Amandine Georges, Author at Journal du niger - Page 4 sur 17

Niger : un militaire tué et quatre autres blessés dans une attaque

Un affrontement entre les combattants de Boko Haram et une position de la Garde nationale a fait militaire mort, quatre autres ont été blessés et un cinquième est porté disparu.

 

Un militaire nigérien tué, quatre autres blessés et un cinquième est porté disparu. C’est le bilan d’une attaque menée, dimanche 03 juillet, par Boko Haram contre une position de la Garde nationale du Niger (GNN) dans la région de Diffa (Sud-est), ont annoncé les autorités.

« Le 03 juillet 2022, vers 13h, un détachement de la Garde nationale du Niger de Garin Dogo, commune rurale de Gueskerou (région de Diffa), a fait l’objet d’une attaque par des éléments de Boko Haram à bord de plusieurs véhicules et motos », a indiqué le ministre nigérien de l’Intérieur et de la décentralisation, Hamadou Adamou Souley, dans un communiqué publié lundi après-midi.

Selon le « bilan définitif » fourni par la même source, un militaire nigérien a été tué, quatre autres ont été blessés et un cinquième est porté disparu. Du côté des assaillants, le bilan fait état de onze (11) morts, un blessé capturé et « sept (7) complices appréhendés, plusieurs matériels de guerre saisis ou détruits ».

Burkina Faso : l’armée libère un otage polonais (officiel)

Un otage d’origine polonaise enlevé depuis le 27 avril 2022 dans l’Est du Burkina Faso, alors qu’il était en partance pour le Niger, a été libéré le 24 juin.

 

Un otage d’origine polonaise enlevé depuis le 27 avril 2022 dans l’Est du Burkina Faso, alors qu’il était en partance pour le Niger. Il a été libéré le 24 juin courant par l’armée burkinabè. C’est du moins ce qu’a annoncé mercredi 28 juin 2022, le gouvernement à l’issue d’un Conseil ministériel.

La ministre burkinabè des Affaires étrangères Olivia Rouamba qui a donné l’information à l’issue du conseil des ministres a expliqué que l’otage avait été enlevé sur le l’axe Matiacoali- kanctari sur la RN4 en partance pour le Niger.

« Il a été libéré le 24 juin courant et transféré à Ouagadougou le 26 juin », a souligné Rouamba précisant qu’actuellement il est pris en charge par les équipes médicales pour un bilan de santé.

Elle a, en outre, indiqué qu’une cérémonie de remise de l’otage a été organisé le 28 juin à l’issue de laquelle il a été remis aux autorités polonaises qui ont envoyé une délégation à Ouagadougou pour la circonstance.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie aux attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et plus de 1,9 millions de déplacés internes. La dernière attaque la plus meurtrière a été enregistrée dans la nuit du 10 au 11 juin courant contre la commune de Seytenga dans le Sahel, et a fait 86 morts selon un bilan officiel.

Cette attaque a aussi occasionné le déplacement de 31 201 personnes vers la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel, selon le ministère en charge de l’Action humanitaire du Burkina Faso.

C’est dans ce contexte que l’armée burkinabè a donné 14 jours aux populations pour quitter les zones d’intérêt militaire instituées dans les régions de l’Est et du Sahel burkinabè, où des opérations militaires seront menées bientôt dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a annoncé vendredi, lors d’un point de presse, le commandant des opérations du théâtre national, le Lieutenant-Colonel Yves Didier Bamouni.

Niger : les corps sans vie de dix présumés migrants retrouvés au désert

L’annonce a été faite dans un communiqué faisant le point des patrouilles de sécurisation menées par l’armée dans les différentes régions du pays en proie à l’insécurité.

 

Dix corps de migrants clandestins présumés ont été retrouvés dans le désert, près de la frontière libyenne. L’annonce a été faite dans un communiqué faisant le point des patrouilles de sécurisation menées par l’armée dans les différentes régions du pays en proie à l’insécurité et à divers trafics.

« Au Nord du pays, au niveau de la zone de défense n°8 (Dirkou) des actions menées au cours de la semaine ont permis la saisie de quatorze (14) véhicules et la découverte de dix (10) corps sans vie de migrants clandestins présumés, sommairement enterrés dans des fosses à une trentaine de kilomètres au nord-est de Dirkou », a indiqué le communiqué.

« Le constat a été fait en présence des autorités départementales civiles et militaires de Bilma », a précisé la même source, ajoutant qu’une enquête « est en cours pour élucider les circonstances de leur mort ».

