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Le Niger en position de leadership au Conseil de sécurité des Nations Unies, selon le Ministre des affaires étrangères

NIAMEY, 05 Août (ANP) – Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankourao a déclaré, ce mercredi 5 août 2020 dans une interview, que depuis son élections au Conseil de sécurité des Nations Unies, « le Niger porte une position de leadership qui le met en avant dans la coordination des négociations et des réflexions sur les questions de paix et de sécurité internationale ».

Dans cette interview sur les six premiers mois de présence du Niger au Conseil de Sécurité de l’ONU, il a précisé que « une des manifestations de ce leadership réside dans l’animation et la coordination du groupe des trois pays membres africains du Conseil (l’Afrique du Sud, le Niger et la Tunisie) et Saint-Vincent et les Grenadines ».
(Lire ci-dessous l’intégralité de l’interview du Ministre Kalla Ankourao)

INTERVIEW DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES NIGÉRIENS A L’EXTÉRIEURE A L’OCCASION DES 6 MOIS DU NIGER AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIES

Que représente l’accession du Niger au Conseil de Sécurité des Nations Unies ?

La participation du Niger aux activités du Conseil de Sécurité en qualité de membre non-permanent fait de lui un membre de l’organe exécutif de l’Organisation des Nations Unies. Ainsi, il partage avec les autres membres du Conseil la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. C’est dire tout le symbole que revêt pour le Niger la qualité de membre du Conseil du Conseil de Sécurité. Cela le distingue sur la scène diplomatique africaine et mondiale et, en même temps, l’investit de lourdes et exaltantes responsabilités.
Il convient de rappeler que depuis son accession à la souveraineté internationale, c’est la deuxième fois que le Niger siège au sein de cette auguste institution après son premier mandat qui remonte en 1980 et 1981. Siéger au Conseil de sécurité est un privilège exceptionnel qu’un tiers des 193 pays membres des Nations Unies (soit 62 pays) n’ont pas encore eu la chance de connaître. C’est aussi une question de responsabilité car cela implique des engagements importants pour les pays concernés, qui se doivent de déployer les moyens nécessaires, matériels et humains, pour répondre aux fortes attentes de la communauté internationale.
Ce qui n’est pas négligeable au regard de la préparation et de l’engagement que requièrent les responsabilités de membre du Conseil de Sécurité,
Il convient également de signaler que le retour du Niger au sein du Conseil de sécurité est le résultat d’une activité diplomatique concluante engagée depuis 2011. Celle-ci a largement influencé les grandes décisions, sur les sujets d’intérêt commun, aux niveaux sous régional, régional et international, où les engagements et les contributions avisées des dirigeants nigériens sur les questions d’importance stratégique sont reconnues et appréciées. Plusieurs autres faits ont pu renforcer la confiance dont jouit notre pays sur la scène internationale.
Nous pouvons ainsi citer le comportement exemplaire, depuis plusieurs décennies des militaires nigériens au sein des contingents du maintien de la paix des Nations Unies ou encore la contribution décisive du Président de la République dans le processus d’intégration du continent notamment à travers l’aboutissement, en un temps record du projet panafricain de la zone de libre échange continentale.
C’est donc une des promesses du Président de la République qui est ainsi honorée à travers l’accession de notre pays au Conseil de Sécurité. Il s’agit incontestablement du couronnement des efforts diplomatiques déployés par le Niger depuis bientôt dix ans.

Le Niger siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies depuis le 1er janvier 2020. Quelle appréciation faites-vous de ce début du mandat ?

