aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 6 sur 28

Le procès aux motivations politiques de Samira Sabou doit aboutir à sa libération inconditionnelle(Amnesty International)

Mise aux arrêts le 10 juin, la journaliste Samira Sabou a été accusée de diffamation à l’endroit du fils du président de la République du Niger.

La blogueuse en procès ce jour à Niamey est visée par une plainte pour diffamation déposée par Sani Mahamadou Issoufou, le fils et directeur adjoint du cabinet du président Mahamadou Issoufou. Pour rappel, il lui est reproché d »avoir injustement mis en cause Sani Issoufou dans l’affaire des surfacturations et des faux contrats au ministère de la Défense.

Amnesty international qui fustige cette action depuis le début, insiste sur le fait que cette affaire doit aboutir à « la libération inconditionnelle » de Samira Sabou.

Répondant à l’annonce de l’ouverture ce 14 juillet du procès de la journaliste et blogueuse nigérienne Samira Sabou, Kiné-Fatim Diop, chargée de campagne pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International a déclaré :

Cette affaire est motivée par des raisons politiques et constitue une tentative de briser le journalisme indépendant dans un pays où la répression contre quiconque se prononce sur les allégations de détournements de fonds par le ministère de la Défense s’est intensifiée. »

“L’utilisation abusive de la loi sur la cybercriminalité sous le coup de laquelle Samira Sabou a été arrêtée augmente le risque que d’autres journalistes se censurent et s’abstiennent de faire leur travail légitime pour éviter des poursuites.

« Samira Sabou doit être libérée immédiatement et sans condition car elle est uniquement détenue pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression.

“Tous les autres activistes des droits humains comme Moudi Moussa, Halidou Mounkaila et Maïkoul Zodi arrêtés sur la base d’accusations forgées de toutes pièces doivent également être immédiatement libérés. »

Complément d’information

Samira Sabou, journaliste, responsable du site d’information Mides Niger et présidente de l’association des blogueurs du pays, a été inculpée pour diffamation par voie électronique le 10 juin et immédiatement transférée à la prison de Niamey, la capitale du pays. Son procès commence ce 14 juillet.

Sani Mahamadou Issoufou, fils du président du Niger et chef de cabinet adjoint de la présidence, a déposé une plainte contre Samira Sabou après qu’un utilisateur de Facebook ait mentionné le 26 mai son nom dans un commentaire qui répondait à une publication faite par la journaliste sur des allégations de corruption.

Samira Sabou n’a cependant pas mentionné le nom de Sani Mahamadou Issoufou dans sa publication. Elle n’aurait jamais dû être poursuivie pénalement pour des allégations de diffamation ni être détenue.

Le journaliste Ali Soumana, promoteur du journal Le Courrier a été arrêté et placé en garde à vue depuis le 12 juillet. Son arrestation serait également liée à une publication dans son journal sur l’affaire du détournement de fonds par le ministère de la Défense. C’est la troisième fois en moins de quatre ans que ce journaliste est inquiété dans l’exercice de son travail de journaliste.

Depuis près de deux ans, les journalistes et les défenseurs des droits humains au Niger sont la cible d’arrestations arbitraires répétées. Depuis le 15 mars, les militants Moudi Moussa, Halidou Mounkaila et Maïkoul Zodi sont détenus principalement sur la base d’allégations fabriquées, après qu’ils aient demandé l’ouverture d’une enquête sur les allégations de détournements de fonds par le ministère de la Défense.

Un délai supplémentaire d’un mois pour le permis biométrique

Le Ministère des transports du Niger a annoncé, dans un communiqué ce 13 juillet 2020, la prorogation d’un mois la date limite pour échanger les permis de conduire papier en format biométrique.

’Il est porté à la connaissance des détenteurs  des anciens permis de conduire en format papier carton , que le délai fixé pour l’échange dudit permis en permis biométrique qui arrive à terme le 14 juillet 2020, est prorogé jusqu’au 15 août 2020 à minuit’’,  précise le communiqué parvenu à l’ANP.

Le Ministre des transports invite par conséquent les usagers à ‘’prendre toutes les dispositions pour accomplir les formalités de renouvellement de leur permis en permis biométrique’’, peut-on lire.
Les frais de transfert sont fixés à 10.750 FCFA, note-t-on.

