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Niamey : Cérémonie officielle de réception des tronçons urbains dans la ville

Le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey,  M. Mouctar Mamoudou, en compagnie du ministre des domaines, de l’urbanisme et du logement, M. Maman Waziri et de celui de l’équipement M. Kadi Abdoulaye, a procédé ce vendredi 5 juin 2020, à la réception officielle de deux tronçons urbains dans la ville de Niamey.
Il s’agit des tronçons de la corniche yantala bas  et celui de l’avenue Charles de Gaulle dont les travaux ont été lancés dans le cadre de l’organisation du sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu en juillet 2019 à Niamey.

A la fin de cette cérémonie de réception, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, Moctar Mamoudou  a tenu à remercier les deux ministres pour leur soutien à la ville de Niamey et pour tout ce qu’ils sont entrain de faire pour que l’ambition du président  de la République soit une grande réalité.
‘’Niamey Nyala est une réalité, et une réussite totale grâce à la volonté du chef de l’Etat’’ a-t-il laissé entendre tout en indiquant que ‘’cela revient au chef de l’Etat qui a tout fait pour que la ville de Niamey se transforme’’.
Il a, à cette occasion,  reconnu que ‘’la voie de la corniche est un terrain très difficile avec des problèmes d’assainissement’’  avant d’indiquer, cependant, que ‘’toutes les exigences, y compris au niveau de la voirie, l’assainissement, le trottoir, mais également au niveau  de l’éclairage qui fonctionnent normal, ont été respectées’’.

‘’A travers  les équipements et les infrastructures dans le domaine de la mobilité urbaine, ces travaux renforcent davantage notre capitale. Pour que la ville soit une grande ville,  nous avons  tous le soutien du gouvernement pour continuer cette transformation de la ville’’ a-t-il ajouté
Pour sa part, le Ministre des domaines, de l’urbanisme et du logement  M. Maman Waziri a déclaré avoir constaté que ‘’un bon travail a été effectué par l’entreprise’’ avant d’annoncer que ‘’cela traduit la volonté du Président de la République Issoufou Mahamadou de transformer la ville de Niamey et moderniser toutes les chefs lieux des régions’’.

Maman Waziri a indiqué que ‘’l’ambition du président de la République s’est réalisée à travers ces infrastructures’’ avant de rappeler que ‘’c’était  un rêve pour la population de Niamey  de voir des belles rues et des belles  voies dans la ville de Niamey’’.
‘’Nous encourageons davantage, le Président de la délégation spéciale de la ville de Niamey qui traduit exactement la volonté et l’ambition du président de la République sur le terrain’’ a-t-il conclu.

L’Allemagne soutient l’aide alimentaire au Niger à hauteur de 24 millions d’euros

L’Allemagne augmente de € 24 millions son aide financière au Programme alimentaire mondial (PAM) au Niger afin de soutenir les populations vulnérables et en insécurité alimentaire à cause de la pandémie Covid-19.

La Covid-19 n’est pas le seul responsable de cette situation mais elle s’ajoute à la longue liste des facteurs conduisant à cette vulnérabilité chronique d’une partie de la population nigérienne. La pauvreté, l’insécurité régionale, la pression démographique, les crises économiques, le changement climatique, l’insécurité alimentaire chronique et les inégalités de genre, conduisent un tiers de la population nigérienne à souffrir d’insécurité alimentaire.

Auparavant cantonnée à la santé et à l’insécurité, l’aide allemande ajoute ainsi une nouvelle corde à son arc.

De nombreuses actions ont été réalisées pour venir en aide des populations du Niger. Rappelons celle de l’Union européenne de € 31 millions (Lire : L’UE accélère le décaissement de € 31 millions au Niger notamment pour l’alimentaire). Le changement climatique occupe également une place grandissante de l’aide. On se rappelle notamment que l’Union européenne participe à l’aide de € 186 millions pour l’adaptation au changement climatique du Bassin du fleuve Niger, par exemple, dont une partie bénéficie également aux Nigériens.