Être membre du Conseil nécessite, comme je le disais tantôt, une bonne préparation et un grand sens de responsabilité parce que le Niger est désormais, pour deux ans, parmi les Etats qui négocient et discutent sur les grands sujets de préoccupation mondiale, comme le terrorisme, le climat, la migration, le nucléaire, le multilatéralisme etc.., autant de questions qui conditionnent la paix et la sécurité au niveau mondial. Donc, plus qu’un privilège, il s’agit pour le Niger d’un redoutable défi, car, le Niger doit mériter la confiance qui a été placée en lui par la CEDEAO et l’Union Africaine.
Et pour ce faire, nous avons pris des dispositions pour être à la hauteur de cette mission, aussi bien au niveau de notre Représentation Permanente à New York qu’au niveau Central à Niamey, où une Cellule Centrale d’appui à la Mission Permanente du Niger au Conseil de sécurité a été mise en place depuis le mois de janvier 2020. Ainsi, outre la Mission Permanente, la cellule de New York et celle de Niamey, nous avons mobilisé plus d’une trentaine (30) d’Experts à cet effet.
Il convient de noter que depuis son accession au Conseil de sécurité, le Niger porte une position de leadership qui le met en avant dans la coordination des négociations et des réflexions sur les questions de paix et de sécurité internationale. Une des manifestations de ce leadership, réside dans l’animation et la coordination du groupe des trois pays membres africains du Conseil (l’Afrique du Sud, le Niger et la Tunisie) et Saint-Vincent et les Grenadines, qui constituent une sorte de groupe de pression pour défendre leurs intérêts communs au sein du Conseil.  C’est ce qu’on appelle dans le jargon onusien les A3+1, signifiant le Groupe des trois (3) pays africains et Saint-Vincent et les Grenadines, qui est un pays des Caraïbes. Cela permet de renforcer davantage nos positions régionales ou nationales au sein du Conseil de sécurité, en générant plus de soutien autour de celles-ci.
D’ailleurs le Niger est le porte-plume du Conseil de Sécurité en ce qui concerne la situation en Guinée-Bissau où, comme vous le savez, il a un avantage comparatif en sa qualité de Président en Exercice de la Commission Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
D’une manière générale, le Niger, seul ou avec les pays qui lui sont associés, est partie prenante à d’intenses consultations non seulement avec les cinq membres permanents du Conseil, mais aussi avec des pays ou des groupes de pays, des organisations internationales et de beaucoup d’autres acteurs du processus multilatéral mondial.
C’est cette posture d’acteur de premier plan, dans le contexte multilatéral mondial, qui est celle du Niger aujourd’hui. Je dois dire qu’elle honore tout le peuple nigérien.

Quelles sont les ambitions du Niger au Conseil de Sécurité ?

Les ambitions du Niger vis-à-vis du Conseil de Sécurité des Nations Unies sont de divers ordres.
La première est celle de sa visibilité internationale et de sa volonté de prendre part à la résolution des grandes questions internationales de paix et de sécurité. Son ambition est de promouvoir la culture de la paix, mission principale du Conseil de sécurité, conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies ».
Le thème de l’UA pour l’année 2020 à savoir : « faire taire les armes sur le continent » constitue une préoccupation constante pour notre équipe.
Par ailleurs, le Niger s’impliquera ardemment dans le traitement des grandes questions internationales comme l’environnement, la sécurité et le  développement de l’espace sahélo-saharien. Il militera également pour une gouvernance mondiale plus ouverte et plus démocratique avec la réforme du conseil de sécurité, de la banque mondiale et d’une manière générale du système qui a été mise en place après la deuxième guerre mondiale.

Pouvez-vous donner quelques exemples d’actions significatives du Niger au Conseil de sécurité depuis sa brillante élection à cette prestigieuse institution ?

