Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 10 sur 88

Niamey : L’Algérie et le Niger renforcent leur coopération

Niamey, le 22 octobre 2024 – Dans un élan de solidarité et de développement mutuel, une importante délégation algérienne, dirigée par M. Abed Hallouz, directeur général de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la Solidarité et le Développement, a rencontré ce matin les autorités nigériennes.

Présidée par le Ministre d’État chargé de l’intérieur, le général de brigade Toumba Mohamed, faisant office de Premier Ministre par intérim, cette réunion a vu la participation de membres éminents du gouvernement nigérien, de l’ambassadeur d’Algérie au Niger, ainsi que de hauts fonctionnaires des deux nations.

Cette réunion visait principalement à échanger sur les moyens de renforcer les relations bilatérales et d’accélérer la réalisation des projets financés par l’Algérie, mettant en évidence l’engagement des deux pays à collaborer pour favoriser le progrès et la prospérité partagés.

Des projets d’envergure pour renforcer les liens bilatéraux

Le général de brigade Toumba a ouvert les échanges en félicitant le peuple algérien pour la réélection du Président Abdoul Majid Taiboun. Cette rencontre marque un tournant décisif dans la volonté du Niger de renforcer la coopération avec l’Algérie, malgré les défis régionaux actuels.

Le Premier ministre par intérim du Niger a souligné l’importance de la coopération existante entre les deux nations, qui s’étend à des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’énergie et les cultes. Il a également annoncé le lancement imminent de projets significatifs financés par l’Algérie, prévus pour démarrer avant la fin de l’année 2024.

De nombreux projets en vue

Parmi ces initiatives figurent la réhabilitation du lycée d’amitié Algérie-Niger de Zinder et la construction de plusieurs infrastructures médicales et éducatives. Le Premier Ministre a aussi présenté des projets futurs, prévus pour 2025, qui comprendront une centrale solaire hybride et des centres de formation professionnelle.

Il a appelé à un engagement mutuel pour le respect des accords établis, soulignant l’importance de l’implication des services techniques nigériens et la nécessité d’une exécution rapide et respectueuse des travaux. Cette dynamique de collaboration s’indique comme un vecteur de développement et de prospérité pour les deux pays, illustrant l’engagement du Niger à consolider un partenariat stratégique avec l’Algérie.

Une coopération stratégique entre l’Algérie et le Niger

Au-delà des projets bilatéraux, les deux pays ont également abordé des questions régionales d’intérêt commun. À cet effet, le ministre d’État Toumba Mohamed a mis en lumière les défis majeurs qui se posent à la région du Sahel. Il a souligné l’importance de la sécurité régionale, évoqué la perspective d’une Confédération des États du Sahel et discuté du rôle significatif que l’Algérie pourrait jouer dans cette dynamique.

Le Ministre d’État a pareillement mis en exergue la valeur essentielle des initiatives d’infrastructure transfrontalières pour la croissance économique et l’unité régionale. Il a cité en exemple des projets phares tels que la route transsaharienne, le gazoduc reliant Alger à Lagos et le déploiement d’un réseau de fibre optique. En outre, il a suggéré l’organisation d’une session de la commission mixte nigéro-Algérienne en 2025, afin de mettre à jour les objectifs de coopération bilatérale.

De son côté, M. Abed Hallouz, directeur général de l’Agence algérienne de coopération internationale, a salué l’accueil nigérien et réitéré l’engagement algérien envers le renforcement des relations bilatérales avec le Niger. Il a aussi évoqué l’avancement des projets bilatéraux et l’importance de finaliser les démarches administratives pour la concrétisation des accords.

En bref, cette visite témoigne de la profondeur des relations entre le Niger et l’Algérie. Les deux pays entretiennent des liens historiques forts et une coopération fructueuse dans de nombreux domaines. Cette dynamique positive devrait se prolonger dans les années à venir, au bénéfice des populations des deux pays.

 

 

Le pétrole nigérien continue de couler à flot vers l’Asie via le Bénin

Niamey, le 22 octobre 2024 – Le flux de pétrole nigérien vers les marchés internationaux se poursuit sans interruption. Un nouveau pétrolier, le « Pertamina Halmahera », battant pavillon libérien, a accosté dimanche dernier à la station terminale de Sèmè-Podji au Bénin pour y charger 130 000 tonnes de brut nigérien. En effet, ce géant des mers, d’une longueur de 275 mètres, quittera ce mardi la gare terminale de Sèmè-Podji chargé du pétrole brut nigérien à destination de la Malaisie.

