aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 24 sur 28

Le président Issoufou a effectué une visite aux FDS et à la population de Diffa

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a effectué, ce samedi 9 novembre 2019, une visite de travail dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger, en proie à l’insécurité.

Cette visite vise d’une part  à  encourager les forces de défense et de sécurité (FDS) et  d’autre part à  soutenir les populations de la région face aux défis sécuritaires et humanitaires qu’elles vivent. Après son atterrissage, le Président Issoufou Mahamadou s’est aussitôt rendu à la compagnie militaire de la ville, qui abrite également les éléments de la Force Multinationale Mixte de la CBLT.

S’adressant aux militaires qui la composent, à la place d’arme du bataillon spécial d’intervention (BSI), le Chef de l’Etat a d’abord voulu leur faire un rappel historique de la situation sécuritaire que connaît actuellement la région de Diffa, notant que ses prémices se sont manifestés depuis 2014 avec les attaques des villes fronatlières du Nigeria avant de s’estomper face aux mesures prises par anticipation.

Mais, a-t-il regretté, les forces du mal ont tout de même réussi à mener, le 6 février 2015, des attaques simultanées d’envergure à Diffa et Bosso poussant les autorités politiques et militaires du Niger et du Tchad à lancer des opérations d’envergure, avant d’être rejoints, en septembre 2015, par les autres pays du Bassin du Lac Tchad que sont le Nigeria et le Cameroun pour former la Force Multinationale Mixte (FMM).
Cette force conjointe, a indiqué le Président Issoufou Mahamadou, a permis de remporter d’importants succès, saluant ainsi la combativité, le professionnalisme et l’engagement des militaires qui la composent. Et grâce à la montée en puissance de cette force, a-t-il fait savoir, le terrorisme n’a pas d’avenir dans le lit du Lac Tchad.
Et même si Boko Haram mène une guerre déloyale, asymétrique et d’esquive, « le terrorisme sera vaincu car la cause qu’il défend n’a aucune noblesse, ni porteuse d’aucune valeur et n’a rien à voir avec l’Islam, une réligion de paix et du juste milieu », a noté  optimiste le Président nigérien selon qui également « la secte Boko Haram sera vaincue parce que notre cause est noble » même « s’il ne faut jamais sous estimer l’ennemi ».

Après cette rencontre directe avec les militaires, le Chef de l’Etat s’est déplacé à Gueskerou, une localité située à une quarantaine de kilomètres à l’est de Diffa, pour rencontrer les populations victimes d’inondations du fait du débordement du Lac Tchad. Sur place, le Président Issoufou Mahamadou a constaté l’énorme étendue d’eau qui a forcé les populations de ce gros village à quitter leurs habitations pour se réfugier aux abords de la route.
Réagissant à la fin de cette série de visites, le Chef de l’Etat a salué le courage et la dignité dont font preuve les populations de Diffa face à cette situation très difficile caractérisée par la terreur que tente de propager la secte Boko Haram, mais aussi, d’une part, par les inondations qui touchent plusieurs départements de la région et, de l’autre, la sécheresse qui frappe sa partie nord.

Il a annoncé à cet effet, que son gouvernement a d’ores et déja conçu un plan d’urgence de 2,5 milliards de francs CFA pour venir en aide aux populations. Cela, a-t-il précisé, en attendant la mise en oeuvre du plan d’urgence national que le Gouvernement adopte chaque année, mais aussi le projet de mobilisation de 75 milliards de francs CFA destinés au financement de l’irrigation et des secteurs sociaux de base dans les pays du Bassin du Lac Tchad.
Le Président Issoufou Mahamadoua, en outre, annoncé la reprise prochaine du projet de construction de la route Diffa-N’Guigmi-Frontière avec le Tchad et celle menant de Mainé à Gaydam. La région de Diffa, note-t-on également, accueillera en 2020 la fête tournante du 18 décembre pour laquelle d’importantes réalisations seront programmées.

Cette visite du Président de la République dans la région de Diffa, constate-t-on, est la deuxième du genre depuis que cette région est en proie à l’insécurité née des attaques répétées et meurtrières du groupe terroriste nigérian Boko Haram.

Le Mena National dans l’incertitude pour les éliminatoires de la CAN 2021

À quelques jours de son face aux Éléphants de Côte d’Ivoire, pour la 1ère journée des éliminatoires de la CAN 2021, la sélection nigérienne baigne dans les eaux de l’incertitude.

