Helene Sourou, Author at Journal du niger

La Place du Liptako-Gourma : Un écrin de modernité au cœur de Niamey

Niamey, 21 novembre 2024 – Niamey se prépare à vivre une métamorphose urbaine d’envergure. Au cœur de la capitale nigérienne, la Place du Liptako-Gourma, en pleine mutation, se révèle être un véritable chantier d’art et de vie. En effet, sous l’impulsion de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMV-Niger), ce lieu emblématique se pare de nouveaux tours, promettant de devenir un espace de rencontre et d’épanouissement pour tous.

Tel un phénix renaissant de ses cendres, la place se métamorphose en un havre de paix où l’eau danse au rythme de jets modernes, où la verdure s’étend à perte de vue et où l’art contemporain trouve une nouvelle expression. Les bancs élégants invitent à la rêverie tandis qu’un monument, symbole fort de la Confédération, trônera au centre de cet espace repensé.

 La Place du Liptako-Gourma renaît sous un nouveau jour à Niamey, offrant un espace moderne et artistique au cœur de la capitale nigérienne. La Place du Liptako-Gourma : une renaissance urbaine qui s’annonce stimulant

Ce projet ambitieux, fruit d’une vision avant-gardiste, ne se contente pas de moderniser un lieu. Il s’agit d’une véritable déclaration d’amour à la ville, une promesse d’un avenir plus beau et plus durable. Car au-delà de l’esthétique, c’est l’âme de Niamey qui se révèle à travers cette transformation.

La Place du Liptako-Gourma, c’est bien plus qu’un simple lieu public. C’est un espace de vie, un carrefour d’échanges, un écrin de verdure en plein cœur de la ville. C’est aussi et surtout un symbole fort de l’ambition du Niger de se hisser au rang des nations modernes et dynamiques.

En confiant à l’AMV-Niger la mission de métamorphoser ce lieu, les autorités ont fait le choix d’une vision à long terme, où l’urbanisme se met au service de l’homme. Par ailleurs, cette rénovation est un appel à la responsabilité collective. Chacun d’entre nous est invité à faire de ce lieu un lieu de vie, un espace à préserver et à valoriser.

En somme, avec la Place du Liptako-Gourma, Niamey s’offre un nouveau visage, plus moderne, plus ouvert sur le monde. C’est une invitation à célébrer le présent et à construire un monde meilleur. Car c’est bien là, au cœur de nos villes, que se joue l’avenir de nos nations.

Révolution des télécommunications au Sahel : Le roaming gratuit devient une réalité

Ouagadougou, le 21 novembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour les communications au sein de l’Alliance des États du Sahel. Ce jeudi à 10 h 37 heure locale, les autorités de régulation des télécommunications du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé un protocole d’accord historique visant à mettre en place un système de roaming sans frontières et à des tarifs abordables pour les populations de la région. Cette action marque une étape décisive dans la réduction des coûts des communications et la facilitation des échanges au sein de l’AES.

Ce protocole, dénommé « 𝐏𝐫𝐨𝐭𝐨𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐝’𝐀𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐢𝐭𝐢𝐧é𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐫é𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐬 𝐚𝐮 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐜𝐢𝐥𝐢𝐭é𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨m𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐄𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐟é𝐝é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐄𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐒𝐚𝐡𝐞𝐥 »entrera en vigueur le 1er janvier 2025.

Il prévoit notamment la gratuité de la réception des appels et des SMS pour les abonnés en itinérance dans l’un des trois pays, et ce, pendant les 30 premiers jours de leur séjour. Au-delà de cette limite de 30 jours consécutifs, les opérateurs appliqueront les tarifs habituels d’itinérance en vigueur. La réception des SMS pour les usagers en itinérance est gratuite, sans aucune limitation.

Les opérateurs mobilisés pour révolutionner les  télécommunications au Sahel

Par ailleurs, les opérateurs de téléphonie mobile des trois pays, étroitement associés à l’élaboration de ce protocole, s’engagent à en assurer la mise en œuvre effective. Ils vont développer des offres spécifiques pour les clients en itinérance afin de répondre au mieux à leurs besoins.