Le pétrole nigérien: un flux ininterrompu

Par ailleurs, ce cinquième chargement depuis l’inauguration du pipeline en mai dernier témoigne de la fluidité des opérations et de l’importance stratégique de ce projet pour les deux pays. De plus, ce nouveau chargement s’inscrit dans le cadre du projet de pipeline Niger-Bénin, un projet d’infrastructure majeur qui vise à faciliter l’exportation du pétrole nigérien vers les marchés mondiaux.

Le Niger, riche en ressources pétrolières, trouve ainsi un nouveau débouché pour son or noir, tandis que le Bénin, grâce à cette infrastructure, renforce son positionnement en tant que hub énergétique régional.

Un projet porteur d’espoir pour les économies nigérienne et béninoise

Ce projet, fruit d’une coopération entre le Niger, la Chine et le Bénin, est porteur de nombreux espoirs pour les deux pays. Il génère déjà des retombées économiques considérables pour les deux pays. Il crée de l’emploi, développe les infrastructures et contribue aussi à renforcer les relations bilatérales.

Pour le Niger, il s’agit d’une source de revenus supplémentaire qui permet de financer des projets de développement. Pour le Bénin, c’est l’opportunité de diversifier son économie et de renforcer son attractivité pour les investisseurs.

Les défis à relever

Le succès à long terme du projet Niger-Bénin dépendra de plusieurs facteurs, notamment de la stabilité politique dans la région, de la fluctuation des cours du pétrole et de la capacité des deux pays à gérer les revenus générés par les exportations.

En conclusion, avec chaque nouveau chargement, le projet d’oléoduc Niger-Bénin confirme son succès. Il ouvre de nouvelles perspectives pour les deux pays et contribue à renforcer la coopération régionale. Les autorités nigériennes et béninoises peuvent se féliciter pour cette réussite et envisager l’avenir avec optimisme.

 

Agri Hack : Catalyseur d’innovation pour l’agriculture nigérienne

Niamey, 22 octobre 2024 –Le monde de l’agriculture nigérienne est en effervescence depuis le lancement de l’Agri Hack ce lundi au centre CIPMEN de Niamey. Cette initiative, qui se déroule du 21 au 25 octobre, a pour objectif de révolutionner l’agriculture de précision dans la région grâce à la technologie et à l’innovation. L’événement a rassemblé une multitude d’experts et d’innovateurs déterminés à relever les défis agricoles du Niger.

L'hackathon Agri Hack stimule le développement de solutions technologiques pour transformer l'agriculture au Niger.L’hackathon est le résultat d’une collaboration fructueuse entre le CIPMEN, l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey et l’Université des Nations Unies. Ensemble, ils ont créé une plateforme dans laquelle les esprits les plus brillants peuvent concevoir des solutions pratiques et durables pour les agriculteurs locaux. L’Agri Hack sert de tremplin pour des idées novatrices qui pourraient bien changer la donne dans le secteur agricole du pays.

La cérémonie d’ouverture a été suivie d’une visite au site Muje-Gona, qui jouera un rôle clé en tant que terrain d’essai pour les innovations développées pendant l’hackathon. Ce site permettra aux participants de tester leurs solutions en conditions réelles, garantissant ainsi que les innovations sont non seulement théoriquement viables, mais aussi pratiquement applicables.

En somme, l’Agri Hack est plus qu’un simple événement ; c’est une vision pour l’avenir de l’agriculture au Niger. En mettant l’accent sur la technologie et l’innovation, il ouvre la voie à une agriculture plus efficace et plus durable. Les solutions développées ici pourraient bien inspirer une nouvelle vague de progrès agricoles à travers l’Afrique et le monde. À l’issue de l’événement, l’attention portera sur les résultats qui découleront de cette rencontre entre l’esprit et la technique.

 

Le Niger au cœur de la lutte contre le changement climatique au Sahel

Niamey, 21 octobre 2024 Le Niger a accueilli ce matin la 8e réunion du Groupe de Travail Conjoint (GTC) des experts de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS). Présidée par le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le colonel Maizama Abdoulaye, cette rencontre a rassemblé les membres du gouvernement, le gouverneur de la région de Niamey, l’Administrateur délégué de la ville de Niamey, ainsi que des experts de toute la région pour discuter des stratégies de lutte contre le changement climatique.