En effet, le Mena national n’a pas son effectif au complet et n’est même pas sûr de l’avoir à temps. Les joueurs internationaux convoqués qui devraient rejoindre Niamey pour le regroupement attendaient encore leurs billets d’avion à la date du dimanche 10 novembre 2019. Un fait impensable sachant que le calendrier et les programmations sont faits depuis plusieurs mois.

Avant même le début des éliminatoires, les chances du Niger de rejoindre la grande compétition en 2021 se trouveraient ainsi compromises quand on connaît l’importance de ne pas rater l’entame?
Les prochaines heures diront si une solution aura été trouvée afin que les Mena puissent se rendre à Abidjan pour le match face à la Côte d’Ivoire, et affronter par la suite, les Barea de Madagascar…

Région de Dosso : Lancement des activités du PAGOD

Dans le cadre de sa tournée d’information et de sensibilisation des faiseurs d’opinion avec les médias pour la promotion de l’implication des femmes et des jeunes dans le processus politique au Niger, la caravane  du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) a officiellement lancé ses activités ce jour dimanche au niveau de la région de Dosso.

La cérémonie a été placée sous la présidence du secrétaire général adjoint de la région de Dosso M. Hambali Bouwé en présence du coordonnateur de la communication et des plaidoyers du PAGOD M. Ingay Issoufou et de nombreux invités.

Dans l’allocution qu’il a prononcée au lancement de la caravane, le secrétaire général adjoint de la région de Dosso M. Hambali Bouwé a assuré l’assistance que les autorités nigériennes avec à leur tête le président de la république Issoufou Mahamadou et le premier ministre M. Brigi Rafini accordent une attention particulière à tout ce qui peut contribuer non seulement à la connaissance du processus électoral mais aussi à un climat de paix, de cohésion et de sérénité dans l’organisation des élections à venir.
Le secrétaire général adjoint de la région de Dosso a félicité et encouragé le PAGOD dans cette tâche combien exaltante de sensibilisation des électeurs de façon générale et des femmes ainsi que des jeunes de manière particulière en partant se faire   enrôler dans les centres prévus à cet effet et de partir voter le jour j en vue de renouveler les mandats des différents élus sur l’ensemble du territoire de la région de Dosso. M. Hambali Bouwé a assuré l’assistance que les autorités régionales de Dosso accompagnerons toutes initiatives tendant à faire avancer dans la paix et la quiétude sociale le processus électoral jusqu’à  son terme.

Le coordonnateur de la communication et du plaidoyer du PAGOD M. Ingay Issoufou s’est pour sa part appesanti sur les objectifs assignés à cette rencontre. Le message a-t-il indiqué c’est un appel de sensibilisation et d’information pour l’implication des femmes et des jeunes. C’est pourquoi, M. Ingay Issoufou a interpellé ces deux groupes à prendre leur responsabilité. Il a d’autre part appelé les différents leaders des partis politiques de changer de comportements. En tant que militants de base, les jeunes et les femmes a souligné le coordonnateur de la communication et du plaidoyer du PAGOD sont mobilisés mais au moment de les désigner, ça devient un problème. M. Ingay Issoufou a de ce fait invité les jeunes de Dosso de s’approprier le message pour le relayer au niveau des communes jusqu’aux villages.

La cérémonie a été ponctuée par une série d’interventions des membres de la caravane leaders qui ont apporté leurs contributions dans cette action du PAGOD. Un débat enrichissant a ensuite été engagé entre les membres de la caravane et le public.   Le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique est financé par la coopération suisse DDC et ms en œuvre par le consortium GFA SWISSAID et leur partenaire privilégié SOS-Civisme-Niger. Durant la phase préparatoire de son programme, le PAGOD interviendra dans les régions d’Agadez, Dosso, Niamey, Tillabéry et Zinder. Pour la phase principale, le PAGOD couvrira l’ensemble des régions du pays. Il interviendra au niveau national, régional et local. Le niveau central focalisera l’essentiel des appuis à l’endroit des institutions et autres administrations de l’état.

