aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 28 sur 28

Le secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Douanes à la Primature

(Agence Nigérienne de Presse) – Le Premier Ministre Brigi Rafini a reçu ce jeudi 17 octobre  en audience, le Secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Douanes Kunio Mikuriya.
Il est à Niamey pour participer à la conférence de l’administration douanière de l’Afrique de l’Ouest et du Centre avec les partenaires au développement.

« C’est une occasion de dialoguer et de communiquer entre les pays et surtout entre les douanes qui sont les bénéficiaires » , a-t-il annoncé à sa sortie d’audience.
« Nous venons rendre compte au Chef du gouvernement de ce qui se passe et nous avons exprimé nos remerciements aux autorités pour le bon déroulement de cette conférence et  empreint d’une hospitalité légendaire » , a ajouté Kounio Mikuriya.

Il a aussi rappelé que le Premier ministre » nous a donné son appui total, car pour une réforme et modernisation de la douane, il est important d’avoir une volonté politique forte ».
Le Chef de gouvernement a aussi exprimé que pour la facilitation des échanges et la sécurisation des frontières, le rôle de la douane est primordial, tout en souhaitant beaucoup d’appui de la part de la communauté internationale pour la douane du Niger, « un pays en même temps enclavé et interconnecté » selon lui.
« On a discuté beaucoup sur l’inter connectivité du Niger avec les autres pays, sur la vision du Premier Ministre et sur comment réaliser cette vision avec l’appui des autorités politiques et les partenaires au développement » , a-t-il conclu.

Cette audience s’est déroulée en présence du Directeur général des Douanes Harouna Abdallah

Les députés adoptent les règles relatives au Waqf au Niger

Agence nigérienne de presse_ Les députés réunis en séance plénière, ce jeudi 17 octobre 2019 ont examiné et adopté la loi portant ratification de l’ordonnance fixant les règles relatives du Waqf au Niger.

Cette loi constitue un cadre juridique qui prend en compte les innovations apportées au système financier du Niger à travers la finance islamique en vue du renforcement de la politique de protection sociale par le biais du Waqf. En droit musulman, le Waqf est un bien dont la propriété est immobilisée à perpétuité ou à temps déterminé et dont la jouissance est affectée à une œuvre de charité et de bienfaisance publique ou privée.
La présente ordonnance détermine les règles relatives à la constitution, aux effets et à l’extension du Waqf.
Après le vote, le Ministre Bakaï Issouf a indiqué que ‘’dans le cadre de la mobilisation des ressources pour le financement du PDES, il a été demandé au ministère des finances de conduire et de présenter au gouvernement un instrument islamique innovant et adapté pour les secteurs sociaux de base notamment l’éducation, la santé et l’hydraulique rurale’’ tout en précisant que cette ordonnance a pour ‘’objet de mettre en place un cadre institutionnel pour le renforcement de la politique de protection sociale par le biais du Waqf’’.
‘’La mise en place de cet instrument de financement va permettre d’améliorer le bienêtre des populations bénéficiaires dans les domaines des secteurs vitaux. Elle fixe les règles du Waqf notamment le champ d’application, le régime juridique, l’administration et l’investissement des biens’’, a-t-il précisé.
Le Waqf est un produit de la finance islamique qui encourage la solidarité et renforce la cohésion sociale, indique-t-on.

L’ambassadeur d’Italie au Niger reçu par le Chef de l’Etat

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a accordé, dans l’après-midi d’hier 15 octobre, une audience à l’ambassadeur d’Italie au Niger, S.E Marco Prencipe. Cette audience s’est déroulée en présence notamment du ministre Directeur de cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

À sa sortie d’audience, le diplomate italien a déclaré avoir remis au Chef de l’Etat la lettre d’invitation du Président du Conseil des ministres Italien, SE Giusepppe Conté, à la Conférence Med Dialogues, qui se tiendra à Rome, du 6 au 7 décembre prochain. Evoquant l’état des relations de coopération entre l’Italie et le Niger, M. Prencipe, a indiqué avoir eu la chance de faire un tour d’horizon, sur les relations bilatérales et sur leurs perspectives. «L’Italie se tient aux côtés du Niger. La coopération bilatérale s’est beaucoup renforcée, surtout depuis 2017, avec l’installation de l’ambassade italienne ici au Niger. Il y a eu aussi des visites de responsables politiques des deux pays », a indiqué le diplomate italien. Marco Prencipe a notamment rappelé, les

effectuées, au Niger, par le ministre italien de la Défense, la Vice-ministre italienne des Affaires étrangères et de la coopération internationale, au cours de cette année 2019.

