aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 12 sur 28

L’UE accélère le décaissement de 31 millions d’euros au Niger notamment pour l’alimentaire

L’Union européenne (UE) a annoncé vendredi approuver le décaissement de € 31 millions, soit FCFA 20,3 milliards, en faveur du Niger dans le cadre du financement du Plan de réponse globale au Covid-19 élaboré par les autorités nigériennes.

Il s’agit, en réalité, d’un décaissement anticipé par l’UE de l’appui budgétaire accordé à ce pays. « Initialement prévu en juin 2020, ce versement sera opéré en mai 2020« , souligne le communiqué de l’UE.

Ce décaissement devrait aider le Niger à faire face à une triple crise -sécuritaire, sanitaire et alimentaire- la réponse à ces crises ayant un impact important sur la situation macroéconomique et financière du pays, poursuit le communiqué. Plusieurs autres appuis plus ciblés sur la santé, l’agriculture, la sécurité et la justice, ainsi que l’éducation, seront annoncés prochainement, précise l’UE, le montant mobilisé par les institutions européennes avoisinant € 200 millions. Le communiqué évoque deux autres décaissements  qui pourront suivre d’ici la fin de l’année.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Niger: Au moins 75 terroristes de Boko Haram neutralisés par l’armée nigérienne

Deux opérations menées par la force régionale ont permis d’éliminer 75 terroristes de Boko Haram, dans le sud-est du pays et en territoire nigérian.

En effet, au moins 75 terroristes de la secte Boko Haram neutralisés à Diffa et dans la zone du lac Tchad le 12 mai 2020, a annoncé le ministère de la Défense nationale dans un communiqué

L’armée nigérienne a annoncé mercredi qu’au moins 75 combattants de Boko Haram » ont été neutralisés » lundi.

« Face aux attaques répétées de Boko Haram sur les positions de nos forces de défense et de sécurité, notamment celle du poste frontalier nigéro-nigérian de Diffa, le dimanche 3 et le samedi 9 mai derniers, les forces armées nigériennes ont engagé plusieurs opérations offensives et de ratissage dans le lit du lac Tchad », a expliqué le ministère de la Défense.

Selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense, un groupe de 25 islamistes a été tué au sud de Diffa, et « une cinquantaine d’éléments ennemis » ont été « neutralisés » dans la zone du lac Tchad, sur le territoire du Nigeria.

Covid-19: Les mesures d’hygiène et de distanciation à l’épreuve dans les mosquées de Niamey

Les recommandations d’hygiène, de protection et de distanciation contre contre la propagation du covid 19 sont diversement respectées dans les mosquées de la capitale au premier jour de leur réouverture, a constaté un reporter de l’ANP.

A la prière de la tombée de nuit,    une mosquée visitée dans le quartier populaire de Tallagué, aucun dispositif de lavage des mains n’est visible alors que les fidèles s’agglutinent sans masque et au mépris de la distanciation physique.

En revanche, dans un autre quartier à Bobiel, il a été constaté la disponibilité d’équipements de lavage de mains dans l’aire de prière où les fidèles ont pris place dans le respect des règles de protection (masque et turban) et de distanciation.

De nombreuses mosquées n’ont pas les moyens pour prendre les dispositions et les mesures ne sont pas respectées lors des prières ; tandis que dans les   mosquées nanties toutes les conditions sont bien réunies pour pouvoir prévenir la maladie.

Selon un croyant de talladjé, « le propriétaire de la mosquée n’a pas mis en place le dispositif de lavage des mains à l’entrée de la mosquée, moi je me lave les mains au savon après avoir fini mes ablutions pour me rendre à la mosquée mais comme c’est une mosquée de quartier la distanciation n’est pas respectée   je proposerai l’ouverture d’une cotisation pour acheter tous les nécessaires afin de protéger tout le monde ».

Au Niger, le fonctionnement des mosquées est assuré par des bonnes volontés, des associations caritatives ou des cotisations/quêtes.
Le 13 mai, le gouvernement a décidé la réouverture des lieux de culte clos depuis mars dernier en édictant des mesures de prévention contre le covid-19 en accord avec les associations confessionnelles.
Le Niger a enregistré plus de 860 cas de contaminations mais la courbe est descendante, selon les experts.