Le Président Issoufou Mahamadou au sommet mondial sur la vaccination par visioconférence

Le Président de la République Issoufou Mahamadou  a participé, ce jeudi 04 juin  2020, par visioconférence, en qualité d’invité d’honneur, au sommet mondial sur la vaccination, qui s’est tenu au Royaume-Uni, sous la présidence du Premier ministre britannique Boris Johnson.

Faisant le point de la rencontre, le Ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara  a indiqué que ce sommet a pour but de mobiliser 7,5 milliards de dollars américains pour aider les pays à protéger  plus de 300 millions de personnes et  à éviter la perte de vie de 13 millions de personnes.
Il a fait comprendre, à cette occasion, qu’avec l’avènement de la pandémie du  COVID-19 qui a  eu un impact négatif sur le développement et la mise en  œuvre des activités du Programme Elargi de Vaccination (PEV), les indicateurs ont baissé par rapport au PEV partout où cette pandémie a sévi.
Le Ministre de la santé a souligné que le Président de la République a surtout insisté sur la nécessité d’une union de tous les pays du monde pour contribuer à la mobilisation de ces ressources pour venir en aide à ces femmes et enfants  qui ont tant besoin de ce vaccin pour réduire la morbidité liée à toutes les maladies transmissibles et réduire la mortalité liée à des maladies infectieuses et contagieuses.

Au cours de son intervention, le Chef de l’Etat nigérien, a-t-il noté, a aussi  insisté sur la mutualisation des efforts et sur le rôle que  l’Alliance Globale  pour les Vaccins et l’Immunisation (GAVI  Alliance) a joué  dans le monde et particulièrement  au Niger.
Selon le Ministre nigérien de la santé, GAVI a porté son choix sur le  Président Issoufou Mahamadou pour le titre de Champion mondial de la vaccination grâce aux efforts joués par le Niger parce que « en 10 ans, le Niger a doublé les antigènes vaccinales ».
« C’est un motif de satisfaction pour nous, en tant que gouvernement, de voir nos plus hautes autorités hissées à ce rang, et de voir nos indicateurs vaccinaux,  malgré cette pandémie, bien maintenus », s’est  réjoui le Ministre Mainassara.

Toujours selon le Ministre de la santé, le Président Issoufou Mahamadou a réaffirmé son engagement à  faire en sorte que les vaccins soient disponibles au Niger, et dans l’espace CEDEAO,  en sa qualité du Président en exercice de l’organisation sous-régionale, et partout dans le monde afin de protéger  les groupes les plus vulnérables.

La Turquie fait don au Niger de matériels médicaux pour lutter contre la Covid-19

Le Ministre de l’Action Humanitaires et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a réceptionné, le jeudi 4 juin à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, un don de matériels médicaux de la Turquie pour aider le Niger à faire face à la pandémie de Covid-19.

Ce don est composé de 50.000 masques chirurgicaux, 50.000 salopettes, 30.000 masques N95 et 2.000 lunettes de protection.
En remettant ce don transporté par l’avion-cargo de l’Armée de l’air turque, l’Ambassadeur de la Turquie au Niger, M. Mustafa Ari Turker, a rappelé que c’est sur instruction « du Président de la République Recep Tayip Erdogan que la Turquie a décidé d’envoyer au Niger ces matériels pour l’aider à faire face contre l’épidémie de Covid-19 ».

A cette occasion, « le Président Erdogan a adressé un message au Président Issoufou Mahamadou dans lequel il a souligné l’excellence de l’amitié et de la fraternité entre les deux pays », a indiqué le diplomate turc.
« Je suis convaincu que ces relations bilatérales prendront un nouvel élan dans la période qui suivra la pandémie du Covid-19 », a enfin déclaré l’ambassadeur Ari Turker.

Les relations entre la Turquie et le Niger se développent dans plusieurs domaines, notamment la santé, l’éducation et le tourisme, entre autres.

Le Gouverneur de la région de Tahoua sur le site du camp d’accueil des réfugiés d’Intikane (Tillia)

Le Gouverneur de la Région de Tahoua, M. Moussa Abdourahamane, à la tête d’une forte délégation, a rendu visite, ce mercredi 03 juin 2020, aux populations de la zone d’accueil des réfugiés (ZAR) d’Intikane, village situé à 17 km de Telemcès dans le département de Tillia (région de Tahoua), qui a été victime d’une attaque terroriste le 31 mai dernier.

