aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 27 sur 28

Les troupes militaires de l’UEMOA s’uniront contre le terrorisme au Sahel

Par jeuneafrique_ Les chefs militaires des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) vont se réunir en novembre afin de projeter fin 2019 ou début 2020 des troupes au Mali, Burkina Faso et Niger pour lutter contre les groupes jihadistes, a annoncé mercredi le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko.

« Avec cette réunion du 11 novembre, les chefs des opérations vont monter de opérations conjointes qui feront intervenir des bataillons sénégalais, ivoirien, et autres sur des théâtres malien, burkinabè et autres », a affirmé Hamed Bakayoko à la presse en faisant le point sur l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Abdjan.
« C’est une opération urgente. Nous espérons la monter au plus tard à la fin de l’année ou au début de l’année 2020 », a-t-il déclaré. « Nous voulons déterminer des zones, comme la zone des trois frontières (Mali/Burkina/Niger), où nous allons faire des manœuvres conjointes. Donc, des présences solidaires qui vont nous permettre d’occuper l’espace, réduire l’espace des terroristes et permettre aussi à ces armées (Mali, Burkina Faso, Niger) qui sont en proie à des attaques quotidiennes de souffler un peu ».

Ces opérations s’inscrivent dans le sillage du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en septembre à Ouagadougou qui avait promis une plus grande solidarité entre les pays directement touchés et les pays côtiers, a souligné un porte-parole du ministre sans préciser le lieu de la réunion du 11 novembre. « Si nous les États nous ne nous intégrons pas, s’il n’y a pas une synergie d’action, ils (jihadistes) auront toujours un coup d’avance sur nous. Il y a une progression. Hier c’était le Mali. (Aujourd’hui) le Niger et le Burkina. À qui le tour demain? Il faut qu’on soit ensemble pour apporter une réponse globale », a souligné le ministre.

Le Niger célèbre la journée mondiale de la vue « La vue d’abord »

Source : aNiamey.com_  Le Niger a célèbré le jeudi 24 Octobre 2019, la journée mondiale de la vue sous le thème « la vue d’abord ».

Le ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, a livré le mercredi 23 octobre 2019 un message dans lequel il exhorte l’ensemble des Nigériens à faire de la promotion de la santé oculaire une affaire personnelle.

Le ministre de la santé publique a rappelé que « la célébration de cette journée vise à sensibiliser davantage les populations sur les aspects promotionnels, préventifs et curatifs en matière de santé oculaire en général, et en particulier la préservation de la fonction visuelle »

« En effet, le monde compte 180 millions de personnes qui souffrent de déficiences visuelles, 40 à 50 millions de ces personnes sont déjà aveugles. De plus, les statistiques annoncent le dédoublement de ces chiffres d’ici 2020 »a-t-il dit

Pour Dr Idi Illiassou Mainassara, la promotion de la santé oculaire « est l’affaire de tous et tout le monde peut y contribuer, en agissant ainsi, nous faisons de cette lutte notre affaire et nous contribuons au développement car la lutte contre la cécité «contribue de façon significative à atteindre les Objectifs de Développement Durable», a-t-il indiqué

« La cécité et les baisses de vision sont non seulement une cause de baisse de la production et de la productivité dans les communautés fortement touchées, mais aussi une cause et une conséquence de la pauvreté » a relevé le ministre de la santé publique.

« En lien avec le thème de cette édition de la journée mondiale de la vue, le ministre de la santé publique dans son nouveau document soumis à la Banque Islamique de Développement dans le cadre de l’Alliance de lutte contre la cécité évitable deuxième génération élaboré en juillet 2019, le Niger met « l’accent sur la prise en charge de la cataracte, du glaucome, des troubles de la réfraction, de la rétinopathie diabétique, ainsi que sur le renforcement des capacités, des équipements et de la formation »a-t-il affirmé

