aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 26 sur 28

Les 5 soldats nigériens tués lors de l’attaque de Tongo Tongo en 2017, ont été décorés par les USA

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le Chef des Services des Opérations Spéciales de l’Armée américaine en mission au Niger, le Général Richard D. Clarke a remis ce mercredi 30 octobre  des médailles de bravoure aux militaires nigériens tombés lors de l’attaque terroriste perpétrée le 4 octobre 2017 près du village de Tongo Tongo,(Tillabéry, au nord-ouest ) qui avait également coûté la vie à 4 soldats américains.

Le Chef des Services des Opérations Spéciales de l’Armée américaine en mission au Niger a tenu à leur rendre hommage, tout en saluant l’engagement, le dévouement et la solidarité dont ils ont fait montre lors de l’attaque. Il a également loué le partenariat « exemplaire » entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique « pour combattre la tyrannie et la terreur afin de protéger » les pays et leurs peuples.

Auparavant, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, SE Eric P. Whitaker, après avoir souligné que le Niger a une longue histoire en matière de protection de ses frontières et de son peuple, a déclaré que cette cérémonie a pour but de « reconnaitre l’héroïsme et la bravoure des soldats nigériens », comme en témoigne l’engagement du Niger à promouvoir la sécurité partout dans le Sahel.

Selon lui, des événements comme celui survenu à Tongo Tongo rappellent que les engagements pris par le Gouvernement nigérien « sont consolidés par les actions de fiers Nigériens résolus à combattre l’ennemi » et « qui n’ont jamais abandonné leurs camarades américains ». Aussi, a-t-il promis l’accompagnement et le soutien de son pays à la lutte permanente contre le terrorisme et les crimes organisés. Cette embuscade, menée par un des groupes djihadistes liés à l’Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS), a causé la mort de quatre militaires américains et quatre militaires nigériens. Plusieurs autres ont été blessés et du matériel militaire emporté. L’ambassadeur a annoncé l’érection d’un mémorial  dans le complexe de la nouvelle ambassade en hommage aux soldats nigériens et américains tués à Tongo Tongo. Leurs noms y seront gravés.

La cérémonie s’est déroulée au cercle mess des officiers à Niamey  en présence  du Chef d’Etat-major adjoint des Armées du Niger, de l’ambassadeur américain  et de plusieurs autres responsables des Forces Armées Nigériennes et Américaines. Elle a été organisée par l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Niger en collaboration du ministère nigérien de la défense.

Au cours de ces dernières années, les Etats Unis ont renforcé leur coopération militaire avec notamment le  renforcement des capacités des forces armées nigériennes. En février dernier,  ils ont offert  un bâtiment abritant  un Centre de Planification et de Conduite générale des Opérations (CPCO) d’une valeur de 16,5 millions de dollars  soit près de 9 milliards de francs CFA)   dans une caserne militaire à Niamey. Les Etats unis avaient déjà offert au Niger deux avions de reconnaissance  ainsi que des véhicules blindés de transport de troupe, en plus Washington a construit une base de drones à Agadez (Nord) et réhabilité l’aérodrome de Dirkou (Nord-est).
Le Niger fait face aux violences extrémistes à ses frontières maliennes et burkinabés et à Boko Haram dans le lit du lac Tchad.

Lancement de la 4ème édition de « Toukountchi’’, le festival du cinéma au Niger

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le Ministre de la renaissance culturelle des arts et de la modernisation sociale M.Assoumana Mallam Issa a présidé ce mercredi 30 octobre 2019 la cérémonie d’ouverture  de la 4e édition du festival du cinéma au Niger dénommé ‘’Toukountchi’’ dans l’amphithéâtre de l’Institut de Formation au Technique de l’Information et de la Communication (IFTIC).

Le thème retenu cette année est « Quels films pour les festivals du cinéma en Afrique »
Dans son discours d’ouverture, le ministre a declaré « qu’il tient à remercier tous les organisateurs  de ce festival  parce que je connais l’importance de la critique dans la promotion du cinéma et surtout dans un contexte Nigérien où le cinéma   est entrain de s’envoler  et  malgré les difficultés financières les cinéastes sont entrain de prendre leurs envol »
Pour le ministre « Grace aux anciens nous sommes entrain de doter notre pays d’une fédération des associations des cinéastes du Niger et  ca sera un cadre merveilleux qui va développer la synergie nécessaire pour faire la promotion de notre cinéma et quand on le mettra  sur pied.  Notre ambition est de créer un fond pour la promotion de la culture de façon générale et de façon spécifique pour le financement du cinéma et qu’un vide énorme sera comblé » a-t-il souligné.