Cette attaque contre le village d’Intikane, menée par des individus armés non identifiés, arrivés sur plusieurs motos aux environs de 18 heures le dimanche 31 mai 2020, a occasionné la mort de deux civils, l’enlèvement de deux autres parmi les refugiés maliens de la localité.

Les terroristes ont également endommagé les infrastructures de communication telles que les deux antennes relais d’Airtel et de Moov, un groupe électrogène et le système d’adduction d’eau du village, avant de commettre leur forfait, selon le Maire de Tillia contacté sur place par l’ANP.
En attendant le rétablissement du système d’adduction d’eau, les populations de ce camp ont déjà commencé à quitter la zone d’accueil des réfugiés.
Rappelons que le village d’Intikane abrite un camp de quelque 22.000 réfugiés maliens et des déplacés nigériens qui ont fui les attaques terroristes dans la région de Tillabéry.

Audit du ministère de la Défense au Niger: les deux principaux fournisseurs indexés

L’audit du ministère nigérien de la Défense a mis au jour un manque à gagner de plus de 110 millions d’euros pour l’État, via des surfacturations, contrats fictifs mise en concurrence déloyale… Une enquête est actuellement menée par la police judiciaire. Le rapport d’audit ne s’intéresse pas à la chaîne administrative qui a abouti à la validation des contrats, mais se focalise sur une douzaine de fournisseurs de matériel militaire. Deux hommes sont cependant signataires de la majorité des contrats passés au peigne fin par les enquêteurs. Aboubacar Charfo, connu surtout pour son activité dans le BTP. Et le premier en termes de montant de contrats signés : Hima Aboubacar, alias Petit Boubé. Son nom résonne depuis longtemps dans le secteur des marchés de défense.

Petit Boubé, comme on le surnomme, concentre près de 40% des surfacturations épinglées par les enquêteurs. Et ce essentiellement via une société enregistrée au Nigeria qui aurait signé, entre 2015 et 2018, 88 milliards de francs CFA de contrat, le tiers surfacturé et non livré, selon le rapport provisoire d’audit. Des affirmations que se refusent pour l’heure à commenter l’avocat du milliardaire.

« C’est quelqu’un qui se méfie de tout le monde, et n’a pas d’ami », explique un homme qui a fait affaire avec lui il y a quelques années avant d’ajouter : « Il n’a aucun scrupule ». Pour ses proches, ces critiques ne sont que jalousie.

Son atout : avoir les fonds nécessaires pour se poser en supplétif de l’État pour certains contrats. Il avance ainsi parfois de l’argent, avant de se faire rembourser par le Trésor public. « Il se paie sur des commissions ou des taux d’intérêts faramineux », confie un connaisseur des rouages financiers nigériens. D’où un de ses surnoms, « le magicien des contrats ».

Marié à la fille de l’ancien président Baré Maïnassara, il côtoie les plus grands. A Niamey on connaît ses palais de marbre, dans lesquels plusieurs chefs d’Etat ont été hébergés. Illustration de sa proximité avec la présidence. A Paris, il est propriétaire de trois hôtels particuliers avenue Foch et de plusieurs voitures de luxe.

Jusque-là très protégé, il n’a pour l’instant pas été inquiété dans ce dossier nigérien. Mais un de ses très proches le chef d’état-major de l’armée de l’air a lui perdu son poste le 22 mai.

 

Deuxième rapport d’audit sur les marchés publics au ministère de la Défense du Niger

Au Niger, l’enquête judiciaire se poursuit après l’audit réalisé sur les marchés publics au ministère de la Défense. La police judiciaire a déjà entendu plusieurs protagonistes. La justice a été saisie sur la base d’un rapport d’audit définitif qui n’est pas le rapport provisoire, médiatisé jusque-là. Ce rapport, daté du 29 mars, prouve que des négociations entre les autorités et les fournisseurs ont eu lieu et qu’elles ont abouti à des promesses de remboursements partiels.

