aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 21 sur 28

« Tillabéry Tchandalo », une opération de salubrité à Tillabéry

A l’initiative du président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, une opération de salubrité a été menée ce samedi 07 décembre 2019 dans la Ville de Tillabéry qui s’apprête à accueillir, le 18 décembre prochain, les festivités de la fête tournante marquant le 61ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger.

En procédant au lancement de cette opération, M. Mouctar Mamoudou a indiqué qu’il s’agit là de la contribution de la Ville de Niamey à la réussite de ce grand événement national, notant que « Tillabéry Tchandalo est une affaire nationale ». Pour ce faire, il y a conduit une équipe d’environ 500 personnes avec la logistique nécessaire (des camions bennes, des chargeurs, d’hydro cureuses et aussi une équipe dédiée à l’élagage des arbres et à la salubrité de cette ville).

M. Mouctar Mamoudou a ensuite déclaré que « le 18 décembre sera le jour du baptême de la Renaissance de Tillabéry », tout en faisant remarquer « qu’aujourd’hui Tillabéry renaît sous des bonnes hospices avec des responsables qui sont déterminés et engagés dans son développement urbain initié par le Président de la République à travers la fête tournante ».

« Je tiens sincèrement à dire bravo et dire à quel point mon équipe et moi sommes contents d’être dans cette Ville de Tillabéry pour accompagner les chefs des quartiers, les délégués spéciaux, les secrétaires généraux, les cadres et tous les personnels d’hygiène et assainissement « , a ajouté le Maire de la Ville de Niamey.

Quant au président du Comité d’organisation de Tillabéry Tchandalo, M. Hama Adamou Souley, il a tenu à remercier le président de la Délégation spéciale de la ville de Niamey et son équipe pour avoir bien voulu accompagner l’organisation des festivités du 18 décembre 2019.
Le Maire de la Ville de Tillabéry, M. Marou Kaboye, et le Gouverneur de la Région, M. Ibrahim Katchalla, ont tour à tour pris la parole pour remercier et encourager le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey pour cette contribution venue à point nommé.

Les Etats-Unis font des dons de matériels militaires aux FDS du Niger

Le Ministre de la Défense M.Issoufou Katambé a réceptionné, ce jeudi 05 décembre 2019, un don de matériels milliaires offert par les Etats-Unis d’Amérique   aux contingents nigériens engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et au sein de la force G5 sahel.

Ce don est  composé de Treize(13) véhicules blindés Mamba ; deux(02) stations HF de base ; neuf(09) Harris HF radios à dos d’hommes ; six(06) Harris HF sur véhicule ; soixante onze(71) Motorola VHF et soixante onze(71) GPS.

Dans son discours le ministre de la défense M.Issoufou Katambé a déclaré que ‘’ cette cérémonie marque une fois de plus la vitalité des relations entre le République du Niger et les Etats-Unis d’Amérique’’ avant d’indiquer que ‘’les Etats-Unis d’Amérique ont, de tout temps, appuyé les Forces Armées Nigériennes dans le cadre de la lutte permanente contre le terrorisme’’.

A cette occasion, M.Issoufou Katambé  a rappelé qu’’En 2016 29 engins blindés de type MAMBA ont été mis à la disposition des Forces Armées Nigériennes par la coopération militaire americaine, actuellement engagées à Diffa dans le cadre de la lutte contre boko haram. Ce matériel a montré son efficacité surtout dans la protection des hommes, et la panique qu’il sème dans les rangs de l’ennemi »a-t-il affirmé.

Pour sa part l’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger M. Eric P.Whitaker a, tout d’abord, présenté ses condoléances au gouvernement du Niger pour la perte de douze(12) soldats nigériens lors de l’attaque de Boko Haram dans la région  de Diffa le  31 octobre dernier.
‘’Ces équipements présentés devant vous ,comprennent  (13) véhicules blindés MAMBA ; (86) systèmes radios et (4) containeurs blindés représentant juste une petite partie d’un don de plus  de 21 millions de dollars en équipements et formations des Etats-Unis au Niger dans le cadre des opérations du G5 Sahel’’ a-t-il précisé.
‘’Notre espoir que ces dons  renforcent la capacité du Niger à déployer ces forces du G5 Sahel et à améliorer la sécurité aux frontières avec le Mali et le Burkina Faso où les organisations extrémistes violentes opèrent activement’’ a ajouté M.Eric P.Whitaker

Une rencontre de la RIFU, contre le terrorisme et la criminalité, s’est tenue à Niamey

Le comité de gestion de l’Unité régionale de fusion de renseignements (RIFU), a tenu sa septième réunion ce jeudi, dans la capitale du Niger. Ce comité est consacré à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale dans le Sahel.