Institué au Niger depuis juillet 2019, le permis biométrique entre dans le cadre d’un certain nombre de réformes que le gouvernement a engagées dans le domaine des transports. Il répond également à une directive de l’UEMOA qui recommande aux Etats membres d’adopter la biométrie dans la confection des permis de conduire.

Cette décision de prorogation fait suite à une visite du Ministre des transports, Monsieur Karidjo Mamadou au centre d’édition du permis biométrique ainsi que celle des députés ce 13 juillet.

Instauré le 22 juillet 2019, le Ministère des transports avait donné un délai de 12 mois à tous les détenteurs du permis de conduire en carton pour procéder au renouvellement desdits permis dans un format biométrique.
A son début, Ce projet avait suscité de vives polémiques des usagers et des acteurs de la société civile, dénonçant la cherté des frais de près de 20.000 FCFA et les conditions d’octroi du marché.

La Haute autorité de lutte contre corruption s’en est saisie du dossier et Les autorités de transports avaient suspendu le processus avant qu’il ne soit remis sur les rails.

I&P et l’UE lancent un programme de 10 milliards FCFA pour soutenir 300 startups et PME africaines

L’Union Européenne et Investisseurs & Partenaires (I&P) ont annoncé le vendredi 10 juillet lors d’une e-conférence, le lancement d’I&P Accélération au Sahel, un programme conçu pour accompagner la croissance et le développement de 300 start-ups et petites entreprises dans les pays de la région du Sahel, dont le Niger.

Le programme I&P Accélération au Sahel s’intéresse aux start-ups et petites entreprises, véritables créatrices d’emplois, et donc facteur de développement. Ce programme répondra donc aux enjeux de financement, de modernisation, de compétitivité et de formation professionnelle de ces entreprises, en vue de favoriser la création d’emplois.

Déployé sur quatre ans, cet ambitieux programme de 15,5 millions d’euros bénéficiera à quelques 300 petites entreprises opérant dans 13 pays de la sous-région sahélienne : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Ghana, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad, Togo et Sénégal. Cette initiative vise  à renforcer  et  à générer  un  tissu entrepreneurial dynamique  et un  réseau de  professionnels  prêts  à soutenir leur croissance. Cet écosystème renforcera la stabilité socio-économique des pays fragiles, cibles de l’intervention, et permettra de créer ou maintenir jusqu’à 5000 emplois.

I&P Accélération au Sahel a été conçu autour de trois volets complémentaires :

  • Du financement d’amorçage pour répondre aux besoins de financement des entreprises pendant leur phase d’incubation ou d’accélération ;
  • De l’assistance technique pour renforcer les capacités des entreprises et des équipes d’investissement africaines ;
  • L’accompagnement de l’écosystème entrepreneurial dans les pays d’intervention.

La situation inédite causée par la crise du covid-19  a été prise en compte et intégrée au programme. Une part importante du budget sera ainsi spécifiquement consacrée à l’accompagnement des entreprises les plus impactées par la crise. À court-terme, une quinzaine d’entreprises bénéficieront d’un appui financier et d’un accompagnement technique pour les aider à adapter leur modèle, maintenir leur activité et surmonter cette crise.

UN CONSORTIUM DE MISE EN OEUVRE ENGAGÉ ET À FORT ANCRAGE LOCAL

I&P Accélération au Sahel est financé par l’Union européenne à travers le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique. Sa mise en œuvre est assurée par Investisseurs & Partenaires (I&P), groupe spécialisé dans le financement et l’accompagnement des PME en Afrique subsaharienne. « Le contexte COVID nous rappelle qu’il est essentiel d’appuyer le secteur privé, et notamment les petites et moyennes entreprises, pour atténuer l’impact de la crise, préparer l’après, et répondre d’une façon plus globale aux enjeux d’emplois et de pauvreté. Ce programme est une avancée majeure, au cœur de la mission d’I&P, permettant de structurer nos activités d’accélération et d’amorçage.» affirme Jean-Michel Severino, Président d’Investisseurs & Partenaires.