Les responsabilités du Niger au Conseil de Sécurité sont grandes. Actuellement, le Niger préside certains comités spécifiques. Certains se rapportent aux missions du Conseil de Sécurité (exemple du Comité sur les sanctions en République Centrafricaine) ou à la situation dans certains pays (exemple du Groupe de travail sur la RDC) ou le comité contre le terrorisme. Dans chacun de ces comités, notre pays joue pleinement son rôle de portevoix de l’Afrique.
Permettez- moi de mettre l’accent sur la situation au Mali, une crise qui est à nos portes et qui nous touche directement.
Le Niger a joué un rôle important dans le cadre de la recherche de solutions à la crise malienne. Il s’est fortement impliquer dans le renouvellement et le renforcement du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) au Conseil de Sécurité. Comme on le sait, le Conseil a adopté en juin dernier une résolution dans ce sens. Aujourd’hui, on peut légitimement se réjouir de ce que le mandat de la MINUSMA ait été prolongé jusqu’au 30 juin 2021, avec un effectif de 13289 militaires et 1920 policiers.
Par ailleurs, le Niger s’active à obtenir un soutien important et pérenne à la Force conjointe du G5 Sahel dont le but est de lutter contre le terrorisme dans l’espace des cinq (5) pays qui composent l’organisation.
En outre, l’une des actions à laquelle notre pays a été d’un apport essentiel, c’est la situation en Guinée Bissau, un pays qui traverse lui aussi une crise politique majeure, et qui a fait l’objet en février dernier d’examen par le Conseil de Sécurité, notamment sur le mandat du Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée Bissau (BINUGBIS). Le Conseil de Sécurité a prolongé le mandat du BINUGBIS jusqu’au 31 décembre 2020. Un bureau dont la mission est de soutenir les accords de Conakry et la feuille de route de la CEDEAO, de faciliter un dialogue inclusif, le processus de réconciliation et de renforcer la gouvernance démocratique.
Il convient de signaler également le rôle important que le Niger a joué dans les efforts du Conseil de Sécurité pour la consolidation de la paix au Soudan du Sud en Libye, en Syrie, au Jammu et Cachemire, entre autres.

Le Niger va présider le Conseil de Sécurité en septembre prochain. Qu’est ce qu’il compte faire pendant sa présidence ?

Avant de répondre à votre question, je rappelle que la présidence de Conseil de sécurité est assurée par chacun des quinze (15) membres à tour de rôle, pendant un mois. En septembre prochain, ce sera le tour de notre pays.
Présider une enceinte comme le Conseil de sécurité où se traitent les grandes questions internationales en matière de paix et de sécurité est une charge redoutable,
Cette présidence nous permettra donc de partager et de traduire notre vision et celle de tout le continent africain sur les questions de paix et de sécurité internationales.
Notre pays va organiser à cet effet des réunions et des événements sur des questions d’intérêt pour lui et pour notre continent. Il préparera ainsi de concert avec la Tunisie, l’Afrique du sud, les Saint-Vincent et Grenadines, de pertinentes résolutions en vue de leur adoption par le Conseil de sécurité au cours de sa présidence. Nous aurons le temps de revenir de façon plus approfondie sur ce sujet.

Question d’actualité : Quelle est la position du Conseil de Sécurité sur la situation au Mali ?

Tout comme la CEDEAO, le Conseil de Sécurité a exprimé sa profonde inquiétude face aux dernières tensions politiques au Mali. Les membres du Conseil ont exprimé leur ferme soutien aux efforts de médiation de la CEDEAO, y compris les missions conduites par l’ancien Président du Nigeria, Good Luck Jonathan et celles des actuels Chefs d’Etat de la région dirigée par Son Excellence Issoufou Mahamadou, Président en exercice des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Le Conseil de Sécurité a également pris note des recommandations issues du dernier Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etats de la CEDEAO sur la crise malienne et s’est engagé à assurer son ferme soutien pour la mise en œuvre des décisions de ce sommet.

Covid-19: Le président préconise la vigilance malgré la situation favorable du Niger

Face à la pandémie de la Covid-19 qui sévit depuis le mois de décembre 2019 dans le monde entier avec des conséquences sanitaires, économiques et sociales désastreuses, le Niger a enregistré des résultats appréciables, a déclaré le Président de la République Issoufou Mahamadou dans un message qu’il a prononcé ce dimanche 2 août 2020 à l’occasion du 60ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Niger.

En effet, avec 1138 cas enregistrés pour 69 décès au 1er août 2020, le Niger, qui a connu son 1er cas le 19 avril 2020, est parmi les pays qui ont le coefficient de contamination très faible, du fait notamment des mesures prises par le gouvernement.

