aminata gbane, Author at Journal du niger - Page 8 sur 28

Le parlement entérine les modifications du code de procédure pénale au Niger

Les parlementaires nigériens ont entériné, ce vendredi 19 juin 2020, le projet de loi portant modification du code de procédure pénale au Niger.

Cette réforme du système répressif nigérien en matière criminelle vise à rendre la justice plus accessible dans des délais abrégés et à décongestionner les établissements pénitentiaires.
En effet, rappelle la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI), ‘’malgré la pertinence de cette réforme, les chambres criminelles créées auprès des tribunaux de grandes instances n’ont toujours pas commencé à siéger, laissant ainsi aux cours d’Assises le soin de continuer à juger les dossiers criminels pendants’’.

Par ailleurs, il a été constaté que cette loi ne définit pas la procédure à suivre pour déterminer le tirage au sort des jurés.
Le présent projet de loi vient donc à pallier ces incohérences et insuffisances afin de permettre le transfert immédiat des dossiers pendants devant les cours d’assises aux chambres criminelles, indique-t-on.

Cette première session ordinaire au titre de l’année 2020 de l’Assemblée nationale, dite session des lois, débutée le 3 avril dernier prendra fin le 1er juillet 2020, précise-t-on.

Lutte contre la Covid-19 au Niger: Un appui américain à hauteur de 4 milliards FCFA

Le gouvernement américain a fait don près de 4 milliards de CFA (6,6 millions de dollars) au Niger dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus dans le pays, selon un communiqué de l’Ambassade dont l’ANP a reçu copie ce jeudi 18 juin 2020.
L’USAID a contribué  pour 4 millions de dollars, le département d’Etat pour la population  a injecté  2,6 millions de dollars, le bureau de transition des Initiatives de l’USAID a offert  100.000 dollars  et le bureau de la coopération en matière de sécurité de l’Attaché de défense a apporté son appui pour 15.000 dollars, est-il détaillé.
Le communiqué précise que le personnel militaire américain stationné à la base aérienne 201 à Agadez a également fait don à l’hôpital régional d’Agadez d’une tente à utiliser comme espace de quarantaine et d’une importante quantité de fournitures médicales.
‘’Le Niger fait partie de plus de 60 pays qui recevront, à partir du début mai 2020 déjà, des kits contenant chacun plus de 2000 tests COVID-19 financés par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA)’’. , ajoute le texte.
Les Etats-Unis réaffirment  ‘’détermination à aider le Niger à mettre en place un système de soins de santé résilient qui peut prévenir, détecter et répondre aux flambées de maladies infectieuses telles que cette pandémie commune afin de rendre le monde plus sain, pacifique et prospère’’, précise l’ambassade américaine.
Les Etats-Unis et le Niger entretiennent un partenariat multiforme axé entre autres sur le développement et la sécurité, note-t-on.

Rencontre entre le Président de l’Assemblée Nationale et l’Ambassadeur d’Italie au Niger

Le Président de l’Assemblée Nationale du Niger, M. Ousseini Tinni, s’est entretenu, ce jeudi 18 juin dans son Cabinet, avec l’Ambassadeur de l’Italie au Niger, M. Marco Principe.

Au sortir de la rencontre, le diplomate italien a indiqué que leurs échanges ont essentiellement porté sur le sujet d’actualité, en l’occurrence la gestion de la pandémie de la Covid-19. « J’ai évoqué le soutien de l’Italie en terme de don d’équipements de protection individuel » en faveur du Niger, a déclaré M. Marco Principe, annonçant que son pays offrira, dans les prochaines semaines, des respirateurs au Niger.

M. Marco Principe s’est ensuite félicité de la manière avec laquelle le Gouvernement nigérien a géré la propagation de la pandémie, avant d’indiquer que les Gouvernements des deux pays se sont « convenus de rester vigilants sur l’évolution de la maladie ».
Selon l’Ambassadeur italien, l’entretien a aussi porté sur la coopération bilatérale, « une coopération qui s’est beaucoup renforcée surtout à partir de l’ouverture de l’Ambassade d’Italie au Niger en 2017 », s’est réjoui M. Principe.