Le ministre M. Assoumane Malam Issa a profité de cette occasion pour féliciter  plusieurs acteurs du cinéma dont Mme Ramatou Keita  et  Aicha Maki pour leur succès.
« Le festival Tounkountchi est bien parti parce qu’il se déroule dans le temple de la réalisation, de l’image, du son et dans le temple de tout ce qui peut nous faire réussir les films et les documentaires est que le festival Tounkountchi va sortir des résolutions, des critiques objectives adressé a nous autres en tant qu’encadreur, aux anciens, aux cinéastes et au public qui doit consommer  Nigérien et a tous ceux  qui ont un rôle à jouer dans la promotion de la culture et du cinéma pour qu’ ensemble on prenne acte pour le mettre en œuvre dans nos différents actions, projets et dans nos différents réalisations ».

Pour sa part le délégué General de Tounkountchi M.Yousoufa  Halidou Harouna  a indiqué « que  le   festival  Toukountchi d’année en année se positionne comme un  festival digne d’intérêt non seulement par sa régularité aussi par la demande des cinéastes Africains à participer de même pour la diversité des activités en plus des films inscrits et nominé de 15 pays depuis sa 2e Edition et surtout par la convention signé avec la Fédération Africaine de la critique cinématographie pour décerner un prix a chaque édition de Tounkountchi ».

Le Représentant du délégué permanent de FESPACO M. Sondé Hamadou a son tour remercié la délégation générale de Tounkountchi festival du cinéma au Niger et l’ensemble des organisateurs pour avoir associé le FESPACO aux différentes  cérémonies de cette 4e Edition.
Plusieurs délégation des pays prennent part a cette 4e Edition dont le Burkina Faso, le Benin, la cote d’ivoire, le Mali, et le Togo.
Il faut aussi noter qu’un hommage a été rendu par Zalika Souley la Marraine de cette 4 e Edition de Tounkountchi Festival du cinéma au Niger, une des doyennes des comédiennes  et elle a par la suite remercié tous les invités, le FESPACO et les autorités qui ont autorisé  ce festival.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur General de l’ORTN Seydou Ousmane et la Directrice Générale de l’Institut de Formation au Technique de l’Information et de la Communication (IFTIC) Mme Ousmane Fatouma Saley.

 

La classe politique lance le dialogue politique inclusif au Niger

(Agence Nigérienne de Presse)_ La classe politique nigérienne, toutes tendances confondues, entend lancer le dialogue politique inclusif en exprimant une convergence de vues sur les questions politique au Niger.

Cela a été annoncé le 30 octobre 2019, au cours d’un point de presse animé par le Premier Ministre Brigi Rafini entouré pour la circonstance de Monsieur Seyni Oumarou, Amadou Chefou représentant la mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) au pouvoir, Monsieur Amadou Ali Djibo dit Max membre de l’opposition politique et de deux représentants des non affiliés.
Dans son exposé, le Premier Ministre Brigi Rafini a indiqué à la presse que ce point de presse fait suite à une réunion des trois regroupements politiques du Niger, à savoir la Majorité, l’opposition et les non affiliés, tenue hier mardi 29 octobre 2019 dans la salle des banquets de son cabinet.

Le Premier Ministre Brigi Rafini a déclaré que, à cet effet, ce point de presse vise à ‘’faire part aux nigériens d’une nouvelle avancée dans le cadre  des relations au sein de la classe politique’’.
‘’C’est ainsi qu’une réunion s’est tenue hier, mardi 29 octobre, regroupant des leaders des partis politiques en vue de rechercher ensemble les voies et moyens de créer les conditions d’un apaisement politique au Niger’’,  a-t-il précisé avant d’annoncer que ‘’l’objet de cette rencontre était la redynamisation de notre dialogue politique’’.