Aujourd’hui, au Niger, « il faut plus de quatre malades pour contaminer une personne saine », a indiqué le Chef de l’Etat, qui précise également que « le taux de guérison est appréciable au point où notre pays est cité en exemple ».

« La preuve est désormais faite que nous pouvons réussir là où les pays les plus développés échouent. La pandémie est donc sous contrôle grâce à l’anticipation du gouvernement et à la mise en œuvre courageuse des mesures barrières », a déclaré le Chef de l’Etat nigérien qui demande néanmoins aux Nigériens de rester vigilants.
« Nous ne devons pas crier trop vite victoire, surtout que l’OMS prévoit que la pandémie peut durer longtemps », a cependant averti le Chef de l’Etat, qui a voulu convaincre les plus sceptiques sur la gravité, en leur rappelant que l’un des cinq piliers de l’islam, le pèlerinage à la Mecque, n’a pu être observé cette année, une situation qui ne s’est pas produite depuis environ deux siècles.

Aussi, a-t-il demandé aux Nigériens de continuer à respecter les mesures barrières définies par le gouvernement qui, a-t-il fait savoir, s’attèle à minimiser les conséquences socio-économiques de cette grave pandémie qui a affecté aussi bien les prévisions de croissance économique du pays que plusieurs entreprises du secteur formel et informel.

A titre de soutien du Gouvernement, qui a déjà enregistré des succès dans la prévention et la prise en charge de la Covid-19 et ses conséquences, tout comme il a pris des dispositions idoines pour sauver l’année scolaire et académique 2019-2020, le Président Issoufou a également apprécié le plan de riposte élaboré pour mieux atténuer ses impacts économique et financier et qui est évalué à plus de 1400 milliards de FCFA.

Dans le secteur rural, le gouvernement a mis en œuvre un plan de soutien renforcé d’un montant de plus de 300 milliards de FCFA en faveur des populations vulnérables pour leur permettre de mieux aborder la campagne agricole.

Célébration du 60è anniversaire de l’indépendance du Niger ou fête de l’arbre à Agadez

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou a donné, le lundi 3 août 2020 à Agadez, le coup d’envoi de la fête nationale de l’Arbre édition 2020 dans l’enceinte de l’hôpital Régional de la cité de l’Aïr.

Accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport international Mano Dayak sous les rythmes instrumentalisés des groupes musicaux du Bianou, le Chef de l’État qu’accompagne la première dame Malika Issoufou a été accueilli par les populations de l’Aïr, venue massée à l’aéroport pour la circonstance.

Le  cortège présidentiel s’est ensuite rendu dans l’enceinte de l’hôpital de Régional d’Agadez où le Président de République a donné le coup d’envoi de la fête nationale de l’Arbre, une occasion pour le Chef de l’État, de procéder a une importante cérémonie de décoration  de plusieurs personnalités civiles dont le Directeur régional des douanes d’Agadez, le colonel Saidou Garba Madé.

Plusieurs prix ont également été remis par SEM Issouffou Mahamadou a de nombreux bénévoles venus de différentes régions du Niger et qui se sont investis dans des actions multiformes de restauration et de préservation de l’environnement sur l’étendue du territoire national.

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a, symboliquement planté un arbre, un geste qui, à lui seul, suffit pour perpétuer cette tradition instaurée en 1975 par le défunt Président Seyni Kountché et qui est également observée sur toute l’étendue du territoire.

‘’Nous sommes en guerre contre la nature, et dans cette guerre, c’est nous les agresseurs, ce n’est pas la nature qui agresse l’homme. C’est plutôt l’homme qui agresse la nature, la nature se défend, se venge en cessant de nous nourrir, donc nous devons arrêter d’agresser la nature’’ a déclaré le Président Issoufou avant de préciser que ‘’la question de la protection de l’environnement fait partie des axes centraux de l’initiative 3N’’.