À l’entame de cette 8e réunion, le Gouverneur de la région de Niamey, le général de brigade Assoumane Abdou Harouna, a chaleureusement accueilli les participants, soulignant l’honneur pour sa région d’organiser un tel événement. Il a profité de cette tribune pour rappeler les récents dégâts causés par les inondations et appeler à une solidarité accrue. Le succès de l’organisation de cette réunion a été attribué au Secrétariat exécutif de la CCRS.

Pour sa part, le colonel Maizama Abdoulaye a adressé ses salutations au président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, ainsi qu’au Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine. Il a également exprimé sa gratitude envers le secrétariat exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel pour avoir organisé cet événement au Niger, un pays pionnier dans la mise en place de la CCRS.

Le Niger accueille la 8ème réunion de la CCRS pour trouver des solutions durables face au changement climatique.Un engagement fort du Niger

En accueillant cette réunion, le Niger a voulu démontrer son engagement indéfectible envers la CCRS, une initiative qu’il a soutenue dès son lancement. Ce choix témoigne de la volonté du Niger de faire de la CCRS un instrument clé de la diplomatie climatique et environnementale, non seulement au niveau régional, mais aussi à l’échelle internationale, a déclaré le Colonel Maizama.

Le Niger, à l’instar de ses partenaires sahéliens, se réjouit de la mise en place effective de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS). La création du Secrétariat Exécutif, en février 2023, marque un tournant décisif dans la lutte contre les changements climatiques dans notre région. « Cette nouvelle institution interétatique est désormais opérationnelle et prête à coordonner nos actions pour faire face aux défis climatiques qui nous confrontent », a indiqué le ministre.

Par ailleurs, le succès de la CCRS est le fruit d’une collaboration étroite entre les pays du Sahel, les partenaires techniques et financiers, et de l’implication de toutes les parties, a souligné le ministre. Il a également salué les résultats déjà obtenus par le Secrétariat exécutif, qui démontrent le potentiel du CCRS à apporter des solutions durables aux défis climatiques de la région.

Face aux enjeux du changement climatique, la CCRS joue un rôle crucial. Les résultats obtenus dès la première année d’exercice sont très prometteurs et laissent entrevoir un avenir positif. Le ministre a appelé les États membres à intensifier leur soutien en ratifiant les instruments juridiques nécessaires et en renforçant les organes opérationnels de la Commission.

Le Niger accueille la 8ème réunion de la CCRS pour trouver des solutions durables face au changement climatique.Les enjeux du CCRS

Le Secrétaire Exécutif de la CCRS, M. Issifi Boureima, a remercié les autorités nigériennes pour leur accueil et leurs efforts dans l’organisation de cette rencontre. Il a aussi salué le soutien important du PNUD, de la BAD et des partenaires techniques. La large participation à cette réunion témoigne de l’engagement fort des États membres envers la CCRS. Cette institution interétatique a pour mission de coordonner la lutte contre les effets du changement climatique au Sahel et de favoriser la résilience des populations.

Le Secrétaire Exécutif de la CCRS a souligné l’importance du soutien technique apporté par les groupes de travail conjoints et nationaux dans la mise en œuvre des actions de la Commission. Malgré un contexte régional difficile, la CCRS a enregistré des résultats significatifs en moins de deux ans, grâce notamment au soutien indéfectible du Niger. Le Secrétaire Exécutif a exprimé sa profonde gratitude au gouvernement nigérien pour son engagement en faveur de la coopération régionale.

Les défis à relever pour le changement climatique

Le changement climatique représente une menace majeure pour la région du Sahel, déjà fragilisée par des problèmes de développement. Les participants à la réunion ont souligné la nécessité d’intensifier les efforts pour s’adapter aux effets du changement climatique et atténuer ses causes.

En outre, Mme Kinday Ndella Samba et Mme Nicole Kouassi, représentantes du PAM et du PNUD, ont réaffirmé l’engagement de leurs organisations envers la région du Sahel et le Niger, reconnaissant les efforts continus des acteurs locaux.

Les solutions envisagées

La CCRS travaille sur plusieurs fronts pour relever ces défis, notamment :

  • Le renforcement des capacités des pays membres
  • Le développement de projets d’adaptation
  • La mobilisation de financements
  • La coopération régionale

En somme, les résultats obtenus par la CCRS depuis sa création sont encourageants. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs fixés. Cette 8e réunion a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de tous les acteurs à poursuivre les efforts en faveur d’un Sahel plus résilient face au changement climatique.