Sur le plan sécuritaire, le diplomate italien a rappelé la participation de son pays à la Conférence ministérielle sur le Sahel et à l’occasion de laquelle l’Italie a confirmé son soutien et sa disponibilité à soutenir la lutte contre le terrorisme dans la région.

Covid-19: Le Niger a franchi la barre des 1000 cas positifs

Le Niger a enregistré 36 nouveaux cas positifs à la Covid-19 le 16 juin, portant à 1016, le nombre total de cas confirmés, selon le communiqué du ministère de la Santé.

Ces 36 nouveaux cas, dont 29 hommes et sept femmes, sont tous des citoyens nigériens venus lundi dernier d’un pays voisin, a souligné le ministre de la Santé Idi Illiassou Mainassara. Le même communiqué renseigne qu’aucun nouveau décès lié à la Covid-19 n’a été enregistré. Le Niger a donc enregistré à ce jour, 1.016 personnes positives à la Covid-19, dont 885 guéries, 65 sous traitement et 66 décès.

Le Gouvernement attire une fois de plus l’attention des populations au respect stricts des mesures barrières car le virus continue toujours de circuler au Niger.

Maradi: 52% des villages et tribus agricoles ont effectué des semis humides dans la région

La première décade du mois de juin 2020 constitue le point de départ des semis sur toute l’étendue de la région. Sur les 84 postes suivis, 80 sont comparables à 2019, 20 sont excédentaires, soit 25%, 60 sont déficitaires, soit 75% et 4 postes non comparables.  Le plus grand excédent enregistré est de +59,3 mm dans l’Arrondissement II de la ville de Maradi, contre +121,6 mm à Madarounfa en 2019.

La situation des semis pour la 1ère décade du mois de juin 2020 se présente comme suit : 1388 villages et tribus agricoles ont effectué des semis humides soit 52%, contre 1701 villages et tribus agricoles en 2019, soit 64%.
La situation phénologique du mil, quant à elle, est caractérisée par la levée dans 1151 villages soit 43% et la levée avancée dans 237 villages, soit 9%. Pour le sorgho, seulement 395 villages ont effectué des semis partiels soit, 15%.

Le stade phénologique le plus dominant est la levée avec 22%. Concernant les cultures de rente, telles que l’Arachide et le Niébé, les semis sont très faibles en termes de superficie emblavée. Pareille pour le souchet et le sésame.
En somme, l’insuffisance de la pluie et sa mauvaise répartition dans le temps et l’espace ont entrainé l’accélération des infections sur les cultures engendrant du coup, le flétrissement des plans.

Dans l’ensemble de la région, la situation phytosanitaire est calme. Cependant, plusieurs villages ont effectué le semis humide dont 100% dans le département d’Aguié, victime d’attaque de chenilles mineuse l’année précédente. Pour l’heure, on note la disponibilité de 990,5 litres au niveau des départements dont 688 litres en UL et 302,5 litres d’EC.
Pour ce qui est de la situation alimentaire, elle est satisfaisante dans son ensemble dans la région de Maradi, malgré la hausse des prix constatés sur les produits céréaliers par rapport à la décade passée pour le mil, le sorgho et le niébé et légère baisse pour le riz et le maïs, la situation reste stationnaire.

Selon la Direction régionale de l’Agriculture de Maradi, l’Etat et ses partenaires, notamment, la CCA, la FAO et le PASEC ont mis à sa disposition pour cette campagne 2020, 1500 tonnes de semences améliorées.
‘’Le PRODAF, quant à lui, appuie les producteurs dans le domaine des champs école, ces petits espaces expérimentaux à travers lesquels, on inculque aux producteurs des méthodes d’accroissement de leurs productions’’ précise-t-on.
En termes de produits phytosanitaires, la région débute la campagne agricole avec un reliquat de l’année dernière de l’ordre de 990,5 litres. Toutefois, la direction a reçu un don du conseil régional de Maradi de 350 litres.