‘’Je souhaite que les efforts, que nous avons menés, se poursuivent et au-delà de mes deux mandats. Nos prédécesseurs ont déjà fait, nous avions fait notre part et je souhaite que ceux qui viendront prendre le relais poursuivent cette action de longue haleine’’ a poursuivi le Président de la République.
‘’Ce coup d’envoi de la fête nationale de l’Arbre, édition 2020, marque également le lancement officiel de la campagne nationale de reboisement 2020’’ a, quant à lui annoncé le ministre de l’environnement, M.Almoustapha Garba qui, malheureusement cette année, intervient dans un contexte où sévit la pandémie civid19, un fléau qui a totalement bouleversé l’ordre mondial.

Selon le Ministre de l’environnement, cette célébration donne ‘’l’occasion de faire un bref état de notre environnement tout en invitant les populations de notre pays en ville, tout comme en campagne à une prise de conscience plus accrue sur les défis environnementaux du moment’’.

Cette année, a indiqué le Ministre M. Almoustapha Garba, ‘’nous devrions nous rendre à l’évidence que le domaine forestier national se porte mal du fait de la dégradation des ressources forestières attribuées à la fois  aux phénomènes naturels, le changement climatique et anthropique  associés à des comportement peu civiques et de plus en plus sources de pauvreté’’.

C’est pour relever un défi majeur que le programme de la renaissance du président de la République s’est fixé objectif la restauration de 213 000 ha. Ainsi de 2011 à 2019 les résultats, comme suit, ont été obtenus : 387 000 ha de terres dégradées restaurées ; 61000 ha de dunes stabilisées ; 396 000 ha de régénération naturelle assistée ; 68000 ha de lutte contre les plantes envahissantes et 3 800 ha de plan d’eau faucardés, a-t-il, enfin, relevé.

Diffa: 167 candidats au certificat de fin d’études des écoles normales

Le Maire de la commune urbaine de Diffa, Monsieur Malam Brah Mamadou a présidé la cérémonie de lancement des examens du certificat de fin d’études des Ecoles Normales dans l’enceinte de ladite école.

Cette cérémonie s’est déroulée en  présence  du  Superviseur  de  la  Direction  des  Evaluations  Scolaires  et  des  Concours  Professionnels  (DES/CP)  du  Ministère  de  l’Enseignement Primaire Assoumana Moussa,  du  Président  du  Jury  Mahamane Lawali, Directeur  Régional  de l’Enseignement Primaire,  du  Directeur  Général  de  l’ENI  Tahirou Elhadji Matta,  des  Directeurs  Régionaux,  des  partenaires  de  l’Education,   des  Responsables  administratifs  et  pédagogiques de l’ENI.

Elle consacre la fin de formation des élèves maîtres de la région de Diffa qui pourront, une fois admis, venir servir dans les établissements scolaires de la zone et aider ainsi à rehausser le taux de scolarisation de la localité où l’insécurité, qui y prévaut, a occasionné la fermeture de plusieurs écoles.
Avant  de  procéder  à  l’ouverture  de  l’Enveloppe  scellée contenant  la 1ère Epreuve,  le  Maire  a  tenu  à  prodiguer  des  conseils  aux  candidats.

‘’Vous  avez  choisi  un  métier  noble, la  transmission  du  savoir  à  l’humanité,  aujourd’hui  vous  avez  démontré  vos  capacités  intellectuelles  à  assurer  cette  fonction  d’Enseignant.  Pour  cela,  je  vous  demande  de  vous  concentrer  pour  traiter  les  épreuves  avec  lucidité  et  soin’’ a-t-il lancé à l’endroit des candidats.
Aussi,  Malam Brah Mamadou a  salué  les  inestimables  efforts  consentis  par  l’Etat  dans  la  reprise  des  activités  académiques  et  surtout  pour  la  programmation  des  différents  examens.   En  conclusion,  il  a  souhaité  ‘’bonne  chance  et  bon  courage  aux  candidats’’.