La RIFU a été créée en 2014, elle a pour mission la fusion, l’analyse et la diffusion des renseignements au profit des services des pays membres, partenaires stratégiques et la force multinationale mixte.

Ainsi les responsables des renseignements et des délégués du Niger, du Nigeria, du Bénin et du Tchad, ainsi que des partenaires techniques et financiers, s’y sont réunis, en vue d’échanger sur des documents de travail et d’adopter des stratégies adaptées pour mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité qui sévissent dans la région. Selon le général Lawal Chekou Koré, patron de la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure du Niger (DGDSE), les défis sécuritaires se multiplient et la menace terroriste encore élevée est entretenue par différentes factions terroristes résilientes. « Dans ce contexte, la RIFU est l’illustration d’une volonté de mutualisation en tant que plateforme d’échanges et de partage de renseignements« .

« Au Niger, ce dont nous pouvons témoigner, c’est que l’année 2019 aura été celle où notre armée a remporté le plus de victoires contre Boko Haram, l’année où nous avons prévenu le plus d’attentats du fait justement des renseignements que nous avons pu avoir sur les acteurs », a affirmé Mohamed Bazoum, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Niger.

Depuis 2009, plusieurs pays de l’espace sahélien, y compris le Niger, subissent les attaques meurtrières perpétrées par le groupe islamiste nigérian Boko Haram, des groupes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et des mouvements rebelles basés depuis près de cinq ans dans le nord du Mali ou encore divers groupes armés qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 de Moammar Kadhafi.

 

100 millions de dollars de l’UEMOA pour lutter contre le terrorisme dans l’espace communautaire

Le Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou, est rentré de Dakar au Sénégal, d’où il a pris part à la Conférence internationale sur «Développement durable et dette soutenable» et au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

A l’issue de ce sommet qui s’est tenu mardi 3 décembre dernier, les dirigeants de l’UEMOA dont SE. Issoufou Mahamadou, ont décidé d’une «contribution immédiate de 100 millions de dollars US aux trois membres pays de la ligne de front du G5 Sahel afin de contribuer de façon urgente à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire». Dans le communiqué final ayant sanctionné la Session Extraordinaire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union ont indiqué que cette contribution s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par l’UEMOA pour participer à hauteur de 500 millions de dollars US au financement du plan d’action de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO sur la période 2020-2024.

La Conférence présidée par le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Dramane Ouattara, a adopté un Fonds Régional de Sécurité pour la mobilisation des ressources financières conséquentes sur le moyen terme destiné à poursuivre la mise en œuvre du Plan d’Action, indique le communiqué. Elle exprime sa grande préoccupation face à la récurrence des attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Soulignant l’importance de promouvoir une approche concertée et globale pour relever le défi sécuritaire, la conférence salue la détermination de l’Union à faire face à ‘insécurité grandissante.

Dans un discours d’ouverture de cette conférence, mardi matin, le Président Alassane Ouattara a dit que cette rencontre se tient «dans un contexte où en dépit des avancées que nous enregistrons au plan économique, les menaces à la paix et à la sécurité se font de plus en plus pressantes ». Le Chef de l’Etat ivoirien a souligné l’importance de la solidarité entre les Etats membres de l’Union et a salué les initiatives prises qui concourent à rendre opérationnel le G5 Sahel. Mais ces initiatives restent confrontées au problème de financement, d’où la nécessité de trouver des moyens de financement alternatifs et durables afin de faire face à ces défis, a-t-il indiqué.

