aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 16 sur 28

Le Niger se lance dans les cartes électorales biométriques

Le Niger se lance dans la confection de cartes électorales biométriques en prévision des élections générales de 2021.

Le 17 février, le président Mahamadou Issoufou s’est fait enrôler et la Commission électorale nationale indépendante est à pied d’œuvre.

Pour les élections générales de 2021, la biométrie est une exigence de la classe politique nigérienne. À moins d’un an du scrutin, le président Mahamadou Issoufou s’est fait enrôler au Centre d’enrôlement et de vote (CEV) de l’hôtel de ville de Niamey, la capitale, le 17 février.

« J’appelle à la mobilisation de l’ensemble des citoyens, de l’ensemble des partis politiques pour que les partis politiques créent les conditions de l’apaisement, créent les conditions du dialogue afin qu’on puisse aller vers ces élections décisives », a-t-il déclaré.

Sortir du recensement manuel

La dynamique de l’enrôlement est lancée dans toutes les régions du pays. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Issaka Souna, en appelle ceux qui hésitent encore. « Ceux qui n’y croient pas encore devraient croire que tout va bien et qu’il faut s’inscrire dans le mouvement, martèle-t-il. Très bientôt, il sera trop tard pour ceux qui n’auront pas fait l’effort nécessaire de s’inscrire ».

La biométrie doit renforcer la transparence des élections. Selon Abdou Mahamane, le Niger doit sortir du recensement manuel. « Le Niger fait partie des derniers pays qui n’ont pas embrassé la biométrie, rappelle-t-il. On ne peut pas continuer à venir faire l’enregistrement manuel et ensuite le décompte entièrement manuel ». La Céni prévoit par ailleurs des enrôlements dans les zones d’insécurité dès que le calme reviendra.

 

Coronavirus : 1000 morts, l’OMS redoute une propagation accrue hors de Chine

Le bilan de l’épidémie du nouveau coronavirus a franchi mardi la barre des 1.000 morts, et pour l’OMS, qui a dépêché une mission d’experts en Chine, le nombre croissant de cas de transmission hors de ce pays pourrait augurer d’une plus grande propagation de l’épidémie à travers le monde.

Le premier décès imputé au virus 2019-nCoV, apparu en décembre dans la ville chinoise de Wuhan (centre), avait été annoncé le 11 janvier. Un mois plus tard, l’épidémie a désormais fait 1.016 morts en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), selon un bilan officiel publié mardi.

Les autorités sanitaires chinoises ont fait état de 108 nouveaux décès en vingt-quatre heures, le plus lourd bilan quotidien enregistré à ce jour, tandis que les cas confirmés de contamination s’établissait à plus de 42.000.

En revanche, comme à plusieurs reprises depuis la semaine dernière, le nombre de nouveaux cas journaliers (2.478) a diminué par rapport au jour précédent.

Le président chinois Xi Jinping a appelé lundi à prendre « des mesures plus fortes et décisives pour enrayer résolument l’élan de la contagion », après s’être rendu dans un quartier résidentiel de Pékin pour visiter un hôpital, apparaissant pour la première fois portant un masque.

Alors même que la plupart des compagnies aériennes ont cessé leurs vols vers la Chine continentale et que plusieurs pays se sont fermés aux voyageurs qui en viennent, l’épidémie pourrait dorénavant s’accélérer à travers la planète, redoute l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En dehors de la Chine continentale, le virus a tué deux personnes, une aux Philippines et une autre à Hong Kong, et plus de 400 cas de contamination ont été confirmés dans une trentaine de pays et territoires.

Mais un scénario redouté s’est concrétisé: sans avoir jamais mis les pieds en Chine, un Britannique contaminé par le coronavirus à Singapour l’a ensuite transmis à plusieurs compatriotes lors d’un séjour dans les Alpes en France, avant d’être diagnostiqué en Grande-Bretagne.