« Outre tous les efforts fournis dans la lutte contre la maladie, le ministère de la santé publique, en collaboration avec celui de l’enseignement supérieur, a mis en place un plan de formation des ressources humaines en ophtalmologie. Il a aussi poursuivi la mise en place progressive des unités ophtalmologiques dans les Districts Sanitaires » a-t-il fait savoir

A l’occasion de cette journée, le ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, exhorte les populations à être encore plus près des personnes souffrant de déficiences visuelles en les aidants à retrouver la vue. «Je réaffirme la volonté de notre pays à s’inscrire résolument aux objectifs de Vision 2020 pour l’élimination de toutes les causes de cécités évitables », a-t-il conclu

Les commissions de défense et du développement rural et environnement présentent leur rapport de mission

(Agence Nigérienne de Presse)- Réunis en plénière, ce jeudi 22 octobre 2019, les parlementaires ont suivi la présentation des rapports de missions effectuées sur le terrain pendant l’inter-session de la Commission de la Défense et de la Sécurité (CDS) et celle du Développement Rural et de l’Environnement (CDR /E).

Pour rappel, la commission de la Défense et de la Sécurité  a effectué une mission de terrain dans les régions de Tahoua du 21 au 27 Juillet 2019 et Diffa du 06 au 15 avril 2019.
L’Objectif général des missions parlementaires d’information et de sensibilisation est de contribuer à restaurer la paix et la securité dans notre pays afin que le développement économique et social redevienne l’unique priorité de l’action publique.

Les membres de la commission ont constaté entre autres la présence des éléments de Boko Haram  tout au long du bassin du lac Tchad ; la multiplication des attaques à main armée et autres enlèvements contre rançon ; L’absence totale de l’Etat malien sur la bande frontalière avec la région de Tahoua  .la vétusté de certaines infrastructures des FDS ; l’engagement de la population à collaborer efficacement sur les questions de sécurité et de développement avec les autorités civiles et militaires.
La commission Défense et Sécurité recommande, à cet effet, au gouvernement la création d’un centre de formation professionnelle ;  la réhabilitation des infrastructures  des FDS vétustes dans les deux régions sous état d’urgence ;  le renforcement du maillage sécuritaire dans les deux régions sous état d’urgence et d’œuvrer pour le retour des refugiés dans leur pays d’origine.

Selon cette commission les missions parlementaires conduites dans la région de Tahoua et de Diffa ont permis aux commissaires d’échanger avec les populations, les autorités administratives et coutumières et les forces de défense et de securité sur tous les sujets ayant trait à la vie socio-économique .
Quant à la Commission Développement Rural et de l’Environnement (CDR /E), qui a effectué sa mission dans les régions de Tahoua du 09 au 15 avril et à Maradi du 08 au 13 Septembre 2019  a mis à profit cette mission pour évaluer sur le terrain les actions de développement engagées par le gouvernement en faveur de la paix, traiter certaines préoccupations majeures relevant des attributions de la CDR /E  identifiées au niveau de la région hôte.

Dans la région de Tahoua, la CDR/E a constaté que malgré une situation sécuritaire sous contrôle, le chômage des jeunes et la prolifération des camps de refugiés constituent une préoccupation majeure pour la paix durable et la sécurité. Le problème d’eau reste une préoccupation majeure des populations et de son bétail dans toute la zone nord de la région, avec une plus grande acuité dans le département d’Abalak ; ce problème entraine souvent des querelles autour des points d’eau . Cette zone pastorale, difficile d’accès par manque de voie appropriée, est aussi confrontée au manque du pâturage et aux incursions des éleveurs étrangers.

A Maradi, la mission  a relevé que la situation sécuritaire de la région est relativement calme mis à part dans les départements au sud le long de la frontière avec le Nigeria comme Guidan Roumji et Madarounfa, et qui sont victimes des attaques, des enlèvements avec demandes de rançon et des vols de bétails perpétrés par des bandits armés. La mission parlementaire a aussi annoncé que les fortes pluies enregistrées au cours de cette campagne ont causé des inondations et autres catastrophes naturelles.

