aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 22 sur 28

Lancement d’une opération ville propre ce 26 novembre à Niamey

M. Mouctar Mamoudou, président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, a procédé, ce mardi 26 novembre aux alentours du marché Katako, au lancement de la première phase d’une opération coup de poing visant à rendre la capitale plus propre.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre du Programme « Niamey Nyala » de modernisation de la capitale Niamey, vise particulièrement à nettoyer et rendre propres « certains endroits singuliers » de la Ville de Niamey « où nous avons des gros tas d’ordures » et que « nous avons identifiés dans les 5 arrondissements de Niamey », a fait savoir Mouctar Mamoudou.

Il a ensuite indiqué que « nous avons mobilisé tout ce que nous disposons comme moyen et nous continuons aussi dans cette logique de gestion participative et de gestion partagée de la ville de Niamey en associant tous les partenaires », précisant avoir fait appel à tous les partenaires, à des associations, entreprises et sociétés de la place pour accompagner le programme Niamey Nyala, « un programme qui connait aujourd’hui des résultats palpables qui font de la ville de Niamey une grande ville ».
Pour rendre pérenne cette opération, les endroits identifiés ont, au préalable, fait l’objet de déguerpissement de toutes les occupations anarchiques et des activités qui ne collent pas avec ces espaces publiques. Après les avoir rendus propres, « nous allons immédiatement mettre en place des mécanismes, des dispositifs pour que ce que nous constatons ne se répètent pas », a-t-il fait savoir.

« La gestion de la ville de Niamey est une constante de ses premiers responsables et des équipes de terrain qui font un travail remarquable que je tiens à saluer, féliciter et encourager », a déclaré M. Mouctar Mamoudou qui indique également que « nous sommes en train d’associer progressivement la population pour l’amener à s’approprier toutes ces actions et à y apporter son concours à travers les comités de quartiers et les initiatives d’opération de salubrité que nous organisons régulièrement ».
Le PDS de la Ville de Niamey a enfin annoncé que « nous sommes sur un programme de cultures maraichères dans la ville de Niamey » pour lesquelles « nous avons identifié des places qui sont souvent envahies par des ordures ». D’où la nécessité, a-t-il expliqué, « de rendre ces endroits propres et ainsi développer, en collaboration avec les populations, des activités de développement communautaire ».

1er Forum des jeunes femmes leaders d’Afrique Francophone à Niamey

La première édition du Forum des Jeunes Femmes Leaders de l’Afrique Francophone (PLAJELF) s’est ouverte ce vendredi 22 à Niamey sous le haut parrainage de la 1ère dame Aissata Issoufou Présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure.

Le thème retenu de ce forum « Création de la Plateforme des Jeunes Femmes Leaders de l’Afrique Francophones.
L’objectif principal est de créer un cadre d’action régional en faveur des femmes et des jeunes filles, mais également de fédérer des efforts de ces organisations féminines pour assurer l’épanouissement des femmes et des jeunes filles en Afrique francophone.

La création d’un cadre régional pour atteindre les Objectif de Développement Durable (ODD) 2016-2030.
Dans le discours la ministre de la promotion des femmes, Madame ELBACK ZEINABOU TARI BAKO a noté l’importance de la contribution des jeunes femmes la construction de notre société qui sont des agents de changement et une source inépuisable d’inspiration pour le développement de notre pays.
Quant au président du conseil national de la jeunesse ALIOU OUMAROU, il  a encouragé les jeunes femmes leaders de l’Afrique francophones à leur accompagner, à leur amener à croire en elle, notant le potentiel qu’elles ont à faire ressortir.

La présidente du comté d’organition,  Mme HALIMATOU Zika Sombeisé a declaré les limites et les difficultés que rencontrent  les femmes et les jeunes filles de l’Afrique Francophone sur le plan social, économique et professionnel.
Dans son discours d’ouverture Dr Hadjia Aissata  a estimé que  « Cette première édition du forum des jeunes femmes leaders permettra de mettre en place la Plateforme Africaine des jeunes femmes leaders francophones, une première du genre en Afrique notamment.
‘’Je me suis donné pour mission à travers ma Fondation de servir la cause des couches sociales les plus exposés aux maux qui minent la vie des populations en général notamment la promotion du genre et de l’égalité des sexes, de l’équité et de l’autonomisation des femmes et des jeunes filles au Niger, une vision qui fait partie des priorités des hautes autorités de notre pays’’, a-t-elle déclaré.

