Amandine Georges, Author at Journal du niger - Page 8 sur 17

Niger: des hommes armés font près d’une vingtaine de victimes lors de l’attaque d’un camion

Selon les autorités du Niger, au moins 18 personnes ont été tuées dans cette attaque d’un camion par des hommes armés.

 

Au Niger, une nouvelle attaque dans le Tillabéry. Elle a eu lieu dimanche, mais on ne l’a appris que le mardi 21 février 2022 au soir, dans cette région de l’ouest du pays, zone dites des trois frontières, proche du Mali et du Burkina Faso.

Le camion de transport circulait entre Taroun et Tizigorou, dans le département de Banibangou, quand il a été attaqué par des hommes armés arrivés sur plusieurs motos, selon le communiqué du ministère nigérien de l’Intérieur, diffusé mardi soir à la télévision nationale. Le camion a été incendié. Les assaillants n’ont pas été identifiés, précise le même texte, mais des opérations de ratissage sont en cours dans la zone.

Plusieurs attaques

L’année dernière, la zone de Banibangou a déjà été le théâtre de plusieurs attaques meurtrières, qui ont visé des civils, notamment dans les villages et les champs. En novembre, les autorités avaient annoncé la mort de 69 membres d’un comité de vigilance, tués par des hommes armés.

Le mois précédent, une dizaine de personnes avaient été tués dans une mosquée, au moment de la prière du soir. Et en mars dernier, des véhicules, de retour du grand marché hebdomadaire de Banibangou, avaient été pris pour cibles. L’attaque avait fait 66 morts.

Crise alimentaire

En plus de l’insécurité, la région de Tillabéry connait actuellement une crise alimentaire, en raison des attaques et de la sécheresse qui a touché le pays.

Niger : l’idée d’un redéploiement de Barkhane fait débat

Au Niger, la question du redéploiement de la force Barkhane après son départ attendu du Mali fait craindre un regain de tension dans le pays.

 

Accepter de nouveaux soldats étrangers pourrait être un risque pour le président Mohamed Bazoum, lui qui a pu contenir les contestations liées à son élection, estime Moussa Tchangari, secrétaire général de l’association Alternative espace citoyens. »C’est un risque que le régime prend en acceptant ce redéploiement. S’il l’accepte en tous cas, c’est un risque qu’il prendrait. Un risque pour sa stabilité, pour son maintien au moment où on assiste, dans notre espace sahélien et en Afrique de l’Ouest de façon générale, à un retour des militaires aux affaires » explique t-il.

Risque de tension

Pour l’ONG Tournons la page, Barkhane n’est pas la bienvenue au Niger. Cette organisation s’oppose en effet à tout redéploiement de cette force et souhaite même le départ des soldats étrangers déjà présents, notamment les Américains qui ont une base importante au Niger.

« Du point de vue légal, l’assemblée n’a pas discuté de ça et du point de vue de la légitimité, les populations en ont marre effectivement de cette présence étrangère. Donc la force Barkhane n’est pas la bienvenue au Niger. Nous continuons à nous battre pour qu’effectivement nos forces de défense et de sécurité au niveau national puissent trouver les moyens pour accomplir leurs missions régaliennes » précise Maikoul Zodi, coordonnateur de Tournons la page.

Pour l’ONG Agir pour la paix et la sécurité au Sahel, le président Mohamed Bazoum ne devrait donc pas aller à l’encontre des aspirations de la population. Accepter le redéploiement de la force Barkhane ne ferait que raviver les tensions.

Mahamadou Idder Algabid, président de l’ONG Agir pour la paix et la sécurité au Sahel explique quand à lui que « ce redéploiement dans ce contexte risque de mettre de l’huile sur le feu. Pour ainsi dire, cela risque d’attiser l’atmosphère sociopolitique déjà envenimée par des discours de désinformation et d’intoxication ».

L’atmosphère est en effet très délétère en ce moment au Niger. Certaines organisations politiques ou de la société civile menacent ainsi de descendre dans les rues pour manifester contre la présence des forces étrangères dans le pays.

Burkina Faso : le lieutenant-colonel Sandaogo Damiba prête serment

Le nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été investi mercredi président par le Conseil constitutionnel, trois semaines après le coup d’Etat qui l’a porté au pouvoir et juste avant la redéfinition de la présence militaire internationale dans le Sahel.