La CDR/E recommande au gouvernement le renforcement des actions de sensibilisation au niveau des populations afin d’obtenir leur adhésion  dans le lutte contre le terrorisme ; d’initier et renforcer les activités civilo-militaires dans les zones affectées ; assurer le suivi de gestion et du fonctionnement de la maison du paysan à travers la vulgarisation de manuel de procédure relatif aux « maisons du paysan » ; intensifier la vulgarisation des paquets technologiques et la formation des producteurs afin d’une meilleure appropriation des techniques et approches de mise en œuvre des actions de développement ; accélérer la mise en œuvre du PROSEHA pour assurer l’approvisionnement en eau des populations dans les zones difficiles d’accès.

Auparavant, la plénière a ajournée jusqu’au 30 octobre prochain à cause de la qualité des textes le projet de loi  portant Institution du Code de Procédure Pénale pour examen en procédure d’urgence immédiate.
L’Assemblée Nationale a ouvert sa deuxième session ordinaire dite session budgétaires le 25 septembre pour une durée de trois mois.

Le Niger commande 12 hélicoptères d’attaque à la Russie

La Russie et le Niger ont signé, ce mercredi 23 octobre, un contrat de livraison de 12 hélicoptères d’attaque Mi-35, a rapporté l’agence de presse russe Sputnik, qui s’appuie sur les déclarations du directeur adjoint du Service fédéral pour la coopération militaro-technique, Anatoli Pountchouk.

Selon la même source, le haut responsable militaire russe a déclaré aux médias, en marge du Sommet Russie-Afrique, « qu’un contrat pour 12 hélicoptères a été signé, il est en cours de réalisation».

Cette annonce fait suite à ce qu’avait précédemment indiqué le ministre nigérien des Affaires étrangères,  Kalla Ankourao, lors de sa visite à Moscou fin septembre dernier, sur la conclusion en cours d’un contrat de livraison d’hélicoptères, entre  le Niger et la Russie. Selon le chef de la diplomatie nigérienne, ces hélicoptères vont servir à  lutter contre les groupes terroristes qui mènent régulièrement des attaques dans le pays.

Avec  ces nouveaux moyens aériens, l’armée nigérienne va considérablement renforcer sa capacité opérationnelle. Malgré quelques avions de chasse et de reconnaissance, l’aviation a été toujours le maillon faible de l’armée nigérienne dans la guerre qu’elle mène depuis des années contre les groupes terroristes. Plusieurs hélicoptères et avions de chasse de l’armée nigérienne sont cloués au sol, faute de maintenance, alors qu’ils constituent un atout majeur dans la guerre contre le terrorisme. A maintes reprises, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont dû recourir aux partenaires étrangers notamment la France, le Nigeria ou le Tchad, pour appuyer les soldats au sol. Autant dire que cette livraison d’hélicoptères arrive au moment opportun et contribuera considérablement à la montée en puissance des Forces armées nigériennes (FAN) alors que les menaces terroristes ne cessent de s’amplifier.

Ikali (actuniger.com)

Une délégation du CSC du Bénin en visite à Dosso

(Agence Nigérienne de Presse) – En mission de travail au Niger, le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin M. Rémy Prospert Moretti a effectué ce matin en compagnie du président du Conseil Supérieur de la Communication du Niger Dr Kabirou Sani une série de visites à Dosso.

 

La délégation a été accueillie à l’entrée d la ville par le gouverneur de la région de Dosso M. Moussa Ousmane entouré de ses proches collaborateurs. Quelques instants après, la délégation a rendu une visite de courtoisie au gouverneur de la région de Dosso avant de visiter la station régionale ORTN Dosso où d’amples explications a été donné sur le fonctionnement du service. Le relais du CSC a ensuite reçu la visite du président de la Haute autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin, un relais qui permet de contrôler les radios de la région. La dernière visite a conduit la délégation au faisceau hertzien.

