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Covid-19: Le Niger envisage la levée des restrictions des sports collectifs

Le Premier Ministre Brigi Rafini a présidé, ce jeudi 20 Août 2020 dans la Salle de Conférence présidentielle du Palais des Congrès, la réunion du Comité interministériel pour la riposte à la pandémie de la Covid-19 au Niger.

Cette réunion avait à son ordre du jour l’état de mise en œuvre de la réponse volet sanitaire, le point sur la réouverture des frontières aériennes, la présentation du rapport du premier trimestre de la gestion de la pandémie, l’état de mise en œuvre des mesures, et la validation des recommandations à proposer au Gouvernement.

A l’issue des discussions, le comité a proposé au Gouvernement de lever les restrictions concernant les sports collectifs sous respect des mesures barrières.
La réunion a aussi insisté sur le port obligatoire de bavettes au niveau des établissements publics et a aussi souligné l’importance de la sensibilisation sur les mesures barrières, en ce que le virus continue toujours de circuler.

La réunion a enfin décidé de libérer les lieux réquisitionnés par l’Etat pour le confinement des cas déclarés de Covid-19, à l’exception du Stade Général Seyni Kountché.

Dans son exposé, le Ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a annoncé qu’à la date du 19 Août 2020, l‘évolution  est  favorable et se caractérise par un coefficient de transmissibilité de 0,217, pour un total de 11.577 tests réalisés, 1167 cas confirmés positifs, 1082 sortis guéris, 69 cas de décès enregistrés et 16 patients sous traitements.

Le Niger ferme ses frontières et suspend toutes transactions commerciales et économiques avec le Mali

Le Gouvernement du Niger a décidé, le mercredi 19 Août 2020, de la fermeture de toutes ses frontières aériennes et terrestres et de la suspension de toutes les transactions commerciales et économiques avec le Mali, a appris l’ANP d’un communiqué officiel.

Selon ce communiqué, cette décision fait suite à celle prise par la CEDEAO, au lendemain du coup d’Etat contre le régime de Ibrahim Boubacar Keita, de suspendre le Mali de tous ses organes de décision et de lui fermer toutes ses frontières aériennes et terrestres, ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières avec ses Etats membres.

Le Mali, note-t-on, est dirigé, depuis le mardi 18 Août 2020, par le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), un groupe d’officiers des forces armées du pays qui a décidé de renverser le régime démocratique du Président Ibrahim Boubacar Keita, qu’ils ont contraint à démissionner.

Ils ont proposé une transition civile de neuf (9) mois avec toutes les forces vives de la Nation malienne. Mais la communauté internationale condamne leur action et demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel normal.

Une stèle à la mémoire des 2 nigériens et 6 français tués à Kouré

Un stèle sera érigée dans la zone touristique de Kouré (80km à l’est de Niamey) à la mémoire des six (6) Français et deux (2) Nigériens tués lors de l’attaque terroriste menée le 09 Août dernier dans cette localité du Niger.

L’annonce a été faite ce mercredi 19 août 2020 par le président de l’ONG ACTED, qui emploie les huit (8) humanitaires tués, M. Bertrand Gallet à l’issue d’une audience que lui a accordée le Président de la République Issoufou Mahamadou.

Selon le responsable humanitaire, le Chef de l’Etat nigérien « a montré une réelle compassion sur ce qui s’est passé à Kouré » et « il nous a aussi fait part de sa préoccupation en matière de sécurité et surtout de sa volonté de renforcer la sécurité » aussi bien dans cette zone que sur l’ensemble du pays.

C’est au nom de son organisation, a ensuite annoncé M. Bertrand Gallet, qu’il a proposé aux autorités nigériennes « la construction d’un monument sur le site de Kouré, à la mémoire des français et des nigériens tués, mais aussi de construire à Niamey plusieurs écoles et dispensaires qui porteraient le nom des victimes » de cette attaque terroriste.

M. Bertrand Gallet a, par ailleurs, indiqué avoir discuté des questions humanitaires avec le Chef de l’Etat nigérien qui « a beaucoup apprécié les actions des humanitaires qui participent au travail de développement du Niger dans les zones difficiles ».

« Nous avons constaté une vraie volonté de continuer notre travail, de ne pas se sentir intimidés, d’augmenter les mesures de précaution qui sont déjà très importantes, mais surtout de continuer à aider le Niger à se développer », a-t-il ajouté.