Désenclavement de la zone de Tamaské pour plus de 22 milliards de FCFA

Les parlementaires ont approuvé ce vendredi 15 Mai 2020 3 accords de ratification portant sur 22 milliards de CFA destinés au financement du projet d’aménagement des routes tamaské –Tahoua et tamaské-Mararraba.

Il s’agit du projet de loi portant ratification de l’accord de prêt d’un montant maximum  de quinze millions huit cent dix mille  Unité de Compte soit 12 milliards de CFA, signé le 21 février dernier à Niamey   entre la république du Niger , la banque africaine de développement et le fonds africain de développement  pour le financement d’aménagement des Routes Tamaské-Tahoua et Tamaské –Mararraba .

La seconde loi porte sur  l’accord de prêt d’un montant maximum équivalent à Onze millions cent quarante mille Unité de Compte (11 140 000 UC) équivalent de 8 milliards de CFA, signé  avec les mêmes partenaires le 21 février à Niamey , pour le  financement du projet d’aménagement des routes tamaské –Tahoua et tamaské-Mararraba.

Le 3ème projet de loi est relatif à l’accord de prêt d’un montant maximum équivalent à deux millions cinq cent dix mille Unité de Compte (2 510 000 UC), soit 2 milliards de CFA signé le 21 février à Niamey par les mêmes partenaires pour le financement du projet d’aménagement des routes tamaské –Tahoua et tamaské-Mararraba.

La réalisation de ces projets permettra au désenclavement de cette zone.
L’assemblée Nationale a entamé le 03 avril 2020 sa première session ordinaire dite session des lois pour une durée de 90 jours soit 3 mois.

Covid-19: Le ministère de l’enseignement primaire veut encadrer la reprise des cours le 1er juin

Le Ministre de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, Daouda Marthé a édicté 20 mesures au plan organisationnel, sanitaire et pédagogique pour ‘’ minimiser les risques de propagation de la maladie et achever l’année scolaire 2019-2020 dans les conditions acceptables’’,  renseigne  une circulaire adressée aux responsables du secteur pour la reprise des cours prévue le 1er juin prochain..
Le document  ordonne aux  enseignants  et aux  encadreurs à regagner leur  poste  de travail au plus tard le 25 mai  tout en  les obligeant  au  port de masque  dans l’enceinte des écoles et des classes.

Les autres instructions sont relatives aux autres gestes barrières notamment le  lavage obligatoire des mains des élèves et leurs encadreurs, à la distanciation  physique et sociale et  à la désinfection régulière des établissements en particulier dans les grands centres.
‘’les élèves et élèves maîtres doivent être sensibilisés sur les mesures pratiques de distanciation physique ; des gestes barrières dont le lavage des mains, le port de la bavette est obligatoire aux élevés et aux enseignements  dans l’enceinte de l’établissement scolaire et pendant les cours’’, écrit le ministre, ordonnant  à ‘’ se saluer à distance sans se donner la main ; éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche ; éternuer ou tousser dans le creux de leur coude ;et garder au 1metre de distance entre personnes’’.

Le document du ministère informe que la’’ reprise des activités pédagogiques dureront 6 semaines allant du 1er juin au 15 juillet 2020 et la première activité en classe portera sur les mesures préventives de lutte contre la pandémie du COVID-19 ; l’accent sera mis sur l’enseignement des matières fondamentales notamment le français et mathématique ; du C.EI au C.E2, il n’y aura pas l’enseignement de l’étude du milieu les emplois de temps ont été élaborés et proposés aux acteurs.’’

Les évaluations de fin d’année sont programmées du 13 au 15 juillet 2020 pour le primaire et du 15 au 22 juillet  pour les écoles normales, y apprend-on.
Les établissements scolaires ont été fermés  le 20 mars dernier pour contrer la propagation de la pandémie de covid 19.
Au Niger, la pandémie a  fait  plus de 800 cas depuis mars dernier  mais son évolution est sur une ‘’courbe descendante’’, ce  qui a permis la levée de certaines mesures de préventions dont la fermeture des lieux de culte  et le couvre-feu à Niamey le 13 mai dernier et l’annonce de la  réouverture  des écoles pour le 1er juin.