«Nous avons aussi exploré des nouveaux domaines de la coopération bilatérale notamment la coopération culturelle. Nous prévoyons d’organiser des activités culturelles entre l’Italie et le Niger. Il y a aussi la coopération académique et universitaire. Nous envisageons aussi une présentation-pays pour informer les opérateurs italiens sur les opportunités qu’offre le secteur privé du Niger», a-t-il précisé.

M. Prencipe dit aussi avoir saisi l’occasion pour féliciter le Président Issoufou Mahamadou pour son élection à la tête de la CEDEAO, pour la réussite de l’organisation du sommet de l’UA, que le Niger a abrité en juillet dernier et pour l’élection du Niger, comme membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU. M. Marco Prencipe dit également avoir profité de l’occasion pour confirmer au Président de la République Issoufou Mahamadou, la volonté de l’Italie à soutenir le Niger et à l’accompagner dans ses politiques de développement économique et  social.

Source : lesahel.org

Le président Issoufou Mahamadou préside une réunion du Conseil National de Sécurité

Le Président de la République Issoufou Mahamadou, Chef suprême des armées, a présidé, ce mardi 15 octobre 2019 au Palais de la Présidence, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS).

Le Chef de l’Etat était entouré, pour la circonstance, du Premier Ministre Brigi Rafini, du Ministre en charge de l’Intérieur, du Ministre délégué chargé de la Sécurité Publique, du Ministre de la justice, et des différents responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité (CNS) donne des avis au Président de la République sur les questions relevant des domaines de la sécurité, de la défense de la Nation et aussi sur la politique étrangère du Niger.

Les délibérations issues de la réunion du Conseil National de Sécurité ne font l’objet d’aucune communication.

Le Conseil national de sécurité est un organe constitutionnel qui donne son avis sur les questions relatives à la sécurité et à la défense de la nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.

Accords de financement de près de 100 milliards de FCFA ratifiés par le parlement

Agence Nigérienne de Presse_ Les parlementaires nigériens, en session budgétaire depuis le 25 septembre dernier, ont entériné ce mardi 15 octobre la ratification de plusieurs accords d’appui au financement du programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger (PA-KRESMIN) pour quelque 71 milliards de F CFA.

L’objectif de ces financements est d’assurer la régénération des écosystèmes fluviaux et l’augmentation des productions agricoles et énergétiques. Ils ont tous été signés avec le Fonds Africain de Développement (FAD) et concernent notamment un protocole d’accord de don de 35.480.000 UC signé le 11 juin 2019 à Malabo (Guinée Equatoriale), un accord de prêt d’un montant total maximum équivalent à dix (10) millions d’Unités de Compte et un protocole d’accord de prêt d’un montant maximum équivalent à 46.520.000 d’Unités de Compte signé le 12 juin 2019 toujours à Malabo (Guinée Equatoriale).

A l’issue du vote de ces trois textes de ratification, le Commissaire du Gouvernement, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou a remercié les députés pour cette approbation massive et le soutien à l’action du Gouvernement en ce qui concerne la réalisation du Barrage de Kandadji. « Il s’agit d’un projet extrêmement important qui entre dans le cadre des priorités du Gouvernement définies dans le programme de Renaissance et sur lequel nous sommes fortement engagés », a-t-il indiqué.

Après avoir rassuré les parlementaires que le Gouvernement fera tout pour que ce programme soit exécuté dans le délai imparti, le Commissaire du Gouvernement a évoqué la nécessité d’une journée parlementaire sur cet important investissement afin de créer toutes les conditions préalables devant permettre un décaissement rapide et dans les délais de toutes les ressources allouées au programme.