 

Le RJFL Niger décroche le deuxième prix du Climathon Niamey 2024

Niamey, le 21 octobre 2024 – Le Réseau des Jeunes et femmes Leaders pour une Citoyenneté Active (RJFL) Niger a brillé lors de la première édition du Climathon Niamey 2024, un événement majeur dédié à l’innovation climatique. Organisé par le Pôle G et l’ONG OPEF, sous le haut patronage du ministère de l’Environnement, le Climathon a rassemblé des jeunes, des experts et des acteurs de la société civile autour de la question cruciale du changement climatique.

Des solutions innovantes pour un avenir durable

Climathon Niamey 2024 a invité les participants, issus de divers horizons, à présenter des idées novatrices pour des solutions durables dans les domaines du bâtiment, de l’urbanisme et des industries durables pour relever les défis liés au changement climatique au Niger. Grâce à l’assistance d’experts et de mentors, ils ont pu faire face aux défis posés par le Climathon, tels que la création de villes vertes et durables, la diminution des émissions industrielles et la construction de bâtiments respectueux de l’environnement. Ainsi, le RJFL Niger, représenté par son groupe « Wangari Climat », s’est distingué en présentant un projet novateur qui a séduit le jury.

Le projet « Wangari Climat » a ainsi remporté le deuxième prix de cette première édition du Climathon Niamey. Cette distinction récompense le travail acharné et l’engagement du RJFL Niger en faveur de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. Il souligne aussi l’importance de la participation des jeunes dans la lutte contre le changement climatique.

Le Climathon Niamey 2024, un tremplin pour l’innovation

Le Climathon Niamey 2024 a été un véritable succès. Il a permis de mettre en lumière le talent et la créativité des jeunes Nigériens, qui sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux. Les projets présentés lors de cet événement témoignent de leur volonté de contribuer à un avenir plus durable pour leur pays.

Le RJFL Niger, un acteur clé de la lutte contre le changement climatique

Le Réseau des Jeunes et femmes Leaders pour une Citoyenneté Active (RJFL) Niger confirme, une fois de plus, son engagement en faveur de la protection de l’environnement et de la promotion du développement durable. En remportant ce prix, le RJFL Niger renforce sa position d’acteur clé de la société civile nigérienne et démontre son expertise dans le domaine de l’environnement.

En conclusion, le Climathon Niamey 2024 a été une formidable opportunité pour les jeunes Nigériens de faire entendre leur voix et de proposer des solutions innovantes pour lutter contre le changement climatique. Le succès du RJFL Niger est une source d’inspiration pour tous ceux qui s’engagent dans cette lutte.

 

Le Niger et la Turquie renforcent leur coopération énergétique

Niamey, 21 octobre 2024 – Une délégation turque de haut niveau, conduite par Murat Ataer, président du Conseil d’affaires Turquie-Guinée équatoriale et Turquie-Niger, a effectué une visite officielle à Niamey. En effet, l’objectif principal de cette mission était de renforcer les liens économiques entre les deux pays, avec un accent particulier sur le secteur énergétique.

Accompagné d’une délégation du DEIK (Conseil des relations économiques extérieures de la Turquie), M. Ataer a rencontré l’ambassadeur turc au Niger, Ozgur Cinar, ainsi que le ministre nigérien de l’Énergie, Pr Haoua Amadou Souley. Par ailleurs, les discussions ont porté principalement sur les opportunités d’investissement dans le secteur énergétique, un domaine important pour le développement du Niger.

Un partenariat énergétique pour le développement

Le Niger, riche en ressources naturelles, dispose d’un potentiel énergétique considérable. La Turquie, de son côté, possède une expertise reconnue dans le secteur de l’énergie et souhaite investir dans des projets porteurs en Afrique. La collaboration avec la Turquie pourrait permettre d’exploiter ces ressources de manière plus efficace et d’améliorer l’accès à l’électricité pour une population qui en a grandement besoin. Ce partenariat entre les deux pays s’inscrit donc dans une logique gagnant-gagnant.

Les discussions ont porté sur la possibilité de développer de nouveaux projets énergétiques au Niger, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, une solution durable pour répondre aux défis énergétiques du pays. Ces projets pourraient contribuer à améliorer l’accès à l’électricité pour les populations nigériennes, tout en particulier la dépendance du pays aux énergies fossiles.

