aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 15 sur 28

Coronavirus : les évêques donnent des consignes suite à la conférence épiscopale Burkina-Niger

La conférence épiscopale Burkina-Niger a donné des directives à la communauté catholique, suite à la découverte du cas de coronavirus au Burkina Faso. Ces directives ont été émises pour une meilleure prévention contre l’épidémie.

Par ailleurs, cette déclaration s’est fait après la rencontre tenue le mardi 10 mars, entre les leaders religieux et coutumiers et les autorités sanitaires du Pays. Au cours de cette rencontre les autorités religieuses ont échangé des informations vitales avec la ministre de la santé, concernant la sensibilisation et les réactions face à cette maladie.

Par conséquent, les évêques de la conférence Episcopale Burkina-Niger invitent tous les fidèles catholiques, Evêques, prêtres, consacrés, laïcs à observer ces différentes mesures :

Les mesures indiquées par le Ministère de la Santé

Le Ministère de la Santé propose pour éviter la propagation de la maladie de :

  • Se laver régulièrement les mains avec du savon ou utiliser une solution hydro-alcoolique pour les frictionner ;
  • Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir avant de tousser ou d’éternuer ;
  • Consulter dans un centre de santé en cas de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires ;
  • Eviter les contacts avec les animaux et la consommation de produits d’origine animale crus ou mal cuits ;
  • Eviter les contacts rapprochés avec les personnes présentant une toux et un rhume ;
    Eviter de cracher à terre ;
  • Pour tout besoin d’informations appelez au + 226 52 19 53 94.

Les règles de conduites spécifiques à l’Eglise catholiques

A savoir :

  • S’abstenir du baiser de la paix à la messe et des poignées de mains et accolades à l’intérieur comme à l’extérieur des célébrations liturgiques et paraliturgiques ;
  • Communier au corps du Christ uniquement en recevant l’hostie à la main ;
  • Communier, pour les prêtres, au sang du Christ uniquement par distinction lors des concélébrations ;
  • Les fidèles infectés et affectés par le Covid-19 sont invités à suivre strictement les consignes du Ministère de la Santé et à s’abstenir de participer aux célébrations communautaires jusqu’à leur guérison ;
  • Suspendre l’usage d’eau bénite dans les bénitiers aux portes des églises, et si l’on fait usage de l’eau bénite au cours d’une célébration, ce sera seulement par aspersion ; personne n’y trempera les doigts ;
  • Utiliser du savon ou du gel désinfectant pour les ministres ordinaires et extraordinaires de l’Eucharistie qui se désinfecteront les mains avant et après la distribution de la communion, ainsi que pour ceux qui travaillent à la sacristie ;
  • Eviter, sauf pour raison impérieuse, les voyages dans des pays significativement touchés par le Covid-19 (Cf. Directives du Ministère de la Santé IV, 4. 1).

En communion avec toute l’Église en Afrique, nous nous confions à la Miséricorde Divine et nous invitons tous les catholiques et les hommes de bonne volonté à prier pour que le Seigneur nous préserve des différents maux qui minent nos sociétés humaines.

Père Tout-puissant et Miséricordieux, qui montres ton amour pour toute ta création, nous nous présentons devant toi pour demander une maîtrise rapide du Coronavirus et des autres maux qui ravagent actuellement notre monde.

Ecoute avec bonté nos prières pour ceux qui sont touchés par le virus et les autres maux dans les différentes parties du monde.

Donne la guérison aux malades, la vie éternelle aux morts et la consolation aux familles éprouvées.

Nous te demandons qu’un traitement efficace contre cette maladie soit rapidement trouvé.

Nous prions pour les gouvernements et pour les autorités sanitaires afin qu’ils prennent des mesures appropriées pour le bien du peuple.

Veille sur nous avec sollicitude et pardonne-nous nos manquements.

Nous te le demandons par Jésus Christ notre Seigneur.

Amen.

La Fondation BGFIBank offre une salle multimédia à l’INP Félix Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro

Le Directeur Général de BGFIBank Côte d’Ivoire, Monsieur Malick NDIAYE, a assisté ce jeudi 5 mars 2020 à l’inauguration de la salle multimédia de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire.

Cette cérémonie a eu lieu en présence du Directeur Général de l’Institut, Monsieur Koffi N’GUESSAN accompagné de son Directeur Général Adjoint, Monsieur Moustapha SANGARE, du Secrétaire Général chargé de la coordination des services administratifs et techniques, Monsieur Sié PALE, de quelques invités triés sur le volet, ainsi que d’une centaine d’étudiants.