L’objectif de la visite de la délégation béninoise est de s’inspirer de l’expérience nigérienne, voir comment s’effectue la collecte de l’information au Niger et voir comment le CSC suit le contenu de tous les médias à travers les 7 relais installés à l’intérieur du pays. A l’issue de toutes ces visites, M. Rémy Prospert Moretti a indiqué qu’il est voir comment le monitoring a été installé au niveau des régions. M. Rémy a précisé que le Bénin a acquis le matériel avant le Niger mais que le Niger a su bien l’exploiter. Il est donc normal a-t-il affirmé de venir à l’école pour s’en imprégner.

Le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin a salué au passage la coopération sud-sud qui a-t-il dit est une bonne chose. M :. Rémy Prospert Moretti s’est dit impressionné de ce qu’il a vu à Dosso.  Pour sa part, le président du Conseil Supérieur de la Communication du Niger Dr Kabirou Sani a félicité et encouragé les agents de l’ORTN pour le travail remarquable qu’ils accomplissent. Le président du CSC a été impressionné de l’implication des jeunes étudiants de l’université de Dosso dans le métier de l’Information et de la communication.

Le Niger accueille près de 442.449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes (HCR)

(Agence Nigérienne de Presse) -Le Niger accueille à la date du 20 octobre un nombre total de 442.449 demandeurs d’asile, refugiés, retournés et déplacés internes sur son territoire, a  annoncé le Représentant Résident Adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies  pour les Réfugiés M. Kourouma Mamadi Fatta.
Lors du lancement des travaux de l’Atelier National  conjoint de  planification Humanitaire et du plan de réponse pour les réfugiés du Niger 2020, le Représentant adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) M. Kourouma Mamadi Fatta a annoncé que  l’année 2019 a été marquée par une exacerbation des violences aux bandes frontalières et par conséquent des flux croissants de réfugiés et de personnes déplacées internes. A la date du 20 octobre 2019, le Niger accueille un nombre total de 442,449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes sur son territoire.
Selon lui à ce jour, « le HCR compte 56.815 réfugiés Maliens ; 2,190 Burkinabès et 78.040 déplacés internes  dans les régions de Tahoua et Tillabéry et accueille 119.541 réfugiés Nigérians et 29,954 retournés Nigériens dans la région de Diffa où 109.404 ont trouvé refuge. Depuis mai 2019, le Niger fait face à une nouvelle urgence avec l’afflux d’environ 40.000 ressortissants du Nigéria installés dans la région de Maradi. Enfin, Agadez, ville carrefour des routes migratoires accueille actuellement 2.091 demandeurs d’asile, la plupart ayant fui la crise en Libye ».
M. Kourouma Mamadi Fatta de rappeler qu’à l’heure où de nombreux Etats pratiquent une politique de rejet, le Niger est un exemple de solidarité et de générosité, « Malgré les problèmes de sécurité ,les difficultés économiques et la complexité de son voisinage ,le Niger a toujours gardé ses frontières ouvertes », a-t-il fait savoir avant de révéler  que le Niger est le premier pays africain qui a facilité la mise en place du Mécanisme d’évacuation d’urgence et de transit ,permettant à 2913 personnes d’être évacuées de la Libye et à 1905 personnes d’être réinstallées.

L’incivisme fiscal, la fraude du carburant et la mendicité en débat au CESOC 2019

(Agence Nigérienne de Presse) – Les travaux de la 2ème session ordinaire pour l’année 2019 du Conseil économique, social et culturel (CESOC) en cours a débattu de plusieurs thématiques dont l’incivisme fiscal, la fraude du carburant ou de la mendicité, apprend-on auprès de cette institution.

 

Idrissa  Djibrilla, président de la commission des affaires sociales du Cesoc  a déclaré à L’ANP que «  les conseillers ont suivi une communication de la chambre de commerce et d’industrie du Niger sur le thème comment combattre efficacement l’incivisme fiscal dans notre pays comme beaucoup de citoyens ne veulent pas payer l’impôt et cette communication a été présentée  par le ministre délégué au budget en présence du Directeur General des impôts et c’était l’occasion pour les membres du CESOC de porter leur regard sur les propositions du Gouvernement pour mobiliser les ressources internes » .