Par conséquent, ils devront plafonner les tarifs des appels vers les réseaux locaux et le pays d’origine, rendant ainsi les communications plus accessibles aux populations. Ils introduiront également des tarifs plafonnés pour les services de données mobiles. Ces initiatives permettront de diminuer significativement les coûts des communications pour les voyageurs et d’encourager les échanges entre les communautés.

Un protocole de free roaming signé par les régulateurs des télécommunications du Mali, du Burkina Faso et du NigerUne étape importante dans la mise en œuvre de la Déclaration de Ouagadougou

En paraphant cet accord historique, les régulateurs des télécommunications du Mali (Saidou Pona Sankaré), du Burkina Faso (Wenlassida Patrice Compaoré) et du Niger (le colonel major Idrissa Chaibou) répondent à une demande croissante des populations, qui aspire à des communications plus fluides et moins coûteuses au sein de l’espace sahélien.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans le cadre de la déclaration de Ouagadougou, qui avait appelé à prendre toutes les mesures nécessaires pour favoriser la libre circulation des personnes dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel.

Si cet accord est une avancée majeure, sa mise en œuvre effective représente un défi de taille. Les opérateurs de télécommunications devront adapter leurs systèmes et leurs offres commerciales pour répondre aux nouvelles exigences du marché. Les autorités de régulation devront également veiller à ce que les dispositions du Protocole soient respectées.

En somme, la signature de ce Protocole ouvre de nouvelles perspectives pour les communications au Sahel. Il est à espérer que d’autres pays de la région rejoignent rapidement cette initiative afin de créer un véritable espace de libre circulation des personnes et des idées.

Bamako : Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre

Mali, 21 novembre 2024Vingt-quatre heures après la révocation du Premier ministre Choguel Maïga, suite à son discours critique envers la transition malienne, une nouvelle page se tourne dans l’histoire politique du Mali. Le général d’armée Assimi Goïta, président de la transition, a nommé le général de division Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre du gouvernement de transition. Mais qui est donc ce acteur sur l’échiquier politique malien ?

Qui est Abdoulaye Maïga ?  Portrait du Nouveau Premier Ministre Malien

Né le 12 mai 1981 à Bamako, Abdoulaye Maïga est un officier et homme d’État malien, connu pour son parcours militaire et son engagement politique. Il a été nommé Premier ministre par intérim du Mali le 21 août 2022, un poste qu’il a occupé jusqu’au 5 décembre de la même année.

Avant cela, il a servi en tant que porte-parole du gouvernement à partir du 1ᵉʳ décembre 2021 et ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation depuis le 5 octobre 2020. Maïga n’était pas membre du groupe d’officiers qui a pris le pouvoir lors du coup d’État d’août 2020, mais il est considéré comme proche du colonel Assimi Goïta.

Critiques et alliances : Abdoulaye Maïga, un homme de convictions

En septembre 2022, il a fait des déclarations critiques envers le gouvernement français à l’ONU, après le retrait des militaires français de l’opération Barkhane, et a salué les relations entre le Mali et la Russie. Il a également critiqué plusieurs responsables africains, y compris l’ex-Président nigérien Mohamed Bazoum et le Président ivoirien Alassane Ouattara.

En février 2024, il a assisté à la séance de dédicaces d’un livre critique des forces armées maliennes (FAMa) écrit par son ami et camarade de promotion Alpha Yaya Sangaré. Cependant, en mars 2024, il a pris ses distances avec l’auteur du livre après son arrestation.

Un leader aux multiples facettes

Maïga a une formation en diplomatie, en droit international et a étudié les politiques de sécurité et de défense internationale à Paris. Il détient un doctorat en Sécurité et Défense Internationale de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Maïga a étudié les droits de l’homme et le droit humanitaire à l’Université Paris-Saclay à Évry. Il a aussi commencé un doctorat en Droit des affaires et a rédigé une thèse sur la crédibilité de la CEDEAO pour assurer la paix et la sécurité.

Un acteur clé dans la transition politique du Mali

Le général de division Abdoulaye Maïga a travaillé dans la Direction de l’Alerte Précoce sur la Prévention du Terrorisme au sein de la CEDEAO et a été officier de police pour la MONUSCO, faisant partie de la mission des Nations Unies en République démocratique du Congo. Après le second coup d’État en mai 2021, il a endossé le rôle de porte-parole de la politique de rupture avec la France et ses alliés. En juin de la même année, il devient ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Puis, en décembre 2021, il a pris les fonctions de porte-parole du gouvernement.