I&P Accélération au Sahel est déployé localement par les équipes d’I&P spécialisées dans le financement et l’accompagnement de PME ainsi que par 4 sociétés de gestion sponsorisées et partenaires d’I&P, gérant des fonds d’investissement en capital dédiés aux petites et moyennes entreprises locales à fort potentiel : Comoé Capital en Côte d’Ivoire, Teranga Capital au Sénégal, Sinergi Burkina au Burkina Faso et Sinergi Niger au Niger.

À propos d’Investisseurs & Partenaires

Investisseurs & Partenaires est un groupe d’investissement d’impact entièrement dédié à l’Afrique Subsaharienne dont la particularité est de cibler le « maillon manquant » du tissu économique africain et de fournir aux petites et moyennes entreprises des solutions de financement flexibles couvrant leurs besoins, qui varient de quelques centaines de milliers d’euros à 3 millions d’euros. Le programme sera coordonné par I&P Entrepreneurs et Développement, association du groupe Investisseurs & Partenaires qui vise à encourager et accompagner l’entrepreneuriat en Afrique et qui s’adresse aux entrepreneurs les plus en amont de leur aventure entrepreneuriale ainsi qu’aux entrepreneurs encore en phase d’accélération ou d’incubation. Plus d’information : www.ietp.com

À propos du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique

Le Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique (FFUE) a été créé en 2015 pour lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés en Afrique. Avec des actions combinant des programmes de coopération au développement économique et sociale, d’aide humanitaire et d’aide à la réponse aux crises, le FFUE utilise une approche intégrée sécurité-développement en offrant une réponse globale et intégrée aux besoins des populations.

 

 

Le président Issoufou Mahamadou se prononce sur l’an 1 de la ZLECAF

Le Président de la République Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Africaine (ZLECAF), a prononcé un message, ce mardi 7 juillet 2020, date anniversaire du lancement de la ZLECAF et du lancement du concours de l’Union Africaine pour l’émergence de jeunes entrepreneurs.

Dans ce message, le Président a rappelé qu’il y a un an les Chefs d’Etat et de gouvernement participaient au 12ème sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Niamey qui consacrait le l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Africaine sous l’appellation de la ZLECAF et qui instituait la journée du 7 juillet comme journée de l’intégration africaine.

Selon le Président Issoufou ‘’le progrès social, politique, économique et culturel ainsi que l’émancipation totale de notre continent dépendent de notre unité’’. Cependant, reconnait-il, ’’le chemin de l’intégration est long’’ malgré que d’importantes étapes ont été franchies dans l’objectif d’atteindre le but d’une ‘’Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène internationale’’.

Pour le chef de l’Etat nigérien ‘’nous nous acheminons donc vers la réalisation de notre vision d’un marché intégré africain’’.
‘’ L’année 2021 sera une année cruciale, et malgré la Covid 19, elle verra le démarrage effectif des échanges’’ a-t-il annoncé.

Il a également précisé que ‘’la ZLECAF n’est pas un projet isolé. Elle constitue avec les autres programmes de l’agenda 2063 un tout cohérent’’ dont la mise en œuvre permettra ‘’de booster la croissance économique du continent et de créer des emplois pour les jeunes’’.

Évoquant la question de l’industrialisation et de la diversification économique en l’Afrique, objet du prochain sommet de l’UA qui sera  ‘’l’occasion idoine d’approfondir le plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique’’ car soutient-il ‘’l’Afrique doit cesser d’être un simple réservoir de matières premières’’.

Abordant la question liée à la pandémie du coronavirus qui sévit dans les pays africains, le Président Issoufou a laissé entendre que ‘’la Covid-19 est une occasion supplémentaire de réfléchir à la façon dont l’Afrique accélérera sa transformation économique dans la droite ligne des objectifs de l’agenda 2063’’, optant ainsi pour ‘’la mise en place d’un nouvel ordre politique et économique mondial’’.

Après avoir rappelé les différents partenariats noués dans le cadre de cette intégration africaine, le Président Issoufou s’est dit ‘’ heureux de constater que l’intégration de la jeunesse dans tous les aspects de notre Union progresse de manière satisfaisante’’.