Selon Brigi Rafini des consultations menées au sein de toutes les parties prenantes de la classe politique ‘il s’est dégagé une identité de vues, une convergence des idées dans le sens de relancer effectivement le dialogue politique dans un sursaut patriotique parce qu’ils estiment, à juste titre, que le pays fait actuellement face à des défis qui commandent que l’ensemble de ses fils se mettent ensemble pour face à ces menaces’’.
Ces défis se résument d’après le Premier Ministre à l’insécurité et l’organisation réussie des prochaines élections.

‘’Tels sont les résultats auxquels a abouti cette première réunion, en tout cas du genre, où il y a eu des discussions franches, sereines qui ont véritablement abouti à un consensus sur la modalité du déroulement de ce dialogue politique’’,  a poursuivi le Premier Ministre pour qui cette modalité se résume au ‘’climat qu’il faille créer pour que ce dialogue aille de l’avant, de son format et en fin du calendrier’’.
Il a rappelé que cette réunion a eu comme ordre du jour quatre points dont les élections, la CENI, le CNDP, et l’égal accès aux média d’Etat.
La réunion a retenu que le groupe de travail qui sera mis en place regroupera 38 personnes dont 10 de la majorité, 10 de l’opposition, 10 des non affiliés, 5 des syndicats et 3 de la société civile sous l’observation de trois grands témoins nationaux et trois représentants du système des nations unies, de l’union européenne et du NDI.

Cependant, selon toujours le Premier Ministre ‘’les participants à ces discussions ont jugé utile de faire part de certaines conditions pour accompagner ce processus de dialogue. Ces conditions visent à créer un climat d’apaisement sur l’ensemble notre territoire’’.
‘’A ce titre le gouvernement a été interpelé pour qu’il fasse des gestes forts qui vont dans le sens de l’apaisement du climat politique. Il a été expressément demandé au Premier Ministre de veiller à ce que la question de l’accès aux média d’Etat se fasse dans le respect des règles en la matière’’ a, par ailleurs affirmé le Premier Minitre Brigi Rafini.
Ce groupe de travail rendra ces conclusions dans un délai d’un mois après examen des différentes questions.
‘’Nous avons noté la volonté très affichée de l’ensemble des parties prenantes à contribuer effectivement à la création des conditions nécessaire à l’apaisement que tous les Nigériens appellent de leur vœu’’,  a conclu Brigi Rafini.
Monsieur Seyni Omar a, quant à lui, il a pris la parole pour demander à la presse d’accompagner ce processus de dialogue politique en étant responsable.

Il a, cette occasion, reconnu qu’aujourd’hui ‘’le climat politique est tendu’’. ‘’Aidez-nous à le détendre’’ , a-t-il lancé à l’endroit des hommes de média.
Le représentant de l’opposition politique, Monsieur Amadou Ali Djibo dit Max a rappelé, dans son intervention, qu’il y a également dans les conditions d’apaisement du climat politique, la libération des prisonniers politiques, l’arrêt des harcèlements contre les membres de l’opposition, l’application stricte de la loi sur les manifestations.

‘’Nous sommes les demandeurs du dialogue politique, et ce dialogue connait aujourd’hui un début’’ a-t-il reconnu avant de dire que ‘’le Président de la République est interpelé, car c’est lui le père de la nation’’ tout en affirmant que ‘’tout ce que nous allons faire de bon va à son actif, tout ce qui sera fait de mauvais ira à son passif’’.
Chefou Amadou et les deux représentants des non affiliés ont, quant à eux, ils ont salué l’initiative de ce dialogue politique inclusif qui ne fera que grandir notre pays aux yeux du monde.
Rappelons qu’auparavant le Premier Ministre Brigi Rafini a tenu tout d’abord à présenter ses condoléances, au nom du Président de la République et du gouvernement, aux familles et parents des victimes et au peuple nigérien, et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés d’une attaque perpétrée par des éléments de boko haram le mardi 29 octobre 2019 d’une position avancée des forces de défense et de sécurité (FDS) à Bilabrine (N’Guiguimi).

Attaque terroriste à Bilabrin : 12 militaires nigériens tués et 8 blessés

(Agence Nigérienne de Presse)_ 12 militaires nigériens ont été tués et 8 autres blessés dans une attaque intervenue à Bilabrin (Diffa) dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre 2019, indique un communiqué du Ministère nigérien de la Défense Nationale.