Après le choc provoqué par le premier rapport audit de février, le gouvernement a demandé aux fournisseurs de s’expliquer. L’objectif était alors de trouver une solution à l’amiable. Durant trois semaines, les fournisseurs ont donc été appelés un à un au ministère de la Défense.

Sur les irrégularités constatées dans la procédure de passation de marchés, les fournisseurs ont unanimement reconnu les griefs, selon le document consulté par RFI.

A propos des surfacturations pointées par les enquêteurs, ils reconnaissent les chiffres mais rejettent le qualificatif de surfacturation. Ils demandent la prise en compte de nouvelles charges aléatoires dans le calcul de leur marge. Après discussion, ils se seraient engagés finalement à rendre une partie de l’argent, environ 25 % de ce qu’ils auraient trop perçu, selon le rapport d’audit provisoire.

« Sa non-livraison met forcément à mal l’outil militaire »

Concernant le matériel payé et non livré, des engagements ont, là aussi, été pris pour que ce matériel arrive rapidement ou qu’il soit remboursé. Dans la liste du matériel non livré, on trouve des munitions, des pièces détachées pour véhicules blindés, des camions et camions grue, mais aussi le système anti-missile de l’avion présidentiel par exemple. Si chaque société et son représentant se sont engagés à livrer le matériel ou à le rembourser, trois sociétés n’ont pas fait de proposition, et pour cause, elles n’ont pas de représentant à Niamey et deux d’entre elles sont situées en zone franche. Selon le rapport final d’audit, elles ont reçu l’équivalent de plus de deux millions d’euros d’avance sans livrer quoi que ce soit.

Reste que si ce matériel a été commandé, on peut penser qu’il était nécessaire. « Sa non-livraison met forcément à mal l’outil militaire », commente un analyste qui s’inquiète aussi d’apprendre que deux hélicoptères Mi-35M ont été bloqués en Russie pour procédure douteuse au lieu de combattre au Niger.

Sur la base de ces négociations, le manque à gagner pour l’État pourrait être revu à la baisse. Si les fournisseurs honorent leurs engagements de paiement, la perte pour l’Etat ne serait que de 45 milliards de FCFA au lieu de 76 milliards, soit environ 70 millions d’euros au lieu de 110 millions. Néanmoins, ceci n’enlève rien aux irrégularités constatées sur lesquelles la justice doit aujourd’hui se prononcer.

 

Rentrée scolaire effective le 1er juin dans les établissements de la région d’Agadez

La rentrée scolaire a été effective, ce lundi 1er juin 2020, à Agadez où les établissements scolaires ont rouvert sous prévention du COVID-19, suite à la décision du ministre de l’Enseignement supérieur, Yahouza Sadissou, coordinateur des ministères en charge de l’éducation nationale.

‘’Les écoles ont toutes  reçu les dispositifs de prévention tels le savon pour le lavage des mains, le gel hydro-alcoolique, des masques, afin d’assurer un bon déroulement des cours qui vont juste durer 45 jours’’, a indiqué  le secrétaire général du gouvernorat de la région d’Agadez,  M.Attaher qui a visité plusieurs établissements de la commune urbaine d’Agadez.

Si au niveau de l’université des bavettes ont été gracieusement distribuées aux étudiants ce n’est pas le cas au niveau des  autres établissements où les  élèves se sont procurés eux-mêmes leurs masques de protection. Ceux  des élèves qui ne disposent pas de moyens de s’acheter les masques se sont présentés malgré tout dans leurs établissements respectifs en attendant une possibilité des s’en procurer dans les jours à venir.
Rappelons que les cours dans les établissements scolaires au Niger ont été suspendus le 20 mars dernier en vue de freiner la propagation du COVID-19 dans le pays. Les autorités nigériennes avaient décidé, entre autres mesures, de la fermeture des établissements scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national.

La réouverture,  ce lundi, de tous ces établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national  fait suite à l’évolution favorable de la pandémie du COVID-19  de manière globale.
Le taux d’exécution des activités académiques tourne actuellement, en dehors des universités, autour de 50% à 75% selon les établissements, publics ou privés, qui auront besoin de 45 jours pour finaliser le programme de l’année.
Le gouvernement a fixé les dates  des différents examens  au 6 et 17 août pour le BEPC et le BAC, et la mi-septembre pour le BTS, indique-t-on.