Le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique se compose de quatre axes que sont la professionnalisation du dispositif électoral, et des administrations régionales et locales, la promotion de l’implication des femmes et des jeunes dans le processus politique, la transparence et la redevabilité » dans les industries extractives et la décentralisation ainsi que la communication et le plaidoyer comme thème transversal. La phase préparatoire va de juin à décembre 2019 et la phase principale de janvier 2020 à décembre 2022.

Le Chef de l’Etat du Niger à Paris pour le forum sur la paix

Le Président de la République Issoufou Mahamadou, est arrivé dimanche après-midi, 10 novembre  2019, à Paris en France où il participera du 11 au 13 novembre 2019 à la 2ème Edition du Forum de Paris sur la Paix.

L’événement international portant sur les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme attend la venue de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement dont le Président Issoufou Mahamadou ainsi que les dirigeants des Organisations Internationales.

Le Président Issoufou Mahamadou est accompagné dans ce déplacement, de Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, Première Dame, M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.

 

 

Le Conseil National de sécurité a tenu une réunion extraordinaire à Diffa

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a présidé, ce samedi 9 novembre 2019 à Diffa, une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité, cet organe constitutionnel chargé de l’assister dans la prise des décisions en tant que Chef suprême des Armées.

Cette réunion a été élargie au Conseil Régional de Sécurité.

Selon la Constitution du 25 novembre 2010, en vigueur au Niger, « le Conseil National de Sécurité donne son avis sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays » (Article 65).

 

Agence Nigérienne de Presse

Les musulmans du Niger célèbrent la naissance du prophète de l’islam

(Agence Nigérienne de Presse)_ La communauté musulmane du Niger célèbre ce vendredi 8 novembre 2019 qui correspond   au 10ème jour de Rabi Awal de l’an 1441 la naissance du prophète Mohamed (paix et salut pour lui) ou Maouloud.

En ce jour les fidèles musulmans se retrouvent dans les mosquées pour rendre grâce au Seigneur Allah pour leur avoir envoyé comme guide, son Messager Mohamed. Ces prières auxquelles prennent part les principaux responsables politiques, administratifs, coutumiers et citoyens sont consacrées à l’imploration du seigneur dans la miséricorde de la soirée de ce vendredi jusqu’à l’aube.

Les zaouïas du Niger célèbrent également la 7 eme nuit de cet événement communément appelée la nuit du Baptême.

Cette célébration du mouloud est fortement ancrée au niveau de la confrérie des ‘’tidjanes’’. Pour l’occasion, des milliers de fidèles se retrouvent dans la petite localité de Kiota (Ouest) pour des veillées spirituelles.

Adoption d’une loi relative à l’insertion des personnes handicapées

(Agence Nigérienne de Presse)_ Les députés réunis en séance plénière ce vendredi 8 novembre 2019 ont adopté la loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des personnes handicapées au Niger.

Le rapport de la commission des affaires sociales et culturelles indique que cette loi vise à harmoniser les instruments juridiques nationaux relatifs à la protection et à la promotion des droits des personnes handicapées avec les obligations de la convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).

Ce texte prend en compte l’essentiel des droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales allant de la promotion à la protection tout en assurant une pleine jouissance des personnes handicapées dans le respect de leur dignité.

Selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2012 , les personnes handicapées représentent 4,2% de la population dont 2,11% d’hommes et 2,06% de femmes.

Après le vote de cette loi le Ministre de la population Mme Amadou Aïssata a tenu à remercier les députés pour leur vote massif en faveur de la présente loi. ‘‘Par ce vote vous venez de doter notre pays d’un instrument juridique qui protège les personnes handicapées et satisfaire à une exigence constitutionnelle en la matière » , a-t-elle conclu.

La BAD accorde plus de 44 milliards de FCFA pour un programme environnemental de l’ABN

(Agence Nigérienne de Presse)_ La Banque Africaine de Développement  (BAD) a accordé 77 millions de dollars Us soit plus de 44 milliards de FCFA au profit de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) pour financer le programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique.

La convention a été signée mercredi 6 novembre par le secrétaire exécutif de l’ABN M. Abderahim Bireme  Hamid et le Représentant de la Banque Africaine de Développement, M. Nouradine Dja Kane. Cette signature consacre l’aboutissement d’un long processus de préparation du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique (PIDACC) dans le bassin du Niger, mais aussi le déclenchement de la mise en œuvre effective du Plan d’investissement climat (PIC) du Bassin du Niger.

