Amandine Georges, Author at Journal du niger - Page 3 sur 17

Niger : BIA apporte son appui à l’éducation

Une convention de partenariat tripartite a été signée le 14 juillet 2022, par BIA Niger, la FIM et le Ministère de l’Éducation Nationale.

 

BIA Niger, filiale du groupe BCP (Maroc), s’engage à financer la construction de salle de classe en matériaux définitifs à l’école Lossougoungou 5. Cet engagement entre en droite ligne d’une convention de partenariat tripartite entre BIA Niger, la FIM et le Ministère de l’Éducation Nationale.
Ladite convention a été signé le 14 juillet 2022 par Mme Nana Aissa ANGO, Directrice Générale de BIA Niger, Pr Ibrahim NATATOU, Ministre de l’Éducation Nationale et M. Ibrahim WEIFANE, Secrétaire Exécutif Adjoint de la Fondation Issoufou Mahamadou.

BIA Niger s’associe à la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) dédiée à la mobilisation des ressources au profit d’une éducation de qualité.
Le projet s’inscrit dans le cadre des actions citoyennes du groupe BCP dont les filiales en Afrique de l’Ouest investissent quatre axes d’intervention (Social, Entrepreneuriat, Environnement et Culture), visant à concilier performance économique, progrès social et préservation de l’environnement.

Niger : deux morts et plusieurs blessés dans un accident

L’accident s’est produit entre un mini-bus et un véhicule de Barkhane. C’est le deuxième accident mortel impliquant un véhicule de la force française en une semaine.

 

Au moins deux personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées, mardi, dans un accident de la route entre un mini-bus de transport et un véhicule de la force française Barkhane dans la commune de Karma, à une quarantaine de kilomètres de la capitale Niamey.

« Un accident a eu lieu ce jour 26/07/2022 aux environs de 07h 15 mn dans la descente de Boubon entre un véhicule Hiace de transport en commun et un véhicule de Barkhane », a rapporté la journaliste Samira Sabou sur sa page Facebook, annonçant un bilan de « deux morts sur place et plusieurs blessés évacués à l’hôpital de Niamey ».

La localité de Boubon est située dans la commune de Karma, à une quarantaine de kilomètres de Niamey.

Contacté par l’Agence Anadolu, le maire de Karma Abass Diallo a confirmé l’accident et le bilan de deux morts et plusieurs blessés.

C’est le deuxième accident mortel impliquant un véhicule de Barkhane en une semaine au Niger.

Mardi dernier, un autre véhicule de Barkhane a « accidentellement » tué une personne dans la ville nigérienne d’Ayorou, située près de la frontière malienne.

Dans un communiqué, Barkhane a déploré l’accident et a annoncé qu’elle « coopère avec les autorités nigériennes pour déterminer les causes exactes de cet accident ».

Depuis plusieurs semaines, des camions et véhicules chargés de matériels militaires destinés à la force française Barkhane arrivent au Niger, en provenance du Mali que les forces françaises et européennes ont décidé de quitter suite à un désaccord avec les autorités de la transition maliennes.

Le 27 novembre dernier, des jeunes de la ville de Téra située près de la frontière du Burkina Faso, avaient manifesté pour empêcher le passage d’un convoi de Barkhane en provenance de la Côte d’Ivoire pour Gao dans le nord du Mali.

La manifestation a été dispersée par la force.

Selon un bilan publié par le gouvernement nigérien, au moins trois manifestants avaient été tués, alors que dix-sept autres et sept gendarmes nigériens accompagnant le convoi de Barkhane, avaient été blessés.

Après une enquête qui n’a pas permis de déterminer les circonstances de la mort des manifestants, les autorités nigériennes et françaises ont convenu, en mai dernier, de dédommager les familles des trois manifestants tués et des blessés.

Boucle ferroviaire : accord signé entre le Bénin, le Niger et Bolloré

En 2008, le Bénin et le Niger lançaient un appel d’offre pour la construction et la gérance d’un réseau ferroviaire de 740 kilomètres qui allait relier Cotonou à Niamey.