Idrissa Djibrilla a indiqué que les conseillers ont suivi par la suite« une communication du ministre du pétrole sur la lutte contre la fraude des hydrocarbures vous savez que cette fraude est un phénomène de plus en plus grandissant dans notre pays et le ministère du pétrole à travers la Direction général des hydro carbures nous a entretenu sur ce phénomène »a-t-il souligné.

Depuis que le Niger est devenu producteur du pétrole un réseau qui s’est constitué qui consiste a mener notre essence dans les pays voisins et faire le reversement au Niger pour le vendre à bas prix du fait qu’ au Nigeria l’essence est subventionné par l’Etat Nigérian est  cela fait en sorte que nous perdons beaucoup de ressources. » , a-t-il  expliqué .
Selon M. Djibrilla, les conseillers ont également suivi une communication sur la mendicité au Niger, un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays parce que tout le monde devient mendiant.

Le thème a été exposé par le ministère de la population, Enfin ils ont eu droit à la communication sur la gestion des ressources humaines de la fonction publique Nigérienne présenté par la ministre de la fonction publique.
Des exposés sur les secteurs du  commerce et des  industries, de  l’agriculture et l’élevage et la  lutte traditionnelle  sont à l’agenda de cette session qui prend fin le 30 octobre 2019 au palais de congrès.
Le CESOC est un organe consultatif compétent pour étudier les projets et propositions de loi à caractère économique, social et culturel à l’exclusion des lois des finances.

Planification humanitaire et plan de réponse pour les réfugiés au Niger pour 2020

(Agence Nigérienne de Presse)-Un Atelier National conjoint de Planification Humanitaire et Plan de Réponse pour les Réfugiés au Niger pour l’année 2020 s’est ouvert ce mardi 22 octobre à Niamey.
Cette rencontre de Niamey est une occasion pour actualiser le plan de réponse humanitaire(2019-2021) et de nourrir le document final relatif à la réponse aux besoins des réfugiés en tenant compte de l’évolution de du contexte humanitaire national et des exigences au niveau global afin de parvenir à un narratif logique et linéaire sur la situation humanitaire au Niger permettant de guider les actions dans les années à suivre .

Dans son discours d’ouverture, le Ministre le ministre de la Santé Dr .Idi Illiassou Mainassara a fait savoir aux participants que le Gouvernement du Niger attend beaucoup de conclusions du présent atelier. « Nous souhaitons aussi vivement que vos réflexions tiennent compte des actions prévues par d’autres acteurs sur le terrain et qu’elles s’insèrent parfaitement dans les stratégies sectorielles du Gouvernement »,a-t-il indiqué.

Le ministre de la santé d’espérer que  les dispositions ont été prises pour que cela soit effectif car les différents documents soumis à la validation ont été élaborés en parfaite collaboration avec les différents services techniques et le Dispositif National de Prévention de gestions des crises alimentaires. De même, la représentation des différents acteurs au présent atelier est un gage supplémentaire que les différentes conclusions qui en sortiront seront véritablement consensuelles.

Le Ministre de préciser que face aux défis qui assaillent notre pays et qui sont pour la plupart exogènes, les partenaires humanitaires n’ont jamais cessé de nous soutenir à toutes les étapes du processus de l’assistance humanitaire. Ce qu’il faut travailler davantage à présent c’est une meilleure coordination  entre les différents acteurs sur le terrain y compris avec les acteurs de développement. « Il nous faut également travailler à mutualiser les moyens de tous les partenaires pour faire reculer davantage et dans des proportions visibles les niveaux de risques ,de vulnérabilités dans notre Pays et surtout accroitre proportionnellement les capacités d’adaptation de nos populations en renforçant leurs niveaux de résilience »a-t-il ajouté.
« A cet effet, le Gouvernement voudrait engager les services techniques de l’Etat au niveau national et régional à travailler afin de mieux créer une synergie entre les actions du Gouvernement et celles conduites par les partenaires humanitaires et permettre aux donateurs de connaitre nos priorités communes pour mieux orienter leurs appuis financiers », a  conclu le ministre en charge de la santé.