‘’Je déclare ouvert le concours de l’Union Africaine pour l’émergence de jeunes entrepreneurs que j’encourage à persévérer dans un esprit de créativité’’ a conclu la Président Issoufou.

Permis de conduire biométrique au Niger : Un champ de course avant le 14 juillet 2020

Le Niger s’est engagé, depuis le 22 juillet 2019, dans un vaste programme de réforme visant à renforcer le cadre réglementaire de l’obtention et de la gestion des permis de conduire. Dans cette optique, il a été décidé de changer le permis de conduire « carton rouge » en un permis de conduire biométrique.

A cet effet, le Ministère en charge des transports, après avoir confié à la société « Haroun Printing » le financement, la réalisation et l’exploitation d’un système d’émission et de gestion informatisées du nouveau permis de conduire biométrique, a fixé le délai d’un an, soit le 14 juillet 2020, pour remplir les formalités y afférentes.

A quelques jours de l’expiration de ce délai, une équipe de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) a effectué le déplacement du Centre national de traitement et d’édition du permis de conduire de Niamey et a constaté un grand rassemblement hétérogène, sur fond d’un tohu-bohu indescriptible fait de bousculades et autres jérémiades.

L’unique centre de Niamey est transformé en un véritable champ de course. Les titulaires des permis de conduire de toutes catégories, obtenus avant l’institution du permis biométrique, ne s’étant pressé au portillon pour les changer. L’empressement constaté vise surtout à faire éviter les sanctions prévues lorsque le délai sera passé.
A l’entrée dudit service, une liste est dressée pour pouvoir mettre de l’ordre, mais les bousculades ne se terminent pas jusqu’à la fermeture des bureaux. Certains s’y pointent aux premières heures de la journée afin d’être les premiers servis.

Nous avons remarqué que le centre dispose de deux guichets pour la vérification de l’ancien permis de conduire, deux guichets pour le payement des redevances et autres taxes qui s’élèvent à 10.700 F CFA, dix (10) machines sont installées pour recueillir les informations biométriques des titulaires de l’ancien permis en carton et un guichet pour le retrait du permis biométrique.
Selon la société Haroun Printing, « la mission de renouvellement des permis de conduire et des titres de transport au Niger est basée sur un logiciel informatique sécurisé servant à l’enregistrement des données biographiques et biométriques du demandeur ».
Et même si la société a prévu un seul Data Center à Niamey, regroupant toutes les installations informatiques chargées de stocker et distribuer les données à travers un réseau internet, elle rassure que sa capacité de production « peut aller jusqu’à 5000 cartes par jour et le produit final de notre projet réside dans la production d’un permis de conduire biométrique sécurisé et à 100% infalsifiable ».
Haroun Printing annonce également qu’un dispositif de vérification de l’authenticité du nouveau permis sera fourni aux forces de police et à la gendarmerie, précisant que ce dispositif fonctionne aussi bien en mode online qu’en offline.

Selon Mamane Sani, un propriétaire du permis de conduire, témoigne : « je suis passé le jeudi pour pouvoir remplir les formalités et on m’a donné rendez-vous le lundi pour récupérer mon permis biométrique, donc un écart de 72 heures, l’accessibilité n’est pas vraiment facile ».
« Nous avons des suggestions à l’endroit des autorités sur l’ouverture d’un annexe pour pouvoir remplir les formalités dans le temps et un autre guichet pour le retrait des permis, qui est le plus grand problème » a-t-il indiqué.

Transformation numérique: La BM octroie 57,8 milliards de FCFA au Niger

Dans le cadre de la coopération entre le Niger et la Banque Mondiale, le Niger recevra 100 millions de dollars soit 57,8 milliards de FCFA, de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale pour accélérer sa transformation numérique.

Le Niger possède en effet, l’une des plus faibles couvertures téléphoniques d’Afrique, faute d’infrastructures numériques suffisamment développées, selon le constat de la Banque mondiale. Cet appui composé à part égale d’un crédit et d’un don, permettra donc de déployer un programme pour la modernisation de l’économie et l’amélioration de l’accès aux services essentiels.

Ce financement sera en outre utile pour le projet Villages intelligents visant à améliorer l’accès aux services de téléphonie et de haut débit mobiles en milieu rural et, parallèlement, apporter des services financiers dématérialisés dans certaines régions mal desservies du Niger.