 

Cet appel d’offre est remporté dans un premier temps par la société béninoise Petrolin. En 2013, le projet est confié à Bolloré. Petrolin, mécontent, porte l’affaire en justice et ressort gagnant. Seulement le président Patrice Talon, arrivé entre-temps au pouvoir ne voulait aucun des deux pour la construction de ce réseau ferroviaire. Il leur demande donc de se retirer à l’amiable mais Bolloré conteste et exige réparation.

En effet, la société française avait déjà construit 140 kilomètres de ce chemin de fer entre les villes nigériennes de Dosso et de Niamey. Le différend restait donc entier, plongeant le projet dans une léthargie. Finalement un accord a été trouvé entre les trois parties, c’est-à-dire Bolloré, le Bénin et le Niger. C’est la nouvelle que le ministre béninois chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale est allé porter au président nigérien Mohamed Bazoum hier vendredi 22 juillet 2022. En effet, Abdoulaye Bio Tchané a été reçu en audience par le numéro 1 nigérien en présence du président du groupe Bolloré.

Une solution « satisfaisante » pour les trois parties

« Nous sommes venus, en effet, rendre compte des travaux que nous avons faits ce matin avec le Premier Ministre du Niger. Le Président du groupe Bolloré a rendu compte de l’accord que nous avons pu avoir ce matin même avec le groupe et les deux Etats, le Niger et le Bénin pour résoudre la situation de la filiale du groupe Bolloré qui était pendante depuis quelques temps entre le Bénin et le Niger » a laissé entendre le béninois à sa sortie d’audience selon les propos rapportés par l’Agence de presse nigérienne.  Pour Bio Tchané l’accord était « satisfaisant » pour les trois parties. C’est une solution « satisfaisante que nous avons eue et nous sommes venus en rendre compte au Chef de l’Etat » a-t-il témoigné.

En réalité, les deux pays se sont accordés, avec le groupe Bolloré, pour convenir, de façon consensuelle, d’un protocole de résiliation dont la signature a été faite lors d’une cérémonie fort simple mais riche en émotions fortes. Cette signature vient mettre un terme définitif aux conventions de concession signées par les États du Bénin et du Niger avec Benirail infrastructures et Benirail exploitation.

Niger : 15 morts après des fortes pluies

Au moins quinze personnes ont été tuées suite aux fortes pluies enregistrées depuis le début du mois en cours au Niger, ont annoncé les services de la protection civile.

 

« Les statistiques de la Direction générale de la protection font état de 2 237 ménages, soit 18 921 personnes victimes d’intempéries et quinze pertes en vies humaines à la date du 19 juillet 2022 », a indiqué le Centre opérationnel de veille, d’alerte et de conduite de crises (COVACC), dans une note d’information publiée jeudi.

La même source a appelé les populations au respect des consignes suivantes : éviter de s’abriter dans des maisons en ruine, de traverser des rivières en crue, de se baigner dans des cours d’eau et de quitter les zones potentiellement inondables.

Depuis le début du mois en cours, le Niger enregistre de fortes pluies, avec une pluviométrie dépassant les 200 millimètres par endroit. Dans de nombreux départements du Niger, les fortes pluies enregistrées ont causé des noyades, l’effondrement de maisons et même coupé des axes routiers.

En 2021, le Niger a aussi enregistré des fortes pluies qui ont affecté plus de 250 mille personnes, dont 77 sont mortes, et entraîné d’importants dégâts matériels.

Niger : un véhicule de Barkhane percute à mort un homme

Un véhicule de la force Barkhane a renversé accidentellement une personne qui se trouvait au bord de la route à la sortie de la ville d’Ayorou.

 

« Le 19 juillet, vers 20h00, à la sortie de la ville d’Ayorou, un véhicule de la force Barkhane a renversé accidentellement une personne qui se trouvait au bord de la route », relate la force Barkhane dans son communiqué.

« La victime a été évacuée à l’hôpital de Tillabéri, elle est décédée à l’hôpital des suites de ses blessures dans la nuit », a précisé la même source.