L’inauguration de la salle multimédia fait suite à la convention de mécénat conclue le 3 septembre 2019 entre la Fondation BGFIBank et l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny.

Composée entre autres de 20 ordinateurs avec une connexion internet haut débit, le tout financé par la Fondation BGFIBank à hauteur de 30 millions de francs CFA, cette donation est l’aboutissement d’un projet d’aménagement et d’équipement qui s’est étalé sur 3 mois.

Le Directeur Général, Monsieur Koffi N’GUESSAN a exprimé, au nom de toute la communauté INP-HB, sa gratitude à la Fondation et au Groupe BGFIBank pour ces équipements qui permettront sans nul doute d’améliorer les performances des enseignements et des activités de recherche.

Monsieur Malick NDIAYE, a quant à lui tenu à rappeler que « Ce don revêt une importance particulière dans l’atteinte des objectifs du Groupe en matière de responsabilité sociétale, car il vise en effet à offrir au personnel enseignant de l’INP-HB ainsi qu’aux étudiants, un cadre d’apprentissage de qualité digne du niveau d’excellence de l’Institut ».

A l’occasion de cette cérémonie qui a marqué une date historique dans le développement des activités de la Fondation BGFIBank en Côte d’Ivoire, Madame Manying GARANDEAU, Secrétaire Exécutif de la Fondation BGFIBank, prenant la parole au nom du Président de la Fondation, Monsieur Henri Claude OYIMA, a réitéré l’engagement du Groupe BGFIBank à soutenir les populations dans l’ensemble des pays où il est représenté.

 « Permettre l’accès à la connaissance est pour notre groupe, une action citoyenne qui vise à l’autonomie et au bien-être des individus » a-t-elle indiqué.

« Partant de ce principe, nous avons construit et équipé des centres de documentation et d’information, construit des écoles et augmenté la capacité d’accueil de certaines d’entre elles, formé des femmes à l’entreprenariat, notamment en Côte d’Ivoire pour ne citer que ces quelques exemples » s’est-elle félicitée.

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara ne sera pas candidat à l’élection présidentielle 2020

Alassane Ouattara vient de clarifier les choses quant à sa candidature à l’élection présidentielle de 2020.

En effet le président ivoirien a décidé « de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 » et transférer le pouvoir à une jeune génération. Il vient de l’annoncer lors de son adresse à la nation, en face des députés et sénateurs ivoiriens à Yamoussoukro.

«Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020 (…) Cela a été un honneur de servir mon pays», a déclaré Alassane Ouattara, ce jeudi 05 mars.

Cette annonce met donc fin aux débats et questionnements sur le sujet.

 

Les raisons de réadmission du Niger aux normes de l’ITIE (Conférence de presse)

Le Niger a été réadmis en février dernier aux normes de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) a apporté des correctifs et mis en place un dispositif performant, a annoncé le Directeur de Cabinet du Premier Ministre du Niger, M. Hama Adamou Souley, président du groupe multipartite de concertation du dispositif national de l’Initiative.
Cette candidature a été acceptée par le conseil d’administration de l’ITIE lors de sa session du 13 février 2020 tenue à Oslo, note-t-on.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse co-animée  avec le secrétaire permanent de l’ITIE, M. Abdel Karim Aksar, le mardi 3 mars en fin d’après-midi dans la Salle des banquets de la Primature, le responsable a expliqué les raisons du retour du Niger au processus duquel il s’était retiré en 2017.
« Suite à une incompréhension, née d’un déficit de communication, notre pays a été suspendu lors du conseil d’Administration de l’ITIE tenue à Manille aux Philippines le 26 octobre 2017, pour insuffisance de progrès.’’, a-t-il rappelé.
Le Gouvernement, très surpris par une telle mesure, a décidé de se retirer du processus, toutefois  des contacts et des discussions franches et directes avec les responsables de l’ITIE International au plus haut niveau ont permis de dissiper le malentendu et de prendre la résolution d’apporter les correctifs nécessaires afin de marquer un nouveau départ dans notre coopération, a détaillé le Directeur du cabinet.
C’est ainsi que le gouvernement a apporté des correctifs nécessaires en mettant en place un dispositif qu’il espère plus performant et déposé sa candidature sur des nouvelle bases, a-t-il argumenté.