Présentant le programme le Directeur Technique de l’ABN, Dr Abdou Guéro a indiqué que le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique (PIDACC), premier programme de mise en œuvre du PIC, est structuré en trois composantes  dont  la première composante qui concerne  le Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles.Dans cette composante, 70.000ha de terres dégradées ont été restaurés (CES/DRES) ; 40.000m3 d’ouvrages de traitement de ravins ont été réalisés ; 52 000 ha d’agroforesterie ont été aménagés ; 360 cadres et 360 responsables d’associations professionnelles ont été formés sur la planification et la mise en œuvre des mesures d’adaptation. Pour  la deuxième composante qui a trait au développement de la résilience des populations; 70 infrastructures pastorales ont été réhabilitées/construites ; 72 petits barrages hydro agricoles réhabilités/ construits ; 900.000 producteurs ont été sensibilisés aux techniques d’adaptation au changement climatique ; 200.000 ha de périmètres pastoraux ont été aménagés ; 27.000 producteurs et éleveurs ont été accompagnés à l’utilisation de l’information climatique. Et enfin,  la troisième composante concerne la coordination et la gestion  du programme.

En procédant à la signature de la convention , le  Secrétaire Exécutif de l’ABN M. Abderahim Bireme  Hamid a déclaré que c’est après un long chemin parcouru de 2012 à ce jour que la BAD et l’ABN ont ensemble monté l’important et ambitieux programme intitulé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC/BN) ».

Selon le secrétaire exécutif de L’ABN « le PIDACC/BN permettra d’améliorer les conditions de vie des populations du Bassin du Niger à travers le développement des activités agro-sylvo-pastorales (la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire) et la restauration des écosystèmes dégradés », tout en rassurant les partenaires financiers du PIDACC que l’ABN et ses Etats membres prendront les dispositions idoines pour une mise en œuvre efficace et efficiente du PIDACC/BN à tous les niveaux (régional et national) afin de contribuer à la préservation des écosystèmes du Bassin et à la réduction de la vulnérabilité des populations aux effets néfastes du changement climatique.

Pour sa part, le représentant de la BAD, M. Nouradine Dja Kane a indiqué que la lutte contre les changements climatiques et la gestion durable et équitable des ressources naturelles du fleuve Niger constitue un axe majeur du Plan d’Actions pour le Développement Durable du Bassin du Niger (PADD) et son plan d’investissement climat (PIC, 2016-2024) adoptés par les pays membres de l’ABN.

Il a précisé que la Banque Africaine de Développement  a adopté en 2016 son 2ème plan d’action (2016-2020) sur le changement climatique qui appuiera notamment la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national CDN pour l’atteinte des engagements de l’accord de Paris sur le climat. La BAD, l’ABN et ses pays membres ont tout naturellement décidé de cofinancer, avec les contributions du Fonds pour l’Environnement Mondial, du Fonds Vert pour le climat, et de l’Union Européenne, le Programme intégré de développement agricole et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger pour un coût total d’environ 218 millions de dollars dont 14 millions de dollars pour la composante régionale.

La Banque contribuant à hauteur de 77 millions de dollars, soit 36% du coût total du Programme», a-t-il expliqué. Il a ajouté que le PIDACC est le 1er Programme de mise en œuvre du PIC et fait suite au Programme de lutte contre l’ensablement dans le Bassin du Niger (PLCE/BN), cofinancé par la BAD dont il consolidera les acquis.
« Ce projet phare est non seulement stratégique et structurant mais il a également une portée régionale, grâce à la gestion durable et au partage des ressources du fleuve Niger qu’il permettra », a fait savoir Nouradine Dja Kane .

 

Environ 5 milliards de FCFA de l’ONU au profit des déplacés à Maradi

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le fonds central de réponse aux urgences des Nations Unies  a octroyé 4,7 milliards de francs CFA au Niger pour répondre aux exigences humanitaires  suite à l’arrivée de 41 000 Nigérians dans la région de Maradi, annonce une note du Bureau OCHA basé à Niamey.

Ces fonds permettront aux agences des nations unies et leurs partenaires qui sont l’Etat et les organisations non gouvernementales de garantir une assistance d’urgence aux réfugiés et aux communautés hôtes dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de la nutrition, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement , des abris et biens non alimentaires,  souligne OCHA .