 

« Je jure devant le peuple burkinabè (…) de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution, l’acte fondamental et les lois » du Burkina, a déclaré M. Damiba en prêtant serment devant le Conseil lors d’une cérémonie retransmise par la télévision nationale.

Aucun dirigeant étranger n’a assisté à la cérémonie qui s’est tenue dans une petite salle du Conseil constitutionnel où seule la presse officielle a été admise. Après sa prestation de serment, M. Damiba, vêtu d’un treillis militaire ceint d’une écharpe aux couleurs du Burkina, la tête coiffée d’un béret rouge, a prononcé un discours d’une dizaine de minutes, le deuxième seulement depuis sa prise de pouvoir.

Dans le sillage du Mali et du Niger, le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait plus de 2.000 morts dans le pays et contraint au moins 1,5 million de personnes à fuir leurs foyers.

Rendant hommage au « peuple Burkinabè qui souffre dignement des affres du terrorisme depuis plus de six ans », il a appelé à « prendre collectivement conscience des efforts et des sacrifices à consentir ». Une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes civiles et militaires des jihadistes.

« En ces moments difficiles, notre pays n’a pas été abandonné par ses partenaires. Le Burkina Faso réitère sa disponibilité à travailler en toute souveraineté avec tous les partenaires dans le respect mutuel », a-t-il ajouté, alors que le Burkina Faso a été suspendu des instances de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédeao) et de l’Union africaine, sans autres sanctions pour l’instant.

Le lieutenant-colonel Damiba, 41 ans, a pris le pouvoir le 24 janvier à Ouagadougou après deux jours de mutineries dans plusieurs casernes du pays, renversant le président élu Roch Marc Christian Kaboré, accusé notamment de pas avoir réussi à contrer la violence jihadiste qui frappe le Burkina depuis près de sept ans. Il a mis en place une junte appelée Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui a pour priorité « la sécurité ».

Élaborer la transition

Plusieurs heures avant la prestation de serment, l’accès au Conseil constitutionnel était filtré par un important dispositif des forces de sécurité dressé dans un rayon de 100 m autour du siège de l’institution à Ouagadougou. Le lieutenant-colonel Damiba a rapidement consulté les forces vives, partis politiques, syndicats et organisations de la société civile, plutôt indulgentes à son égard.

À la suite de ces consultations, M. Damiba a pris le 6 février un décret annonçant la création d’une commission composée de 15 membres en vue d' »élaborer un projet de charte et d’agenda, assorti d’une proposition de durée de la transition et des modalités de mise en œuvre » dans un « délai de deux semaines ». Mercredi, M. Damiba n’a donné aucune précision sur la durée de cette transition.

Niger : l’Organisation patronale des gares modernes lève son mot d’ordre de grève

Elle s’est exprimée dans un communiqué publié le dimanche 13 février 2022, levé le mot d’ordre de grève qu’elle projetait de tenir du 16 au 18 Février 2022.

 

L’Organisation Patronale des Gares Modernes du Niger (OGPM) a, dans un communiqué publié le dimanche 13 février 2022, levé le mot d’ordre de grève qu’elle projetait de tenir du 16 au 18 Février 2022.

« Suite à notre rencontre avec les membres du gouvernement, vu les débats qui ont été sincères et fructueux et qui ont abouti à la création d’un comité technique chargé de prendre en charge les revendications des Gares Modernes, l’OPGM  décide de l’annulation de mot d’ordre de grève des départs prévu du 16 au 18 Février 2022 » indique le communiqué de l’organisation patronale.

Rappelons que la plate-forme revendicative de l’OPGM se résumait à l’ouverture de discussions franches et sincères avec les autorités afin de trouver dans le cadre du dialogue social des solutions aux problèmes récurrents de l’état des routes qui, au-delà des préjudices causés aux Bus, sont la cause de beaucoup d’accidents de la route, l’allègement des postes de contrôles  et autres tracasseries routières, la suppression de la TVA.

L’OPGM a demandé également l’annulation de la taxe dite « doit de soties » et les autres taxes communales, la suppression des redevances, et enfin la création d’un comité permanent incluant les Gares Modernes et les ministères concernés par nos différentes préoccupations.

Niger : la MRN se félicite du bon fonctionnement des institutions

La MRN a fait cette annonce au cours d’une déclaration publique ayant regroupé tous les partis politiques membres de la majorité au pouvoir.