Notons  que  les  candidats  pour  ces  examens  sont  au nombre  de  167 dont  124  Filles  et  43 Garçons   repartis  en  03  Sections. Il s’agit de la section franco-arabe qui compte 30  candidats  dont  28 Filles  et  02  Garçons, la section enseignement traditionnel pour 100 candidats  dont  61 Filles  et  39 Garçons et la section préscolaire qui a présenté 37  candidats  dont  35  Filles  et  02  Garçons.
Pandémie du la Covid-19 oblige, tous les  candidats  et  les  encadreurs  sont  tous  munis  de  leurs  bavettes  respectant  ainsi  les  mesures  barrières  dans  la  lutte  contre  cette maladie.

Le Niger envisage l’auto-confinement à domicile des malades de Covid-19

Le Premier Ministre Brigi Rafini a présidé, ce jeudi 23 juillet 2020 dans la Salle de Conférence présidentielle du Palais des Congrès, la 15ème réunion du Comité interministériel pour la riposte à la pandémie de la Covid-19 au Niger.

Cette réunion a discuté de plusieurs points dont, entre autres, l’état de mise en œuvre de la réponse volet sanitaire, les préparatifs de la réouverture des frontières aériennes, l’état de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre du contrôle de la pandémie, la mobilisation des ressources financières, etc.

A l’issue des discussions, la réunion a envisagé de passer, à partir du 1er Août 2020, du confinement des malades atteints de la pandémie dans les hôtels ou autres lieux pris en charge par le gouvernement à l’auto-confinement à domicile dans le respect des consignes édictées.

Dans son exposé, le Ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a annoncé qu’à la date du 23 juillet, l’évolution est toujours favorable et la stratégie de la  riposte concerne toujours le dépistage. Sur le plan du confinement, l’ensemble des personnes confinées sont estimées à 14.174, parmi lesquelles 13.573 sont sorties du confinement et 601 le sont actuellement.

Le Ministre de la Santé Publique a aussi donné des explications sur le fonctionnement du site de Séno (rive droite de Niamey), qui accueille des migrants. A cette date, a-t-il précisé, 8.212 migrants saisonniers vont regagner le Niger parmi lesquels plus de 3000 seront entièrement pris en charge par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM).

Dr Idi Illiassou Maïnassara a aussi indiqué que toutes dispositions sont prises pour accueillir, à partir du 24 juillet prochain, l’arrivée de deux vols transportant quelque 160 étudiants nigériens venant de l’Algérie et du Maroc.
Par rapport à la prise en charge des cas, il a souligné que 62 cas des décès ont été enregistrés, alors que 35 patients sont sous traitement.
Concernant l’état de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre du contrôle de la pandémie, à la date du 22 juillet, sur les 38 mesures, 13 mesures sont appliquées effectivement, 10  de manière partielle et 15 en fin d’application ou suspendues.
Relativement à la mobilisation des ressources, le montant total des appuis budgétaire, des nouvelles opérations, de restructuration des projets et d’allégement de la dette du Niger est estimé, à cette date, à quelque 1038 milliards de francs CFA.

Faisant la synthèse de la réunion, le Chef du Gouvernement nigérien a indiqué que le Niger est sur la  bonne voie, mais le problème n’est pas encore résolu. « Nous devons tenir bon, pour maintenir cette bonne tendance », a-t-il dit, avant de souligner que l’ouverture des frontières aériennes constitue, pour le pays, un risque qu’il faut minimiser à tout prix, préconisant le respect des différents protocoles mis en place, dont l’information des voyageurs.

Le premier  ministre a demandé au Comité technique de réfléchir sur le dépistage des officiels, ainsi que le prix du dépistage pour les voyageurs.
Notons enfin que cette réunion a tenu à rappeler que les frontières terrestres du Niger restent toujours fermées.

Covid-19 au Niger: L’INS recommande la prudence malgré la baisse de nombre de cas

Au Niger, la courbe des nouvelles infections à la pandémie de la Covid-19 continue d’afficher, depuis la date du 27 juin, une légère tendance à la baisse, en raison de la diminution des cas importés et des contaminations communautaires, a appris l’ANP dans la note technique de l’Institut National de la Statistique (INS) en date du 20 juillet 2020.

