cette année, plus de cinq-cents personnes ont été tuées et des milliers d’autres déplacées en raison des violences, selon les données officielles.

 

Niger: La délinquance, nouveau combat d’Aziz, ancien champion du monde de boxe

A bientôt 50 ans, Aziz, carrure imposante, dix fois champion du Niger des plus de 100 kg, s’est reconverti dans le coaching de futurs talents et l’action sociale pour les jeunes défavorisés.

 

Celui qui a découvert la boxe, embryonnaire au Niger, en 1998 et dont l’idole s’appelle Mike Tyson, apprend à boxer, de manière bénévole, à des jeunes des rues, d’après le site de TV5 monde. »Ce sont des petits qui sont délaissés et qui consommaient de la drogue de gauche à droite, alors les samedis et les dimanches, je sacrifie mon temps pour eux », relate-t-il. « Le coach nous apprend la boxe (…) mieux vaut apprendre à boxer que d’aller faire du banditisme dans la rue. Plus tard, nous enseignerons à d’autres », sourit Moussa Issa, un assidu des entraînements.

En 2012, il avait déjà piloté un programme gouvernemental appuyé par les Etats unis et l’Espagne, qui avait profité à une quarantaine de ces jeunes dans deux quartiers populaires de Niamey.

Aujourd’hui si l’ex-champion peut compter sur quelques sponsors locaux, il dispense également des cours privés de boxe à des expatriés occidentaux pour financer ses activités.

« Au lieu de me donner de l’argent il arrive que je leur demande de me ramener de leur vacances en Europe du matériel de boxe de qualité », raconte Aziz, qui travaille dans une agence onusienne à Niamey.

Premier boxeur professionnel du Niger, où la lutte traditionnelle est le sport de combat numéro 1, Aziz a connu un petit succès international.

Sous la houlette de Jean-Marc Perono ancien entraîneur de deux champions du monde, les français Hacine Cherifi et Fabrice Tiozzo, il affiche un palmarès de cinq victoires en cinq combats.

« Comme mon idole Tyson, je domine sur le ring ! », frime-t-il, du haut de son mètre 88, en montrant ses nombreuses médailles d’or.

« Les succès d’Aziz ont redonné un souffle nouveau à la boxe qui peinait à briller », commente un connaisseur de la boxe nigérienne.

Retraité des rings depuis 2019 « à cause du poids de l’âge » et « faute d’encadrement », après le décès de son mentor, il focalise désormais le reste de son énergie sur l’émergence de « jeunes talents ».

Car au-delà de son investissement pour les gamins des rues, il se consacre aussi à six aspirants professionnels qui rêvent de faire carrière.

« Des fois, c’est eux qui viennent me chercher à la maison » pour les entraînements, constate-t-il, heureux de cet enthousiasme.

Et le succès est déjà au rendez-vous: Moussa Sahabi, 22 ans, est auréolé de trois titres de champion d’Afrique de l’Ouest pour les 52-54 et 56 kg de l’Organisation HBE international training. « Avant de rencontrer Abdoul Aziz, j’étais tellement découragé de la boxe mais il m’a réveillé ! Pour ma première ceinture, il a mis sa voiture en gage pour que je puisse participer à la compétition », témoigne ce dernier.

Sahabi rêve d’imiter Issaka Daboré, premier médaillé olympique de l’histoire du sport nigérien avec le bronze à Munich en 1972.

Le jeune champion a visé les Jeux olympiques 2020 de Tokyo, mais n’avait pas pu disputer les combats de qualifications en raison des restrictions de déplacement imposées à cause du Covid-19.

Niger: le DG d’Airtel honoré à Kigali

Abdellatif BOUZIANI, s’est vu décerner le Prix de l’Excellence et du Mérite africain dans la catégorie des télécoms, en reconnaissance aux investissements colossaux consentis ces dernières années par l’entreprise pour le développement des télécoms au Niger.