 

La mouvance pour la renaissance du Niger (MRN), majorité au pouvoir, s’est félicitée, ce dimanche 13 février 2022, du bon fonctionnement des institutions de la République, constituant ainsi des prémices de lendemains meilleurs pour le Niger, sous la conduite du Président Mohamed Bazoum.

La MRN a fait cette annonce au cours d’une déclaration publique ayant regroupé tous les partis politiques membres de la majorité au pouvoir.

Dans cette déclaration, la mouvance présidentielle a tenu à féliciter et à encourager le Président de la République pour « sa politique d’ouverture et de dialogue avec toutes les couches sociales ainsi que pour sa gouvernance de proximité en allant au contact des populations et des Forces de Défense et de Sécurité particulièrement dans les zones affectées par les conflits ainsi que les acteurs du secteur de l’éducation ».

Abordant la situation sécuritaire dans le pays, la MRN s’est félicitée du fait que «  malgré les vicissitudes de la situation », le régime a su « garder sa constance de lutte contre le terrorisme dans les zones affectées par la crise » en engageant « une politique de diversification des partenaires et d’acquisition d’équipements militaires appropriés tels que les vecteurs aériens en qualité et en quantité suffisante pour mieux faire face à la situation ».

Cet engagement du régime, indique la déclaration, dans la lutte contre le terrorisme a, en conséquence, permis d’engranger « aujourd’hui des résultats visibles et probants à travers la neutralisation de beaucoup d’éléments terroristes au cours des campagnes victorieuses dans les Régions de Tillabéri (Banibangou, Ouro Guéladjo, Tamou, Inatès, Gorouol, Abala, Sanam, Diagourou), de Diffa (Chétimari Wangou, zones des rives de la Komadougou et du Lac Tchad), de Maradi (la zone de Madarounfa), et de Tahoua (Tillia, Tebaram, Takanamat) ».

Les partis membres de la mouvance présidentielle ont tenu, à cet effet, à « féliciter et encourager nos Forces de Défense et de Sécurité dans leur noble mission de défense du territoire et de la préservation de la quiétude des populations et de leurs biens ».

Ces partis politiques se sont, par ailleurs, félicités « des mesures prises pour atténuer la crise alimentaire découlant de la mauvaise saison pluvieuse par la mise à disposition aux populations des vivres à travers la vente à prix modéré et la distribution gratuite ciblée » tout en demandant aux autorités de « multiplier ces actions salutaires et mettre en place un dispositif de suivi et de contrôle pour que ces aides parviennent à leurs véritables destinataires ».

Face à la mauvaise campagne de dénigrement menée contre la majorité au pouvoir dans les réseaux sociaux, la MRN a appelé ses « militants, les patriotes et tous les démocrates à rester vigilants et mobilisés, soudés, solidaires et déterminés pour faire échec aux projets de ces forces rétrogrades ».

Evoquant la question de la gestion des libertés publiques, la MRN a demandé « aux autorités centrales et locales d’observer l’application stricte de la règle de droit dans un pays confronté à une crise sécuritaire pour éviter tout trouble à l’ordre public ».

Au plan régional, relativement à la situation politique dans certains pays voisins du Niger, la MRN a déploré, à travers cette déclaration, « les différentes remises en cause des processus démocratiques dans la sous-région ouest africaine et condamné la confiscation par des militaires des pouvoirs démocratiquement installés ».

Ils ont, à cette occasion, exhorté « les Etats concernés, les organisations sous régionale et régionale, à œuvrer pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal ».

« La MRN soutient les prises de position de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l’Etat et de son Gouvernement ainsi que le leadership qu’ils incarnent au sein des organisations régionales dans la gestion de ces différents évènements » ont-ils laissé entendre au cours de cette déclaration avant de « réitérer leur soutien indéfectible au Gouvernement du Premier Ministre OUHOUMOUDOU MAHAMADOU ».

Les partis membres de la mouvance présidentielle du Niger ont, enfin, invité ‘ « leurs militantes et leurs militants à plus de vigilance au regard des informations insidieuses circulant sur les médias et sur les réseaux sociaux de certains de nos compatriotes qui ont pour seul objectif la remise en cause du processus démocratique dans notre pays ».

Affaire détournement au Ministère de la défense : L’Etat du Niger est mis dans ses droits (Agence judiciaire de l’Etat)

L’Etat du Niger est mis dans ses droits dans le cadre de l’affaire dite de ‘’surfacturation et de matériel non livrés’’ au ministère de la défense nationale (MDN), a annoncé, ce Mardi 4 janvier 2021, le directeur général de l’agence judiciaire de l’Etat (AJE) M. Omar Ibrahim, dans un point de presse.