Depuis quelques années, les forces de défense et de sécurité nigériennes et des équipes de l’Organisation internationale pour la migration (OIM) retrouvent de nombreux migrants abandonnés dans le désert du Sahara par leurs passeurs, souvent affaiblis par la faim et la soif ou même sans vie.

Notons que La ville de Dirkou est située dans la région d’Agadez et au cœur du Sahara, près de la frontière libyenne. C’est l’une des principales villes du nord du Niger où transitent de nombreux migrants clandestins africains désirant rejoindre l’Europe en passant par des pays maghrébins comme l’Algérie et la Libye.

Le Niger reçoit un don de matériels de guerre

Ce don de l’Union africaine composé de véhicules blindés, des armées, groupe électrogène des moyens de transmission et de bureaux au profit de la FMM.

 

Le Niger vient de recevoir du matériel de guerre de la part de l’Union africaine (UA). Ce don a pour but d’aider le pays dans sa lutte contre l’insécurité au Sahel. L’aide de l’UA a été réceptionnée dimanche, à Diffa, au sud-est du pays.

Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité au Sahel, l’Union Africaine a fait don de plusieurs matériels de guerre au Niger, qui est l’un des pays sahéliens en proie au terrorisme.

L’arsenal militaire fourni par l’Union Africaine au Niger, est composé de véhicules blindés avec armes de bord, d’un groupe électrogène de grande capacité, des moyens de transmission et de bureaux au profit de la FMM.

Dans le cadre du retour des populations déplacées des 45 villages de la commune de Geskerou, le président Mohamed Bazoum a visité les positions des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de Garin dogo et de Geskerou pour évaluer le dispositif de sécurisation de ces villages.

« …Nous allons ramener les 45 villages de la commune Geskerou et ce sera à vous notamment de les sécuriser…nous allons renforcer vos capacités, les armes sont disponibles et seront mises à votre disposition… » a dit le président Bazoum en s’adressant dimanche, au détachement de Garin dogo.

Le Niger est confronté aux attaques terroristes. Le pays collabore avec des puissances extérieures pour contrer la menace terroriste mais la situation reste toujours critique.

Niger : Mohamed Bazoum satisfait des résultats de la lutte contre le terrorisme

Le président nigérien, séjourne depuis quelques jours à Diffa, dans le sud-est du pays, frontalier avec le Nigeria où sévissent les groupes extrémistes.

 

Le chef de l’Etat a rencontré des soldats déployés le long de la frontière du Nigeria, dont un contingent de 1.000 nouvelles recrues locales dédiées à la « sécurisation » des villages où des milliers déplacés ont été réinstallés l’année passée.

« Si nous faisons une évaluation sur cette année et que nous la comparons aux années précédentes, nous notons de façon évidente qu’elle s’est améliorée », a-t-il déclaré.

Ce succès engrangé est le fruit des actions concertées entre les armées de la Force multinationale mixte composée d’éléments des forces armées du Bénin, du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad.  C’est du moins ce que pense Seidik Abba, journaliste, spécialiste du Sahel, auteur de plusieurs ouvrages sur le djihadisme.

Seidik Abba explique que « ces derniers temps, la lutte anti-terroriste dans le bassin du Lac-Tchad a enregistré des résultats significatifs qui sont surtout le fait de la meilleure coordination entre les armées engagées dans la force mixte multinationale (la (La Force multinationale mixte est composée d’éléments des forces armées du Bénin, du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad. Depuis 2015 elle participe à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram dans ces pays) et des opérations importantes ont été réalisée par les quatre secteurs et des résultats importants ont été engrangés dans la lutte contre le terrorisme. »

Pression sur les djihadistes

Le chercheur Hassane Koné reconnaît lui aussi que les armées de la Force multinationale mixte arrivent à exercer une pression énorme sur ces groupes djihadistes.

« Ce qui fait qu’aujourd’hui, aucun groupe n’a une base sur le sol nigérien, ni dans le bassin du Lac-Tchad, ni dans la partie du Nord-ouest », observe-t-il. Ces derniers temps aussi, il y a eu un renforcement des capacités de l’armée nigérienne à travers des équipements, à travers aussi des recrutements de 1000 hommes dans la zone du bassin du Lac-Tchad et d’autres équipements qui se poursuivent ailleurs. Il faut reconnaître que c’est une armée qui sait faire la guerre et qui sait se battre », ajoute Hassane Koné.

Selon plusieurs témoins, les éléments de Boko Haram continuent cependant de semer la panique dans le Sud-est du Niger, poussant des milliers de personnes à fuir leurs villages.