Pour sa part, le Représentant adjoint du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) M. Kourouma Mamadi Fatta de déclarer qu’ « au Niger, l’année 2019 a été marquée par une exacerbation des violences aux bandes frontalières et par conséquent des flux croissants de réfugiés et de personnes déplacées internes. A la date du 20 octobre 2019, le Niger accueille un nombre total de 442.449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes sur son territoire.
« A ce jour, le HCR compte 56.815 réfugiés Maliens ; 2190 Burkinabès et 78.040 déplacés internes dans les régions de Tahoua et Tillabéry et accueille 119.541 réfugiés Nigérians et 29.954 retournés Nigériens dans la région de Diffa ou 109.404 ont trouvé refuge. Depuis mai 2019, le Niger fait face à une nouvelle urgence avec l’afflux d’environ 40.000 ressortissants du Nigéria installés dans la région de Maradi. Enfin, Agadez, ville carrefour des routes migratoires accueille actuellement 2091 demandeurs d’asile, la plupart ayant fui la crise en Libye » a-t-il fait savoir
« A l’heure où de nombreux Etat pratiquent une politique de rejet, le Niger est un exemple de solidarité et de générosité. Malgré les problèmes de sécurité ,les difficultés économiques et la complexité de son voisinage ,le Niger a toujours gardé ses frontières ouvertes » a-t-il dit avant d’ajouter que le Niger est le premier pays africain qui a facilité la mise en place du Mécanisme d’évacuation d’urgence et de transit ,permettant à 2913 personnes d’être évacuées de la Libye et à 1905 personnes d’être réinstallées.
Dans son intervention la coordinatrice humanitaire par intérim  Mme. Felicite Tchibindat a rappelé que cet atelier est une occasion pour actualiser le plan de réponse  humanitaire et de nourrir le document final relatif à la réponse aux besoins des réfugiés. Depuis le début de cette année nous constatons une détérioration de la situation humanitaire et une augmentation des besoins des populations affectées. Nous constatons aussi qu’à ce jour, le plan de réponse humanitaire du Niger 2019 n’est financé qu’à 50% du budget requis.
« L’une des conséquences les plus évidentes de cette situation est illustrée par les inondations qui ont affecté depuis le mois d’aout plus de 220.000 personnes alors que le stock de contingence disponible était prévu de couvrir les besoins de 170.000 personnes » , a-t-elle  fait observer.

Par ailleurs, « l’insécurité aggravée par la présence des groupes armés non étatiques le long des frontières avec le Nigéria, le Mali, le Burkina Faso n’a laissé aucun répit aux populations déplacées et hôtes qui vivent dans ces régions. Des enlèvements et des attaques meurtrières ciblant des civils sont signalés presque quotidiennement et le nombre de victimes civiles en 2019 est déjà le plus élevé jamais enregistré depuis le début de la crise sécuritaire en 2015 avec plus de 250 morts et plus de 250 enlèvements impliquant principalement des personnes déplacées internes ,des réfugiés et des membres des communautés d’accueil », arelatéi la coordinatrice humanitaire avant de noter que ces situations malheureuses se sont soldées par l’enlèvement des véhicules et l’attaque du bureau d’une organisation humanitaire à Mainé Soroa, et le meurtre de M. Zakari Seydou, notre collègue de l’ONG IRC qui a été tué le 14 juin pendant une mission sur Tcholori dans la région de Diffa.