‘’Ayant bénéficié du paiement de tous les montants compromis établis à la suite du rapport d’audit final et de l’enquête préliminaire pour lesquels l’Etat s’était constitué partie civile, il va de soi que l’Agence judiciaire de l’Etat en informât le Doyen des Juges d’instruction qui, de par les règles procédurales, se devait d’en donner acte par une décision motivée. D’où l’ordonnance aux fins de donner acte objet de diverses interprétations’’ a déclaré le premier responsable de l’AJE.

Pour rappel, cette affaire baptisée par la presse locale de ‘’affaire de détournement au MDN’’ est issue d’un audit en date du 23 septembre 2019 des marchés publics au Ministère de la Défense Nationale conduit par l’inspection Générale des Armées et de la Gendarmerie sur instruction du Président de la République suite à plusieurs notes d’information faisant état de mauvaises pratiques en matière de passation de marché au Ministère de la Défense Nationale.

Le rapport provisoire issu de l’audit, déposé en février 2020, a rappelé M. Omar Ibrahim, a fait état de 48.000.000.000 FCFA de surfacturation et 28.000.000.000 FCFA de matériel non encore livré alors que le délai contractuel est épuisé.

‘’Malencontreusement, ce rapport provisoire a fait l’objet d’une fuite avant toute contradiction par les personnes et établissements mis en cause et c’est la somme de ces deux montants qui constitue le chiffre de soixante-seize milliards (76.000.000.000) FCFA qui est considéré par les médias comme un détournement au Ministère de la défense’’ expliqué le responsable judiciaire, avant d’ajouter que ‘’C’est donc sur la base du rapport provisoire que toutes les spéculations et commentaires sur ce dossier, faisant état d’un détournement de soixante-seize milliards FCFA, ont été effectués’’.

Mais, selon la même source, conformément au principe du contradictoire, les personnes et établissements mis en cause ont apporté des documents et autres informations complémentaires qui ont permis de réduire significativement les montants mis en cause.

‘’Ainsi, pour ce qui concerne le matériel non livré, les investigations ont permis de ramener le montant en cause à 23 milliards. Sur ce montant l’essentiel du matériel non livré a été, entretemps, réceptionné ou annoncé en cours de route avec l’engagement des fournisseurs de livrer au plus tard fin avril 2020, le retard étant dû en partie à la fermeture des aéroports et frontières du fait de la Covid-19’’ a-t-il rapporté.

Par la suite, le directeur général de l’AJE a indiqué qu’aux termes ‘’des contradictions apportées et des preuves fournies, un rapport final a été déposé le 3 avril 2020 ; rapport duquel il résulte que la somme de vingt-huit milliards (28.000.000.000) FCFA est ramenée à vingt-trois milliards (23.000.000.000) en vérité’’.

Il a, par ailleurs, soutenu que ‘’19.000.000.000 FCFA de commandes de matériels précédemment considérés comme non livrés ont soit fait l’objet de livraison entre février et mars 2020 ou d’un engagement écrit et notarié des fournisseurs à livrer au plus tard fin avril 2020, les quatre milliards (4.000.000.000) FCFA restants relèvent des commandes passées à des sociétés étrangères’’.

Relativement à la surfacturation, a-t-il poursuivi, ‘’les informations et documents produits par les fournisseurs ont conduit les auditeurs à ramener leur estimation à 16,4 milliards FCFA en lieu et place des quarante-huit milliards (48.000.000.000) FCFA annoncés dans le rapport provisoire’’.

Poursuivant ses explications, M. Omar Ibrahim a affirmé que ‘’sur instruction du Président de la République, le rapport final a été transmis au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey dès avril 2020 pour enquête. Le Procureur de la République a saisi la Police Judiciaire pour enquête préliminaire et, après audition des fournisseurs concernés, les investigations ont fait ressortir que la surfacturation n’est fondée que pour un nombre limité de fournisseurs du MDN contre lesquels l’Etat peut valablement réclamer le paiement d’un montant estimé à 12,1 milliards de FCFA’’.

En effet, a-t-il fait savoir, ‘’un montant de 4,3 milliards FCFA relatifs aux véhicules Toyota Pick Up a été considéré comme non fondé au vu des arguments avancés par les différents fournisseurs notamment les modifications imposées, les frais d’approche et les agios bancaires liés au retard de paiement et à la titrisation. De ce fait, le prix uniforme moyen de trente-trois millions (33.000.000) FCFA par véhicule Toyota Pick Up a été considéré comme étant non surfacturé pour ces raisons’’.