En somme, à nouveau Premier ministre, le général de division Abdoulaye Maïga, est un homme d’État aux multiples facettes, dont les actions et les discours continueront sans doute à influencer le cours de la transition malienne. Son parcours, ses alliances et ses convictions seront des éléments clés à surveiller dans les mois à venir, alors que le Mali navigue dans les eaux tumultueuses de la politique.

 

Mali : le Président Goïta révoque le premier ministre Maïga

Bamako, le 20 novembre 2024 – Les spéculations qui avaient cours ont trouvé leur épilogue, confirmant un changement majeur dans le paysage politique malien. Le président de la transition, le général Assimi Goïta, a annoncé la révocation du Premier ministre Choguel Maïga ainsi que de l’ensemble de son cabinet.

En effet, cette décision, diffusée par le Secrétaire général de la présidence lors d’une allocution télévisée sur ORTM, la chaîne d’État, marque un point culminant dans la période de transition politique que connaît le Mali depuis le coup d’État militaire de 2021.

Discours incendiaire : Choguel Maïga critique la Direction militaire

Choguel Maïga, une figure de proue de cette transition, s’est retrouvé au centre de controverses croissantes, culminant avec un discours passionné le 16 novembre devant ses partisans à Bamako. Critiquant ouvertement la direction militaire du pays, il a dénoncé ce qu’il considère comme une gestion autocratique de la transition et le report des élections, exacerbant les tensions politiques. Ces propos, perçus comme une attaque directe contre le régime dont il faisait partie, ont provoqué une onde de choc à travers la nation, mettant en lumière les divisions profondes au sein du gouvernement de transition.

Onde de Choc : Les Conséquences de la Révocation de Maïga

Suite à son discours incendiaire, le gouvernement a décidé de limoger Maïga, qui a été une pièce maitresse depuis sa nomination après le second coup d’État. Car certains ont interprété ce discours comme le lancement non officiel de sa campagne présidentielle. En plus, les jours précédant son discours, des manifestations ont éclaté dans tout le pays, les manifestants appelant à sa démission immédiate, ce qui reflète une opposition croissante à sa confrontation ouverte avec les militaires.

Cette éviction survient dans un climat de tension et d’incertitude quant à la transition du Mali vers un régime civil. Alors que certains analystes voient dans cette action une tentative de consolidation du pouvoir par les militaires et une élimination des voix dissidentes, d’autres s’inquiètent de l’impact potentiel sur la stabilité politique du pays.

La destitution de Maïga pourrait en effet aggraver les clivages politiques existants, mais elle pourrait également représenter une étape décisive dans la quête de légitimité et de contrôle des militaires sur le processus de transition. Seul l’avenir dira si cette décision sera le catalyseur d’un changement durable ou le prélude à une période prolongée de turbulence politique au Mali.

 

Agadez, un nouveau souffle pour les réfugiés et les communautés hôtes

Agadez, 20 novembre 2024 –  Un vent de changement souffle sur Agadez. Grâce à un partenariat fructueux entre le Comité International pour l’Aide d’Urgence et le Développement (CIAUD Canada) et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), trente personnes, dont 23 réfugiés et 7 membres de la communauté hôte, ont vu leurs perspectives s’éclairer.

En effet, un programme de formation en conduite a été mis en place, offrant à ces individus l’opportunité d’obtenir leur permis de conduire catégorie B. Cette initiative va bien au-delà d’une simple technique de formation. Elle s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer l’autonomie des bénéficiaires, à faciliter leur intégration socio-économique et à favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les communautés d’accueil.

En dotant ces personnes d’un moyen de transport, ces ONG leur ouvrent les portes de nouvelles opportunités. Qu’il s’agisse de trouver un emploi, de développer une activité économique ou simplement de se déplacer plus facilement, le permis de conduire est un atout précieux.

Ce projet illustre parfaitement la manière dont l’aide humanitaire peut aller au-delà de la satisfaction immédiate des besoins. En investissant dans le développement des compétences et en favorisant l’autonomisation, les organisations humanitaires contribuent à bâtir un avenir prometteur pour les populations vulnérables.