Le communiqué indique que plusieurs morts et des blessés ont été également enregistrés par le rang de l’ennemi.
La position militaire de Bilabrim a été attaquée par des éléments armés non encore identifiés, appartenant très probablement au groupe terroriste Boko Haram.

« Des opérations de ratissage et de poursuite, auxquelles participent nos partenaires de la Force Multinationale Mixte (FMM), ont été engagées pour rattraper et neutraliser les éléments ayant perpétré l’attaque et qui se sont repliés en direction du Lac Tchad », souligne le communiqué
« En cette douloureuse circonstance, le Ministre de la Défense Nationale, au nom du Président de la République, du Gouvernement, du Peuple Nigérien et en son nom propre, présente ses condoléances les plus émues aux familles des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés », ajoute le communiqué.

« Il (Ministre de la Défense Nationale, réitère ses encouragements aux Forces de Défense et de Sécurité qui se battent avec courage et dévouement pour venir à bout de cette nébuleuse terroriste », conclut le communiqué.

Réunion de Niamey sur la copie privée dans l’espace CEDEAO

(Agence Nigérienne de Presse) _ La réunion de Niamey sur l’état de mise en œuvre de la copie privée dans l’espace CEDEAO a pris fin ce mercredi 30 octobre au Palais des Congrès avec l’adoption, par les participants, de plusieurs recommandations adressées aussi bien aux Etats qu’à la CEDEAO.

Plus spécifiquement, les directeurs généraux du droit d’auteur des Etats membres de la CEDEAO et les représentants des douanes et des consommateurs de l’espace communautaire ont suggéré à la CEDEAO de mettre en place un cadre législatif et réglementaire régional devant faciliter la mise en œuvre de la Rémunération pour Copie Privée et pour Reproduction par Reprographie des Œuvres (RCP-RRO), de mobiliser les compétences et les ressources nécessaires pour l’accompagnement des Etats dans le processus de mise en œuvre de la RCP-RRO, notamment le cadre juridique, l’harmonisation des pratiques, le renforcement des capacités des acteurs, etc.

Il est également demandé à l’Institution sous régionale de veiller à l’implication, à la formation et à la sensibilisation de tous les acteurs concernés dans le processus de mise en œuvre de la Copie privée (Administrations des Finances et des impôts, des douanes, organisations des Consommateurs, Titulaires de Droits, législateurs, Société civile, Patronat, …), mais aussi de renforcer la synergie d’action avec l’UEMOA et les autres Organisations internationales et régionales en charge de la copie privée (OMPI, CISAC…), pour harmoniser le cadre réglementaire de la Région en matière de Rémunération pour Copie privée et Reprographie.

Aux Etats membres, les participants à la rencontre de Niamey ont recommandé d’accélérer la création et la mise en œuvre du Cadre législatif et réglementaire relatif à la mise en œuvre de la Rémunération pour copie privée et Reprographie, de prendre des mesures pour l’implication, la formation et la sensibilisation de tous les acteurs concernés dans le processus de mise en œuvre de la Copie privée, et de veiller à l’application des lois sur la Copie privée par tous les acteurs.
Des recommandations que le Conseiller du Ministre nigérien en charge de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, Dr El Back Adam, a trouvées « pertinentes et irrévocables » dans la volonté de faire profiter les artistes de leurs œuvres.

Selon lui, en effet, pour permettre à la culture de jouer pleinement son rôle de vecteur de croissance économique, il s’avère essentiel d’harmoniser les textes réglementaires dans l’espace CEDEAO, de mener des sensibilisations pour faire la part de chose entre le droit d’auteur et la taxe douanière, mais aussi d’expliquer aux différents acteurs le terme même de copie privée.