Attaque meurtrière au Niger contre un site de réfugiés maliens

L’ONU a annoncé le lundi 1er juin, qu’une attaque djihadiste visant un site abritant des réfugiés maliens à Intikane dans l’ouest du Niger, a fait au moins 3 morts dont 2 réfugiés.

« Hier (dimanche) en fin de journée à 16 h 30 locales (15 h 30 GMT), une cinquantaine de jihadistes à motos ont attaqué le site des réfugiés d’Intikane. Trois personnes ont été assassinées: », a indiqué lundi 1er juin à l’AFP le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) à Niamey.

Les trois victimes sont « le président du Comité des réfugiés, le président du Comité de vigilance des réfugiés et le représentant du groupement nomade de Tahoua (chef coutumier nigérien) ».

Selon le HCR, un gardien « a été enlevé par les jihadistes » qui ont agi selon un « mode opératoire bien réfléchi ».

Bourgade nigérienne, Intikane, est une Zone d’accueil de réfugiés (ZAR) où 20 000 Maliens vivent mêlés à la population locale depuis 2013.

L’eau empoisonnée

« Les jihadistes ont infligé des dommages aux installations du camp et ont notamment vidé le magasin de vivres et détruit le système qui ravitaille la zone en eau potable dans un rayon de 40 km », explique l’agence onusienne.

Le système hydraulique saboté par les assaillants fournit de l’eau potable aux 20 000 réfugiés maliens, à 15 000 autres déplacés nigériens ayant fui leur village à cause des violences jihadistes, et à toute la population locale vivant dans cette vaste zone désertique, précise-t-elle.

« C’est grave, les terroristes ont détruit notre espace de vie », a déclaré à l’AFP Alessandra Moreli, la représentante du HCR au Niger qui « condamne cette attaque ».

« Les terroristes ont détruit des antennes relais téléphoniques » de la zone avant de mener l’attaque, a dit à l’AFP une source sécuritaire.

Une longue liste d’attaque contre les camps de réfugiés

Ce raid allonge la liste des camps de réfugiés maliens attaqués par des groupes jihadistes depuis quatre ans au Niger.

Vingt-deux soldats nigériens avaient été tués en octobre 2016 à Tazalit lors d’une attaque contre un camp de réfugiés. En 2016, deux morts réfugiés maliens avaient été tués à Tabarey Barey, un autre camp onusien dans la région de Tillabéri. En octobre 2014, neuf membres des forces de sécurité avaient été tués et deux réfugiés blessés dans une attaque similaire dans un troisième camp à Mangaize.

Selon l’ONU, le Niger abrite près de 60 000 réfugiés maliens qui avaient fui le Nord du Mali tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes, en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée en 2013 à l’initiative de la France.

L’ouest du Niger est le théâtre d’attaques fréquentes de groupes jihadistes, notamment du groupe État Islamique au Grand Sahara (EIGS). Le Niger doit aussi faire face aux attaques dans l’Est des jihadistes de la nébuleuse Boko Haram.

Les violences jihadistes, souvent entremêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait quelque 4 000 morts en 2019 au Burkina Faso, au Mali et au Niger, selon l’ONU.

Avec AFP

Covid-19: Le Niger parmi les 5 pays ayant les taux de guérisons les plus élevés (INS)

Le Niger figure parmi les 5 premiers pays ayant les taux de guérisons les plus élevés au Covid-19, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 1er Juin 2020.

En effet, précise le document, à la date du 31 mai 2020, le nombre total de personnes guéries de la COVID-19 au Niger est de 869 individus sur les 958 personnes déclarées positives à la même date. L’INS précise que « plus de 8 patients sur 10 (87,6%) sont sortis guéris de la COVID-19 » et que « seulement 5,7% (55 cas) du nombre total des personnes déclarées positives à la COVID-19 sont encore sous traitement ».