Ce forum de haut niveau que le Niger à travers la Cellule Nigérienne des Jeunes Fille leaders l’honneur d’accueillir sera une occasion pour cette jeunesse féminine de poser le débat sur différents axes stratégiques :les droits des femmes et des filles dans le monde ;les femmes et les jeunes pour la paix et la sécurité en Afrique ;la mise en œuvre des résolutions 1235et2250 de l’ONU ;la santé et le bien- être des femme et des filles en Afrique Francophone ;l’entrepreneuriat des jeunes femmes au service de l’autonomisation économique.
Les représentantes  du Benin ;  du Burkina Faso ;  du Mali ;  du Togo ;  du  Cameroun ; de la Mauritanie ;  du  Tchad ; du  Sénégal ;  du Gabon ;  de la Guinée Conakry  et du Niger y prennent part.

Un émissaire du parlement libyen chez le président du Niger

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a reçu en audience ce vendredi 22 novembre 2019 Ahmed Alsharaf, envoyé spécial du Président de la Chambre des représentants.

Le député libyen a indiqué à la presse avoir remercié le Président de la République Issoufou Mahamadou pour l’hospitalité dont il a fait objet au cours de son séjour au Niger.
 »Je profite de cette audience pour remercier le peuple nigérien avec à sa tête le Président Issoufou Mahamadou  »,  a-t-il déclaré avant d’indiquer avoir échangé avec le Président sur  »des questions qui concernent nos deux Etats ».

Il s’est dit porteur d’un message du Président Agila Salah, président de la chambre des représentants, parlement.
 »On a échangé sur tous les sujets d’ordre international qui sont surtout d’actualité tels le terrorisme et l’immigration clandestine. La Libye constitue la porte de l’Afrique », a poursuivi le député libyen.

Il a, enfin, émis le voeu de voir les relations économiques et commerciales entre le Niger et la Libye continuer pour le bonheur de nos deux peuples.
Le Niger et la Libye partagent une frontière commune utilisée par les passeurs et autres candidats à l’immigration vers les pays européens, rappelle-t-on.

Un phénomène qui s’est accru depuis 2011 suite au déclenchement du conflit armé dans ce pays.

Le Niger va changer d’hymne National après 60 ans

Le Niger a décidé de changer son hymne national, « La Nigérienne », adopté au lendemain de l’indépendance en 1960, pour supprimer une allusion à l’ancien colonisateur français, a annoncé jeudi soir le gouvernement.

« Il y a des parties de l’hymne qui font à l’unanimité l’objet de critiques. Il faut trouver un hymne qui puisse galvaniser la population, être pour nous une sorte de cri de guerre pour toucher notre fibre patriotique », a expliqué le ministre nigérien de la Renaissance culturelle, Assoumana Malam Issa, à la télévision d’Etat.

Le ministre a fait l’annonce à l’issue d’un entretien entre le président Mahamadou Issoufou et un Comité chargé d’élaborer le nouvel hymne. Les paroles de « La Nigérienne » ont été écrites par le Français Maurice Albert Thiriet en 1961, un an après l’indépendance du pays en 1960. De nombreux Nigériens critiquent surtout les troisième et quatrième vers, « Soyons fiers et reconnaissants / De notre liberté nouvelle! », estimant que ce mot de « reconnaissant » marque une inféodation à la France.

Le Comité chargé du nouvel « va réfléchir sur l’hymne actuel en lui apportant des correctifs » et « si possible trouver un nouvel hymne qui réponde au contexte actuel du Niger », a poursuivi le ministre.

Il a lancé « un appel » à ses compatriotes à faire parvenir au Comité des « contributions » pour l’élaboration de « l’oeuvre principale (finale) en langues nationales ». Le pays célébrera le 18 décembre le 61 ème anniversaire de la proclamation de sa république en 1958.

La malnutrition tue en silence au Niger, selon UNICEF

D’après le dernier rapport de l’UNICEF, d’importants progrès ont permis à un grand nombre d’enfants d’avoir la vie sauve au Niger, mais des efforts supplémentaires seraient nécessaires pour que la situation soit satisfaisante.