Brigi Rafini a reçu le Directeur français des Nations Unies et des Organisations Internationales

Le Premier ministre Brigi Rafini a reçu en audience, ce mardi 3 décembre 2019, le Directeur des Nations Unies et des Organisations Internationales au ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères français, Fabien Penome.

Il est en déplacement à Niamey à l’occasion de l’entrée du Niger au Conseil de sécurité des Nations Unies pour les deux années (2020-2021).
« Nous avons donc échangé sur les dossiers qui sont traités au Conseil de sécurité, en particulier les dossiers relatifs à l’Afrique et notamment ceux relatifs au Sahel » a-t-il déclaré à sa sortie d’audience.

« Nous avons une excellente relation de coopération entre la France et le Niger et nous souhaitons la développer sur les sujets qui sont abordés au Conseil de sécurité » a-t-il soutenu.
Plus largement, les deux hommes ont évoqué la coopération bilatérale « sur le multilatéralisme, nos deux pays sont favorables sur le renforcement de la gouvernance multilatérale, des thèmes sur lesquels nous comptons beaucoup sur la coopération avec le Niger » a annoncé Fabien Penome.

Cette audience s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de France au Niger Alexandre Garcia.

Un point de la rencontre entre Mahamadou Issoufou et les chefs touaregs du Mali

Le président Mahamadou Issoufou s’est entretenu à Niamey avec des chefs touaregs de la région de Kidal, dans le nord du Mali, qu’il avait récemment accusé d’être « une menace » pour la stabilité du Sahel, avait rapporté l’AFP.

Le 25 novembre à Niamey, Mahamadou Issoufou, Alghabass Ag Intalla, chef du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, et Almou Ag Mohamed, porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, se sont entretenus pendant près d’une heure au sujet de la ville de Kidal. Les responsables touaregs ont séjourné à Niamey « sur invitation du président Issoufou », a relevé une source touareg à l’AFP.

« Le président s’est entretenu le mardi 26 novembre avec notamment une délégation de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) en présence du Premier ministre (nigérien) Brigi Rafini. Ils ont parlé de la récente déclaration du président sur le statut de Kidal« , a indiqué cette même source.

En août dernier, Issoufou Mahamadou avait déclaré que cette ville malienne, sous contrôle de groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation, était « un sanctuaire pour les terroristes ». Et cette rencontre aurait permis entre autres, de mettre fin à l’incident malheureux qui est désormais clos, selon les déclarations d’un membre de la délégation touareg.

 

 

Mohamed Boucha optimiste sur les résultats de la campagne agricole à Zinder

Mohamed Boucha, ministre délégué à l’Elevage, a annoncé que les résultats provisoires de la campagne agricole sont « globalement satisfaisants ».

Le ministre a achevé le 22 novembre dernier, sa mission de préévaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2019 dans la région de Zinder. Il a sillonné les dix départements de la région de Zinder pour mesurer l’impact des résultats de la production agricole et échanger avec tous les acteurs intervenant dans la mise en oeuvre de l’Initiative 3N les ‘’Nigériens nourrissent les nigériens’’. A l’issue de cette mission, le ministre Boucha a tenu à Zinder, une réunion de synthèse en présence des autorités administratives et coutumières régionales, des cadres centraux et régionaux relevant de son département ministériel.

M. Boucha qui indique par ailleurs qu’en dépit des contraintes pluviométriques et phytosanitaires, l’Etat et ses partenaires ont injecté près de 16 Milliards de FCFA dans les préparatifs de la campagne agricole mais aussi dans plusieurs secteurs se rapportant à l’Hydraulique, à l’Elevage, à la résilience notamment la vente à prix modéré et la distribution gratuite ciblée des vivres. « De plus, 1,7 milliards de FCFA ont été distribués aux populations sous forme de Cash For Work et 784 millions en transfert monétaire inconditionnel», a précisé la même source.

