aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 20 sur 28

Message de condoléances du président malien au Niger

Suite à l’attaque d’Inates qui a coûté la vie à plus de 70 soldats, le Chef de l’Etat malien a tenu a présenter ses condoléances et exprimer sa solidarité au Niger.

MESSAGE DE CONDOLÉANCES

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

A SON EXCELLENCE MONSIEUR MAHAMADOU ISSOUFOU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU NIGER

 

C’est avec une vive émotion que j’ai appris l’attaque contre la base militaire d’Inatès qui a occasionné des pertes en vies humaines dans le rang de vos vaillants soldats et de nombreux blessés.

En cette douloureuse circonstance, je voudrais, au nom du peuple du Mali, de son Gouvernement et en mon nom propre, exprimer à Votre Excellence, au Gouvernement et au peuple frère du Niger, ainsi qu’aux familles durement éprouvées, mes condoléances les plus émues.

En formulant des vœux de prompt rétablissement aux blessés, je prie Allah, le Tout Puissant, le Clément et le Miséricordieux, pour le repos éternel de l’âme des disparus.

En Vous renouvelant mes sentiments de profonde compassion et de sympathie, je Vous prie de croire, Monsieur le Président et Cher Frère, en l’assurance de ma Très Haute et Fraternelle Considération.

IBRAHIM BOUBACAR KEITA

Le président du Burkina Faso exprime sa solidarité au Niger, après l’attaque d’Inates

Suite à l’attaque meurtrière d’Inates ce 10 décembre, le président du Burina Faso a exprimé sa solidarité avec le Niger qui a perdu plus de 70 soldats, et enregistre plusieurs blessés et disparus.

« J’exprime ma solidarité avec le gouvernement et le peuple frère du Niger, qui ont perdu ce jour plusieurs soldats tombés à Inates, victimes de la barbarie terroriste », a-t-il écrit dans une déclaration.

M. Kaboré a présenté ses sincères condoléances aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, avant de souligner qu' »ensemble avec le Niger et les autres pays frères du G5 Sahel, nous devons renforcer notre coopération pour vaincre les forces du mal ».

Le président nigérien a quitté la conférence à Assouan, suite à l’attaque d’Inates

Suite à l’attaque du camp militaire à Inates, où plus de 70 soldats ont trouvé la mort le mardi 10 décembre, le président de la République Mahamadou Issoufou, a dû interrompre sa participation à la Conférence sur « La paix durable, la sécurité et le développement en Afrique », dont les travaux se tiennent à Assouan, en Egypte.

Rappelons qu’avant de regagner Niamey, le Chef de l’Etat a participé à un panel de haut niveau, avec d’autres présidents, sur le thème «L’Afrique que nous voulons : Pérenniser la paix, la sécurité et le développement». En sa qualité de président en exercice de la CEDEAO, le président nigérien a eu un entretien avec son homologue égyptien Abdelfattah el-Sisi, également Président en exercice de l’Union Africaine, avant de quitter Assouan.

 

Macron reporte le sommet de Pau à début 2020 après l’attaque au Niger

En raison de l’attaque jihadiste mardi au Niger, le président français Emmanuel Macron, en accord avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, a décidé de reporter à début 2020 le sommet avec les dirigeants des cinq pays du Sahel prévu le 16 décembre, a annoncé l’Elysée.

Après l’attaque d’un camp militaire à Inates (ouest du Niger) qui a fait plus de 60 morts, Emmanuel Macron a appelé mercredi soir le président nigérien et ont ensemble convenu « de proposer à leurs homologues de reporter au début de l’année 2020 la tenue, en France, du sommet consacré à l’opération Barkhane et à la force conjointe du G5 Sahel », a précisé la présidence française.

71 morts dans une attaque contre l’armée nigérienne

C’est un bilan lourd auquel doit faire face l’armée nigérienne. Attaquée à Inates, dans l’ouest du pays, il est question de 71 morts et plusieurs disparus, selon un communiqué du ministère de la défense, lu mercredi 11 décembre à la télévision nationale.

« Malheureusement, on déplore le bilan suivant : 71 militaires tués, douze blessés, des portés disparus, et un nombre important de terroristes neutralisés », selon le texte estimant les assaillants à « plusieurs centaines » et décrit des « combats d’une rare violence ».  Ce bilan est le plus lourd subi par l’armée nigérienne, depuis que le pays fait face à des attaques terroristes, c’est-à-dire, en 2015.

« Le président de la République, chef suprême des armées, Mahamadou Issoufou, a interrompu sa participation à la Conférence sur la paix durable, la sécurité et le développement en Afrique qui se tient en Egypte, pour rentrer à Niamey suite au drame survenu à #Inates » a annoncé la présidence nigérienne sur Twitter.