« ce financement et les activités qui seront mises en œuvre permettront de garantir la sécurité humaine de ces personnes, de leur fournir une assistance coordonnée plus fluide et du maintien d’ un environnement  paisible », a déclaré la coordinatrice du système  des Nations Unies au Niger Fatoumata Bintou Djibo.

Plusieurs familles du Nigeria ayant fui  les violences armées dans les Etats de Sokoto, Katsina, et Zanfara au se sont installées dans les communes de Guidan Rounji, Sori et de Tibiri dans la région de Maradi. Ces mouvements de populations ont occasionné d’importants besoins additionnels dans tous les secteurs d’intervention  autant pour les réfugiés que pour les populations hôtes.

En  2019  une enveloppe d’environ 5 milliards  de FCFA a été décaissée au profit du Niger pour répondre aux urgences humanitaires dans les régions de Tahoua et  Tillabery,  ces zones accueillant des réfugiés maliens.
En octobre dernier, le Niger accueille quelque  442.449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes, selon le HCR.

Aménagements de la voirie et des équipements en moyens de transport prévus à Niamey

(Agence Nigérienne de Presse)_  Les autorités envisagent de résorber le déficit criard des transports publics à Niamey en élaborant un schéma directeur de mobilité urbaine prévoyant des aménagements de la voirie et des équipements en moyens de transport, a appris l’ANP auprès du ministère des transports.

Le président du conseil national de facilitation du transport au Niger et directeur national des transports,  Dan Issa Samaila  explique que  « la problématique du transport urbain à Niamey nécessite une rencontre entre les principaux acteurs à savoir l’Etat, les municipalités et les transporteurs  pour la mise en place d’un schéma directeur de la ville. La mise en place d’un cadre institutionnel s’impose pour faciliter la mobilité urbaine à Niamey, estime-t-on.

Selon les données de l’INS, la population de la capitale  s’est multiplié par 43 entre 1960 et 2017 passant de 30.000 habitants à 2.477 000  et au plan spatial, l’emprise de la ville est passée de 820 hectares en 1960 à 40 .000 hectares  en  2017, cette croissance intensifie les problèmes de  déplacement, note le directeur des transports.

La réalisation d’un schéma directeur pour la mobilité de la population urbaine de Niamey  en mettant en place des parkings de stationnement des véhicules venant de la périphérie car les usagers auront des bus qui les transporteront au centre ville pour vaquer à  leur occupation.
L’Etat fera des économies sur son budget d’entretien de ces véhicules et la prise en charge des employés, fait-il valoir.
« le transport des étudiants pourrait être  confié à des privés qui offriront toutes les  commodités répondant aux exigences du moment à savoir la disponibilité de la connexion à l’internet à bord des bus confortables et climatisés  mais l’opérateur privé pourra conserver le même tarif des frais du transport  tel que celui appliqué par l’Etat » , précise le directeur national des transports.

« la ville sera moins polluée avec la constitution de plusieurs têtes de taxi ; l’utilisation de véhicules personnelles sera réduite et  les propriétaires feront plus d’économie car aujourd’hui le citadin consacre beaucoup  d’argent à son budget de transport »,  argumente le président du conseil national de facilitation du transport.

La création des voies à sens unique  permettra également aux usagers d’emprunter des bus qui circuleront sur un itinéraire bien défini avec des escales et des horaires bien déterminés,  estime M Dan Issa Samaila « ce qui fera un gain considérable  de temps. Car l’offre de transport ne répond pas quantitativement et qualitativement à la demande. »

Assuré depuis 1996  par la société des transports urbains de Niamey (Sotruni) avec 19 bus à sa création, cette société ne compte aujourd’hui que 5 bus opérationnels .Ce qui caractérise le mauvais service offert aux usagers et le coût élevé du service rendu aux usagers par la Sotruni .
les recettes  du transport urbain couvrant à peine 50 % des charges et ce déficit est en croissance , selon le directeur national des transports .
Cette situation a conduit à l’émergence des artisans transporteurs  assurant le transport urbain et périurbain.

La Sotruni n’assurant qu’une faible partie du service public de transport à Niamey, «  ces services sont assurés par les minibus ou des taxis suburbains et surtout les taxis collectifs exploités par des  artisans et des entreprises privées  et ne  satisfont pas les besoins de la clientèle » , fait observer le directeur national des transports .