L’Opposition politique rejette le report des élections locales au Niger

L’opposition politique nigérienne, regroupée au sein du Front pour la Démocratie et la République (FDR), du Front de l’Opposition Indépendante (FOI), du Front Patriotique (FP) et du Front pour la Restauration de la Démocratie  et la Défense de la République (FRDDR), dans une déclaration rendue publique ce mardi 16 juin 2020, rejette toutes les propositions issues de la réunion extraordinaire du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) tenue le vendredi 12 juin dernier.

Cette dernière session du CNDP à laquelle l’Opposition politique n’avait pas pris part s’est accordée sur la nécessité de revoir l’organisation des élections locales, parce que ne pouvant pas être tenues dans les délais, selon le chronogramme actuel.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a, à l’occasion de cette réunion du CNDP, annoncé avoir accusé un retard dans l’élaboration du fichier électoral biométrique, initialement prévu pour être disponible à la date du 19 Août 2020, à cause notamment de l’insécurité, la pandémie du Covid-19 et de la grève de ses agents.

Pour l’Opposition politique, il s’agit là de « manœuvres et autres manipulations orchestrées par le pouvoir à travers un code électoral non consensuel, une CENI maison, une Cour Constitutionnelle partisane, des audiences foraines fantaisistes, un semblant de biométrie sous la houlette d’un opérateur technique « ami  » » qui « exposent notre pays à des périls imprévisibles ».

Cette coalition des partis politiques opposés au régime de la 7ème République affirme qu’elle « ne saurait accepter, en aucune manière, la réédition des élections de 2016 » et qu’aucun « report d’un scrutin, quel qu’il soit, aucune mutilation de l’électorat tendant à priver la 9ème Région (Diaspora, ndlr) de son droit de vote  ne sont recevables par l’Opposition politique ».

Dans cette déclaration et après avoir porté des griefs au régime du Président Issoufou Mahamadou, l’Opposition politique nigérienne a également exigé « le traitement judiciaire diligent de tous les cas de malversations  connus à ce jour, celui du Ministère de la Défense Nationale en premier », mais aussi l’audit des  autres institutions de l’Etat ; la destitution de tous les responsables politiques et administratifs impliqués dans les différentes affaires en attendant leurs traitements judiciaires ; la lutte contre la corruption, les passe-droits et la fin de l’impunité et l’égalité des Nigériens devant la loi.
Les Elections locales et générales sont prévues en fin 2020 et début 2021.

La gouvernance du Niger est marquée par «la gabegie, l’insouciance et la cupidité» (Opposition)

Alors que l’affaire de détournements de fonds au ministère de la défense du Niger continue de faire grand bruit, la frange de l’opposition de la classe politique tente de mettre la pression sur le gouvernement. En effet, dans une déclaration commune, l’opposition a fustigé une gouvernance marquée par « la gabegie, l’insouciance et la cupidité« .

Les quatre fronts de l’opposition en accord ont jugé « révoltante » la posture du gouvernement face à l’audit du ministère de la défense. Ils ont également demandé à nouveau, un dialogue national inclusif avant la présidentielle 2020.

« Nous fustigeons le refus du dialogue inclusif devant permettre de créer les conditions d’élection crédibles, transparentes et de créer un climat apaisé pour faire face aux autres préoccupations du pays. Déjà le pays est confronté à des problèmes sécuritaires aigus. Si on doit déboucher sur une impasse électorale, alors cela sera extrêmement grave. Le deuxième aspect, c’est que nous voulons que la lumière soit faite sur l’utilisation des fonds du ministère de la Défense, étant entendu que pendant que le pays utilise ces maigres ressources pour faire face au défi sécuritaire, on constate qu’une grande partie est détournée. Nous voulons que tous les autres ministères soient audités. C’est une question de transparence. Si on veut clamer la bonne gouvernance, je pense qu’il faut commencer par donner cet exemple », a déclaré Mamane Sani Adamou, porte-parole du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), une des coalitions signataires de la déclaration de ce mardi.

Détournement au Ministère de la défense du Niger: Les avocats des fournisseurs contre-attaquent

Alors que l’enquête suit son cours dans l’affaire de détournements de fonds au Ministère de la défense du Niger, les avocats des fournisseurs d’armes ont anticipé la défense de leurs clients.

En effet, quatre avocats des principaux fournisseurs mis en cause dans le rapport d’audit ont pris les devants, bien que leurs clients n’aient pas encore été convoqués devant ls juges.