Pour rappel, le Président Issoufou Mahamadou s’est entretenu le 08 juillet 2020 par visioconférence, avec le nouveau vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Centre, M. Ousmane Diagana sur la coopération Niger – Banque Mondiale.

Des braconniers massacrent une quarantaine de gazelles dorcas dans une réserve naturelle du Niger

Une quarantaine de gazelles dorcas, une espèce en voie de disparition, ont été massacrées par des braconniers dans la réserve naturelle de Termit et Tin Toumma, au Niger, ont annoncé mardi les services de l’Environnement nigériens.

Les responsables, quatre jeunes braconniers,  ont été présentés au responsable régional de Zinder en même temps que leur « butin » : 28 têtes de gazelles dorcas et 20 carcasses de viande séchée de gazelle, des peaux de gazelle ainsi que leurs motos.

« C’est le pire massacre commis dans la réserve. Avant c’était à petite échelle, une gazelle par-ci, une par-là. Ils ont abattu une quarantaine de gazelles dorcas« , a déclaré à l’AFP Mamane Hamidou, le directeur régional de l’Environnement de la région de Zinder.

« Les braconniers ont boucané la viande des gazelles et de la façon dont ils l’ont préparée elle était sûrement destinée à l’exportation« , a-t-il observé.

Le gouverneur de Zinder, Issa Moussa, a demandé à la justice d’appliquer la loi dans toute sa vigueur, « on ne doit pas faire de concessions pour ce genre d’actes« , a t-il déclaré à la télévision.

Les braconniers risquent de deux mois à deux ans de prison et jusqu’à un million de francs CFA d’amende (environ 1.500 euros). Selon les services de l’environnement de Zinder, les quatre braconniers ont à eux seuls tué 40 gazelles dorcas.

Cette espèce rare et protégée est la plus petite antilope qui reste en vie dans les zones sahéliennes et sahariennes.

Le non-respect du port du masque sera maintenant sanctionné au Niger

Au Niger, le non-respect du port de la bavette, prévu dans le cadre des mesures barrières contre la Covid-19, sera désormais sanctionné.

L’annonce a été faite par le Premier Ministre Brigi Rafini, lors de la 14ème Réunion du Comité interministériel de lutte contre la Covid-19, tenue le jeudi 02 juillet 2020 au Palais des Congrès de Niamey, en présence des membres du Comité technique et des experts.
Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, dont la situation globale de la Covid-19  à l’international, en Afrique et au Niger ; l’état de mise en œuvre des mesures en vigueur et la mobilisation des ressources de lutte contre la pandémie.

C’est le Ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, qui a présenté la situation de la pandémie. Au Niger, a-t-il fait savoir, 13.058 cas ont été confinés à la date du 1er juillet 2020, pour 12.476 sortis de confinement et 582 en cours. S’agissant des tests, 7.327 ont été réalisés à la même date, 1.075 cas positifs ont été déclarés, 947 sont sortis guéris, 61 sont sous traitement et 67 décès ont enregistrés.
En Afrique, 297.290 cas confirmés ont été confirmés, parmi lesquels 6.010 décès, alors que sur le plan mondial, 10.357.662 cas ont été confirmés, parmi lesquels 508.055 décès.
Sur la situation du Niger, il a indiqué que « l’évolution de la courbe est toujours favorable avec le Ro inférieur à 025 ».

Lors de cette réunion, il a également été question du confinement des Nigériens qui sont à l’extérieur et qui veulent regagner le pays, mais aussi celle de la distribution des bavettes aux élèves, étudiants et enseignants des établissements publics et privés, ainsi que l’implication des différents comités exécutifs de ces établissements sur le port de la bavette.

C’est en tirant les conclusions de cette rencontre que le Premier Ministre Brigi Rafini a annoncé que « des sanctions seront également prévues dans les jours à venir par rapport au non-respect du port de la bavette ».
Quant à la mobilisation des ressources de lutte contre la pandémie, quelque 387 milliards ont été mobilisés, dont 182 milliards accordés.