3 nouveaux cas positifs au Covid-19 déclarés à Maradi

Trois patients atteints de la maladie du Covid-19 ont été découverts à Maradi a révélé mercredi le gouverneur de la région lors de la réunion hebdomadaire du comité régional de suivi de la maladie.

Selon le gouverneur de la Région de Maradi M. Zakari Oumarou, deux cas proviennent respectivement de Dan Issa et Madarounfa, tandis que le troisième est de Maradi mais ayant effectué un voyage au Nigéria.

Face à ces cas importés du sud de nos frontières, le gouverneur a tiré la sonnette d’alarme. « Nous demandons à nos compatriotes des villages frontaliers, et ceux qui ont des activités dans les états nigérians d’être très prudents » a-t-il demandé. Ce qui intrigue le plus, c’est que cela est arrivé au moment où nos frontières sont fermées des deux côtés. Il s’est réjoui de la réouverture des lieux de culte, preuve que la pandémie a substantiellement reculée.

Le gouverneur Zakari Oumarou a rappelé   au respect des différentes mesures prises par nos autorités et d’éviter au niveau de la mosquée de se serrer les mains. Il a par ailleurs annoncé qu’une commande d’un (1) million de masques est lancée et la vente de ces masques se fera aussi bien dans les pharmacies (100 FCFA) que dans autres points afin de permettre l’accessibilité.

Le Comité régional de suivi de lutte contre Covid-19 de la région de Maradi a au cours de cette réunion réceptionné plusieurs dons.  Ainsi le ROTARY Club de Maradi a fournis des gants et masques, le Ministre Kassoum Mocktar a fourni 9 thermomètres thermiques pour le contrôle de la température de la population ; L’OMS a fourni des lits, matelas et s’est engagé dans la lutte contre, le Paludisme et le choléra. Save The Children a fourni des kits de lavage de main, des gels, eau de javel. Idem pour le PHRASEA, le Programme hydraulique rurale appui au secteur de l’eau et assainissement.
Le Niger enregistre plus 860 cas atteints du Covid 19 à la date du mercredi 13 mai 2020.

COVID 19 : La Ville de Niamey désinfecte des lieux de cultes rouverts aux fidèles

Le président de la délégation spéciale   de Niamey M. Mouctar  Mamoudou  a donné ce mercredi 13 mai 2020 le coup d’envoi d’une opération de  désinfection     à  la  grande mosquée et à la cathédrale de Niamey  à nouveau rouvertes aux fidèles.

Cette campagne concernera un certain nombre de lieux de cultes identifiés dans la capitale.
Selon M. MOUCTAR « depuis le début de la pandémie du coronavirus la mairie a entrepris des opérations de désinfection des endroits publics tels que les marchés.

«Mardi 12 mai, le gouvernement en concertation avec les oulémas a décidé de rouvrir les lieux de cultes et nous sommes amenés à élargir ces Opérations de traitement de désinfection, pour cela nous avons mobilisé nos équipes pour lancer cette opération de désinfection des mosquées et églises », a-t-il indiqué.
La mairie a mis en place des Brigades dans les cinq arrondissements et a identifié   des lieux de culte à désinfecter.
Le président de la délégation spéciale de Niamey a remercié le ministre de la santé publique qui a envoyé un appui important dans le cadre de ce travail de désinfection des lieux de cultes.

Pour Mr YOUSSOU MOUNKAILA de l’association islamique du Niger « la réouverture des mosquées dans la ville est une fierté et un sentiment de joie, au Niger nous avons une forte population de musulmans, toutes les mesures qui sont prises vont être strictement respectées par les musulmans dans les mosquées.  »
Le directeur d’hygiène publique au ministère de la santé M. Boulama OUSMANE a indiqué qu’au« niveau du ministère de la santé nous avons une commission charge de la prévention et du contrôle, aujourd’hui le gouvernement a décidé de la réouverture de lieux de cultes, nous avons décidé d’accompagner la délégation de la ville de Niamey dans le cadre de désinfection des grande mosquées et églises de Niamey »
Pour le père ANTRONIE KOUDJOUFIO vicaire général de la cathédrale de Niamey « nous remercions la délégation spéciale de Niamey qui a pensé à notre église dans cette opération de désinfection des lieux de cultes et nous allons respect les mesures édictées pour la prévention de cette maladie ».
Le gouvernement a rendu public mardi soir la levée de l’interdiction des prières collectives et du couvre-feu à Niamey en vigueur depuis avril dernier pour contrer la propagation de coronavirus.  Le 30 avril dernier, les autorités ont annoncé la réouverture des lieux de culte et des écoles de façon progressive suivant l’évolution de la pandémie.