Dans son intervention liminaire, M. Abdel Karim Aksar a d’abord expliqué que l’ITIE est une coalition internationale de gouvernements, d’investisseurs, d’organisations de la société civile et d’organisations internationaux avec comme objectif d’améliorer la gouvernance et d’assurer une meilleure transparence dans les industries extractives au moyen de la publication et de la vulgarisation des paiements faits aux gouvernements concernés par les entreprises d’industries extractives.
« Cette initiative est devenue aujourd’hui la norme à travers laquelle on juge la gouvernance des pays producteurs de richesses minérales et pétrolières. Cette norme a des principes et exigences que les pays la mettant en œuvre doivent satisfaire », a-t-il fait remarquer avant d’indiquer que la norme 2019 comprend 34 sous-exigences regroupées en 7 exigences.
M. Abdel Karim Askar a ensuite voulu rappeler que l’initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) a été lancée en septembre 2002 à Johannesburg (Afrique du sud) au sommet mondial sur le développement durable. C’est un programme qui a été approuvé au sommet de G8 à Evian en juin 2003 ainsi qu’à celui de Glen Eagles en juillet 2005. Ses douze principes ont été présentés et adoptés lors de la conférence de Londres du 17 juin 2003 date qui marque la création officielle de l’ITIE. Et en 2004, la banque mondiale mettait en place son fonds judicaire multi donateurs (MDTF) permettant de fournir une aide technique aux pays mettant en œuvre l’ITIE.
Le Niger avait entamé, dès 2005, le processus de son adhésion à l’Initiative. Il avait été admis pays candidat à l’ITIE en août 2007 et déclaré pays conforme à la norme ITIE le 1er mars 2011. Depuis cette date, le Niger a toujours joué sa partition en publiant régulièrement ses rapports dans lesquels figure l’intégralité des recettes tirées de ses ressources minérales. Il a même été plusieurs années de suite membre du Conseil d’Administration de l’ITIE.
Le Niger est producteur de l’uranium, de l’or, du pétrole, etc., rappelle-t-on.

L’armée américaine perd un drone dans le nord du Niger

C’est le deuxième drone américain qui s’écrase au Niger.

Le commandement américain pour l’Afrique s’est exprimé ce 02 mars à travers un tweet.  « Le 29 février, l’U.S. Africa Command (Africom, NDLR) a perdu un drone dans le secteur d’Agadez. Notre première analyse est qu’il s’agit d’une panne mécanique » . On apprend de plus, que le crash a eu lieu dans le nord du Niger, où les Etats-Unis disposent d’une importante base de drones armés.

 

En octobre 2014, un premier drone américain s’était abîmé pour des raisons inconnues sur l’aéroport de Niamey, provoquant la fermeture des pistes pendant plusieurs heures.

Washington a commencé à faire voler ses engins sans pilote, depuis l’aéroport de Niamey notamment, pour fournir un soutien en renseignement aux forces françaises. Celles-ci sont engagées depuis janvier 2013 contre les groupes islamistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali, puis, dans le cadre de la lutte anti-jihadiste en général.

Le Niger, « tête de pont » américaine

Niamey a autorisé la construction d’une importante base américaine de drones à Agadez, donnant ainsi aux Etats-Unis une plate-forme de surveillance pour l’ensemble du Sahel. La base de Dirkou, proche de la Libye, est aussi utilisée par les Américains pour leurs drones armés depuis l’an dernier. « Les Etats-Unis ont fait du Niger leur tête de pont en Afrique », écrivait Le Monde en 2017.

La France possède une base sur l’aéroport de Niamey d’où décollent des avions de chasse et des drones récemment armés. 5100 soldats français de l’opération anti-jihadiste Barkhane sont déployés dans le Sahel.

L’immense Nord désertique du Niger, notamment la zone de la passe de Salvador, non loin de la frontière de la Libye, est un corridor réputé pour le trafic de drogues, d’armes, de migrants. Il abrite également des groupes jihadistes.

Le 4 octobre 2017, quatre soldats américains et cinq militaires nigériens avaient été tués dans une embuscade à Tongo Tongo, un village près du Mali, dans le sud-ouest. Cette attaque avait été revendiquée par le groupe Etat islamique. L’information avait levé le voile sur la « guerre de l’ombre » menée par les Etats-Unis sur le continent africain, comme le rapportait franceinfo Afrique en 2018. L’Africa Command regroupait alors 7 200 hommes. Le 13 janvier 2020, le chef d’état-major américain avait annoncé une réduction de cette présence avant, finalement, d’exclure un retrait total.

Selon l’ONU, les violences jihadistes, souvent entremêlées avec des conflits intercommunautaires, ont fait quelque 4 000 morts en 2019 au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

BGFIBank Europe annonce la signature d’un partenariat avec BPI France

Cet accord, conclu le 17 février 2020, fait suite à la venue du PDG du Groupe BGFIBank, M. Henri Claude Oyima, en novembre et décembre derniers à Paris.