Sommet sur la Covid-19: Le Niger choisi par l’OMS pour représenter l’Afrique

Le Ministre de la Santé Publique du Niger, Dr Idi Illiassou Mainassara, a assisté, ce jeudi 02 juillet 2020, à une visioconférence sur les réponses à la pandémie de coronavirus, organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Le Niger a été choisi pour représenter la Région africaine.
Présidée par le Directeur Général de l’OMS, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus depuis Genève, cette rencontre a également entendu les réponses des Ministres de la Santé ou leurs représentants des Philippines (Francisco T. Duque) pour la Région du Pacifique, du Liban (Dr Hamad Hassan) pour la Région de la Méditerranée, de la Fédération de Russie (M. Mikhaïl Murashko) pour la Région européenne et de la Guyane (Volda Lawrence) pour les Amériques.

Dans son allocution, le Ministre Idi Illiassou, a d’abord rappelé que depuis l’apparition du premier cas de la Covid-19 au Niger le 19 mars 2020, le Gouvernement a élaboré et met en œuvre un plan de riposte centré autour de six axes stratégiques, avec des organes stratégiques et techniques impliquant les plus hautes autorités du pays.
Il a ensuite fait observer que « la crise de la Covid-19 a été révélatrice d’un potentiel du Niger en matière d’innovation et de créativité », notamment « la forte capacité d’adaptation de sa population à la rupture de certaines normes sociales (fermeture des lieux de cultes, interdiction de se serrer les mains, etc.) », mais aussi la résilience de son système de santé malgré la modestie de ses moyens.

Selon le Ministre de la Santé, les différentes mesures préventives prises par le Gouvernement sont à l’origine de la maîtrise de la pandémie dont la situation actuelle fait ressortir 1075 cas confirmés, pour 67 décès, 943 cas guéris et 65 patients sous traitement.
Dr Idi Illiassou Mainassara s’est aussi réjoui, sur le plan des actions entreprises, de « l’organisation d’une table ronde de mobilisation des ressources pour le financement du plan covid-19 d’un coût de 167,32 milliards FCFA pour le volet santé, la création d’un fonds de solidarité de lutte contre la Covid-19, dont le montant mobilisé s’élève à environ 60 milliards FCFA, soit 36%du montant global ».

Il a, en outre, salué l’engagement des autorités au plus haut niveau, l’anticipation et la réactivité de tous les acteurs, la mise en place des organes de coordination de lutte contre la covid-19, l’élaboration d’un programme global de riposte, les appuis multiformes des partenaires, l’engagement des agents de santé ,la décentralisation des centres de dépistage, la disponibilité des intrants de prise en charge.

Toutefois, le Ministre de la Santé a regretté le déni chez certains patients, la stigmatisation par les autres citoyens, l’insuffisance du respect des mesures barrières, l’absence de confinement des contacts et suspects en milieu rural, etc.
Cette présentation, note-t-on, s’est déroulée en présence de la Représentante de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche.

Le président Issoufou a regagné Niamey après le sommet G5 Sahel à Nouakchott

Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey hier mercredi, après avoir pris part au Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel à Nouakchott en Mauritanie.

Le Président Issoufou était accompagné dans ce déplacement de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur et M. Issoufou Katambé, Ministre de la Défense Nationale.

Pour rappel, les Chefs d’Etat des 5 pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), ainsi que le président français Emmanuel Macron se sont retrouvés à ce sommet avec d’autres partenaires. Ils y ont fait le point sur les avancées enregistrées dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, six mois après le Sommet de Pau en France.

Dans le communiqué final du sommet, les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont félicités des progrès enregistrés dans la lutte contre le terrorisme. Ils ont salué l’amélioration de la coordination entre les acteurs et les initiatives prises par les différents partenaires.

Ils ont en outre invité la Communauté internationale à libérer l’ensemble des fonds promis lors du Sommet de Nouakchott du 6 décembre 2018. Ils ont également plaidé pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte globale contre le terrorisme au Sahel et réitéré leur demande pour un financement pérenne de la Force conjointe du G5 Sahel, ainsi que l’octroi d’un mandat sous le Chapitre VII de la charte des Nations-Unies.

De retour au Niger, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, M. Brigi Rafini, avant d’être salué par les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.