Des dizaines d’enfants sont pris en charge chaque semaine au centre intensif de réhabilitation nutritionnelle de Diffa au Niger, près du lac Tchad. D’après les estimations d’UNICEF dans le pays, seuls 23% des bébés sont correctement nourris. La crise nutritionnelle fait de nombreuses victimes parmi les enfants de moins de cinq ans. .

Pour aider les enfants dans sa situation, UNICEF a positionné dans l’hôpital des réserves de produits destinés à les aider dans l’urgence. On y retrouve des aliments thérapeutiques, à base d’arachides, qui n’ont pas besoin de cuisson ou de mélange et qui sont disponibles dans des sachets aisément utilisables. Toujours selon l’UNICEF, un enfant en situation de malnutrition peut gagner jusqu’à un kilo en consommant ces produits pendant trois semaines.

La situation humanitaire au Niger est préoccupante ces derniers temps du fait de l’insécurité, des mouvements de populations occasionnant un déséquilibre démographique entre autres. Déjà en début du mois de novembre 2019, le PAM avait lancé une alerte quant à la situation du Sahel. « Si nous ne faisons rien dès à présent contre la famine au Sahel, c’est toute une génération qui est en péril », avait alors expliqué le porte-parole de l’ONG.

Cérémonie de signature du PTSEF et de son cadre partenarial

Le Premier Ministre a présidé ce 20 novembre 2019, la cérémonie de signature, entre les partenaires techniques et financiers (PTF), la société civile opérant dans le secteur de l’éducation, et le gouvernement, du Plan de Transition sectoriel de l’Education et de la Formation (PTSEF) et son cadre partenarial.

Dans son mot introductif au cours de cette cérémonie, le Premier Ministre Brigi Rafini a tenu à remercier l’ensemble des participants à cette rencontre avant d’affirmer que ‘’elle est pleine de symbole puisqu’il s’agit d’un secteur stratégique et qui tient profondément à cœur au gouvernement’’.  ‘’L’éducation est un secteur où, depuis 2014, nous avons mis beaucoup d’énergie et d’efforts qui nous a permis de faire des progrès substantiels’’ a-t-il indiqué.

Selon le Premier Ministre Brigi Rafini, une évaluation de ces différents progrès a amené le gouvernement et ses partenaires, avec l’implication de la société civile œuvrant dans le domaine de l’éducation, à élaborer et adopter un plan de transition de l’éducation et de la formation et son cadre partenarial qui font objet de cette cérémonie de signature.

’Nous allons endosser le cadre de partenariat qui nous permettra, dans cette phase et les suivantes de remplir chacun des engagements qu’on aura signés, ici, de travailler ensemble dans la cohérence, la concorde afin d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés’’ a souligné le Premier Ministre qui a précisé, par ailleurs, que ‘’cette cérémonie comporte deux phases qui sont celle de la signature de la lettre d’endossement et celle de la signature du cadre partenarial’’.

Il a, en fin, remercié tous les partenaires pour leur soutien dans l’élaboration de ce programme.
Le chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation et de la formation, Mme Félicité Tchibindat a, quant à elle, déclaré que ‘’cette cérémonie marque à la fois la fin du processus d’élaboration du PTSEF et le début de son implémentation, avec l’étape importante qui suivra incessamment : la requête auprès du partenariat mondial pour l’éducation, programmée en janvier 2020, pour mobiliser 85,1 millions de dollars américains afin de financer la mise en œuvre du PTSEF’’.
La présente signature de ce plan par les différents partenaires vient ‘’confirmer que le PTSEF est crédible et engage ces derniers à apporter leur appui technique  et/ou financier  dans ce cadre en respectant le cadre partenarial  du PTSEF, selon toujours Mme Félicité Tchibindat.

Les représentants de la société civile ont également apporté tout leur soutien à ce plan qui a été élaboré de manière consensuelle et participative par tous les acteurs intervenant dans le secteur de l’éducation et de la formation. Pour cela, ils entendent accompagner tout le processus de sa mise en œuvre.
Notons que la Chef-adjointe des PTF, Mme Denisa-Elena Ionete a lu devant l’assistance la lettre endossée au plan qui fait ressortir la crédibilité du plan en même temps qu’elle résume les  conclusions et les mesures préconisées dans les rapports d’évaluation.