Cette rencontre, rappelle-t-on, est organisée à l’initiative du Département en charge de l’Education, des Sciences et de la Culture de la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec le Bureau Nigérien du Droit d’Auteur (BNDA). Elle vise à définir une stratégie régionale pour  la prise en compte de la copie privée dans les Etats membres de l’organisation sous régionale.
Elle a regroupé, du 29 au 30 octobre 2019, les directeurs généraux du droit d’auteur des Etats membres de la CEDEAO, ainsi que des représentants des douanes et ceux des consommateurs. Elle fait suite au séminaire régional sur le Déploiement des Systèmes de Rémunération pour Copie Privée et Reprographie en Afrique, tenu du 11 au 13 septembre 2018 à Dakar qui a constaté la faible mise en œuvre de la copie privée dans les Etats de la CEDEAO alors que la quasi-totalité des lois nationales de l’Espace CEDEAO ont prévu des dispositions sur l’exception à la copie privée, domaine du droit d’auteur, considéré au niveau régional comme important et méritant une attention particulière.

L’économie de Maradi fortement touchée par la fermeture de la frontière avec le Nigéria

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le 20 Août dernier, la République Fédérale du Nigéria avait pris la décision de fermer toutes ses frontières avec les pays voisins. Officiellement, les raisons avancées sont d’ordre économique, le Nigéria étant étouffé par toutes sortes de contrebandes à partir des pays voisins, et qui nuisent dangereusement à son économie.

Aujourd’hui, un peu plus de deux (2) mois  que cette fermeture de frontières est en vigueur, les conséquences  se font déjà  sentir dans la région de Maradi qui exporte vers le Nigéria des produits agricoles et du bétail et importe plusieurs produits manufacturés  et des denrées comme le maïs.

Selon une étude de suivi d’impact de la fermeture de la frontière menée par la Direction Régionale du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé de Maradi,  dans la 1ère décade du mois d’octobre, l’économie de la région est durement  touchée car très dépendante de ses exportations vers le Nigéria. En effet, depuis quelques semaines,  on assiste à une baisse des prix des produits agricoles faute de débouchés.
Le chiffre d’affaire de producteurs et commerçants de céréale est en constante baisse. Par exemple, l’année dernière à la même période, la mesure (tia) de niébé coûtait 850 FCFA alors qu’aujourd’hui la même tia est vendue à 550 FCFA, soit une baisse de 32%. Idem pour le souchet qui stagne sur les marchés nigériens avec à la clé une mévente à cause de la surabondance.

Les marchés frontaliers du Département d’Aguié connaissent une baisse d’affluence sans précédent. Les quelques rares acteurs qui arrivent à fréquenter les marchés contournent  la fermeture par de nombreuses pistes difficilement contrôlables qui existent tout au long de la frontière.
En termes de recettes de taxes de marché dans la commune de Dan Issa (localité frontalière), elles ont chuté de plus de 50%. Pour le transport des marchandises par les gros camions, le trajet s’arrête  non loin de la frontière quel que soit le côté où l’on se trouve. Les transporteurs procèdent au transbordement à distance avec les petits véhicules comme relais. La marchandise est transférée dans un autre  camion similaire situé de l’autre côté de la frontière par des petits véhicules adaptés aux pistes de contournement ou à moto.
Un autre rapport de la Direction Régionale du Commerce et de la Promotion du Secteur privé  de Maradi fait ressortir la baisse drastique des recettes douanières au niveau du bureau des Douanes de Dan Issa. Ainsi, pour la période du 1er au 10 août 2019, sur une prévision de 78.096.805 FCFA, ce sont 18.554.797 FCFA qui ont pu être encaissés, soit 23,75%. Du 1er au 10 septembre 2019,  sur une prévision de 157.754.584 FCFA, 13.278.308 FCFA a été encaissé, soit 8,41%. Le prix des céréales comme le sac de  maïs a connu une hausse de 5% (de 15.750 à 17.500 FCFA).

Situation humanitaire préoccupante pour les réfugiés et déplacés au Niger

Selon Félicité Tchibindat, représentante de l’UNICEF au Niger, seuls “50%” du budget du Plan de réponse humanitaire du Niger 2019, estimé à 383 millions de dollars, ont été mobilisés pour couvrir les besoins d’environ 450.000 réfugiés et déplacés.

D’après l’ONU, ces personnes essentiellement des réfugiés et déplacés fuyant les exactions de jihadistes et bandes armées sont pour la plupart des Nigérians, Maliens et Burkinabè.

À eux s’ajoutent les déplacés internes, chassés par les violences jihadistes ou des bandes armées.