Les autorités locales, estiment qu’entre juin et juillet 2021, 26.573 personnes qui ont fui les violences, suite aux attaques des djihadistes de Boko Haram ont été reconduites dans 19 villages où la sécurité avait été « renforcée ».

 

Niger/Côte d’Ivoire : signature de cinq nouveaux accords

Ces nouveaux accords ont pour objectif de renforcer la coopération du Niger et de la Côte d’Ivoire dans les domaines entre autres de la lutte contre le terrorisme, des hydrocarbures, des ressources animales…

 

La Côte d’Ivoire et le Niger viennent de signer cinq nouveaux accords. Le but est de renforcer leur coopération dans les domaines de la sécurité et la lutte contre le terrorisme, des hydrocarbures, des ressources animales, de l’enseignement technique et la formation professionnelle et des consultations politiques.

Ces accords ont été signés à l’occasion de la visite de 48h du président nigérien, Mohamed Bazoum, à Abidjan. C’est du moins ce qu’a affirmé un communiqué de la présidence ivoirienne publié jeudi 23 juin.

« Le président Alassane Ouattara s’est réjoui de la visite de président Mohamed Bazoum, ainsi que de leur parfaite convergence de vues sur plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment la lutte contre le terrorisme et les questions économiques et financières », révèle la note d’information.

Niger : Mohamed Bazoum en visite en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat nigérien Mohamed Bazoum est arrivé dans la capitale ivoirienne, Abidjan jeudi 23 juin 2022, pour une visite de deux jours.

 

Cette visite du président nigérien en Côte d’Ivoire intervient quelques jours avant la tenue du sommet de la Cédéao qui aura lieu à Accra le 3 juillet 2022. Il va s’agir au cours de ce sommet de parler de la situation dans les pays qui ont connu des coups d’État ces derniers temps : Mali, Burkina Faso, et Guinée.

Quelle attitude adopter face aux juntes malienne, burkinabè et guinéenne ? Au dernier sommet d’Accra le 4 juin, les pays de la Cédéao ont décidé de se laisser du temps. Mais l’heure tourne et la date fatidique du nouveau sommet, le 3 juillet, approche. Il y a donc urgence à rapprocher les positions.

« Ce sont des pays avec lesquels nous voulons entretenir, développer des relations de confiance, mais souhaiter que le processus démocratique avance et que les peuples de ces pays ne continuent pas de souffrir de l’environnement actuel. Il s’agit non seulement de nos frères des pays voisins, mais également de la sécurité dans nos propres pays », a déclaré Alassane Ouattara.

Sur le Mali, face aux voix qui demandent la levée des sanctions, le Niger est apparu à Accra comme l’un des partisans de la fermeté. Mohamed Bazoum est-il prêt à lâcher du lest ? En tout cas, il faut que le Mali coopère avec ses voisins dans la lutte antiterroriste, plaide le chef de l’État nigérien.

« Il y a une situation au Mali qui est loin d’être confortable. Il faut souhaiter que nous ayons les convergences nécessaires avec nos frères du Mali pour nous permettre de coordonner notre action et faire en sorte que nous mutualisions nos moyens en vue de faire face à un ennemi commun. »

Niger : une délégation du Panel de Haut Niveau sur le Sahel chez Mohamed Bazoum

Le Président du Niger Mohamed Bazoum, a reçu lundi à Niamey, une délégation du Panel de Haut Niveau sur la Sécurité et le Développement au Sahel (ONU, UA, CEDEAO, G5 Sahel), conduite par l’ancien Président nigérien, Mahamadou Issoufou.

 

Avec Bazoum, « nous avons abordé avec lui tous les défis auxquels le Sahel est confronté, défis sécuritaires, institutionnels, climatiques, démographiques, humanitaires et défis de développement économique et social », a déclaré Mahamadou Issoufou, Président de ce Panel de Haut Niveau, a l’issue de la rencontre.

« Cela a été aussi l’occasion pour nous de prendre ses conseils et ses orientations parce que la stratégie qu’on doit concevoir ne doit pas être une stratégie de plus. Ça doit être une stratégie qui puisse apporter des réponses aux défis multiformes auxquels le Sahel est confronté », a-t-il affirmé.

Selon la Croix Rouge, quelque 11 millions de personnes dont plus de 1,6 million d’enfants de moins de cinq ans, sont menacés de famine au Sahel. De nombreux pays d’Afrique et notamment la région du Sahel qui englobe la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, font actuellement face à la pire crise alimentaire de ces dix dernières années.