Il aurait ainsi accidentellement contaminé au moins 11 personnes, dont cinq sont hospitalisées en France, cinq autres en Grande-Bretagne et un homme de 46 ans sur l’île espagnole de Majorque, où il réside, selon les informations disponibles.

– « Grave et imminente » –

« La détection de ce petit nombre de cas pourrait être l’étincelle qui finira par un plus grand feu » épidémique, s’est alarmé lundi le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« Pour l’heure, c’est seulement une étincelle. Notre principal objectif reste le confinement (des foyers de contamination). Nous appelons tous les pays à utiliser la fenêtre de tir actuelle pour empêcher ce plus grand feu », a-t-il insisté.

Jusqu’alors, la majorité des contaminations identifiées à l’étranger impliquait des personnes revenues de Wuhan, épicentre de l’épidémie. « Nous ne voyons peut-être que la partie émergée de l’iceberg », avait averti dimanche le docteur Tedros.

« C’est toujours inquiétant que des gens se rassemblent (comme lors d’une conférence à Singapour où s’était rendu le Britannique, NDLR) puis se dispersent, nous devons avoir une gestion des risques en conséquence. Mais difficile de mettre le monde entier à l’arrêt », a observé Michael Ryan, responsables des programmes d’urgences sanitaires de l’OMS.

Londres a classé lundi le nouveau coronavirus en « menace grave et imminente pour la santé publique », l’autorisant notamment à mettre les personnes contaminées en quarantaine de force.

Les ministres européens de la Santé se réuniront en urgence jeudi à Bruxelles pour discuter de mesures coordonnées contre l’épidémie.

En Asie, des milliers de voyageurs et de membres d’équipage demeurent consignés sur deux navires de croisière. Au moins 135 cas de contamination ont été confirmés sur le paquebot Diamond Princess en quarantaine au large du Japon.

Une mission internationale d’experts de l’OMS est arrivée en Chine, dirigée par Bruce Aylward — vétéran de la lutte contre l’épidémie Ebola –, afin d’étudier l’origine du nouveau coronavirus et ses effets.

L’OMS a par ailleurs annoncé convoquer mardi et mercredi à son siège de Genève une réunion d’experts pour faire le point sur la recherche et le développement de vaccins et traitements contre le coronavirus.

– Responsables limogés –

Wuhan et la province environnante du Hubei, d’où s’est propagée l’épidémie, restent coupés du monde par un cordon sanitaire. Ailleurs, des dizaines de millions de Chinois sont soumis à des règles de confinement dans plusieurs métropoles.

En-dehors de ces régions, la Chine reste largement paralysée, malgré une reprise timide du travail lundi. Les étudiants restent en vacances et les entreprises sont incitées à laisser leurs employés travailler à domicile.

Lundi à la télévision, le président Xi Jinping s’est voulu rassurant, affirmant que l’impact du virus serait « de courte durée » et a appelé à « faire très attention à la question du chômage ».

Les deux principaux responsables chargés des questions de santé dans le Hubei ont par ailleurs été limogés, a annoncé mardi la télévision d’Etat.

Les autorités locales ont été critiquées pour avoir tardé à réagir à l’épidémie et avoir même réprimandé des lanceurs d’alerte pour « propagation de rumeurs ». La mort vendredi de l’un d’entre eux, le médecin de 34 ans Li Wenliang, avait provoqué d’inhabituels appels à la liberté d’expression.

Echanges entre le ministre de la justice et le réseau parlementaire de lutte contre la corruption

Les membres du réseau parlementaire de lutte contre la corruption, les infractions assimilées et de la bonne gouvernance ont échangé ce lundi 10 février avec le ministre de la Justice Garde des Sceaux M. Marou Amadou sur la problématique de la lutte contre la corruption au Niger.

Cette rencontre du réseau avec le ministre en charge de la Justice est la suite logique d’une série de visites entamée par le réseau depuis le lundi 3 février dernier au niveau de certaines institutions de la République et organisations de la société civile.
Le but de cette sortie est d’échanger avec eux sur leurs conditions de travail et en même temps, prendre conseil sur la conduite à tenir afin de mieux combattre le fléau dans une synergie d’actions.