En offrant des formations professionnelles adaptées aux besoins locaux, le CIAUD Canada et l’HCR contribuent à renforcer la cohésion sociale entre les réfugiés et les communautés d’accueil. Cette approche globale promeut l’inclusion et la participation de tous, créant ainsi un environnement plus stable et plus prospère pour tous.

Agadez est ainsi un terrain d’expérimentation où la solidarité internationale et l’engagement local se conjuguent pour offrir de nouvelles perspectives aux réfugiés et aux communautés d’hôtes.

Agadez : Le FPL et le MJRN déposent les armes

Agadez, 20 novembre 2024 Les échos d’une paix retrouvée résonnent dans les dunes du désert d’Agadez. Un événement historique vient de s’inscrire dans les annales de la région : le Front Patriotique de Libération (FPL) et le Mouvement pour la Justice et la Réhabilitation du Niger (MJRN), deux groupes armés qui ont semé la discorde pendant des années, ont décidé de déposer les armes.

C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour Agadez et pour l’ensemble du Niger. Menés par leurs dirigeants respectifs, Barkay Tahar pour le FPL et Adam Tchakai pour le MJRN, ces combattants ont fait le choix de la paix, préférant l’avenir à la violence. Leur décision marque ainsi l’aboutissement de longs mois de négociations et de médiation, une victoire pour tous ceux qui ont œuvré sans relâche pour la réconciliation nationale.

Une page se tourne pour Le FPL et le MJRN

Ce retournement de situation est d’autant plus significatif qu’il intervient dans un contexte régional marqué par des instabilités persistantes. Le choix des groupes armés nigériens de privilégier le dialogue est un signal fort qui pourrait inspirer d’autres acteurs dans la région.

Les raisons qui ont poussé ces groupes à déposer les armes sont multiples. Parmi elles, on peut citer la fatigue de la guerre, la prise de conscience des souffrances qu’elle engendre, mais aussi la perspective d’un avenir plus prometteur dans un pays pacifié.

Les défis de la paix

Si cette nouvelle est à saluer, il ne faut pas pour autant sous-estimer les défis qui restent à relever. La réintégration des ex-combattants dans la société civile sera un processus long et complexe. Il faudra également mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses pour répondre aux attentes des populations des zones touchées par le conflit.

Néanmoins, ce tournant historique ouvre des perspectives prometteuses pour l’avenir d’Agadez et du Niger. Il est désormais temps de construire ensemble un avenir de paix et de prospérité.

Nous restons vigilants quant à l’évolution de la situation et espérons que les autres groupes armés suivront l’exemple de ceux ayant déjà entamé le processus de désarmement.

 

Tahoua : La HACP forme 60 officiers sur les droits humains et le droit international

Tahoua, le 19 novembre 2024 – Dans le cadre de son engagement continu envers l’éducation et la sensibilisation aux droits humains, la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix au Niger (HACP) a lancé hier une session de formation intensive à Tahoua. Cette initiative, qui fait suite à l’atelier réussi de Dosso, vise à équiper 60 officiers de la zone de défense no 4 avec des connaissances approfondies sur le droit international humanitaire et la judiciarisation des opérations militaires.

La HACP intensifie son programme de formation à Tahoua, mettant l'accent sur les droits humains et le droit international humanitaire L’atelier, qui se déroule sur plusieurs jours, est conçu pour renforcer les capacités des officiers dans l’application des principes humanitaires et juridiques dans le contexte militaire. Des experts en droit humain et en droit international guideront les participants dans une série d’échanges interactifs, de simulations et d’études de cas.

Cette formation revêt une importance capitale, car elle s’inscrit dans un contexte dans lequel la région fait face à des défis sécuritaires de plus en plus importants. En dotant les officiers de ces connaissances essentielles, la HACP espère non seulement promouvoir le respect des normes internationales, mais aussi prévenir les violations potentielles des droits humains.

La HACP, acteur clé de la promotion de la paix, forme activement les forces armées à l’intégration des Droits de l’homme dans leurs opérations, marquant ainsi une avancée significative vers un environnement sécuritaire respectueux des droits fondamentaux.