Tout en déplorant « cet accident » et transmis ses condoléances à la famille de la victime, Barkhane a indiqué qu’elle « coopère avec les autorités nigériennes pour déterminer les causes exactes de cet accident ».

Depuis plusieurs semaines, des camions et véhicules chargés de matériels militaires destinés à la force Barkhane arrivent au Niger, en provenance du Mali que les forces françaises et européennes ont décidé de quitter suite à un désaccord avec les autorités de transition maliennes.

C’est le deuxième incident impliquant la force française au Niger, ayant entraîné des pertes en termes de vies humaines.

Le 27 novembre dernier, des jeunes de la ville de Téra, située près de la frontière du Burkina Faso, avaient manifesté pour empêcher le passage d’un convoi de Barkhane en provenance de la Côte d’Ivoire pour Gao dans le nord du Mali.

La manifestation a été dispersée par la force. Selon un bilan publié par le gouvernement nigérien, au moins trois manifestants avaient été tués, alors que dix-sept autres et sept gendarmes nigériens accompagnant le convoi de Barkhane, avaient été blessés.

Après une enquête qui n’a pas permis de déterminer les circonstances de la mort des manifestants, les autorités nigériennes et françaises ont convenu, en mai dernier, de dédommager les familles des trois manifestants tués et des blessés.

Niger : une dizaine de morts et 16 000 sinistrés après des pluies diluviennes

Des communes de plusieurs régions du Niger connaissent actuellement des inondations, en raison des fortes précipitations qui s’abattent depuis plusieurs jours, en ce début de saison des pluies.

 

Dans son dernier bilan, la direction générale de la protection civile a recensé une dizaine de morts, plus de 16 000 sinistrés, et des nombreux dégâts matériels. Les régions les plus touchées sont celles de Zinder, Tillabéri et Maradi, ainsi que Diffa et Tahoua.

Des pluies exceptionnelles, dans des délais très courts, combinées à la fragilité de certaines infrastructures et à l’occupation de zones inondables, ont provoqué ces dégâts, selon le directeur général de la protection civile, le colonel major Bako Boubacar.

Dans la région de Zinder, la commune de Hamdara est l’une des plus touchées. Les images montrent des maisons effondrées, et des personnes relogées dans des écoles.

« C’est un village qui est situé sur une pente, explique son maire, Oumarou Nouhou. Donc l’eau descend d’abord sur une colline et traverse les villages avant de se déverser dans les mares. Dans son passage, cela cause des dégâts, notamment l’effondrement des maisons, ainsi que des dégâts sur les installations électriques et hydrauliques. »

« D’autres précipitations sont attendues, dans les prochains jours. Les prévisions annoncent une saison des pluies très humide : « Selon nous, cette situation va continuer, on aura d’autres séquences de fortes pluies çà et là sur le pays, explique Katiellou Gaptia Lawan, directeur de la météorologie nationale. On a eu beaucoup d’inondations sur l’année passée, également, et on est en train d’assister à une situation où la pluviométrie en termes de cumul augmente, mais le nombre de jours de pluie diminue. Ce qui rend les choses beaucoup plus intenses. »

L’évaluation des dégâts se poursuit. La direction générale de la protection civile affirme que des plans de réponse se mettent en place. Les autorités appellent à la vigilance et à quitter les zones potentiellement inondables. En cas de danger, les autorités demandent de se mettre en lieu sûr et d’appeler le 18.

Niger : l’UE apporte une aide de 25 millions d’euros à l’armée

Ces fonds proviennent de la Facilité européenne pour la paix, un instrument de soutien militaire à des pays étrangers financé par les États membres de l’UE.

 

Le Niger reçoit 25 millions d’euros de l’Union européenne (UE). L’annonce a été faite lundi 18 juillet 20232, par l’UE. Ces fonds serviront à renforcer les armées contre la menace terroriste.

Cet argent provient de la Facilité européenne pour la paix, un instrument de soutien militaire à des pays étrangers financé par les États membres de l’UE.