La CEN-SAD dénonce et déplore la rupture du processus démocratique au Mali

La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) dénonce et déplore la rupture du processus démocratique au Mali, née de l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keita et de certains membres du Gouvernement opérée par des militaires maliens le mardi 18 Août 2020.
Dans un communiqué, cette organisation a notamment dénoncé la violation de la Constitution du Mali, de l’article 2 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance, l’Acte Constitutif de l’Union Africaine, la Déclaration de Niamey (2003) sur les crises politiques et les conflits adoptée par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEN-SAD, ainsi que le Protocole de la CEDEAO sur  la démocratie, la bonne gouvernance et les élections.
Aussi, la CEN-SAD a-t-elle appelé au rétablissement de la légalité et au respect des Institutions de la République du Mali, exprimant son soutien aux efforts de l’Union Africaine et de la CEDEAO pour le rétablissement de l’ordre démocratique et de la concorde nationale au Mali.
La CEN-SAD a, en outre, appelé la classe politique malienne et tous les leaders d’opinion à œuvrer au rétablissement de l’ordre constitutionnel et à régler tous les différends politiques dans le cadre des Lois et Institutions de la République.
La CEN-SAD, note-t-on, a été créée le 4 Février 1998, avec a pour objectifs la mise en place d’une union économique globale, l’élimination de tous les obstacles entravant l’unité de ses Etats membres et la coordination des systèmes pédagogiques et éducatifs aux différents niveaux d’enseignement et dans les domaines culturel, scientifique et technique.
Le Bénin, le Burkina Faso, la République Centrafricaine, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Djibouti, l’Egypte, l’Erythrée, la Gambie, le Ghana, la Guinée Bissau, le Libéria, la Libye, le Mali, le Maroc, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Togo et la Tunisie sont ses actuels pays membres.

La CEDEAO condamne «vigoureusement» le putsch en cours au Mali

La CEDEAO a condamné «vigoureusement», la tentative de putsch en cours depuis mardi matin au Mali, assurant qu’elle prendra «toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel».

La CEDEAO «condamne vigoureusement la tentative (de putsch) en cours (au Mali) et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.

Depuis mardi matin, des soldats mutins essayent de renverser le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, contesté par la rue depuis des mois à cause de la détérioration de la situation sécuritaire et d’une supposée mal gouvernance.

«Aussi, la CEDEAO appelle-t-elle les militaires à regagner sans délai leurs casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays», ajoute le communiqué.

La CEDEAO qui a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel, a réitéré sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, de continuer à accompagner   les parties prenantes maliennes dans leurs efforts pour résoudre la crise.

La Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée Nationale à Tahoua

La Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale conduite par l’honorable Ibrahim Mohamed a entamé, le mercredi 12 août 2020, une mission de travail dans la région de Tahoua.

‘’Cette mission entre dans le cadre du suivi-évaluation des actions gouvernementales’’ a indiqué à l’ANP le député Yacouba Soumana Gaoh, qui a expliqué que ‘’les députés peuvent entreprendre des visites sur le terrain pendant l’intersession en vue de contrôler les actions du gouvernement’’.
Cette mission aura à visiter des infrastructures sociales de base notamment dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle, la population et la protection de l’enfant, a fait savoir le député Yacouba Soumana Gaoh.

Elle aura à discuter aussi avec la population sur des questions d’actualités notamment l’insécurité, l’incivisme fiscal, la scolarisation de la jeune fille, la consommation de la drogue et à recueillir leurs  préoccupations de l’heure.

Aussi, le député Yacouba Soumana a rappelé que ‘’la mission dévolue aux députés consiste à voter les lois, à consentir l’impôt et le suivi et évaluation de l’action gouvernementale’’.

Notons, enfin, que pendant cinq jours, les membres de la commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale  visiteront les  départements d’Abalak, de Keita avant de continuer dans la ville  et le département de Tahoua et finir avec celui de Konni, indique-t-on.

Le Ministre du commerce veille sur l’opération vente à prix modéré des vivres

C’est par la région de Dosso que le ministre du commerce et de la promotion du secteur privé M. Saley Sadou a entamé, hier mercredi 12 août 2020, une mission de travail à l’intérieur du pays.