L’AJE, indique-t-on, a pour mission, entre autres, la prise en charge et le règlement des affaires contentieuses dans lesquelles l’Etat est partie devant les instances judiciaires nationales ou internationales.

C’est pourquoi, exlique-t-on, dans le cadre de ce dossier l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE) s’est constituée partie civile au nom de l’Etat devant le magistrat instructeur en charge de ce dossier pour le recouvrement de toute somme due en faveur de l’Etat.

‘’Conformément à ses attributions dont celles de pouvoir transiger avant, pendant ou après le procès et à chaque fois que les intérêts de l’Etat le commandent, les fournisseurs incriminés et l’AJE ont convenu du règlement intégral à l’Etat des sommes en cause, soit par paiement au comptant pour les fournisseurs déjà payés, soit par retenues sur les avis de règlement les concernant au niveau du Trésor’’ a fait savoir le patron de l’institution judiciaire.

Il a aussi indiqué qu’après le recouvrement de tous les montants compromis le Doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey a établi une ordonnance aux fins de donner acte dans le dossier dit « Ministère de la Défense nationale » (MDN), le 22 décembre 2021 qui circule sur les réseaux sociaux et qui donne lieu à des commentaires tendancieux.

‘’L’ordonnance aux fins de donner acte n’est pas un jugement et ne peut aucunement en tenir lieu’’ a-t-il expliqué.

En effet, a averti la même source, l’action judiciaire engagée dans le cadre du dossier MDN poursuit son cours pour l’aboutissement de son volet « action publique » visant à sanctionner les infractions établies contre les personnes impliquées.

S’exprimant sur le bien-fondé de l’audit demandé par le Président de la République au sein du Ministère de la défense nationale, Omar Ibrahim a soutenu que ‘’C’est une innovation en matière de transparence et de redevabilité dans le domaine, qui doit être saluée, car la gestion des affaires militaires a toujours été entourée de secret et n’a jamais fait l’objet d’un audit’’.

 

source: newsa.niamey.com

Niger : 27 cas du variant Omicron lors des séquençages de la semaine dernière

Le Niger a identifié 27 cas du variant Omicron lors des séquençages de la semaine dernière, a-t-on appris de source officielle lundi à Niamey.

Cette notification du variant Omicron, selon le ministre nigérien de la Santé publique Idi Illiassou Maïnassara, coïncide avec la survenue d’un nombre croissant de cas positifs de COVID-19 ces derniers jours.

« Le nombre de nouveaux cas positifs est en légère hausse par rapport à la semaine précédente. Un total de 60 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 50 cas la semaine précédente », selon un communiqué du gouvernement. De même, le taux d’attaque (TA) hebdomadaire est passé de 0,21 cas pour 100.000 habitants la semaine précédente à 0,25 cette semaine.

Le Niger comptait, en date de samedi dernier, 7.438 cas de COVID-19 dont 276 décès, selon le bilan officiel.

Face à cette situation, en plus des mesures de lutte déjà en place et du déploiement de la vaccination, le Niger a renforcé les mesures de surveillance, a assuré M. Maïnassara, qui a appelé la population au respect strict des différentes mesures de protection individuelle et collective.

La vaccination constitue le moyen le plus efficace de prévention et d’arrêt de la propagation de cette maladie, particulièrement pour empêcher la survenue de formes graves de la maladie, a souligné le ministre.

source: news.aniamey.com

Compétitions de lutte traditionnelle au Niger : 12 lutteurs invaincus à la fin de la 5ème Journée

Au 5ème jour des compétitions de la lutte traditionnelle au Niger, seuls 12 lutteurs sur les 80 engagés à la course au sabre, restent invaincus à l’issue des éliminatoires inter-régionales de cette 42ème édition du sabre national Niamey 2021.

Il s’agit de Saley Daouda de la région d’Agadez, Mansour Issa de Diffa, Kadri Abdou, Abdou Saadou et Issiakou Moussa pour la Région de Dosso. La région de Maradi se retrouve avec deux lutteurs invaincus, à savoir Aibo Hassan et Malam Cle M’bouwa, la région de Niamey a deux invaincus, Aba Ibrahim et Aminou Ibrahim.