Dans cette note, il est indiqué que la circulation du virus demeure toujours très lente dans trois (3) régions du pays, notamment à Diffa, à Maradi et à Tillabéry, où aucun cas de contamination n’a été déclaré depuis plus de trois (3) semaines, et même près de deux (2) mois pour Diffa et Maradi.

« Au Niger, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, le 19 mars 2020, il a été recensé, sept (7) cas à Diffa, neuf (9) cas à Tillabéry, onze (11) cas à Maradi, dix-sept (18) cas à Dosso, vingt (20) cas à Tahoua, soixante-seize (77) cas à Agadez, et cent-trente-neuf (139) cas à Zinder », précise le document.

« Au Niger, à la date du 20 juillet 2020, Niamey reste la région la plus endeuillée, avec quarante-quatre (44) décès liés à la Covid-19, suivie des régions de Zinder (20 décès), de Maradi (4 décès) et d’Agadez (1 décès) et aucun décès enregistré pour les autres régions », est-il détaillé.

Le document a par ailleurs averti que « le nombre très important des cas importés (90), enregistré depuis le 16 juin 2020 par le Ministère de la Santé Publique, devrait être, pour le Niger, un indicateur d’alerte, qui montre le danger auquel le pays pourrait être exposé, avec la réouverture des frontières aériennes ».

L’Institut National de la Statistique (INS), en plus des recommandations déjà faites dans les notes précédentes, suggère au Comité Interministériel de lutte contre la pandémie de la Covid-19 d’examiner la possibilité de renforcer, de manière substantielle, les dispositifs et les ressources mobilisées pour le contrôle et la prise en charge des personnes qui arrivent dans les aéroports internationaux du Niger, et surtout de veiller à un suivi strict, rigoureux et permanent des personnes testées négatives et placées en ‘’auto confinement’’ dans les lieux qu’elles auraient elles-mêmes choisis. Le but visé, selon l’INS, est de s’assurer que leurs déplacements, durant leur période d’auto confinement, soient limités au strict minimum.

L’INS recommande en outre d’engager de profondes réflexions pour changer de paradigme dans les processus d’élaboration des stratégies, des politiques et programmes de développement, pour  y associer, très fortement, les jeunes et les femmes , entre autres.

Notons qu’au Niger, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique (MSP), à la date du 20 juillet 2020, sur 9.333 tests du coronavirus réalisés, 1.105 au total se sont révélés positifs ; 1.014 guéries et 69 décès.

Notons également que, dans le monde, selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, à la date du 20 juillet 2020, 14.703.293 cas d’infections à la Covid-19 ont été dénombrés, dont 609.887 décès.

Le NDI forme des journalistes nigériens sur la communication en période électorale

A l’initiative du National Democratic Institute (NDI), en collaboration avec l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), il a été organisé, ce mardi 14 juillet 2020 par visioconférence, un atelier de renforcement des capacités des journalistes des médias publics et privés du Niger.

Cette rencontre virtuelle, qui a vu la participation d’une vingtaine de journalistes, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme « Promouvoir une alternance démocratique pacifique à travers les élections libres, pacifiques et transparentes au Niger ».

Les objectifs visés à travers cette formation sont, entre autres, le renforcement des capacités des journalistes sur le cadre réglementaire pour l’exercice de leur travail en période électorale, la contribution des journalistes pour des élections apaisées, le rôle des médias avant, pendant et après les élections et sur les fake news.

Plusieurs thématiques ont été développées lors de cette formation, dont le cadre juridique et réglementaire des journalistes en période électorale ; médias sociaux et fake news en période électorale et rôle des médias avant, pendant et après la période électorale.

Le NDI et ses partenaires locaux, indique-t-on, travaillent à promouvoir l’ouverture de la responsabilité au sein du gouvernement en créant des organisations politiques et civiques, en protégeant les élections et en promouvant la participation des citoyens.

Covid-19: L’Afrique du Sud réintroduit l’interdiction de la vente de l’alcool

L’Afrique du Sud, qui a connu une augmentation record des cas de coronavirus la semaine dernière, a décidé de suspendre la vente d’alcool dans le pays avec effet immédiat, a annoncé dimanche soir le président Cyril Ramaphosa.