En effet, selon les explications du Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le taux d’exécution des travaux en fin septembre 2019 est de 12% alors qu’ils sont prévus pour être achevés en 2024. Selon lui, une fois construit, le barrage de Kandadji fournira une capacité électrique de 130 mégawatts et une production de 170.000 tonnes de Riz et 11.000 tonnes de maïs, précisant que « ce projet est financé à 80% par les bailleurs de fonds ».
Au cours de cette même séance-plénière, note-t-on, les parlementaires ont voté deux autres projets autorisant la ratification d’un accord de prêt de 14 milliards de F CFA signé entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement du projet de modernisation de l’Aéroport de Niamey et de construction de l’Aéroport de Tillabéry et celui d’un montant équivalant à 21.900.000 euros signé le 2 septembre 2019 entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement additionnel du Projet de Gestion des Risques et Catastrophes et Développement Urbain (PGRC-DU).

Journée mondiale du lavage des mains : « Des Mains Propres Pour Tous » au Niger

(Agence Nigérienne de Presse)– Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Kalla Moutari a livré, le lundi, 14 octobre 2019, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lavage des mains au savon un message dans lequel il a souligné la nécessité de relever le défi que rappelle le thème de l’édition de cette année : « Des Mains Propres Pour Tous ».

Les spécialistes de la santé présentent le lavage des mains au savon comme le moyen le plus efficace et sûrement le moins onéreux pour prévenir plusieurs maladies diarrhéiques et respiratoires. Ces maladies sont, selon les estimations des organisations internationales, la cause du décès chaque année de 3,5 millions d’enfants avant l’âge de 5ans, dans les pays en voie de développement.

En outre, des études ont révélé que le lavage des mains au savon fait reculer l’incidence des maladies cutanées, des infections oculaires comme le trachome et des vers intestinaux.
«De ce fait, saisissons cette occasion, nous responsables politiques et associatifs ou simples citoyens, pour engager un plaidoyer fort sur les enjeux liés à l’hygiène et au lavage des mains au savon ; comme moyen efficace et très peu couteux de prévenir les maladies et de sauver des vies », a soutenu le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Kalla Moutari a ensuite souligné que, des mains propres pour tous signifient que les habitants de toutes les régions et de tous les pays ont accès à des installations de base, pour se laver les mains avec du savon et de l’eau.

C’est cela, note-t-il, le sens de la promesse de l’agenda 2030 pour le développement durable et l’intérêt qu’accordent les plus hautes autorités du Niger aux questions liées à l’amélioration durable des conditions d’hygiène et d’assainissement des populations nigériennes. Pour ce faire, le gouvernement a adopté en juillet 2014, la stratégie opérationnelle de promotion de l’hygiène et de l’assainissement, élaborée suivant un processus participatif ayant impliqué les départements ministériels concernés ; les ONG; les acteurs privés intervenant dans le sous-secteur ainsi que des élus locaux.

« Dans la même optique, le gouvernement a adopté, en mai 2017, le programme sectoriel eau, hygiène et assainissement (PROSEHA) pour la période 2016-2030», rappelle le ministre Kalla Moutari.
La traduction de cette volonté suppose pratiquement des actions inclusives de promotion du changement positif de comportement des populations en la matière, comme l’exige l’un des trois axes de la stratégie. En ce sens, « les familles, les écoles, les centres de santé, tous les lieux de regroupement doivent se doter de dispositif minimal permettant d’accomplir ces gestes salutaires de se laver les mains au savon », a déclaré le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Sept ONG dont Amnesty International demandent la libération de Sadat Illiya Dan Malam

Le procès en appel du militant nigérien Sadat Illiya Dan Malam, détenu depuis 15 mois, devait se tenir ce 31 juillet à Zinder. Mais il a été repoussé au 28 août, a annoncé un responsable de la société civile à l’AFP.

« Le procès en appel de Sadat Illiya Dan Malam a été renvoyé au 28 août en raison de l’absence de deux juges à l’audience« , a expliqué à l’AFP, Ali Idrissa, le coordonnateur du réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (Rotab), qui s’est déplacé à Zinder pour suivre le procès. « Nous sommes convaincus que notre camarade, comme l’avait dit le premier juge (ndlr : le juge de première instance) n’a rien fait d’illégal, (il est) juste victime d’une cabale politique« , a-t-il ajouté.