Selon le député Boulou Mamadou le réseau s’est engagé à contribuer au niveau de l’administration, de lutter contre la corruption, avec pour objectif, le changement de mentalité des citoyens, ‘‘un pays s’il est engrangé par la corruption y’ aura pas de développement ’’, a-t-il fait savoir.

M. Boulou Mamadou de réjouir que le ministre en charge de la Justice a réitéré son engagement pour accompagner le réseau dans cette démarche commune, portée par les plus hautes autorités du pays.

Le premier ministre rencontre le comité des experts pour la révision de l’hymne nationale du Niger

Le Premier Ministre Brigi Rafini a rencontré, ce lundi 10 février 2020, le Comité des experts chargés de la révision de l’hymne national du Niger ‘’la Nigérienne’’, en présence des membres du Comité d’orientation dudit Comité.

Au terme de six mois de travail, le Comité des experts était venu présenter au Premier Ministre Brigi Rafini le résultat de leurs travaux.
Dans un exposé fait à cet effet, le Président de ce Comité, Monsieur Maïlallé Amadou a indiqué qu’à l’issue d’un appel à contribution citoyenne, 38 propositions ont été enregistrées parmi lesquelles trois ont été retenues à la suite d’un travail méticuleux de choix basé sur une analyse critique de l’ancien texte et un sérieux examen des textes soumis à leur appréciation.

Les critères mis en avant, selon Monsieur Maïlallé, reposent essentiellement sur les mots et leurs sens, la ponctuation, leur portée, et le message qu’ils véhiculent.
‘’Nous avons, pendant cette période, établi un certain nombre de documents conceptuels qui vont de l’élaboration du nouvel hymne et à son programme, mais le document phare reste et demeure l’analyse critique de « la Nigérienne » à travers les paroles et les chansons’’ a-t-il laissé entendre.

Monsieur Maïlallé Amadou a également souligné, avoir ‘’constaté qu’après trente ans de bons et loyaux services et de l’avis d’ailleurs de nombreux analystes politiques divers, qu’il est temps de tourner la page. Il s’agit maintenant de s’inscrire résolument dans la construction, l’élaboration d’un nouvel hymne national’’.
‘’Comme vous le savez, nous dirons simplement que la messe, en fait, est dite, parce qu’il faut préciser que depuis de très longues années la ‘’Nigérienne’’ était dans le collimateur de nombreux nigériens, mais aussi des responsables. C’est pourquoi, nous pouvons dire simplement Adieu à la Nigérienne, la messe est dite, et totalement dite’’ a-t-il poursuivi.

Selon Monsieur Maïlallé, pour bien mener cette mission une meilleure planification s’impose en matière de communication car, a-t-il rappelé, plusieurs supposés textes de cet hymne circulent sur les réseaux sociaux avant même que celui-ci ne soit examiné par le comité.
Il a, enfin, appelé à  la bienveillante attention sur les éventuelles remarques que ‘’la pratique politique a beaucoup changé. Si les uns et les autres vont titiller sur les rimes et autres, il est bon de leur rappeler que la poésie est un art largement décomplexé. Ce que nous recherchons, c’est non seulement le champ des mots, leur beauté, leur densité, et bien évidemment leur sens’’.

En prenant la parole à cette occasion, le Premier Ministre Brigi Rafini a fait un bref rappel du processus mis en place pour mener cette mission qui devait finir le 18 décembre 2019. Cependant, des difficultés ont retardé cela, mais n’ont pas empêché les membres du comité à poursuivre les travaux.
‘’L’essentiel, c’est d’avoir un produit qui résiste à toutes les critiques et faiblesses qu’on pourrait lui attribuer. On est sur le chemin d’avoir un tel produit’’ a conclu le Premier Ministre Brigi Rafini.
Rappelons qu’au cours de ces deux interventions, le contenu des textes retenus n’a pas été dévoilé à la presse.