L’INS informe également que la courbe des nouvelles infections journalières continue d’afficher une tendance à la baisse, depuis le 12 mai 2020, en raison du recul de la pandémie dans l’ensemble du pays, particulièrement à Niamey et à Zinder, les deux (2) principaux foyers de contamination au Niger.
Aussi, pouvait-on lire dans le document, « le taux de reproduction de base de la COVID-19 (R0), estimé au fort de l’épidémie, en avril 2020, à environ 5, s’est établi, à la date du 27 mai 2020, à 0,248. Cette valeur indique, qu’en moyenne, quatre (4) patients atteints de la COVID-19 contaminent une (1) personne. Elle révèle également, qu’au Niger, la pandémie de la COVID-19 est sous contrôle car, le R0 étant en dessous de la barre de 1, cela indique une circulation, très lente, du virus ».

Dans ce document, il est également constaté que depuis le début de la pandémie du coronavirus, le 19 mars 2020, il a été recensé, cinq (5) cas à Tillabéry, six (6) cas à Diffa, onze (11) cas à Maradi, seize (16) cas à Dosso, dix- neuf (19) cas à Tahoua, trente-huit (38) cas à Agadez, et cent-vingt-huit (128) cas à Zinder. A Niamey, l’épicentre national de la pandémie de la COVID-19 au Niger, 735 cas ont été confirmés, à la date du 31 mai 2020.
La région de Niamey, avec 56 cas positifs pour 100 000 habitants, reste toujours la région la plus touchée par la pandémie, suivie d’Agadez (6 cas pour 100 000 habitants), de Zinder (3 cas pour 100 000 habitants), de Diffa et de Dosso, qui enregistrent environ un (1) cas pour 100 000 habitants. En revanche, les régions de Tillabéry, de Maradi et de Tahoua sont les moins touchées, avec moins d’un (1) cas pour 100 000 habitants.
Relativement aux personnes décédées de la COVID-19, le Niger a enregistré 64 décès, dont 43 à Niamey, 17 à Zinder, 3 à Maradi et 1 à Agadez, qui a enregistré son premier (1er) cas de décès le 25 mai 2020. Les taux de létalité de la COVID-19 les plus élevés sont observés dans les régions de Maradi (27,3%) et de Zinder (14,1%). A Niamey, premier foyer de la COVID-19, le taux de létalité de ce virus s’établit à 5,7%.
Sur l’ensemble du pays, plus de 7 décès sur 10 (72%), liés à la COVID-19, sont survenus dans la population des personnes âgées de plus de 55 ans. Le nombre de décès est particulièrement élevé chez les patients ayant entre 66 ans et 75 ans (28%). Il faut également souligner que 3% des décès concernent des individus âgés de moins de 25 ans, alors que le nombre de décès liés à la COVID-19 est deux (2) fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
L’INS alerte toutefois sur le fait que « depuis l’assouplissement des mesures contre la propagation de la COVID-19, on constate, à Niamey, que la population ne respecte pas du tout les gestes barrières, notamment le port de masques, la distanciation sociale et les mesures d’hygiène, particulièrement dans le secteur des transports en commun », où une sorte de « rattrapage » est relevée avec le remplissage systématique des taxis et autres moyens de transports en commun sans observance des mesures barrières.

Aussi, l’Institut National de la Statistique recommande-t-il de « rendre obligatoire le port de masques dans les transports en commun (aux chauffeurs et aux passagers), dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au personnel des structures sanitaires publiques et privées, au personnel des principaux prestataires de services (stations d’essence, Banques…) ».

L’Institut suggère, en outre, des contrôles inopinés, par des équipes sanitaires, dans les écoles, dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au niveau des principaux lieux publics (compagnies de transports, auto-gares, marchés et grands commerces), dans les bus et véhicules de transports de passagers, en vue de s’assurer du respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement (distanciation sociale, hygiène, port de masques…).

Au Niger, note-t-on, à la date du 1er Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 958 cas, pour 844 guéris et 65 décès. Dans le monde, à la date du 31 mai 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, le cap de 6 millions de personnes infectées par le nouveau coronavirus a été franchi. La pandémie a occasionné 372 035 décès pour 2 641 329 cas de guérisons.