La Turquie et le Niger s'unissent pour un avenir énergétique prometteur : de nouveaux projets sont en vue suite à la visite de Murat Ataer Une dynamique économique renforcée

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large de la Turquie visant à renforcer sa présence économique en Afrique. Le Conseil des relations économiques extérieures de la Turquie (DEIK) joue un rôle clé dans la promotion des intérêts commerciaux turcs à l’étranger.

« Cette visite marque une nouvelle étape dans les relations entre la Turquie et le Niger », a déclaré Murat Ataer. « Nous croyons fermement que les investissements turcs dans le domaine de l’énergie peuvent jouer un rôle important dans le développement de nos deux pays. »

Les bénéfices mutuels d’une telle coopération

Ce partenariat entre la Turquie et le Niger est avantageux. Pour le Niger, il s’agit d’une opportunité de développer son secteur énergétique, de créer des emplois et de stimuler sa croissance économique. Pour la Turquie, c’est l’occasion de diversifier ses investissements et de sécuriser son approvisionnement en ressources énergétiques.

En résumé, la visite de Murat Ataer à Niamey marque une nouvelle étape dans les relations économiques entre la Turquie et le Niger. Elle témoigne également de l’intérêt croissant de la Turquie pour l’Afrique et de la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans le domaine énergétique. Les discussions autour de l’énergie ouvrent des perspectives prometteuses pour les deux pays. Cette coopération pourrait non seulement stimuler le développement économique du Niger, mais aussi renforcer les liens entre les deux nations.

 

 

Maradi : La rentrée scolaire compromise par les inondations

Niamey, le 21 octobre 2024 – Alors que la rentrée scolaire 2024-2025 est prévue pour le 28 octobre prochain, de nombreuses écoles à Maradi sont encore occupées par des sinistrés des récentes inondations. Alors, pour assurer le bon déroulement de cette nouvelle année académique, en particulier dans les régions sinistrées, les autorités nigériennes redoublent d’efforts.

C’est dans cette optique que Madame Elizabeth Shérif, ministre de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle, et Monsieur Salissou Sahirou Adamou, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, se sont rendus à Maradi, l’une des villes les plus touchées par les intempéries, pour évaluer la situation et accélérer les travaux de remise en état des établissements scolaires.

Des écoles transformées en abris de fortune 

Lors de leur visite, les deux ministres ont constaté de visu les dégâts causés par les inondations dans plusieurs écoles de la ville. Des établissements tels que l’école Kaora Hassao et la Mederssa Yandaka sont toujours occupés par des sinistrés, rendant impossible la tenue des cours dans des conditions normales.

Pour remédier à cette situation, le Gouvernement a lancé un vaste chantier de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures scolaires endommagées. Les autorités ont choisi des entreprises qualifiées afin de mener à bien ces travaux dans les plus brefs délais.

Un défi logistique et humain

Ainsi, les ministres ont rencontré les entrepreneurs chargés de ces travaux, les exhortant à respecter les délais et à livrer des ouvrages de qualité.

« Nous attendons de vous que vous concrétisiez cette confiance en respectant les délais et en livrant un travail bien fait », a déclaré le ministre de l’Éducation nationale. Elle a rappelé que la construction de nouvelles classes était essentielle pour permettre à tous les enfants de reprendre le chemin de l’école dans de bonnes conditions.

La Ministre de l’Éducation Nationale a annoncé aussi  un projet de construction pour environ cinquante salles de classe au sein de la communauté urbaine de Maradi. Elle a également souligné que, dans d’autres régions, de nombreuses entreprises ont réalisé les mêmes travaux de constructions rapidement tout en respectant les standards requis.

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a, quant à lui, souligné l’importance de ces travaux pour la reconstruction du tissu social et économique de Maradi. Il a assuré les entrepreneurs de tout le soutien nécessaire pour mener à bien leurs missions.

Une rentrée scolaire incertaine

Malgré les efforts importants déployés pour permettre aux élèves de reprendre l’école, la rentrée scolaire 2024-2025 demeure incertaine pour de nombreux enfants à Maradi. Les inondations ont non seulement endommagé les infrastructures scolaires, mais ont aussi perturbé la vie de nombreuses familles, qui doivent faire face aux difficultés économiques et sociales.