« L’objectif de cette mesure d’assistance est de renforcer les capacités et la résilience des forces armées nigériennes afin de leur permettre de défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays, et de mieux protéger la population civile contre la menace terroriste croissante », a expliqué dans un communiqué le Conseil de l’UE qui représente les Vingt-Sept.

La mesure d’assistance avait été sollicitée en mars par le Niger. Elle « financera la création d’un centre de formation de techniciens des forces armées (…) dans le domaine du soutien logistique et la construction d’une base opérationnelle avancée afin de réduire la vulnérabilité des forces armées dans la région de Tillabéri (sud-ouest du pays) ».

Niger : Mohamed Bazoum en visite de travail à N’djamena

Le président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, séjourne, depuis le mardi 12 juillet 2022, à Ndjamena, la capitale du Tchad, dans le cadre d’une visite officielle de 48 heures.

 

Arrivé en début d’après-midi, Mohamed Bazoum a été accueilli par son homologue le président de la Transition tchadienne, Mahamat Idriss Déby.

Dans la soirée, le chef de l’État tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno « est allé, au nom du peuple tchadien, offrir un cadeau au Président MOHAMED BAZOUM et par ricochet au peuple nigérien ».

« Il s’agit des chameaux, un cadeau symbolique mais plein de signification dans le contexte sahélien. Le Président Mohamed Bazoum qui connaît la valeur de ce geste n’a pas manqué de dire tout le bien qu’il pensait des relations d’amitié qui lient le Tchad et le Niger », rapporte la présidence tchadienne.

Signature d’un accord de coopération militaire entre le Bénin et le Niger

Un accord a été signé lundi 11 juillet 2022 lors de la visite du ministre béninois de la Défense Fortunet Alain Nouatin à Niamey.

 

L’expérience du Niger en matière de lutte contre le terrorisme intéresse le Bénin qui voudrait s’en inspirer. L’échange de renseignements, l’assistance aérienne pour suivre les mouvements des jihadistes et des opérations conjointes entre les deux armées béninoise et nigérienne sont déjà à l’étude.

« C’est un jour mémorable pour les forces de défense et de sécurité du Bénin ». C’est par ces mots que le ministre béninois de la Défense, le docteur Fortunet Alain Nouatin, s’est exprimé en signant l’accord de coopération militaire entre son pays et le Niger : « L’échange de renseignements, de la coopération dans les opérations. Il est envisageable et envisagé déjà des opérations conjointes Bénin-Niger. »

La signature de cet accord marque le début d’une coopération beaucoup plus étroite sur le plan sécuritaire. « Ça fait dix ans que le Niger, progressivement, s’est relevé et a dominé la situation. Et on sait que de tous les pays sahéliens qui ont été impactés par ce fléau, la meilleure réponse se retrouve au Niger, donc le Bénin est venu tirer profit de ces expériences », ajoute le ministre béninois.

Le Niger est prêt à partager son expérience en matière de lutte contre le terrorisme, selon le ministre de la Défense Alkassoum Indatou : « Si aujourd’hui, nos frères du Bénin ont besoin de notre appui, c’est un devoir pour nous de le faire. Nous ferons tout pour que le Bénin ne connaisse pas ce que nous avons connu. »

Le Bénin subit des attaques terroristes depuis plusieurs mois dans le nord du pays.

Niger : Hassoumi Massaoudou reçoit des lettres d’accréditation des représentants d’ONU Femmes

C’est au cours d’une cérémonie s’est déroulée ce lundi 11juillet dans les locaux du Ministère des affaires étrangères et de la coopération.

 

Le Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massaoudou a reçu, dans la matinée de ce lundi 11 juillet 2022, les copies figurées des lettres d’accréditations des représentants résidents d’ONU FEMMES et FIDA au Niger.

Il s’agit de Mme Mian Djangoné Rachelle Anne-Marie, en qualité de représentante résidente d’ONU FEMMES auprès de la République du Niger, et de M. Eric Rwabidadi, en qualité de représentant et directeur pays, division Afrique de l’ouest et du centre du Fonds International Agricole (FIDA) auprès de la République du Niger, avec résidence à Niamey.