Inates se situe au coeur d’une région en proie à la contrebande et aux trafics. La base militaire y avait déjà été ciblée le 1er juillet quand 18 soldats nigériens y avaient perdu la vie, dans une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique, rapporte AFP.

Nigeria : Des jihadistes publient une vidéo d’exécution de militaires

Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), la faction de Boko Haram affiliée à l’EI, a diffusé une vidéo dans laquelle des combattants exécutent deux soldats et un policier nigérians.

Cette courte vidéo, datée du 8 décembre, a été publiée lundi soir en ligne par l’agence de propagande du groupe jihadiste Amaq.

On peut y voir les trois hommes habillés en civil, à genoux au milieu de la savane, se présenter comme des membres des forces de l’ordre nigérianes, avant d’être abattus par des combattants cagoulés en tenue de camouflage criant « Allahu Akbar » (Dieu est grand).

« Nous disons à l’armée nigériane que nous n’épargnerons jamais ceux qui se battent contre le peuple qui suit la religion d’Allah », affirme à la caméra l’un des bourreaux, en haoussa, la langue majoritairement parlée dans le nord du Nigeria.

« Nous allons attaquer vos bases et vous bloquer la route sur vos itinéraires », ajoute-t-il.

Peu avant l’exécution, l’une des trois victimes s’est présentée comme un sergent de la police, affirmant que les jihadistes l’avaient « capturé » alors qu’il était en route pour la capitale de l’Etat du Borno (nord-est), Maiduguri.

Le 4 décembre, des jihadistes avaient enlevé 14 personnes, dont deux travailleurs humanitaires, selon plusieurs sources sécuritaires à l’AFP.

Iswap avait revendiqué l’enlèvement le lendemain, affirmant que six membres des forces de sécurité nigérianes se trouvaient parmi les otages.

Le groupe de voyageurs avait été intercepté sur l’axe reliant Maiduguri à Damaturu, à un faux poste de contrôle établi par les insurgés qui se sont fait passer pour des militaires.

L’ISWAP est une faction dissidente du groupe jihadiste Boko Haram, qui cible en priorité des bases et des positions militaires – contrairement à Boko Haram qui s’en prend majoritairement aux civils.

Il a déjà publié plusieurs vidéos macabres d’exécution de soldats, parfois vêtus de combinaisons orange imitant le style de propagande de l’Etat islamique.

L’insurrection a fait plus de 35.000 morts et deux millions de déplacés dans le nord-est du Nigeria, et s’est étendue aux pays voisins.

L’invitation de Macron aux présidents du G5 Sahel passe mal

Emmanuel Macron parle d’invitation. Mais le message du président français conviant cinq homologues africains à une réunion autour de l’engagement antijihadiste de la France au Sahel a été perçu comme une dégradante « convocation » par beaucoup dans les pays concernés.

M. Macron l’a annoncé le 4 décembre: il a invité les présidents du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie à le retrouver le 16 décembre à Pau, la ville du sud-ouest de la France où étaient basés sept des 13 soldats de la force antijihadiste Barkhane tués le 25 novembre au Mali.

Il a fermement réclamé de la « clarté » de la part de ses homologues sahéliens sur la présence française au moment où celle-ci suscite une contestation grandissante. Il a évoqué des manifestations antifrançaises, mais aussi des prises de position de ministres et « l’ambiguïté » dont feraient preuve certains gouvernements sahéliens. Il a paru désigner en particulier le Mali et le Burkina.

M. Macron attend de ses hôtes qu’ils « assument » publiquement auprès de leurs opinions le fait que les soldats français sont au Sahel à la demande des pays concernés, et non pas pour des « visées néocoloniales ». C’est une « condition nécessaire » et il tirera les conséquences si elle n’est pas remplie, a-t-il ajouté.

Barkhane lutte contre les mouvements jihadistes qui se sont multipliés depuis 2013 et ont étendu leur champ d’action du nord au centre du Mali et aux Niger et Burkina voisins. Les morts de cette guerre asymétrique se comptent par milliers, les déplacés par centaines de milliers.

A Bamako, Ouagadougou ou Niamey, une partie des opinions s’agace de l’incapacité imputée aux forces nationales et internationales à venir à bout des mouvements jihadistes, quand elle n’attribue pas la dégradation sécuritaire à la présence même des troupes étrangères.

Le ministre burkinabè de la Défense Cheriff Sy s’était lui-même « étonné », dans l’hebdomadaire sud-africain Mail&Guardian en juin, que les Français, avec les quelque 4.500 hommes de Barkhane et leurs moyens, « n’aient pas été en mesure d’éradiquer cette bande de terroristes ».