L’objet de ce déplacement s‘inscrit dans le cadre de la supervision de l’opération vente de vivres  à prix modérés.
Dans la région de Dosso, première étape, et en compagnie du gouverneur, des cadres centraux et régionaux de son ministère, M. Saley Sadou a effectué un certain nombre de visites dans la commune urbaine de la ville de Dosso.
La première visite a conduit la délégation ministérielle au magasin de l’OPVN qui dispose de 1.600 tonnes de vivres toutes catégories confondues destinées à la  vente à prix modérés et à la distribution gratuite.

Par rapport à la vente à prix modérés, Dosso est à la 4ème phase sur les 7 prévues. S’agissant de la distribution gratuite, sur les trois phases, deux ont été exécutées.
La deuxième étape des visites a été consacrée à la chambre de commerce et d’industrie qui abritera bientôt la maison de l’entreprise dont les bâtiments viennent d’être construits.

La délégation s’est enfin rendue sur un site réservé pour la construction d’un marché moderne à Dosso.
A l’issue de toutes ces visites, le Ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, M. Saley Sadou a indiqué que ‘’cette année est une année exceptionnelle, l’état a beaucoup investi dans le plan de soutien au plan global qui dépasse les 300 milliards dont 30 milliards consacrés à l’opération vente à prix modérés . C’est 81.500 tonnes qui sont programmés contre 71.500 tonnes l’année passée’’.

Ce programme, a précisé le Ministre du commerce, a été ‘’revu par rapport à la situation de la pandémie du COVID-19 qui a mis les populations dans une situation extrêmement difficile sur le plan économique’’.
Parlant de la vente à prix modérés, M. Saley Sadou a souligné que c’est la quatrième phase qui est en cours et naturellement chaque année le ministère du commerce intervient au milieu de l’exécution et à la fin. Au cours de la présente mission, l’attention sera portée au recouvrement, au revolving où est dressé un plan de financement. Dans ce plan de financement, le commerce s’engage avec le ministère des finances à faire rentrer la partie qui doit être recouvrée soit les 45% du coût global. Sur ces 45%, a notifié M. Saley Sadou, son ministère s’engage à verser les 96 à 97%.

Si les missions ne sont effectuées, a expliqué le Ministre du commerce, il y aura des problèmes de recouvrement avec le comportement de ceux qui sont chargés de l’exécution en ce sens que cette année le Niger va rentrer dans les activités politiques et il faut se lever tôt dans la mesure où les présidents des comités de gestion sont les maires qui sont candidats. Les années passées, il n’y avait pas d’activités économiques, ils ne sont pas nombreux, ce qui fait qu’à la fin de l’opération, l’état rentre dans ses droits et actuellement la crainte c’est que cet argent ne soit utilisé  pour financer les campagnes.
‘’Les gouverneurs ont été instruits pour talonner  les maires pour verser les recettes issues de cette vente à prix modérés’’ a-t-il averti.
Abordant la question de recouvrement, le Ministre du commerce et de la promotion du secteur privé a reconnu que ‘’depuis trois ans, la région de Dosso à part celle de Maradi qui faisait 100%, arrive en deuxième position et déjà pendant cette troisième phase, en attendant la quatrième, Dosso est à 100% de recouvrement’’. C’est pourquoi, M. Saley Sadou s’est dit ‘’satisfait de la région de Dosso par rapport à l’exécution et au recouvrement pour cette vente à prix modérés’’.

Au sujet des visites de terrain, la délégation ministérielle a apprécié les infrastructures de la chambre de commerce et de l’industrie où la maison de l’industrie sera installée à Dosso avec le centre agréé en gestion qui va assister les opérateurs économiques dans la tenue de leur comptabilité. Le ministre du commerce a enfin rendu une visite de courtoisie au sultan de Dosso Djermakoye Maîdanda Saidou avec qui les préoccupations des populations de Dosso ont longuement été évoquées.