Selon le bâtonnier Marc le Bihan: « Le constat que l’on fait depuis le déclenchement de cette affaire est que nos clients, qui ont pourtant livré la quasi-intégralité du matériel qui leur a été commandé, sont vilipendés, stigmatisés… ».

Il en ressort de plus, que la surfacturation n’est pas illégale au Niger. En effet, alors que RFI renseigne que l’audit a passé au crible 177 contrats d’achat de matériel militaire signés, pour la majorité, entre 2017 et 2019. Révélant ainsi un manque à gagner de plus de 76 milliards de francs CFA pour l’Etat, via des surfacturations, contrats fictifs, mises en concurrence déloyale ou encore du matériel non livré.

Mais en dépit de ce rapport, il n’est pas possible au Niger de rechercher, poursuivre et inculper un individu pour des faits de surfacturation, comme l’a expliqué Maître Ismaril Tambo : « En l’état actuel de notre droit national, la surfacturation n’est pas un délit ».

Toujours d’après RFI, les fournisseurs se seraient en revanche eux-même endettés auprès des banques afin d’honorer leurs contrats. « Aucun d’entre eux n’a reçu 30 % de la vente au démarrage qui est prévue pourtant par le contrat. Et que c’est ça qu’il faut dire au peuple, que l’Etat doit de l’argent aujourd’hui à nos clients » renchérissent-ils.

Selon le bâtonnier Marc Le Bihan, l’État doit plusieurs dizaines de milliards au plus grand fournisseur d’armes au Niger, son client l’homme d’affaires Aboubacar Hima, alias « Petit Boubé » : « Moi, par exemple M. Boubé, l’État reconnait lui devoir aujourd’hui 16 milliards de francs CFA ». Un jugement très attendu par l’ensemble des Nigériens.

Diffa N’Glaa: Le Comité d’organisation signe une convention de partenariat avec l’ORTN

Le président du Comité d’Organisation de la Fête Tournante de la République du Niger du 18 Décembre 2020 ou Programme « Diffa N’Glaa« , M. Abdou Lawan Marouma, et le Directeur Général de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN), M. Seydou Ousmane, ont procédé, ce lundi 15 juin 2020 à Niamey, à la signature d’une convention de partenariat devant régir les rapports entre les deux organes.

A travers ce partenariat, le Comité Diffa N’Glaa attend de l’ORTN des actions qui vont amener les populations à s’approprier le programme et aider, par la même occasion, le comité à travers une organisation participative, à offrir la plus belle des fêtes au public du Niger et du monde dans la paix, la sécurité et l’allégresse.

Après avoir paraphé les documents dudit partenariat, le président du comité Diffa N’Glaa a indiqué que cette cérémonie solennelle marque de début d’une série de signatures de convention avec les partenaires du Comité d’organisation de l’édition 2020 de la Fête tournante du 18 Décembre, marquant le 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger.
M. Abdou Lawan Marouma a ensuite informé que le programme triennal de modernisation de la ville Diffa initié à l’occasion vise à faire de cette capitale régionale une ville dotée de plusieurs infrastructures répondant aux normes internationales, comme ce fût le cas des autres chefs-lieux des régions.

Le président du Comité Diffa N’Glaa de souligner, qu’au cours des trois années de mise en œuvre du Programme Diffa N’Glaa, ce sont près de cent (100) milliards de francs CFA qui seront investis pour la construction d’infrastructures à même de moderniser la ville de Diffa et ses alentours.

D’après Abdou Lawan Marouma, depuis le lancement des travaux par le Premier Ministre le 25 janvier 2020 à Diffa, une latence apparente s’est certes installée et a même été prolongée par la pandémie à coronavirus, qui a limité toutes les rencontres et tous les déplacements. Mais, a-t-il assuré, « le Comité d’organisation Diffa N’glaa ne s’est pas du tout reposé. Nous avons tout mis en œuvre pour que les différentes entreprises adjudicataires soient sélectionnées, que les contrats soient signés et que les chantiers démarrent effectivement ».