A la fin de cette cérémonie de signature, le Premier Ministre Brigi Rafini a remercié les partenaires pour ‘’leur soutien qu’ils viennent de renouveler à travers cette lettre d’endossement de PTSEF’’, les organisations de la société civile actives en éducation pour aussi leur soutien. Il les a, par conséquent, invités à continuer à œuvrer à leurs côtés s’agissant de ‘’ce secteur combien vital pour notre pays’’.
Il n’a pas, également, manqué de remercier tous les acteurs impliqués dans l’élaboration du PTSEF.
Le PTSEF est un plan de développement de l’éducation et de la formation qui sera mis en œuvre dans la période 2020-2022, indique-t-on.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Niger reçu par le Chef de l’Etat

L’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger M. Eric Whitaker a été reçu par le président de la République Issoufou Mahamadou

A sa sortie d’audience M. Eric Whitaker a déclaré à la presse qu’il avait eu une réunion très productive avec le président de la République avant d’indiquer qu’il lui est reconnaissant pour ‘’sa disponibilité d’échanger sur des questions d’intérêt commun’’.
‘’Nous avons discuté de diverses questions tel notre vif intérêt à obtenir toute information concernant Jeffrey Woodke, un citoyen Américain enlevé au Niger en octobre 2016 »a-t-il annoncé.

« J’ai également noté notre collaboration avec les Forces Armées Nigériennes pour le transport aérien à Niamey, des quatre soldats Maliens blessés lors de l’attaque du dimanche au Mali et aussi nous avons discuté du programme « Rewards for Justice » du département d’Etat Américain qui offre 5 millions de dollars pour toute information permettant d’identifier ou de localiser Abou Walid, le cerveau responsable des attaques de Tongo-Tongo »a-t-il fait savoir.

« Ce programme témoigne de notre détermination et de notre partenariat avec le Niger pour tenir les terroristes responsables de leurs actes »a poursuivi M. Eric Whitaker.

«J’ai remercié le président pour sa participation au lancement du grand projet d’irrigation le 4 novembre, ce projet d’une durée de cinq(5) ans est mis en œuvre par l’intermédiaire du Millenium Challenge Account au Niger, et enfin nous avons également discuté d’un programme d’entretien des routes qui améliorera la liaison routière Benin-Niger» a conclu le diplomate américain.

Le Niger et les Etats-Unis entretiennent des relations de coopération dans divers domaines tels le développement, la démocratie et surtout sur le plan sécuritaire, rappelle-t-on.

Le taux d’inclusion financière de l’UEMOA en hausse depuis 2016

Depuis 2016, le taux d’inclusion financière dans l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine a connu une hausse importante. C’est une des leçons à tirer des efforts faits pour promouvoir la finance inclusive dans l’Union. À l’ouverture de la Semaine de l’inclusion financière, ce lundi 18 novembre 2019, au siège de la BCEAO, à Dakar, le Gouverneur Tiémoko Meyliet Koné a fait état des bons chiffres de l’inclusion financière dans l’UEMOA. Mais la BCEAO ne compte pas s’en arrêter-là.

« Le taux d’inclusion financière est ressorti à 57,1 % à fin 2018, contre 47,0 % en 2016, soit une augmentation de plus de 10 points de pourcentage », a indiqué le Gouverneur Tiémoko Meyliet Koné.
La progression intéressante de l’inclusion financière dans l’UEMOA est largement soutenue par les services financiers offerts par les technologies de la téléphonie mobile. Ainsi, les comptes de monnaie électronique et les transactions se sont considérablement accrues dans la zone. Les chiffres en témoignent.

« Ces avancées notables sont portées essentiellement par la contribution des services financiers via la téléphonie mobile dont le taux d’utilisation ressort à 34,0 % en 2018. Cet apport de la monnaie électronique s’est traduit dans l’UEMOA par une augmentation du nombre de comptes de monnaie électronique ouverts, qui s’est situé à plus de 62,9 millions en 2018 contre 18,2 millions en 2014. Le nombre de transactions, quant à lui, est passé de 0,3 milliard en 2014 à 1,9 milliard en 2018, soit de 3.760 milliards de FCFA à 23.534 milliards de FCFA », a détaillé le Gouverneur.