Ouverture samedi à Addis-Abeba du 33ème Sommet de l’Union Africaine en présence du Président Issoufou Mahamadou

La trente-troisième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) s’est ouverte samedi 9 février 2020, à Addis-Abeba, sous la présidence du Président de la République Arabe d’Egypte, Président sortant de l’UA, Abdel Fattah el Sisi.

La cérémonie officielle d’ouverture s’est déroulée en présence notamment des dirigeants africains dont le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou.
Elle a été marquée par le discours d’ouverture du Président de la République Arabe d’Egypte, Président sortant de l’UA Abdel Fattah Al Sisi et plusieurs allocutions. Il s’agit notamment des interventions de  M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA, M. Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ahmed Aboul-Gheit, Secrétaire Général de la Ligue des Etats Arabes et Mahmoud Abbas, Président de l’Etat de Palestine et Président du Comité Exécutif de l’Organisation de Libération de la Palestine(OLP).

Après la présentation du Bureau de la conférence de l’UA pour l’année 2020, ce fut la passation de témoin entre le Président sortant et le  nouveau Président de l’Union Africaine, Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud et Président Entrant de l’Union Africaine.
Le nouveau Président de l’UA a prononcé peu après un important discours.
Les différents orateurs ont évoqué les questions de paix et de sécurité en Afrique notamment le terrorisme et les conflits dans beaucoup de pays.
Il s’agit notamment de la situation sécuritaire au Sahel, dans la région du Lac Tchad, et dans les autres pays tels que la Libye, le Soudan, la Somalie, la République de Centre Afrique et le Cameroun.

Outre ces défis sécuritaires, le Président de la Commission de l’UA a, dans son allocution, évoqué les défis économiques et climatiques auxquels fait face le continent. Il a souligné la volonté de l’Union Africaine d’occuper un rôle plus important dans la résolution des conflits du continent.  Il faut « des solutions africaines aux problèmes africains », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, M. Moussa Faki a déploré le déficit de solidarité africaine face à la persistance des  foyers de terrorisme dans de nombreuses régions.
Il a appelé à plus de solidarité, souhaitant « vivement que cette solidarité africaine  soit le fer de lance de la coalition internationale pour le Sahel qui nous unit avec nos amis et partenaires dans le monde. »
Dans son discours, le nouveau président en exercice de l’Union, Cyril Ramaphosa, a également insisté sur la résolution des conflits en Afrique, sans oublier les autres enjeux économiques.
Il a assuré de sa disponibilité à travailler avec tous les Chefs d’Etat notamment ceux à qui l’UA a confié des dossiers dont Issoufou Mahamadou, Leader de la ZLECAf.

Le Président de l’UA a insisté sur toutes les questions de développement et d’unité de l’Afrique, entre autres, le rôle et la place prépondérants des femmes et des jeunes dans le processus d’intégration économique du continent. Les leaders africains ont  la charge de construire une Afrique prospère, une Afrique en paix avec elle-même, une Afrique capable d’atteindre les aspirations fixées dans le cadre de l’Agenda 2063, une Afrique où les personnes, les biens et les services circulent librement, a-t-il affirmé.

Lors d’une Séance à huis clos, à l’issue de la cérémonie d’ouverture, ce dimanche9 février  en fin d’après-midi, les Chefs d’Etat ont suivi des présentations des Rapports sur la Réforme Institutionnelle de l’UA par Paul Kagamé,  Président du Rwanda, Leader sur la Réforme Institutionnelle de l’UA et par le Président de la Commission de l’UA.

Issoufou Mahamadou a, pour sa part, présenté son rapport sur la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf).
Ensuite, les dirigeants africains ont suivi la présentation des  Rapports sur la Paix et la Sécurité  ainsi que le  Rapport du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) sur la Mise en Œuvre de la Feuille de Route  pour les mesures pratiques à prendre pour faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2020.
Cette conférence a pour thème « Faire taire les armes : créer les conditions propices au développement de l’Afrique. »

Dimanche matin, avant l’ouverture du Sommet, Issoufou Mahamadou s’est entretenu avec le Secrétaire Général des Nations Unies, M Antonio Guterres.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, Première Dame, M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Issoufou Katambé, Ministre de la Défense Nationale, M. Sadou Seydou, Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Dr. Idi Illiassou Mainassara, Ministre de la Santé Publique, Mme Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Chargé de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur et Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, Directrice de Cabinet Adjointe du Président de la République.