Kourouma Mamady Fatta, un responsable du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) explique qu’il y a 442.449 demandeurs d’asile: réfugiés, retournés (Nigériens revenant de l’étranger, ndlr) et déplacés internes.

Dans la seule région de Diffa, proche du Nigeria, victime depuis 2015 d’attaques de jihadistes de Boko Haram, le HCR a répertorié 119.541 réfugiés nigérians, 29.954 Nigériens revenus du Nigeria et environ 109.404 déplacés internes.

A Tillabéri et Tahoua à l’ouest et également victimes d’attaques des groupes jihadistes sahéliens, ces deux régions concentrent 56.815 réfugiés Maliens, 2.190 Burkinabé et 78.044 déplacés internes

D’après l’agence onusienne, depuis mai 2019, Maradi (centre-sud nigérien), “fait face à une nouvelle urgence” avec l’afflux “d’environ 40.000 ressortissants Nigérians” fuyant les exactions des bandes armées dans les Etats fédérés nigérians de Sokoto, Katsina et Zamfara.

Dans la périphérie d’Agadez (nord désertique), un camp onusien héberge près de 2.091 demandeurs d’asile (notamment Soudanais) qui ont pour la plupart fui les violences en Libye.

©Magazine24 : situation humanitaire préoccupante pour les réfugiés et déplacés

Selon Félicité Tchibindat, représentante de l’UNICEF au Niger, seuls “50%” du budget du Plan de réponse humanitaire du Niger 2019, estimé à 383 millions de dollars, ont été mobilisés pour couvrir les besoins d’environ 450.000 réfugiés et déplacés.

D’après l’ONU, ces personnes essentiellement des réfugiés et déplacés fuyant les exactions de jihadistes et bandes armées sont pour la plupart des Nigérians, Maliens et Burkinabè.

À eux s’ajoutent les déplacés internes, chassés par les violences jihadistes ou des bandes armées.

Kourouma Mamady Fatta, un responsable du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) explique qu’il y a 442.449 demandeurs d’asile: réfugiés, retournés (Nigériens revenant de l’étranger, ndlr) et déplacés internes”.

Dans la seule région de Diffa, proche du Nigeria, victime depuis 2015 d’attaques de jihadistes de Boko Haram, le HCR a répertorié 119.541 réfugiés nigérians, 29.954 Nigériens revenus du Nigeria et environ 109.404 déplacés internes.

A Tillabéri et Tahoua à l’ouest et également victimes d’attaques des groupes jihadistes sahéliens, ces deux régions concentrent 56.815 réfugiés Maliens, 2.190 Burkinabé et 78.044 déplacés internes

D’après l’agence onusienne, depuis mai 2019, Maradi (centre-sud nigérien), “fait face à une nouvelle urgence” avec l’afflux “d’environ 40.000 ressortissants Nigérians” fuyant les exactions des bandes armées dans les Etats fédérés nigérians de Sokoto, Katsina et Zamfara.

Dans la périphérie d’Agadez (nord désertique), un camp onusien héberge près de 2.091 demandeurs d’asile (notamment Soudanais) qui ont pour la plupart fui les violences en Libye.

Source : magazine24

Le président du CNODP assure la croissance de production journalière du pétrole

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le  président de China National Oil Gaz Exploration and Développement (CNODP, ) M. Ye Xiandeng a promis ce week-end à Niamey la concrétisation  de la phase 2 de l’exploitation du pétrole au Niger qui permettra de porter la production journalière de 20.000 barils  du pays à 100.000 barils.

Le responsable chinois a donné cette assurance  au chef de l’Etat nigérien Issoufou Mahamadou qu’il l’a reçu  ce 26 octobre à Niamey. Le patron chinois a déclaré à la presse que son entretien avec le président Issoufou a porté sur la « concrétisation des instructions du président  Nigérien » sur la phase suivante  leur travail. Il a affirmé avoir assuré de la mise en oeuvre du projet de la deuxième phase du champ pétrolier qui va apporter le bonheur  au peuple  Nigérien.

Depuis 2011, l’opérateur chinois exploite le pétrole du bloc d’Agadem à  l’Est dans le cadre d’un contrat de partage de production signé en 2008.
La production journalière est environ 20.000 barils. Le Niger et la Chine ont signé en septembre dernier le contrat de la phase 2 qui « contribuera énormément au développement économique et à la stabilité sociale » , assure-t-on.