Pour le cas spécifique des médias, M. Abdou Lawan Marouma a annoncé que le programme prévoit un certain nombre d’investissements visant à moderniser le cadre de travail des journalistes et  améliorer la performance de leurs représentants régionaux, même après la fête tournante du 18 décembre .
« Le comité a engagé les travaux de construction d’une nouvelle maison de radio et de télévision, grâce à l’extension de l’existant et où les services régionaux de l’ORTN, de l’ONEP et de l’ANP seront tous dans les conditions optimales d’assurer leur travail régalien de couverture des événements locaux », a précisé le président du Comité d’organisation de « Diffa N’Glaa ».

Pour sa part, le Directeur Général de l’ORTN, M. Seydou Ousmane, a remercié le président du Comité Diffa N’glaa pour le choix porté sur son organe pour la couverture médiatique de la fête tournante et  a réitéré son engagement à faire une parfaite réussite sur le plan couverture médiatique. Sur ce point, il a informé qu’au niveau du Ministère de la Communication, un comité d’évaluation des fêtes précédentes de la République est déjà mis en place afin de capitaliser les expériences acquises et de faire une parfaite réussite pour la fête Diffa N’Glaa.

Le programme de modernisation des villes chefs-lieux des régions du Niger, note-t-on, est initié à l’occasion de la célébration de la proclamation de la République du Niger le 18 Décembre 1958 afin de les doter d’infrastructures modernes. Diffa, à l’extrême sud-est du pays, recevra cette année les différentes festivités après Dosso Sogha, Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua Sakola, Zinder Saboua et Tillabéry Tchandalo.

Le maire de Niamey participe à une rencontre virtuelle sur « les villes intelligentes »

Le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a participé, ce lundi 15 juin 2020 par vidéoconférence, à une rencontre de travail entre les villes inscrites dans la démarche de Ville Intelligente ou « Smart City » du projet Digital Transition For Sustainnable and Inclusive Cities (ASTON).

ASTON, dont la ville de Niamey est membre, « est un réseau de douze autorités locales qui cherchent à mener une transformation numérique pour des villes inclusives et durables ».
S’exprimant à l’issue de cette rencontre, le Président Mouctar Mamoudou a d’abord rappelé que c’est le Président de la République Issoufou Mahamadou qui a inscrit la Ville de Niamey parmi les Smart City lors d’une rencontre au Rwanda, avant d’expliquer que la « Ville Intelligente » « est une ville qui s’appuie sur la collecte et l’utilisation des données pour optimiser son organisation et sa gestion. C’est aussi une ville qui arrive à connaitre son potentiel et mobiliser toutes les données ».

Selon le Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, « les objectifs d’ASTON est de rendre ces villes des acteurs numériques de premier plan, d’une manière appropriée et durable pour chaque contexte local », tout en ajoutant que ces objectifs sont en parfait accord avec la vision du Président Issoufou Mahamadou dans son Programme de Renaissance du Niger.
Au niveau de la Ville de Niamey, a fait savoir Mouctar Mamoudou, plusieurs solutions numériques ont été déjà développées dont, entre autres, « la mobilisation des jeunes pour rendre Niamey Nyala à travers « Nyala Challenge » ; le numéro vert 3443 pour dénoncer et/ou alerter l’autorité municipale ; le permis de construire ».

Au niveau d’ASTON, « nous nous réjouissons de ce réseau, car en termes de valeurs ajoutées, nous pouvons citer la cartographie de tous les acteurs qui travaillent sur la thématique mais qui ne se communiquent pas ; la perspective de conception de plateformes intelligentes d’échanges en une architecture propre aux différents acteurs ; le payement par le numérique des différentes prestations de la ville (service taxis et faba-faba) ».

Il a enfin lancé un appel à l’endroit de la population et en particulier les jeunes et les femmes de changer de paradigme pour rendre la Ville de Niamey « une « Ville Intelligente », une ville soutenable, une ville qui sait où elle va ».

Une Ville Intelligente (Smart City en anglais), note-t-on, est une ville utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité des services urbains ou réduire leurs coûts. Elle est une zone urbaine qui utilise différents capteurs électroniques de collecte de données pour fournir des informations permettant de gérer efficacement les ressources et les actifs.