Ramaphosa a déclaré que la vente d’alcool pendant le confinement de niveau 3 avait favorisé la hausse du nombre de victimes dans les hôpitaux du pays, mettant rude épreuve les capacités de traitements des patients traumatisés.

« Nous avons donc décidé que pour préserver la capacité hospitalière, la vente et la distribution d’alcool seraient suspendues avec effet immédiat », a déclaré le président dimanche soir dans un discours télévisé.

Il a ajouté : « Il existe désormais des preuves évidentes que la reprise des ventes d’alcool a entraîné une pression considérable sur les hôpitaux, notamment les unités de traumatologie et de soins intensifs, en raison d’accidents de véhicules à moteur, de violences et de traumatismes connexes ».

Hier dimanche, selon le président, l’Afrique du Sud avait enregistré 276.242 cas confirmés de Covid-19 qui ont entraîné la mort de 4.079 personnes.

« Nous enregistrons aujourd’hui plus de 12.000 nouveaux cas chaque jour. C’est l’équivalent de 500 nouvelles infections toutes les heures », a-t-il poursuivi.

Ramaphosa a également déclaré que le pays entier était désormais soumis à un couvre-feu de 21 heures (1900 GMT) à 4 heures du matin à partir de lundi, le pays restant confiné au niveau 3 mais avec des règles plus strictes.

L’Afrique du Sud s’est engagée dans un confinement strict dès 27 mars, et qui devrait se terminer à la fin mai de cette année.

Cette mesure a été assouplie au cours de la première semaine de juin, dans le cadre d’un confinement de niveau 3, l’interdiction de l’alcool ayant été levée deux semaines après que le reste des secteurs économiques a reçu le feu vert pour rouvrir l’économie.

La presse nigérienne en deuil: Maman Abou n’est plus

La presse nigérienne est en deuil. Elle vient de perdre un de ses pionniers, le fondateur et directeur de publication de l’Hebdomadaire « Le Républicain », M. Maman Abou, décédé le lundi 13 juillet 2020 dans une clinique de Niamey.

Membre fondateur de l’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI), dont il fut le président, Maman Abou était également un grand défenseur de la démocratie et des droits humains.

Egalement PDG de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), Maman Abou a présidé la Commission crimes et abus de la Conférence nationale souveraine du Niger qui s’est tenue en 1991.
Sa disparition, après avoir supporté sa maladie pendant plusieurs années, est particulièrement déplorée sur la toile par tous ceux qui l’ont côtoyé.

A l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de la NIN, le 1er avril 2017, le Premier Ministre Brigi Rafini l’a élevé à la dignité de Grand Officier de l’Ordre National du Niger en reconnaissance d’innombrables services rendus à la Nation.

1 mois de prison et 1 million FCFA d’amende requis contre Samira Sabou

La journaliste Samira Sabou a comparu ce mardi 14 juillet 2020 au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey pour « diffamation par voie électronique » suite à une plainte du fils et directeur de cabinet adjoint du président Issoufou Mahamadou.

Arrêtée le 10 juin dernier suite à une publication jugée diffamatoire, Samira Sabou a comparu ce 14 juillet. Et le parquet a requis 1 mois de prison ainsi qu’une amende de 1 million FCFA contre la journaliste blogueuse.

Pour rappel Samira Sabou a été arrêtée suite à un commentaire sur un post qu’elle a publié sur sa page Facebook. La journaliste y parlait de l’affaire de détournement de fonds au Ministère de la défense du Niger.

Un internaute a par la suite évoqué les complicités dans l’affaire en citant Sani Mahamadou Issoufou.

Un fait que l’avocat de Samira a tenté de mettre en avant pour dire qu’on ne peut reprocher à sa cliente des propos tenus par quelqu’un d’autre, bien qu’il s’agisse d’un commentaire sous sa publication.

La blogueuse dont l’état de santé se dégrade progressivement selon Amnesty International, sera fixée sur son sort le 28 juillet 2020, date de la délibération.