Il permettra aux deux institutions de mutualiser leur expertise et leur capacité financière au service des entreprises françaises désireuses de se développer à l’export sur les marchés africains. L’accord a été paraphé dans les locaux de BGFIBank Europe, par son directeur général Francesco De Musso et Pedro Novo directeur exécutif en charge de l’export à BPI France. BGFIBank Europe

BGFIBank Europe est la plate-forme européenne du Groupe BGFIBank, premier groupe financier en Afrique centrale, présent dans onze pays et sur deux continents.

Basée à Paris, BGFIBank Europe intervient principalement dans le financement des opérations internationales, le conseil en financement, les services bancaires aux entreprises et aux institutions financières. Elle est accréditée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) en tant qu’établissement de crédit
spécialisé sur les entreprises.

BPI France est la Banque publique d’investissement, détenue par l’Etat français et la Caisse des Dépôts et Consignation. Elle est chargée par d’accompagner les entreprises françaises dans leur développement en leur apportant des solutions de financement et accompagnement durant les phases clés de leur activité. Son champ d’intervention est étendu, allant du financement classique, de la participation au capital, à l’assurance aux garanties.

 

Covid-19: L’OMS se félicite des « énormes progrès » dans la gestion de l’épidémie

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est félicitée mercredi au Caire des « énormes progrès » effectués dans la gestion de l’épidémie de nouveau coronavirus depuis son apparition en décembre en Chine.

« Nous avons fait d’énormes progrès en peu de temps », a affirmé le directeur des mesures d’urgence en Méditerranée orientale, Richard Brennan, lors d’une conférence de presse du bureau régional de l’OMS en Egypte.

Alors que plus de 74.000 personnes –dont 99% en Chine– ont été infectées dans 26 pays, le seuil des 2.000 décès vient d’être atteint.

« On arrive à diagnostiquer le virus partout maintenant » et des « systèmes sanitaires efficaces » ont été mis en place, a dit Ahmed al-Mandhari, directeur régional de l’OMS.

Toutefois, il est « encore trop tôt pour dire que le virus a été endigué », a nuancé le Dr. Brennan.

Parallèlement, le ministère égyptien de la santé et l’OMS ont annoncé mercredi que l’unique cas de nouveau coronavirus recensé sur le continent africain, enregistré en Egypte la semaine dernière, avait fait l’objet d’un nouveau test, négatif celui-là.

Cela suppose que le patient n’est plus porteur du virus, mais un responsable de l’OMS a précisé ensuite à l’AFP qu’il ne pourrait officiellement être déclaré guéri qu’au terme des 14 jours de quarantaine.

Le continent ne peut donc être considéré comme débarrassé du virus, sans parler du fait que d’autres porteurs peuvent ne pas avoir encore été repérés, a-t-il ajouté.

Le 14 février, un ressortissant étranger avait été diagnostiqué porteur du Covid-19 en Egypte et placé en quarantaine, dans un hôpital du nord du pays.

Début février, Le Caire a suspendu jusqu’à la fin du mois les vols de sa compagnie nationale Egyptair avec la Chine.

Environ 300 Egyptiens ont été évacués en février de Wuhan, ville chinoise épicentre de l’épidémie, et placés en quarantaine pour 14 jours.

Le Caire, comme plusieurs capitales africaines, entretient de forts liens commerciaux avec Pékin et est doté d’infrastructures médicales vétustes.

Le Dr Brennan a également mis en garde contre les fausses informations au sujet du Covid-19 qui circulent sur les réseaux sociaux.

« Il n’y a aucune preuve que (le virus) ait été produit en laboratoire ou comme arme biologique », a-t-il dit faisant allusion à certaines rumeurs selon lesquelles le virus aurait été conçu par l’homme.

Le Directeur général des opérations de la Banque mondiale en visite de trois jours au Niger

Le Directeur général des opérations de la Banque mondiale, Axel van Trotsenburg effectuera, du 20 au 21 février 2020 une visite officielle au Niger.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une visite officielle du responsable de la Banque mondiale du 16 au 25 février 2020 dans quelques pays du Sahel qui le conduira respectivement au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Mauritanie où il participera au sommet du G5 Sahel à Nouakchott.

Axel van Trotsenburg qui sera à Niamey le jeudi 20 février, sera reçu par les autorités du pays, notamment le Président de la République Issoufou Mahamadou, le Premier ministre Brigi Rafini et la Ministre du Plan Mme Kané Aïchatou Boulama, avant d’avoir une réunion autour du Premier ministre, avec les ministres sectoriels sur les projets financés par la Banque mondiale au Niger.