Cependant, il ressort des résultats provisoires que 794 villages sont déclarés déficitaires à plus de 50%, soit 24% des 3.378 villages agricoles de la région avec une population de 659.186 personnes. La production agricole est jugée bonne dans les départements de Dungass, Mirriah et Magaria ; elle est moyenne à Takeita, Kantché et passable à Tanout, Belbédji, Damagaram Takaya et Gouré. « La situation alimentaire est appréciable avec une bonne disponibilité des denrées et un approvisionnement régulier » a fait remarquer le Ministre Mohamed Boucha qui précise que le niveau actuel sont en baisse de 16% par rapport à 2018 du fait principalement de la fermeture de la frontière avec le Nigeria. L’embonpoint des animaux est acceptable et les termes de l’échange sont en faveur de l’éleveur.

S’agissant des pâturages, la production fourragère est jugée bonne dans les départements de Belbédji, Kantché et Mirriah ; moyenne à Takeita, Magaria et Gouré ; passable à Damagaram Takaya et Dungass et médiocre à Tesker. « De ce fait, les pronostics présagent un bilan fourrager déficitaire », a relevé le Ministre délégué à l’Elevage.

Pour pallier le déficit céréalier, le Ministre Mohamed Boucha a appelé les populations à la pratique des cultures irriguées qui est l’alternative la mieux appropriée. C’est dans ce cadre a-t-il insisté que s’inscrivent les accompagnements aux producteurs maraichers. Ainsi, au titre de la campagne 2019- 2020, l’Etat avec le concours des prix est en baisse par rapport à la même période en 2018 pour toutes les denrées à l’exception du riz. Une baisse des prix qui s’explique principalement par les différents appuis apportés par l’Etat et ses partenaires pour améliorer la situation alimentaire et nutritionnelle des populations.

En ce qui concerne la campagne pastorale, les points d’eau de surface ont connu un bon niveau de remplissage de manière générale, à l’exception de certaines zones pastorales de Tesker, Tanout, Gouré et Damagaram Takaya qui ont connu des épisodes de sécheresse. La situation sanitaire du cheptel est calme. Toutefois, 25 foyers de maladie ont été déclarés avec 351 cas enregistrés et vite maitrisés par les services de l’Elevage. Sur le plan de la Commercialisation des animaux, les exportations des partenaires a mis à la disposition de la région d’importants appuis. Il s’agit notamment de 68 tonnes de semences, 1740 fagots de boutures de manioc, 1000 fagots de bouture de patate douce, 2549 petits matériels de culture et 2239 litres de pesticides. En plus, 82 champs écoles paysans maraichers sont aménagés au profit des producteurs.

Par ailleurs, au cours des réunions de travail tenues dans les localités de la région avec les autorités administratives et coutumières, les représentants du monde rural et les cadres régionaux des différents services techniques, le Ministre délégué à l’Elevage a abordé plusieurs questions liées à l’encadrement des producteurs sur les techniques de protection et de développement des cultures, le renforcement des infrastructures hydrauliques pour accroitre l’accès à l’eau potable pour les populations et le maillage en zone pastorale.

A cela s’ajoutent, l’accélération de la construction des Maisons du paysan, la mise en place à temps des intrants agricoles de qualité, la poursuite du renforcement de la résilience des populations, notamment la vente à prix modérés de céréales et d’aliments bétail, l’intensification des actions d’information et de sensibilisation sur la prévention et la gestion des conflits agriculteurs–éleveurs, la construction des routes pour désenclaver certaines zones de production et l’électrification rurale.

Le ministre Mohamed Boucha a, enfin, témoigné sa satisfaction aux partenaires au développement du Niger représentés par les projets, programmes et ong qui ont consenti des efforts appréciables pour contribuer significativement à la réalisation des objectifs de l’I3N.

Modifications à l’ordre du jour et au calendrier des travaux à l’Assemblée Nationale

Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale, dite session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation à Niamey sous la présidence de SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour de la plénière d’hier. Il s’agit de l’examen et l’adoption des modifications apportées à l’ordre du jour et au calendrier des travaux. Mais avant d’examiner ce point, les députés ont d’abord examiné et adopté le compte rendu sommaire de la plénière du vendredi 15 novembre dernier.

Il faut par ailleurs noter qu’avant la plénière, la conférence des présidents s’est réunie dans la salle habituelle des réunions sous la présidence de SE. Ousseini Tinni. Au cours de cette réunion, les membres de cette instance parlementaire ont procédé à l’examen et à la modification de l’ordre du jour et du calendrier des travaux de la session.