Le cimetière musulman de Maradi englouti par les eaux

A l’image des autres régions, Maradi n’est pas épargnée par des tornades qui continuent à s’abattre sur la région. Mais ce qui est plus inquiétant c’est surtout l’arrivée des eaux du Goulbi depuis des semaines qui continue à causer des dommages  à plusieurs endroits.
Ces eaux du goulbi seraient en provenance du Cameroun et Nigéria, et de mémoire d’homme, son lit   n’a jamais fait ce genre de trop plein depuis une quarantaine d’année.
Aujourd’hui  à Maradi, la plus grande préoccupation est que ces eaux ont envahi le cimetière musulman Na salé sur une grande partie et toutes les tombes sont sous les eaux.
Cela a suscité la réaction de l’Imam Almou, président de l’association islamique de la section Maradi, qui a lancé un cri de cœur.
‘’Nous demandons à toutes les bonnes volontés d’acheminer du sable et du gravier au niveau de ce cimetière pour le remblai de ces centaines de tombes affaissées » a-t-il plaidé.
Selon le gardien du cimetière, ces eaux sont arrivées nuitamment par les mêmes issues mises en place pour évacuer l’eau vers l’extérieur.
‘’C’est la montée des eaux du goulbi qui a produit cette inondation, et c’est pour la première fois que nous faisons face à cette situation’’  fait-il remarquer.
Pour le Président de la Délégation Spéciale de Maradi, M. Ibrahim Miko dit Angoula, cette situation est très préoccupante parce que la montée des eaux a débuté il y a une dizaine de jours.
‘’Malheureusement, cette montée des eaux liée aux fortes précipitations enregistrées et au lâché des eaux depuis le barrage Jibiya (Nigéria) ne fait que s’accentuer. Ce qui crée des inondations sur tout le parcours du goulbi’’ a-t-il soutenu.
Pour ce qui est du cimetière, il a indiqué que les premières mesures prises c’est d’acheminer du gravier pour le remblai, informer les autorités régionales. Il a indiqué que les décisions qui doivent être prises au niveau de la ville, le sont déjà.
La partie la plus touchée par ces inondation dans la ville de Maradi sont essentiellement des quartiers de la commune III tels que Bagalame, Maradaoua, et les Soula, indique-t-on

Les inondations font une vingtaine de morts et d’importants dégâts matériels au Niger

Les importantes précipitations tombées ces derniers jours au Niger ont causé des inondations qui ont fait une vingtaine de morts et d’importants dégâts matériels, a appris l’ANP d’une note du Ministère de l’Intérieur.

Selon ce document publié le 07 Août 2020, toutes les huit (8) régions du pays sont concernées par les inondations qui ont touché 146 villages et quartiers, pour 5130 maisons effondrées, 357 cases endommagées, 6215 ménages sinistrés et plus de 53.200 personnes sinistrées.
En termes de perte en vies humaines, 19 décès ont été enregistrés suite aux effondrements des maisons (09) ou par noyade (10). 35 autres ont été blessées.

Ces inondations ont également fait tomber une soixantaine de murs, décimé 880 têtes de bétail pour 894 ha d’aires de pâturage détruites et 14 tonnes de vivres englouties.
Quelque 20 classes, 6 mosquées, 15 boutiques sont aussi tombées, alors que 64 jardins et 201 greniers ont été endommagés.

Les régions les plus touchées par les intempéries sont Maradi (centre-sud), Zinder (centre-est) et Tahoua (nord-ouest).
Le Niger, note-t-on, subit chaque année les conséquences des inondations causées par les pluies, forçant des nombreuses familles à se réfugier dans les écoles et dans des abris de fortune.

En 2019, le bilan officiel du Gouvernement fait état de 57 décès, 132.528 personnes sinistrées, soit 16.093 ménages. En outre, les eaux ont détruit 12.241 maisons, décimé 851 têtes de bétail et englouti plus de 2251 hectares de cultures.

Une attaque terroriste au Niger fait 8 morts, un assaillant appréhendé (Police)

Au Niger, une attaque terroriste, menée ce dimanche 9 août 2020 en fin de matinée par des présumés terroristes, a fait huit personnes tuées, dont six Français et deux Nigériens, a appris l’ANP de source policière.

L’attaque a été menée à quelque 80 km à l’est de Niamey, notamment dans la zone de Kouré qui abrite les dernières girafes de l’Afrique de l’ouest. Les huit victimes (six humanitaires français de l’ONG ACTED, un guide touristique et un chauffeur nigériens) étaient à leur découverte.
Selon la police, un des assaillants a été appréhendé par les forces de sécurité qui se sont lancées à leur poursuite, toujours en cours.