« Nous apprécions à leur juste valeur, les efforts et les sacrifices des acteurs humanitaires opérant dans les zones à risques où les conditions de sécurité restent imprévisibles. Nous profitons aussi pour remercier les autorités des régions humanitaires et pour avoir toujours pour les humanitaires un environnement propice à leur travail » a-t-elle conclu
Le chef du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires  (OCHA), Dieudonné Bamouni de souhaiter la bienvenue à tous les participants et  d’adresser ses remerciements aux organisateurs de cet atelier.
La rencontre qui durera deux jours a enregistré la présence des membres des corps diplomatique ; les gouverneurs des régions ; des présidents des conseils régionaux ; des représentants des institutions et ministères sectoriels  et  des représentants des organisations humanitaires.

Une importante saisie d’armes à la frontière Niger Tchad

Dans le cadre de sa mission de lutte contre le terrorisme et de sécurisation des personnes et de leurs biens, spécialement dans les zones transfrontalières, la Force conjointe du G5 Sahel (FCG5S) a mené du 1er au 10 octobre 2019, une opération au niveau de son fuseau Est (frontière Niger / Tchad).

En effet, cette opération a été ordonnée par le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) puis planifiée par le poste de commandement du fuseau et conduite sur le terrain par les militaires du bataillon de Madama au Niger.

C’est ainsi que le 3 octobre dernier, au cours d’une de leurs patrouilles, les éléments du bataillon nigérien ont découvert une importante cache d’armes dans une grotte au pied d’un mouvement de terrain.
Ce sont notamment des fusils mitrailleurs, des armes de poing, des roquettes antichars, des grenades et plusieurs caisses à munitions de petits calibres, ainsi que des appareils d’observation qui ont été trouvés par les soldats de la FCG5S à l’intérieur de la grotte après une fouille minutieuse.

Dans la foulée de cette importante saisie d’armes, le lendemain matin vers dix heures, un véhicule suspect de marque Toyota (modèle Hilux) a été appréhendé par une patrouille à trois kilomètres du poste de sécurité du bataillon de la Force conjointe. Ce véhicule 4X4 en provenance de la Libye transportait à son bord cinq occupants. La fouille dudit véhicule a permis de saisir sur les occupants des armes de guerre munies de lunette de tir de précision avec laser et des munitions en quantité.
Ces hommes interpellés en détention d’armes et de matériels de guerre ont par conséquent été mis à la disposition de la brigade prévôtale de Madama pour les suites judiciaires appropriées.

 

Durant cette opération de dix jours menée par ce bataillon de la Force conjointe du G5 Sahel, un soutien aérien a été assuré par les forces aériennes du Niger et celles de l’opération Barkhane. Des aéronefs de ces deux forces ont ainsi assuré un soutien transport du PC tactique et effectués des missions de reconnaissance aériennes au profit des troupes au sol. Un largage de rations alimentaires de combat destinées au troupe en opération au sol a également été effectué.
Cette opération militaire de la Force conjointe augure d’une intensification à venir des actions sur le terrain afin de ramener la paix et la sécurité dans l’espace G5 Sahel, en coordination avec les autres forces en présence et impliquées dans l’action concertée de lutte contre le terrorisme et la grande criminalité.

Source : Infowakat.net

Des chefs d’établissements en formation sur le leadership pédagogique

Agence Nigérienne de Presse_ Le Ministère des enseignements secondaires (MES) en collaboration avec l’appui de l’UNICEF ont organisé un atelier de formation de quatre jours au Complexe d’enseignement secondaire (CES) Tahoua1 sous le thème ‘’Formation des chefs d’établissements de l’enseignement secondaire en leadership pédagogique’’.

Cet atelier regroupe 50 participants essentiellement des directeurs et des proviseurs de la région de Tahoua. Il vise à renforcer les capacités des chefs d’établissements sur la thématique du leadership pédagogique afin d’améliorer les résultats scolaires.

Il vise également à définir les concepts en lien avec le leadership pédagogique, à découvrir les principes de leadership pédagogique et ses avantages, mettre en œuvre le leadership pédagogique et enfin élaborer des outils pour la mise en œuvre d’un accompagnement pédagogique de proximité des enseignants.  Aussi, la méthodologie utilisée consiste à faire des exposés suivis des travaux de groupe, restitution, synthèse et projection d’éléments de réponse indique.