En conclusion, l’atelier de formation de Tahoua est un témoignage éloquent de la détermination de la HACP à forger un espace dans lequel les droits humains et le droit international sont au cœur des stratégies de défense. Les officiers sortiront de cette session avec une compréhension renforcée et une capacité accrue à agir en tant que protecteurs des droits indispensables dans l’exercice de leurs fonctions.

Niamey : Un souffle de panafricanisme souffle sur le Sahel

Niamey, le 19 novembre 2024 La capitale nigérienne vibre aujourd’hui aux rythmes de la solidarité panafricaine. En effet, le Centre international des conférences a accueilli une pléiade de dirigeants progressistes, de syndicalistes, de partis politiques, d’organisations paysannes et de partis de gauche d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, des États-Unis et d’activistes pour une conférence internationale placée sous le signe de l’unité et de la lutte contre l’impérialisme.

Sous le signe du panafricanisme, des personnalités éminentes se réunissent à Niamey pour débattre des défis et des opportunités du continentSous la présidence du Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, cette rencontre est l’occasion de réunir des voix engagées pour débattre de sujets importants tels que la souveraineté des peuples, l’unité africaine et la lutte contre les inégalités. Par ailleurs, les participants, issus de divers horizons, mais unis par leurs remarquables, échangeront leurs visions et leurs expériences pour construire un meilleur avenir pour le continent africain.

Ouverture de la Conférence historique sur la lutte contre le néocolonialisme au Sahel

Mais bien avant cela, les interventions se multiplient tout au long de la cérémonie d’ouverture, chacune apportant un nouvel éclairage sur les enjeux du moment. Le gouverneur de la région de Niamey, le général Abdou Assoumane Harouna ; le président de l’organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest (WAPO), M. Philippe Toyo Noudjnoume; le président de l’assemblée internationale des peuples, M. Nely Rozeto ; le secrétaire exécutif du PAN Africanism Today (PAT) ; le représentant des organisations panafricanistes locales, M. Abdourhamane Oumarou de l’urgence panafricanisme et le président du comité d’organisation, M. Mamane Sani Adamou ont souligné l’importance de renforcer les liens de solidarité entre les peuples africains et de lutter ensemble contre les forces néocoloniales.

Sous le signe du panafricanisme, des personnalités éminentes se réunissent à Niamey pour débattre des défis et des opportunités du continentLe Premier ministre nigérien, dans son discours d’ouverture, a salué la tenue de cette conférence sur le sol nigérien et a réaffirmé l’attachement de son pays aux conférences panafricaines distinctives. Il a également appelé les participants à travailler conjointement pour une Afrique unie fondée sur la justice, l’égalité et la solidarité.

Pendant trois jours, les délégués vont plancher sur des sujets d’actualité tels que la dette, les ressources naturelles, la gouvernance démocratique et la coopération Sud-Sud. Des ateliers, des panels et des tables rondes permettront ainsi d’approfondir les réflexions et de dégager de nouvelles perspectives pour l’avenir du continent sous le signe du panafricanisme.

Cette conférence est une véritable bouffée d’oxygène pour les mouvements progressistes et panafricanistes qui luttent pour un monde plus juste et équitable. Elle témoigne aussi de la vitalité des Panafricains vifs et de la volonté des peuples africains de prendre leur destin en main.

En somme, Niamey, pendant quelques jours, sera le cœur battant du panafricanisme, un lieu d’échange, de partage et d’espoir pour l’avenir de l’Afrique.

Affaire à suivre…

Niamey, une ville ensanglantée par les routes

Niamey, le cœur battant du Niger, se meurt un peu plus chaque jour sous les roues de véhicules incontrôlés. En un seul mois, janvier 2024, ce sont 5 124 accidents de la route qui ont endeuillé la capitale, faisant 96 morts et des milliers de blessés. Un bilan effroyable qui révèle ainsi l’ampleur d’une véritable hécatombe routière.

Derrière ces chiffres glaçants se cachent des destins brisés, des familles endeuillées et une ville plongée dans le deuil. Des hommes, des femmes, des enfants, tous âges confondus, ont perdu la vie ou ont été mutilés à vie sur les routes de Niamey. Le tableau est d’autant plus sombre que les accidents ont provoqué d’importants dégâts matériels (3953), aggravant ainsi la précarité de nombreuses familles.

Les causes du carnage sur les routes de Niamey sont multiples et complexes.