L’ambassade de Chine au Niger prend des mesures contre le Coronavirus

Suite à l’apparition de l’épidémie du Coronavirus en Chine en janvier dernier, l’ambassadeur de Chine au Niger Zhang Lijun a rencontré le mercredi 5 février au siège de l’ambassade de Chine au Niger, la Représentante résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Niger Mme Blanche Anya.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise au point et  des mesures à et précautions à prendre pour contrer et prévenir le virus au Niger, tant pour les ressortissants de la Chine que pour la population nigérienne.
Se prononçant à cet effet, le diplomate chinois a déclaré à la Représentante de l’OMS que “Les ressortissants chinois au Niger se dévouent beaucoup pour restreindre la prolifération de l’épidémie du nouveau coronavirus au Niger”.

A l’appel de l’Ambassade de Chine au Niger, les entreprises chinoises au Niger ont limité les circulations de leur personnel au minimum, et tous les citoyens chinois qui prennent leur voyage au départ de la Chine et à destination de Niamey doivent avoir un contrôle de santé, une autorisation de leurs sociétés-mères ou l’accord de l’Ambassade, selon l’ambassadeur Zhang Lijun.

‘’La plupart des ressortissants chinois se trouvant aujourd’hui au Niger sont arrivés avant la flambée de l’épidémie, et ceux qui arrivent après l’expansion de virus doivent adopter un isolement de 14 jours une fois arrivés au Niger sous le conseil de l’Ambassade’’ rassure-t-il.
Tous ces efforts de l’Ambassade et des sacrifices des ressortissants chinois ‘’ont pour but de limiter la possibilité de l’apparition du nouveau coronavirus au Niger’’, a indiqué  l’Ambassadeur Zhang Lijun.

Le ministère de l’équipement sur les chantiers de la route Zinder-Tanout

Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Equipement qu’accompagnent le Secrétaire Général de la région de Zinder et de  plusieurs cadres centraux et régionaux dudit Ministère ont effectué Vendredi 31 Janvier, une série de visites sur le chantier de réhabilitation de la route Zinder –Tanout longue.

C’est un tronçon de  138 km financé par l’Union européenne  pour un coût de 34 Milliards de FCFA.

Cette mission de suivi et contrôle des travaux de réhabilitation de la route Zinder-Tanout s’est rendue sur les différents chantiers subdivisés en deux lots dont le premier est confié à l’Entreprise SOGEA-SATOM pour le tronçon   Zinder –MaÏ Bagari (40 km)  et  le second lot revient à l’Entreprise  EGBTP  pour le tronçon – MaÏ Bagari –Tanout   pour une distance de 98 km.

Pour le Directeur Général des Grands travaux  du Ministère de l’Equipement, M. Aliou Amine ‘’malgré le léger retard relevé au niveau des deux chantiers, les travaux se déroulent normalement ».
S’agissant du premier lot, Zinder-MAÏ Bagari, le taux d’exécution est de 56% tandis que pour  le second lot, le taux de réalisation est de 37%.

M.Aliou Amine  a loué la qualité des travaux en cours de réalisation sur les deux chantiers où les responsables des Entreprises consentent livrer les ouvrages conformément au délai et au planning contractuel.
Les travaux de réhabilitation de la route Zinder –Tanout  ont été officiellement lancé par le Président de la République,Issoufou Mahamadou ,le 16 Janvier 2019 à Zinder, rappelle-t-on.