– « Paternaliste » –

Dans un contexte de tensions exacerbées par les violences, l’ancienne puissance coloniale fait une cible toute désignée, a fortiori quand elle est la force étrangère en première ligne. Le ton employé par le président français heurte d’autant plus.

« On aurait dit un appel du papa à ses enfants, c’est paternaliste, c’est pas possible! », lance Ali à ses camarades, au « Grin » à Bamako, lieu d’échanges autour d’un thé, souvent dans la rue. « Insultant », renchérit Georges, un autre consommateur.

« Roch (Marc Christian Kaboré, président du Burkina) aurait appris la convocation comme tout le monde, dans la presse apparemment, tu te rends compte! », enchaîne un camarade d’Ali. Ce que le président burkinabè a effectivement semblé indiquer lui-même.

L’amicale des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Mali a jugé le procédé de M. Macron « particulièrement discourtois ».

« Espérons que quelqu’un, parmi les chefs d’État convoqués, aura le courage de dire (à M. Macron) que la meilleure façon de les griller aux yeux de l’opinion c’est justement de les convoquer de cette façon », a réagi auprès de l’AFP Moussa Tchangari, une figure de la société civile du Niger.

Ibrahim Maïga, chercheur malien à l’Institut des études de sécurité (ISS) à Bamako, convient que l’invitation « sonne comme une convocation » et que davantage d’écoute et de partage avec les partenaires sahéliens aurait peut-être été préférable.

– « Incohérences, inconséquences » –

Il a « le sentiment que le message s’adresse davantage aux Français » et à leur armée. Depuis 2013, 41 soldats français ont été tués au Mali. La mort récente de 13 militaires a causé un choc dans un pays dont l’armée n’avait pas subi d’aussi lourdes pertes depuis 1983 au Liban, et a soulevé des questions sur l’engagement au Sahel.

Paris connaît l’existence de longue date de sentiments antifrançais dans la région. Mais il fait ressentir son exaspération alors qu’à l’apparente impuissance des autorités nationales au Sahel s’ajoute par exemple la participation de députés maliens à la contestation. En novembre, l’état-major burkinabè, lui, mettait en garde les avions français qui survoleraient intempestivement le territoire.

Par ailleurs, la France fait depuis plusieurs mois des appels du pied à ses alliés européens pour qu’ils s’impliquent davantage dans la crise sahélienne. Le président français a indiqué vouloir repenser Barkhane « dans les prochaines semaines ».

Dans une lettre ouverte, l’ancien ministre des affaires étrangères burkinabè Ablassé Ouedraogo a lui aussi trouvé le ton de M. Macron « agacé et agaçant, voire autoritaire ». Mais, ajoute-t-il, il faut « reconnaître que par cet acte, le président français tape du poing sur la table et met nos gouvernants face à leurs responsabilités, à leurs incohérences et à leurs inconséquences ».

La Chine et le gouvernement nigérien auprès des victimes des inondations de Mirriah

Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, qu’accompagne l’Ambassadeur de Chine au Niger, S.E. Zhang Lijun, a effectué ce samedi 7 décembre une visite de compassion aux sinistrés des dernières inondations des communes de Dogo et Kolléram dans le département de Mirriah (Zinder), où plus de seize mille (16.000 ) personnes se sont retrouvées sans abri après l’effondrement de leurs habitations.

Prenant la parole à Garin Katiella, l’Ambassadeur de Chine au Niger a déclaré que son déplacement s’inscrit dans le cadre d’un témoignage de solidarité aux populations victimes des inondations et pour apporter la contribution de son pays en aide d’urgence à la demande des autorités nigériennes et qui se traduit à plusieurs milliers de tonnes de riz.

Cette aide, qui est en cours d’acheminement, sera bientôt réceptionnée par les autorités nigériennes, a-t-il expliqué, avant de saisir cette occasion pour se réjouir de la fructueuse coopération qui lie le Niger et la Chine depuis plusieurs décennies.

Pour le Ministre Laouan Magagi, cette visite de compassion à l’endroit des victimes des inondations témoigne de l’intérêt et de l’attachement des plus hautes autorités du pays aux populations nigériennes. Il a annoncé que l’Ambassade de Chine au Niger promet de soutenir à hauteur de  43 millions de FCFA les sinistrés de Dogo et Kolléram, en plus de l’important tonnage du riz.

Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a salué le soutien constant de la Chine au Niger, en particulier dans les projets structurants du Président de la République Issoufou Mahamadou.
Le Gouverneur de la Région de Zinder, le Maire de Kolléram et celui de Dogo ont tour à tour pris la parole pour se féliciter de cet appui important de la Chine aux victimes des inondations de la région de Zinder, avant de remercier vivement le diplomate chinois pour la promesse de 43 millions F CFA en guise de soutien de l’Ambassade de Chine au Niger aux villages sinistrés  relevant de ces entités administratives de proximité.