La région de Tahoua, quant à elle, se retrouve avec deux invaincus qui sont Assoumane Bizo et Zakirou Zakari, tandis que Tillabéri fonde son espoir sur son unique invaincu ; le champion en titre Ousmane Hassan.

La région de Zinder, est quand a-t-elle éliminée de la course au sabre depuis le 3ème jour des combats.

Pour le compte de cette 5ème journée, 4 oppositions ont eu lieu comme d’habitude.  Dans la matinée, Zinder a savouré sa toute première victoire de ce championnat face à Diffa  avec 8 victoires à 2, victoire de Niamey également dans la matinée devant Tahoua 6 victoires à 3.

Dans l’après-midi, Dosso a fait le service minimum en battant Maradi 5-4 et un match nul, et pour la deuxième rencontre de la soirée, Tillabéri a été tenue en échec par Agadez, score final 5 victoires partout.

Pour ce jeudi 30 Décembre 2021, 6ème journée, les oppositions suivantes auront lieu. Dans la matinée, Agadez sera face à Diffa, suivie de Maradi contre Tahoua. Dans l’après-midi de cette même journée, il y’aura Niamey- Tillabéri et Dosso – Zinder.

 

source: Agence nigérienne de presse

L’ambassadeur du Niger auprès de l’ONU apprécie les contributions du Vietnam au Conseil de sécurité

L’ambassadeur Abdou Abarry, chef de la Mission permanente du Niger auprès de l’ONU, a félicité le Vietnam pour avoir assumé avec succès en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ces deux dernières années, lors d’une interview accordée au correspondant de
Le Niger est actuellement président tournant du Conseil de sécurité de l’ONU en décembre 2021.

Interrogée sur le rôle des membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (E10), dans la résolution des problèmes, le diplomate du  Niger a déclaré que le conseil comptait sur les E10 en tant que membres à part entière du Conseil de sécurité. La division du travail et le fardeau des responsabilités tombent de manière très égale dans le groupe des E10, a-t-il déclaré.

En particulier, les pays africains du groupe E10 remercient le Vietnam d’avoir soutenu et guidé ces pays lorsqu’ils ont dû discuter et prendre des décisions liées aux problèmes africains.

Il a salué le Vietnam qui a initié le débat ouvert sur la coopération multilatérale. Ce débat a attiré la participation des centaines de pays.

Le Vietnam s’est également impliqué dans le règlement des questions humanitaires dans des pays comme l’Afghanistan, la Syrie ou la Libye, on entend des voix vietnamiennes, ainsi que des questions fondamentales et urgentes telles que l’élévation du niveau de la mer, a-t-il indiqué.

Il a déclaré que son pays a obtenu le plein soutien du Vietnam pour aborder la question de la pertinence du changement climatique pour la situation sécuritaire et proposer l’adoption d’une résolution sur cette question en décembre, alors que le Niger occupe le poste de président tournant du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le Niger a également reçu le soutien du Vietnam lors des discussions sur le mécanisme régional, notamment en ce qui concerne la situation actuelle au Myanmar.

Le Niger apprécie grandement la voix forte du Vietnam dans les situations d’urgence au cours des deux dernières années au Conseil de sécurité de l’ONU.

L’ambassadeur du Niger a fait l’éloge de l’initiative du Vietnam sur le renforcement de la coopération entre les agences onusiennes et les organisations régionales comme l’Union africaine, et l’ASEAN.

On peut dire que les relations de coopération entre l’ONU et les organisations régionales telles que l’UA, l’ASEAN ou la Ligue arabe jouent un rôle très important, notamment dans le renforcement de la confiance et de la compréhension mutuelles, contribuant ainsi à résoudre les défis de la sécurité mondiale, a-t-il conclu.

source: Courrier du Vietnam

Niger : La nouvelle coordinatrice du Système des Nations Unies présente les copies figurées de ses lettres de créance au ministre des Affaires Étrangères

La nouvelle coordonnatrice du Système des Nations Unies  au Niger, Mme Louise Irène Aubin a présenté, ce jeudi 30 décembre 2021, les copies figurées de ses lettres de créance au Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la coopération, M. Massaoudou Hassoumi.

Mme Louise Irène Aubin est, en effet, accréditée en tant qu’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du système de Nation Unies auprès de la République  du Niger.

La présentation des documents a eu lieu au cabinet du Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la coopération Nigérien au cours d’une cérémonie solennelle.

 

source: Agence nigérienne de presse