Les cours vont reprendre le 1er juin et se poursuivront jusqu’en mi-juillet, a informé le ministre de l’enseignement supérieur, notant toutefois que les dates des examens de fin d’année seront communiquées ‘’ultérieurement’’.
Les autres mesures telles que la fermeture des frontières, la suspension des services de transports et la fermeture des lieux de loisirs sont en revanche maintenues.
Le Niger a enregistré depuis mars dernier 854 cas d’infections mais ces derniers jours la pandémie a amorcé une courbe descendante, selon les experts.

Covid 19 : Levée du couvre-feu à Niamey et réouverture des lieux de cultes au Niger

Le gouvernement Nigérien a décidé de la réouverture des lieux de  culte sur toute l’étendue du territoire et de la levée du couvre-feu  à Niamey à compter de ce mercredi 13 mai, a annoncé le ministre porte-parole du gouvernement  le  mardi 12 mai.

Cette décision intervient suite à la proposition des chefs religieux et après consultation du comité d’experts covid-19 et au vu de la tendance favorable de l’évolution de la maladie du coronavirus au Niger,   poursuit le communiqué.

Le gouvernement a instruit les autorités administratives de veiller à ce que les  chefs religieux exigent  des fidèles le respect des mesures barrières allant  du lavage des mains, à la désinfection des lieux de culte avant chaque prière et aération des locaux pendant les prières  ainsi que le port du masque  l’utilisation des tapis individuels pour les fidèles musulmans, l’observation de la distanciation d’au moins un mètre mais éviter de se serrer les mains lors des salutations  mais également l’abstention de se rendre au lieu du culte pour toute personne malade ainsi  que la libération du lieu du culte aussitôt la prière terminée.
Le gouvernement invite les autorités à porter assistance aux chefs religieux dans la mise en œuvre des mesures édictée.

Il indique « toutefois en cas de détérioration de la situation en lien avec la réouverture des lieux de culte qu’il se réserve le droit de reconsidérer sa décision
Les mesures de confinement et la fermeture de lieux de culte sont en vigueur depuis mars dernier pour lutter contre la pandémie du covid 19 au Niger.
Le Niger a enregistré 854 cas, selon le dernier bilan officiel mais la pandémie est ‘’ en phase descendante’’.

Une nouvelle attaque djihadiste signalée au Niger (Tillabéri)

La plupart des personnes tuées sont des jeunes civils de trois villages de l’Anzourou,non loin de la frontière malienne. Dans l’après-midi de samedi, en plein ramadan, à l’heure où les jeûneurs sont à bout de force, des terroristes armés et à moto ont fait irruption dans chacun des villages de Gadabo, Zibane-Zeno et Zibane-Tegui et ont abattu leurs victimes vraisemblablement ciblées.

L’attaque de ces trois villages intervient 24 heures seulement après la prorogation de l’état d’urgence de la zone de Tillabéri. Avant de disparaître dans la nature, les assaillants ont pillé des commerces, selon une source proche du gouverneur de Tillabéri qui a visité le village endeuillé.

Ce n’est pas la première fois que les habitants de l’Anzourou sont victimes d’actes terroristes. En février dernier, quatre personnes du village de Molia avaient été tuées. Malgré de grandes opérations militaires sur toute la bande frontalière avec le Mali voisin, les terroristes à moto gardent toujours leur capacité de nuisance.

Dans cette même zone, plusieurs chefs traditionnels ont été froidement assassinés et ceux qui ont eu la vie sauve vivent loin de leurs administrés. Les enseignants ne sont pas non plus épargnés.