 

La remise des prix aux 80 lauréats toutes catégories confondues qui ont été distinguées cette année par le « Prix Africain pour le Développement » (PADEV) s’est déroulée le 27 septembre à Kigali. A cette occasion, le DG d’Airtel Niger Abdellatif BOUZIANI s’est vu décerner le Prix d’Excellence et du Mérite africain dans la catégorie « meilleur manager du secteur des télécoms ».

A travers cette distinction, les initiateurs du PADEV ont voulu récompenser l’engagement du DG d’Airtel Niger ainsi que tous les efforts consentis par le premier opérateur marché national en faveur du développement des télécoms au Niger. L’entreprise a, en effet, engagé d’investissements massifs qui ont permis d’importantes réalisations destinées à améliorer les services aux clients, à étendre et renforcer la couverture géographique du réseau et à promouvoir l’utilisation des TICs partout et pour tous au Niger.

A noter que le Prix Africain pour le Développement (PADEV) est une initiative de la « Fondation 225 », une organisation non gouvernementale (ONG) fondée en 2012 à Ouagadougou au Burkina Faso,  par des hommes et des femmes originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’ouest  avec comme principal objectif d’accélérer l’intégration africaine et ainsi favoriser le développement des pays du continent, principalement, dans la zone CEDEAO.

Niger : un prisonnier politique libéré

Tout de jaune vêtu, on le voit sur les réseaux sociaux en compagnie de son avocat Maitre Mossi Boubacar.

 

Une libération devenue virale sur la toile ou plusieurs internautes se réjouissent. D’après ses partisans la place d’Ali Téra n’est pas la prison. Ce sont disent les acteurs du régime en place connus pour des faits de détournement de deniers publics qui doivent être arrêtés et non un lanceur d’alerte attaché à la démocratie et progrès de son pays.

Niger : Le niveau de prise en charge du choléra jugé « très satisfaisant »

L’information est du ministre de la Santé Publique.

 

Dans une communication qu’il a présentée au conseil des ministres le 7 Octobre 2021, relative à la situation du choléra au Niger, le ministre Idi Illiassou Mainassara a indiqué que « le nombre d’admissions des cas suspects mis à jour est en nette régression et la plupart des foyers sont éteints ».

A la date du 5 Octobre 2021, le Niger enregistre « 1 cas sous traitement à Zinder, 24 cas à Maradi, 2 cas à Tahoua et 1 cas à Dosso ».

Niger : l’Autorité de régulation des transports (ARST) en difficulté

Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience le 28 septembre, une délégation du Conseil national de régulation du secteur des transports. Conduite par la présidente, Baaré Aoua, elle y a exposé les difficultés qui paralysent son fonctionnement.

 

 

D’après le rapport d’activités 2020 du Conseil national de régulation du secteur des transports (CNRST), l’Autorité de régulation des transports (ARST) en difficultés. Il s’agit de difficultés « liées à l’insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières d’une part, et d’autre part à la collaboration avec les ministères sectoriels ».

L’ARST a bénéficié d’une subvention initiale réduite en raison de la pandémie de la Covid-19.

Dans ses missions, l’ARST est chargée de veiller à l’application stricte des textes législatifs et réglementaires ; de protéger les intérêts de l’Etat, des utilisateurs et des opérateurs ; de promouvoir le développement des sous-secteurs régulés et la coordination inter et intra-modale …

Pour le CNRST, il devient impérieux « d’accompagner les institutions nouvellement créées avec des ressources conséquentes afin qu’elles puissent accomplir dans l’efficience et l’efficacité les nobles missions qui leur sont confiées ». Le chef du gouvernement nigérien a déclaré avoir noté « toutes les revendications et les imperfections que le CNRST a constatées à leur démarrage ».

Créée par la loi n°2019-16 du 24 mai 2019, l’ARST est une entité administrative, juridiquement distincte et fonctionnellement indépendante. Au Niger, elle est chargée de réguler les sous-secteurs routier, ferroviaire, maritime et fluvial.