Le pays a lancé dans ce cadre un projet de construction de pipeline pour l’exportation du brut vers le port de Cotonou. En 2021, la production pétrolière passerait à 100.000 barils/jour.

Le président Issoufou en Arabie Saoudite pour un forum sur les investissements

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a quitté Niamey ce lundi 28 octobre pour Riyad, en Arabie saoudite, où il prendra part à un Forum international sur les investissements qui se tiendra du 29 au 31 octobre prochain, a annoncé lundi la présidence nigérienne.

Ce forum auquel participeront de nombreux dirigeants étrangers et chefs d’entreprise a pour but de faire de l’Arabie saoudite une destination commerciale lucrative, ouverte aux nouvelles technologies, au tourisme et au divertissement, apprend-on de source proche du dossier.

Le chef de l’Etat nigérien est accompagné dans ce déplacement de la ministre du Plan Kané Aïchatou Boulama et le ministre de l’Industrie Mallam Zaneidou Amirou.

Le Niger et l’Arabie saoudite sont liés par d’excellentes relations d’amitié et de coopération de longue date qui s’est maintes fois manifestée notamment à travers des interventions diverses du gouvernement saoudien au profit des secteurs sociaux au Niger.

200 millions de FCFA injectés par semaine pour la gratuité des soins

(Agence Nigérienne de Presse)_ L’Etat du Niger débloque la somme de 200 millions de FCFA par semaine depuis près de  6 mois pour accompagner la gratuité de soins, annonce ce samedi 25 octobre  le ministre en charge de la santé Dr. Idi illassou Mainassara devant les parlementaires.

Le ministre a fait cette annonce au cours d’une séance à l’assemblée nationale sur les préoccupations suivantes :  à quand la réforme dans nos hôpitaux publics ? La question du traitement équitable des patients dans les centre de santé ; l’opérationnalisation à 100% de  l’Hôpital de référence de Niamey ; les mesure prises pour inaugurer dans les meilleurs délais l’hôpital de district de Bagaroua.

Le ministre a rappelé que le Niger s’est doté d’une Politique Nationale de Santé dont la vison est de faire du Niger un Etat qui aspire être une nation moderne et émargent où les citoyens bénéficient d’un accès universel aux soins et services de santé de qualité sans aucune forme d’exclusion ou de discrimination avec leur pleine  participation et pour mettre en œuvre cette politique , chaque 5 ans un Plan de Développement Sanitaire(PDS) est élaboré avec pour objectif le renforcement de la demande et l’offre de soins et de services de qualité à toute la population   .

S’agissant de la question du reforme, le ministre d’annoncer que cette réforme hospitalière a démarré en 2007 et d’ajouter qu’un projet de loi de la reforme hospitalière a été élaboré et présentement soumis à l’appréciation des juristes.
Pour la prise en charge équitable des patients, le ministre a indiqué que beaucoup d’actions sont menées pour améliorer la prise en charge équitable dans la transparence et la discipline des patients.

‘’Actuellement L’Hôpital General de  Référence (HGR) n’est pas opérationnel à 100%, car depuis son lancement officiel, l’HGR s’est  engagé dans une logique d’ouverture progressive des services’’, a répondu illiassou Mainassara qui ajoute qu’un plan de mise en l’échelle a été élaboré pour rendre opérationnel tous les services du HGR.
Le Ministre de préciser que pour assurer une complémentarité le ministère de la santé en collaboration avec la Direction de l’Organisation des Soins à créer un cadre de partage et de mutualisation des actions appelé réseau hospitalier .

Selon le ministre à cette date, la chirurgie et la chimiothérapie sont possibles au Niger et la radiothérapie débutera avec l’acquisition prochaine d’un  l’appareil  pour ce besoin.
Dr .Idi illiassou  a par la suite donné des explications par rapport à la construction de l’Hôpital de district de Bagaroua.
Au sortir du débat, le ministre de la santé  a indiqué certaines situations soulevées par les députés sont réelles par contre d’autres sont inexactes. Il a fait remarquer qu’au Niger la gratuité de soins pour femme et enfant de moins de 5 ans est réelle au Niger ainsi que la prise  charge des cancers génitaux féminins.