Selon Félix de Marliave, représentant de la Croix-Rouge de Belgique au Sahel, ce phénomène s’explique par la combinaison de différents facteurs, dont le réchauffement climatique et les violences parfois à caractère ethnique qui ont déjà entraîné le déplacement d’au moins 2 millions de personnes. A cela s’ajoute la crise économique, renforcée par les effets de la pandémie Covid-19 et par l’impact de la guerre en Ukraine.

Gazoduc transsaharien : le Niger l’Algérie et le Nigeria actualisent l’étude de faisabilité du projet

Les ministres de l’Énergie d’Algérie, du Nigeria et du Niger ont tenu, lundi à Abuja, une deuxième réunion tripartite sur le projet du gazoduc transsaharien (TSGP).

 

La rencontre s’est soldée, selon un communiqué du ministère algérien de l’Energie et des Mines, par un accord dans le but de relancer ce méga-chantier, d’une longueur de plus de 4. 000 km. Celui-ci, a précisé la même source en reprenant les déclarations du ministre algérien, Mohamed Arkab, a porté sur la mise en place d’un groupe de travail pour actualiser l’étude de faisabilité de ce projet.

Dans son allocution prononcée à cette occasion, a précisé le communiqué, Mohamed Arkab a confirmé « l’approbation des décisions de la précédente réunion tenue à Niamey, au Niger, le 16 février 2022 qui avait défini une feuille de route pour réaliser ce chantier ».

« Cette démarche démontre la volonté des trois acteurs de redynamiser un projet ayant une dimension régionale et internationale, visant prioritairement le développement social et économique de nos pays », a-t-il noté.

Le ministre algérien a rappelé également le TSGP, inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du NEPAD, « intervient dans un contexte géopolitique et énergétique particulier caractérisé par une forte demande en gaz et pétrole, d’une part, et une stagnation de l’offre due à une baisse des investissements, notamment dans le domaine de l’exploration pétrolière et gazière, amorcée depuis 2015 ».

Selon lui, ce gazoduc « est un exemple de la volonté de nos trois pays de mettre en place une infrastructure régionale d’envergure internationale ». « Ce qui est conforme à nos objectifs nationaux et à nos engagements internationaux en tant que pays engagés à réduire la l’empreinte carbone et la sécurisation de l’approvisionnement en gaz naturel des marchés. Il est également considéré comme une nouvelle source d’approvisionnement face à une demande toujours croissante, compte tenu de la place que le gaz naturel occupera dans le mix énergétique à l’avenir », a-t-il fait remarquer, insistant sur « l’apport de ce projet pour les trois pays en matière d’augmentation de leur capacité de production et d’exportation du gaz ».

Mohamed Arkab a présenté également les avantages les plus importants de la réalisation de ce projet. « En plus du développement économique et social que ce projet apportera à la population locale et aux différentes zones de transit, il donnera également la possibilité de relier d’autres pays comme le Mali et le Tchad, et permettra également le renforcement des infrastructures existantes et nouvelles pour le transport par pipeline, telles que la section « Projet de pipeline Gaz naturel AKK », d’une longueur de 614 km et le GR-5, qui relie les champs de l’extrême sud-ouest de l’Algérie », a-t-il expliqué.

Et d’enchaîner : « Ce projet bénéficiera des opportunités offertes par l’Algérie en termes d’infrastructures notamment le réseau de transports, les groupes de gaz naturel liquéfié (GNL) et les infrastructures de pétrochimie ainsi que la position géographique proche des marchés de gaz ».

Mohamed Arkab a mis également l’accent sur « l’intérêt particulier accordé par l’Algérie à ce projet important, susceptible d’insuffler une nouvelle dynamique aux relations unissant les trois pays dans le domaine de la coopération technique, et de renforcer les capacités ».

UFOA B U17 : le Niger tombe face à la Côte d’Ivoire

Le Niger affrontait la Côte d’Ivoire mercredi 15 juin à Cape Coast dans le cadre de la 2è journée du tournoi UFOA B U17.

 

6-1, c’est le score qui a sanctionné la rencontre opposant le Niger et la Côte d’Ivoire, mercredi 15 juin 2022, à Cape Coast. C’était à l’occasion de la 2è journée du tournoi UFOA B U17.

Surpris par le Bénin (2-3) en première journée, la Côte d’Ivoire retrouve le sourire. Les Éléphanteaux ont relancé leur campagne après leur victoire écrasante face au Niger ce mercredi.

Le Benin qui était visiblement trop faible n’a pas pu contenir les assauts ivoiriens. Avec cette victoire logique, la Côte d’Ivoire prend provisoirement la tête du groupe B devant le Bénin et le Burkina Faso.