Onep

Le Cadre de Concertation sur la Justice et les Droits humains au Niger s’est réuni à Niamey

Le Ministre de la Justice, Marou Amadou a présidé la réunion du Cadre de Concertation Etat/Partenaires sur la Justice et les Droits humains au Niger, ce 25 novembre dans la salle de banquet de la Primature.

La réunion s’est tenue en présence de l’Ambassadeur de France au Niger, Chef de file des partenaires du secteur de la Justice et Droits Humains et Co-président du Cadre de Concertation,  Alexandre Garcia, de la Chef de Délégation de l’Union Européenne au Niger, des hauts responsables de la Justice et des Droits Humains du Niger, des cadres centraux du ministère en charge de la Justice et des responsables des Associations de défense des droits humains.
En procédant à l’ouverture de cette rencontre, le Ministre Marou Amadou, après avoir salué la tenue régulière de cette réunion annuelle, a annoncé que les échanges de cette année vont porter sur les réformes judiciaires et pénitentiaires engagées par le Niger en vue de la modernisation des services judiciaires pour leur meilleure accessibilité et de l’humanisation du système carcéral.
Selon le Garde des Sceaux du Niger, ces réformes ont été entreprises au vu de la surpopulation carcérale et de la récidive qui caractérisent le système carcéral, avec notamment une moyenne annuelle de 10.000 détenus et un taux moyen d’occupation de l’espace carcéral d’environ 100%.

D’où, a-t-il montré, l’importance de ces réformes qui concernent aussi bien l’organisation et la compétence des juridictions, avec notamment l’institution des Chambres Criminelles en remplacement des Cours d’Assises au niveau des Tribunaux des Grandes Instances, que la création d’un corps du personnel pénitentiaire spécialisé.
L’objectif visé par ces réformes est d’accélérer les procédures judiciaires et d’accroitre les capacités d’accueil des établissements pénitentiaires surpeuplés, a déclaré le Ministre de la Justice qui précise également qu’elles doivent conduire à l’application des peines alternatives à l’incarcération et à la création des opportunités de formation et d’apprentissage.
L’ambition du Gouvernement nigérien, a-t-il enfin fait savoir, « est de faire de nos établissements pénitentiaires des centres de rééducation pour la réinsertion sociale des détenus ».
Auparavant, l’Ambassadeur de France au Niger, au nom des PTF, a d’abord salué la qualité du dialogue entretenu par les différents partenaires, un dialogue qu’il a jugé « opérationnel et prospectif » pour avoir permis de mettre en œuvre les réformes et les projets essentiels au renforcement d’un Etat de droit.
Le diplomate français a ensuite fait cas des avancées enregistrées au cours de l’année 2018, soulignant la satisfaction des partenaires quant à la décision du Niger de se doter d’une politique pénitentiaire et d’une politique pénale dont les actions ambitieuses permettent de « répondre aux enjeux urgents de sécurisation, d’humanisation et de bonne administration carcérale ».
A la fin de la réunion, l’ensemble des participants ont adopté des recommandations visant notamment  le renforcement de l’Etat de droit et de la Justice, de la coordination judiciaire et de la formation des acteurs judiciaires ; la revalorisation du budget de la Justice ; la nécessité de rendre effectif le plan d’intervention de l’Agence Nationale de Lutte contre le Traitement des Personnes (ANLTP-TIM).

Le Chef de l’Etat a présidé une réunion du CNS ce 26 novembre

Le Président de la République Issoufou Mahamadou, Chef de l’Etat et Chef suprême des armées, a présidé, ce mardi 26 novembre 2019, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) au Palais de la Présidence.

Le Chef de l’Etat était entouré pour la circonstance du Premier Ministre Brigi Rafini, du Ministre en charge de la défense, du Ministre délégué au Budget, du Ministre délégué chargé de la Sécurité et des différents responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité (CNS) donne des avis au Président de la République sur les questions relevant des domaines de la sécurité, de la défense de la Nation et aussi sur la politique étrangère de notre pays.
Les délibérations issues de la réunion du Conseil National de Sécurité ne font l’objet d’aucune communication.