L’inclusion financière dans l’UEMOA va être davantage portée par le numérique et les initiatives gouvernementales en faveur de la digitalisation. « Les évolutions perceptibles de l’écosystème financier de notre Union indiquent que les progrès en matière d’inclusion financière seront tirés notamment par les paiements numériques, les politiques gouvernementales de digitalisation et le développement des services financiers de seconde génération via la téléphonie mobile », a par ailleurs révélé M. Koné.
Et ces perspectives heureuses dans le processus d’inclusion financière portées par le numérique et la téléphonie sont confirmées par des études menées par la BCEAO. « Ces projections sont corroborées par les résultats des récents travaux menés par la Banque Centrale pour la construction d’un indice synthétique d’inclusion financière pour les pays de l’UEMOA. Indice qui révèle d’ailleurs que les perspectives d’amélioration de l’inclusion financière résident dans l’exploitation des opportunités offertes par les nouvelles technologies », a indiqué le Gouverneur de la BCEAO.

Le coup d’envoi de la deuxième édition de la Semaine de l’inclusion financière a été donné, ce lundi, par le ministre sénégalais des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo, représentant le Conseil des ministres de l’UEMOA.
Le thème de cette édition de la Semaine de l’inclusion financière est : « la digitalisation au service de l’inclusion financière : Enjeux pour le secteur financier dans les États membres de l’UEMOA ».
Les activités vont se poursuivre jusqu’au 23 novembre 2019. Elles se dérouleront simultanément au siège de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar et dans les différentes directions nationales des 8 pays de l’UEMOA.

Le Soudan, le Tchad, le Niger et la Lybie décident de coopérer pour la sécurité

Les Ministres des Affaires Etrangères, de la Défense et les Directeurs des Services de Sécurité du Soudan, de la Libye, du Tchad et du Niger, se sont réunis à Niamey pour discuter des défis sécuritaires.

Selon l’Ambassadeur Abdul-Ghani Al-Naeem, Sous-secrétaire du Ministère des Affaires Etrangères du Soudan, cette réunion marquait la volonté et la détermination des Etats concernés de s’associer dans une action collective pour faire face aux risques posés par la situation dans le Sud de la Libye. Il est question de préserver la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.
A l’issue de cette rencontre, les représentants de ces pays sont convenus de coopérer et de mettre en place des mécanismes appropriés pour sécuriser leurs frontières communes et de lutter contre les mouvements rebelles provenant de la Libye.
Ils ont également décidé d’unifier leurs efforts pour combattre la criminalité, la traite des êtres humains, le trafic de drogue ainsi que la contrebande d’armes.

Pour affiner leurs stratégies, les responsables des services sécuritaires des différents pays tiendront une réunion avec des experts le 3 mai prochain à N’Djamena au Tchad pour l’élaboration de protocole sur la Coopération en matière de Sécurité entre les quatre pays.

Un atelier régional sur les dynamiques de décentralisation et de gouvernance le 20 novembre

Un atelier régional de haut niveau sur les dynamiques de décentralisation et de gouvernance, facteurs de paix, de stabilité et de prévention des conflits au Sahel, se tiendra à Niamey (Niger) du 20 au 22 novembre 2019 à l’hôtel Radisson Blu.

Cette rencontre atelier a pour objectif d’esquisser des pistes d’actions  et de résultats collectifs  pour faire de la décentralisation  et de la gouvernance locale , des instruments de lutte contre la pauvreté et de la promotion de la paix, de la prévention des conflits et de la cohésion sociale dans la zone du Liptako-Gourma.

Les résultats qui sortiront des travaux de cet atelier doivent permettre d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et les objectifs de développement durables (ODD), tout en mettant un accent particulier sur la coopération transfrontalière et sur les zones et communautés fragiles.

Rappelons que cet atelier est commandé par le contexte régional du Sahel caractérisé par un développement marqué par une grande vulnérabilité économique et sociale engendrée par une insécurité multiforme dont entre autres la criminalité transnationale, l’extrémisme violent, le terrorisme, les migrations irrégulières et les changements climatiques. Toutes choses qui donnent à la situation un caractère régional et global des défis auxquels est confrontée la zone du Sahel.
Des représentants des organisations sous-régionales de la CEDEAO et de l’UEMOA, des institutions nationales telles les associations des autorités et des collectivités locales participeront à cet atelier, indique-t-on.

Il est organisé par le PNUD, le Ministère fédéral de la coopération économique et du développement de l’Allemagne et l’Alliance Sahel.