Sept ONG, dont Amnesty International et le Rotab, ont estimé mardi dans un communiqué commun que « les autorités du Niger doivent abandonner les charges et libérer immédiatement et sans condition » le militant détenu. « Si les autorités veulent confirmer qu’elles sont plus réceptives et attachées à la défense et la promotion des droits humains, Sadat devrait être libéré dès l’ouverture de son procès en appel demain« , avait déclaré le coordinateur international du mouvement « Tournons la page » Laurent Duarte, le mardi 30 juillet.

Sadat Illiya Dan Malam avait été arrêté en avril 2018 lors d’une manifestation contre les mesures d’austérité prévues dans la loi de finances. Le 20 mai 2019, le juge d’instruction de Zinder avait décidé d’abandonner les charges de « participation à un mouvement insurrectionnel » et « conspiration contre la sécurité de l’Etat » pour les requalifier en « injure contre les membres du parti politique PNDS Tarayya« , le parti au pouvoir au Niger. Le même jour, le procureur du tribunal de grande instance de Zinder avait interjeté appel, entraînant son maintien en détention, selon son avocat, Me Boudal Effred Mouloul.

Au Niger, les manifestations contre la loi de finance 2018 avaient entraîné l’arrestation de 26 activistes en un mois. Sadat est cependant le seul encore maintenu en détention, selon les précisions de Kiné Fatim Diop, chargée de campagnes à Amnesty International.

Hama Amadou déchu de la présidence de son parti

L’ancien président de l’Assemblée et leader du parti d’opposition Moden Fa Lumana, Hama Amadou, a été déchu de la présidence de son parti le 27 juillet dernier. Une décision de justice prise après une assignation de son vice-président, qu’Hama vient de limoger. Hama Amadou ne peut donc plus parler au nom du parti ni diriger un parti politique.

Tout est parti d’une guerre de leaderships entre deux clans rivaux à l’intérieur du parti et à l’absence de son président en exil depuis trois ans. Aussi pour éviter de perdre le contrôle du parti, Hama Amadou décide depuis son lieu d’exil à Cotonou de limoger l’intérimaire qu’il a lui-même nommé en la personne de Oumarou Noma. Ce dernier décide à son tour d’assigner Hama Amadou en justice. 24 heures après, la décision du juge des référés tombe.

Le juge des référés constate dans l’ordonnance rendue « la déchéance de monsieur Hama Amadou de la présidence du parti Moden Fa Lumana à la suite de sa condamnation à un an d’emprisonnement ferme dans l’affaire dite « des bébés nigérians » ». Lui et son épouse avaient été condamnés à un an de prison ferme, reconnus coupables de « supposition d’enfant », un délit qui consiste à attribuer la maternité d’un nouveau-né à une femme qui ne l’a pas mis au monde. Une peine que Hama n’a pas purgée, il est toujours en exil.

Le juge a également constaté que le leader de Fa Lumana n’a pas qualité d’agir au nom du parti et a alors décidé d’annuler sa décision prise de limoger son intérimaire.

Hama Amadou est par conséquent déchu de ses pouvoirs politiques et ne peut plus être à la tête d’un parti politique.

Le parti de L’opposition Moden Fa Lumana en pleine crise de leadership

Le parti Moden Fa Lumana de Hama Amadou est en pleine crise. Alors que les députés du parti réaffirment leur soutien « sans limites » au leader déchu, le nouveau président par intérim est contesté par le bureau politique du parti.

Ce dimanche 28 juillet, des militants du parti sont venus empêcher la conférence de presse de Noma Oumarou, président par intérim de la formation politique. Ces derniers ont été dispersés par la police. Cela fait suite à une rencontre entre les membres du bureau politique national en session statutaire ordinaire qui a eu lieu le 26 juillet dernier, pour délibérer sur la vie du parti et l’organisation du congrès entre autres.

« Le matin, il y a eu une décision de justice qui me confirme intérimaire. Le soir, ils prennent une décision pour désigner un autre intérimaire », a déclaré Noma Oumarou qui a rappelé par la même occasion avoir servi le parti et Hama Amadou durant près de 10 années. « Cela fait près de six ans que je suis à la direction du parti en tant que président intérimaire. J’ai fait près de deux ans en tant que président provisoire. Huit ans. Ce n’est pas que je suis contre Hama. Non. J’ai donné ma vie pour lui ». A-t-il ajouté.