 

Point de presse sur la grève des enseignants chercheurs du supérieur

Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation Yahouza Sadissou a animé un point de presse dans l’après midi de ce mercredi 29 janvier 2020 concernant la grève du Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieurs (SNECS) lancée le 20 janvier dernier et qui durera un mois.

Deux points étaient inscrits sur la plate forme revendicative des Enseignant chercheurs : amendement de la loi 2019/05 du 06 Mai 2019 en vue de la restauration des acquis démocratiques conformément à  la constitution et aux traditions universitaires consacrant l’autonomie et les libertés académiques. Le règlement de tous les arriérés des droits statutaires en souffrance depuis 2016.

«Le vendredi dernier j’ai appelé le SNECS pour échanger sur ces deux points et  s’agissant du 1er point j’ai  effectivement réitéré la position du gouvernement par rapport a ce qu’il a et qui a été adopté par le gouvernement, voté par  l’assemblée nationale, promulgué par le Président de la République, et elle devient par conséquent loi de la république et s’impose a tous » a souligné Yahouza Sadissou.

Selon le ministre « Le gouvernement ou l’assemblée nationale qui ont concurremment l’initiative de loi et jusqu’au jour où les deux institutions jugent de la nécessité de la modifier ». Mais une loi si elle est adoptée, cela se passe dans tous les gouvernements du monde, le gouvernement n’adopte pas des lois par hasard, c’est après analyse en tenant compte de l’intérêt général ».

Par rapport au deuxième point  Le règlement de tous les arriérés des droits statutaires en souffrance depuis 2016. A ce niveau,  « je m’en félicite  et souligne que du fait que le SNECS ne réclame pas des arriérés de salaire parce que malgré tous nous n’avons aucun arriéré de salaire dans aucune université  et toutes les revendications tournent autour des arriérés des droits statutaires »a-t-il fait savoir.

«  Et je voudrais levé une équivoque nous n’avons aucun arriéré de 2016 même pas de 2017 ou de 2018 mais nous avons  par contre des arriéré de 2019 et j’ai écris à tous les recteurs pour me faire la situation précise des arriérés,  des droits statutaires, le 31 décembre 2019 et à cette date les universités de Maradi, de Zinder, de diffa, de Dosso, de Tillabéry n’ont aucun arriéré le 31 décembre 2019 des droits statutaires » a-t-il poursuivi.

Par contre, à  Niamey « nous avons huit cents dix neuf millions trois cent vingt un mille trois cent vingt quatre franc CFA  (809.381.324) d’arriéré des droits statutaires, à Tahoua nous avons cinq millions deux cents trente huit mille trois cent soixante trois 5.238.363), et à Agadez vingt neuf millions neuf cent soixante quinze mille deux cents soixante un  (29.975.261) qui fait un total des droits statutaires d’arriérer de huit cent cinquante quatre millions cinq cent trente quatre mille neuf quarante huit (854.534.948).

On parle souvent des droits statutaires mais il faudrait que l’opinion « sache ce qui comporte ces droits statutaires c’est la prime des recherches, les copies corrigés, les cours complémentaires,les frais de publication et les frais médicaux voilà en gros ce qu’on appelle les droits statutaires » a expliqué le ministre.

« Je voudrais aussi souligner que dans le protocole d’accord que nous avons signé avec le SNECS en mai 2019 le gouvernement avait pris l’engagement de payer Neuf cent soixante dix millions de franc CFA (970.000.000) d’arriéré des droits statutaires et à ce jour nous avons honoré à 100% cet engagement  et c’este simple de le vérifier au trésor ou dans chaque université »a-t-il ajouté.

Le ministre Yahouza se félicite déjà que dans tous les Instituts Universitaires de Technologie (IUT),  « les cours se déroulent normalement et également dans beaucoup de facultés les cours se déroulent malgré le mot d’ordre de grève et j’appelle encore une fois tous les acteurs, notamment le SNECS à revoir sa copie ».  « lever ce mot d’ordre de grève  parce que les deux points inscrits à leurs plate formes  revendicatives,  nous avons satisfait un et je pense que c’est  déjà un pas » a conclu le ministre Yahouza Sadissou.