La fin de la cérémonie a été sanctionnée par la remise d’un cheval harnaché à l’Ambassadeur de Chine au Niger, offert par le Chef de Canton de Dogo. Le Chef de Canton de Baban Tapki a intronisé le diplomate Chinois au titre de Boulama, attaché à sa Cour.

Le Tagdal sera la onzième langue nationale au Niger

Les députés nigériens, réunis en séance plénière ce vendredi 6 décembre 2019 sous la présidence de l’honorable Ousseini Tinni, ont entériné la loi portant institution d’une onzième langue nationale en République du Niger : le Tagdal.

Cette loi vise à ériger le Tagdal en langue nationale et à faire sa promotion parce que très riche en vocabulaire avec des emprunts se trouvant dans le même espace géographique comme l’arabe, le tamajaq et le sonraï.
Notons que depuis 2001, le Niger s’est engagé dans un processus de promotion des langues nationales en adoptant la loi fixant les modalités de promotion et de développement de celles-ci.

Au terme donc du vote de la présente loi, le député Yacine Mohamed, initiateur de la loi, a remercié ses collègues députés pour leur vote massif. « Ce vote réconfortera la communauté Igdalen, ici présente, bien établie dans l’espace nigérien depuis les temps immémoriaux. Ce vote va contribuer également à l’introduction de la langue igdalen dans le processus de promotion et le développement des langues nationales« , a-t-il déclaré.

Le Tagdal, la langue des igdalen, est parlée, en plus du Niger, au Mali, en Mauritanie, en Libye, en Algérie, au Soudan, au Tchad, au Maroc, et au Sénégal, indique-t-on.

Agence Nigérienne de presse

Des nigériens mécontents de la convocation d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a « convoqué » les Chefs de l’Etat du G5 Sahel, le 16 décembre à Pau afin qu’ils viennent clarifier leur position quant à l’appel au départ des forces françaises. Une convocation reçue comme étant de mauvais goût, de la part des populations au Niger.

En effet, face à la contestation populaire contre la présence des forces armées étrangères au Sahel, en particulier celle de la force Barkhane, le président français Emmanuel Macron a annoncé avoir convoqué les chefs d’Etat des pays du G5 Sahel pour le 16 décembre à Pau, afin qu’ils viennent clarifier leur soutien à la présence des militaires français. Mais ces propos ont été très mal accueillis par certains nigériens qui estiment qu’ils sont méprisants.

Selon Moussa Tchangari, président de l’association Alternative espaces citoyens, une organisation de la société civile du Niger, « Si Emmanuel Macron convoque les chefs d’Etat pour leur dire : venez clarifier vos positions, alors que c’est avec eux que tout cela a été organisé, et que ceux-ci acceptent, alors cela signifie qu’il ne souhaite pas qu’ils refusent ».

Toujours selon Tchangari, le président français souhaiterait que « les chefs d’Etats lui donnent les garanties qu’ils prendront des dispositions pour empêcher les critiques contre la présence des forces militaires françaises. Donc c’est un défi et un recul sur le plan démocratique. De ce point de vue, c’est grave, il a été vraiment très mal inspiré« .

Cependant bien que le porte-parole de l’ONG « Tournons la page », Issa Garba, ne soit pas d’accord avec le déplacement du Chef de l’Etat, cette rencontre représenterait selon lui, une occasion pour les chefs d’Etat africains, d’affirmer la souveraineté de leur pays. « Le président Mahamadou Issoufou ne devrait même pas envoyer Abba (son directeur de cabinet et par ailleurs son fils, ndlr) à cette réunion. Ma conviction est que Issoufou ne devrait même pas y aller. Il n’a pas de compte à rendre à Macron. Quand Sarkozy (ancien président français) avait des problèmes au Niger, il s’était déplacé. C’est lui (le président Macron) qui a des intérêts au Niger. Mais nous, quels intérêts avons-nous en France ? On n’a rien, on n’a aucune société nigérienne qui y opère. Ce sont eux qui ont des sociétés ici », s’emporte Issa Garba qui souhaiterait plutôt voir Emmanuel Macron venir rencontrer ses homologues africains « en Afrique ».

Le gouvernement nigérien ne s’est pas encore exprimé officiellement suite aux déclarations d’Emmanuel Macron. Le Front de l’opposition indépendante maintient pour sa part ses premières déclarations : « les forces militaires étrangères doivent quitter le Niger ».

A l’Assemblée nationale du Niger, aucun député n’a accepté de se confier à la DW. Cependant, un élu de la Majorité, qui a requis l’anonymat, estime que c’est une affaire qui ne concerne que l’exécutif car celui-ci n’a jamais sollicité l’avis du parlement pour autoriser la présence des forces étrangères au Niger.