L’urbanisation galopante, la croissance démographique et l’augmentation du parc automobile ont aussi saturé les infrastructures routières, créant un véritable chaos sur les routes. Mais ce sont surtout les comportements irresponsables des usagers qui sont la principale cause : excès de vitesse, dépassements dangereux, utilisation du téléphone au volant, etc. L’état dégradé des véhicules et des itinéraires ne fait également qu’aggraver la situation.

Face à cette hécatombe, les autorités appellent à une prise de conscience collective. Le Commissaire de police Sala Koudou a souligné la nécessité d’un changement de mentalité et d’une application stricte du Code de la route. Par ailleurs, l’État doit prendre des mesures pour améliorer les infrastructures routières, sensibiliser les usagers et renforcer les contrôles.

Le Niger, comme de nombreux pays en développement, paie un lourd tribut aux accidents de la route.

Les accidents de la route constituent un frein majeur au développement économique et social, en engendrant des coûts humains et matériels considérables. Il est urgent de prendre des mesures drastiques pour inverser cette tendance et faire de nos routes des espaces de vie et non des champs de bataille.

En somme, chaque accident de la route est un drame humain qui aurait pu être évité. Il est temps de dire Stop à cette hécatombe et de faire de la sécurité routière une priorité absolue.

Tableau des victimes et leur répartition

Catégorie Hommes Femmes Total
Victimes (0-24 ans) 2 572 826 3 398
Blessures graves 686
Blessures légères 2 616
Type de véhicule Nombre
Véhicules en commun 3 041
Véhicules particuliers 4 448
Véhicules de services 169
Poids lourds 348
Motos 2 341
Vélos 55

Mali : 1 270 000 euros saisis à l’aéroport de Bamako

Bamako, 18 novembre 2024 Les autorités douanières maliennes ont une nouvelle fois frappé un grand coup dans leur lutte contre la criminalité financière. En effet, ce lundi, lors d’un contrôle rigoureux à l’aéroport de Bamako, les agents ont procédé à la saisie d’une somme colossale de 1 270 000 euros, soigneusement dissimulée dans les bagages d’un passager.

Cette opération, fruit d’un travail de renseignement minutieux mené par l’Antenne de ciblage de la Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières, témoigne de l’acuité des services de douane et de leur capacité à déjouer les stratagèmes les plus élaborés.

Une vigilance sans faille à Bamako

L’habileté avec laquelle les douaniers ont déjoué le stratagème complexe des trafiquants témoigne de leur engagement indéfectible envers la protection des frontières et la prévention des activités criminelles. La saisie de cette somme considérable n’est pas seulement une victoire contre le crime organisé, mais aussi une affirmation puissante de la détermination du Mali à maintenir l’intégrité de son économie et de sa société. Cette saisie est une nouvelle preuve de l’efficacité des contrôles mis en place à l’aéroport de Bamako et de l’engagement sans faille des agents à protéger les frontières du Mali.

Un coup dur porté au crime organisé

Les efforts inlassables des services de douane, souvent invisibles au grand public, ont été une fois de plus mis en lumière par cette opération. Elle souligne l’importance cruciale de ces Gardiens de l’État qui, jour après jour, assurent la sécurité des citoyens et la prospérité de la nation.

Par ailleurs, cette réussite est une mise en garde claire pour ceux qui tentent de transgresser la loi : la douane malienne est toujours en alerte, prête à agir avec force et intelligence. En saisissant cette somme considérable, les douaniers ont porté un coup d’État à ces organisations et transmis une information manifeste : le Mali ne tolérera aucune activité illégale sur son sol.

Un hommage aux douaniers

Cette opération est l’occasion de saluer le travail remarquable des douaniers maliens, qui œuvrent au quotidien pour la sécurité et la prospérité du pays. Leur professionnalisme et leur dévouement sont des atouts précieux pour le Mali.

En conclusion, la saisie de 1 270 000 euros à l’aéroport de Bamako est un événement majeur qui marque une nouvelle victoire dans la lutte contre la criminalité financière au Mali. Cette opération est le fruit d’un travail d’équipe et d’une coopération étroite entre les différents services de l’État. Encore une fois, elle témoigne de la volonté du Mali de combattre tous les dangers qui entravent sa stabilité et ses progrès.