 

Le gouvernement adopte le projet d’ordonnance complétant et modifiant la loi du 15 juillet 1961

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a présidé lundi 27 janvier, le conseil des ministres qui a adopté le Projet d’ordonnance modifiant et complétant la loi 15 juillet 1961, portant institution du code pénal.

Suite à la première évaluation du dispositif national de lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme, conduite par le Groupe Intergouvernemental de Lutte contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) en 2008, le Niger a été placé sous un régime de suivi renforcé.
Nonobstant l’adoption de la loi du 30 octobre 2016, relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, « le cadre juridique national en la matière comporte des incohérences et des lacunes » indique le communiqué du Secrétariat général du gouvernement.

S’agissant des lacunes relevées, elles portent entre autres sur le manque de protection des agents de conformité dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux, l’absence de sanctions contre les dirigeants des personnes morales et la non incrimination de la tentative d’infractions en matière de terrorisme.

Le présent projet d’ordonnance vise de manière générale « à corriger les insuffisances du Dispositif National de lutte contre le Blanchiment des Capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive et à le rendre conforme aux dispositions prévues par les textes communautaires et aux recommandations du Groupe d’Actions Financières (GAFI) » selon le même communiqué.

La fin des travaux de la route Maradi-Madarounfa-frontière Nigéria prévue pour fin mars 2020

Le Secrétaire général Adjoint du Ministère de l’Equipement, M. Hassane Salaou a effectué ce mercredi 29 janvier, une visite sur le chantier d’aménagement et de bitumage de la route Maradi-Madarounfa-frontière Nigéria.

Il s’agit pour M. Hassane Salaou de s’enquérir de l’avancement de ces travaux qui, initialement étaient prévus se dérouler du 10 novembre 2013 au 10 juillet 2015, mais qui ont connu plusieurs délais avenants suite aux difficultés.

Les travaux de cette route prendront fin au 31 mars 2020, selon le dernier délai du Ministère de l’équipement.
Financés à hauteur de 78,33% par la BOAD et l’Etat du Niger, 21,67%, ce projet d’un peu plus de 28 milliards de FCFA pour de 106 km à savoir, le tronçon Maradi-Madarounfa ; le tronçon Madarounfa-Jibia (Nigéria) et le tronçon Madarounfa Douhoun Bara (Frontière Nigéria). La partie inachevée est de 19 km sur le tronçon Madarounfa-Gabi- Gurbin Bauré au Nigéria. Le taux d’exécution des travaux est de 83% pour un délai consommé de 95%.

L’exécution de ces travaux est assurée par l’entreprise chinoise CGCOC Group avec Techni Consult comme bureau chargé du Contrôle des travaux.
Le Directeur général des grands travaux au ministère de l’équipement, M. Alio Amine a indiqué que « des instructions ont été données à l’entreprise pour la finition de l’axe principale qui est la chaussée à la fin du délai de 31 mars 2020 ».
L’entreprise chinoise a émis un certain nombre d’inquiétudes liées à l’aspect sécuritaire. Sur ce point, les autorités régionales « nous ont rassuré qu’elles ont pris toutes les dispositions pour assurer la sécurité de l’entreprise et des travailleurs sur ce chantier » a-t-il rassuré.

Le Directeur général des grands travaux a indiqué que d’autres inquiétudes, telles que l’approvisionnement en pièces de rechange, en carburant ont été soulevées. Il a indiqué ce problème avec la douane qui sera résolu par les autorités régionales.
Toutefois, il a indiqué qu’il y a un autre problème, celui du paiement de la partie Etat réclamé par l’entreprise. « Nous avons pris bonne note, nous allons saisir qui de droit afin d’apurer une partie des arriérés » a devait-il ajouter.
Il a rassuré que si toutes les difficultés évoquées ici sont résolues, les 19 km qui restent seront effectivement revêtus dans les délais, hormis les travaux connexes qui pourront être réalisés après.