Il y aura également au cours du séjour du Directeur général des opérations de la Banque mondiale, une cérémonie de remise de fonds pour les crédits ‘’carbon’’ aux communautés ainsi que des  visites au niveau des  réalisations du Projet PAC3.
Axel Van Trotsenburg aura à rencontrer aussi les jeunes entrepreneurs du numérique sous la coupe de l’Agence Nigérienne pour la Société de l’Information (ANSI).
Le responsable de la Banque mondiale clôtura sa mission au Niger par une conférence de presse le 21 février à l’hôtel Radisson Blu, après une visite sur les espaces du projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD).

M. van Trotsenburg, qui a pris ses nouvelles fonctions le 1er octobre 2019, supervise le programme d’opérations de la Banque mondiale tout en s’assurant que son modèle de fonctionnement continue de répondre aux besoins des pays clients. Il s’attache également à mobiliser, au sein de la communauté internationale, des soutiens et des ressources financières en faveur des pays à revenu faible et intermédiaire.

M. van Trotsenburg apporte à son nouveau poste une expérience approfondie des opérations régionales et de la finance : avec deux mandats au sein de la direction financière et deux mandats à la direction opérationnelle, il détient le record de longévité en tant que vice-président de la Banque mondiale. Il était depuis le 2 septembre 2019 directeur général par intérim de la Banque mondiale et avait été nommé au mois de février précédent vice-président pour la Région Amérique latine et Caraïbes. Il supervisait alors les relations avec 31 pays, ainsi qu’un portefeuille de projets, d’assistance technique et de dons représentant plus de 30 milliards de dollars.

Niger : Lancement d’un plan stratégique financé par le PAM pour l’objectif « faim zéro » à l’horizon 2024

Le ministre nigérien du Développement communautaire, Amani Abdou, a présidé mardi à Niamey la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’opérationnalisation du Plan stratégique pays (PSP-2020-2024) du Programme alimentaire mondial (PAM) au Niger, lequel vise à réponde au défi « faim zéro » à l’horizon 2024, a-t-on appris mercredi de source officielle à Niamey.

Selon Sory Ouane, représentant du PAM au Niger, citant les résultats du Cadre harmonisé de novembre 2019, « environ 1,4 million de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë sévère et ce chiffre atteindra 1,9 million de personnes pendant la période de soudure de cette année ». En outre, a-t-il ajouté, « environ un tiers de la population nigérienne (6,8 millions de personnes) est en insécurité alimentaire chronique ».

Le plan stratégique du PAM, d’un coût d’un peu plus d’un milliard de dollars sur 5 ans, cible plus de 5,5 millions de personnes vulnérables, selon M. Ouane. Il vise, a-t-il ajouté, « à soutenir le gouvernement pour répondre aux situations d’urgence tout en mettant en œuvre des activités de résilience pour protéger et renforcer les moyens d’existence et le capital humain ».

Il comprend aussi « la contribution à la construction d’un système de protection sociale adaptive pour la sécurité alimentaire et la nutrition, sensible au genre, pour assurer la pérennité et l’appropriation des solutions au défi ‘faim zéro' », a-t-il précisé.

Le Niger accorde de nouveaux permis d’exploitation aurifère pour Agadez et Zinder

Le gouvernement nigérien a décidé d’attribuer plusieurs permis pour la recherche de l’or et d’autres substances à Agadez et Zinder.

Ce sont les permis «Emilulu 59», «Djado 18», «Djado 48» qui seront octroyés respectivement à Sidi Amar et fils, à la Société de commerce des produits miniers Chine Afrique (SCPMCA) et à la société Manga-Kawar-mines dans le département de Bilma à Agadez.

 La Société Zhong Ying Group bénéficie quant à elle des permis «Telwa 4» et «Mazamni» dans les départements de Tchirozérine (région d’Agadez) et Damagaram Takaya (région de Zinder).

Ces différents permis vont générer d’importantes retombées économiques pour le Niger. Car, outre les recettes fiscales, chacune des entreprises s’est engagée à investir dans le pays et créer des emplois.

Par exemple, Sidi Amar et fils s’est engagé à investir dans les trois ans suivant la signature de la convention la somme de 2,5 millions de dollars au Niger et à créer 10 emplois. La SCPMCA, quant à elle, va investir 3,3 millions de dollars et créer 30 emplois.

La société Manga-Kawar-mines devra investir un montant minimum de 2,2 millions de dollars US pour la réalisation des travaux et créer 20 emplois. Et enfin, Zhong Ying group, qui a bénéficié de deux permis de recherches, va investir plus de 7 millions de dollars et créer 60 emplois.

En plus de cela, ces exploitants devront participer au financement des infrastructures collectives.