Les enjeux de la reconstruction

La reconstruction des écoles sinistrées est un défi majeur pour le Niger. Il s’agit non seulement de remettre en état les bâtiments, mais aussi de renforcer la résilience des établissements scolaires face aux événements climatiques extrêmes. Ce chantier est l’occasion de repenser l’aménagement des écoles et de les adapter aux enjeux du changement climatique.

Les ministres ont déclaré qu’il y aurait des visites similaires dans d’autres régions du pays pour évaluer les besoins et accélérer les travaux de rénovation. Cette mission conjointe des deux ministres démontre la détermination du gouvernement à faire de l’éducation une priorité et à offrir à tous les enfants nigériens les mêmes chances de réussite, malgré les difficultés rencontrées.

Niamey célèbre son champion de lutte traditionnelle

Niamey, le 21 octobre 2024 – La ville de Niamey a vibré au rythme des combats de lutte traditionnelle ce week-end. Le lutteur Abba Ibrahim de Niamey a remporté, ce dimanche, la prestigieuse coupe de la RTN, après un combat acharné de 3 minutes et 15 secondes face à Abdousalam Samaila de Tahoua.

Une victoire qui fait l’unanimité.

Dans une ambiance festive, Abba Ibrahim, grâce à sa technique et à sa force, a su imposer son jeu et décrocher la victoire. Récompensé par le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le colonel-major Abdourahamane Amadou Djibo, le champion a reçu une coupe, une somme d’un million de francs CFA et un véhicule. Le nouveau champion a exprimé sa joie et a remercié tous ceux qui l’ont soutenu.

La lutte traditionnelle : Une promotion de la culture nigérienne

Organisé par la Radio Télévision du Niger, ce tournoi a rassemblé les meilleurs lutteurs du pays. Pendant trois jours, les athlètes se sont affrontés dans des combats spectaculaires, démontrant ainsi tout leur talent et leur courage. Au-delà de l’aspect sportif, cette compétition est également un moment fort de la vie culturelle nigérienne. La lutte traditionnelle, ancrée dans les traditions du pays, est bien plus qu’un simple sport. Elle est un vecteur de transmission des valeurs, de cohésion sociale et de paix.

Le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le colonel-major Abdourahamane Amadou Djibo, a souligné l’importance de la lutte traditionnelle dans la société nigérienne et a salué l’engagement des autorités à soutenir ce patrimoine immatériel. Il a rappelé que cette discipline sportive incarne des valeurs essentielles telles que la paix, la cohésion sociale et la non-violence. Le Ministre a aussi annoncé la mise en place de mesures pour lutter contre les pratiques frauduleuses et garantir l’équité des compétitions.

Des mesures pour un meilleur avenir

Afin de promouvoir la lutte traditionnelle et d’en assurer la pérennité, voici les mesures annoncées par le Ministre :

  • La création d’un comité technique chargé de lutter contre les pratiques frauduleuses.
  • La mise en place d’examens médicaux obligatoires pour tous les lutteurs.

Les défis à relever

Les autorités nigérianes accordent une grande importance à la lutte traditionnelle. Le président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine ont fait de cette discipline une priorité. Malgré les succès de cette édition, des défis restent à relever. La lutte contre les paris clandestins et les combats truqués est une priorité pour les autorités. De même, la professionnalisation de la lutte traditionnelle est un enjeu majeur pour assurer sa pérennité.

En conclusion, la victoire d’Abba Ibrahim est une belle illustration du dynamisme de la lutte traditionnelle au Niger. Cet événement a démontré l’engouement du public pour cette discipline et le rôle important qu’elle joue dans la société nigérienne.

 

 

RAF2024 : La BOAD renforce l’intégration et la résilience économique de l’UEMOA

Bruxelles, 18 octobre 2024 – Le ReBranding Africa Forum (RAF2024), qui se déroule actuellement à Bruxelles, est le théâtre d’échanges cruciaux pour l’avenir économique et environnemental de l’Afrique. En effet, le président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), participant à la 10e édition de cet événement prestigieux, a contribué de manière significative au panel intitulé « l’Afrique que nous voulons », en présentant la vision stratégique de l’institution pour la transformation économique de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

Trois piliers fondamentaux ont été mis en avant : renforcer l’intégration régionale, améliorer la résilience climatique et créer des emplois productifs. Ces éléments sont essentiels pour assurer une croissance durable et inclusive dans la région. Ainsi, le Président a souligné l’importance de l’anticipation des besoins évolutifs du continent, du soutien au secteur privé et du renforcement des investissements dans les infrastructures vertes. D’ailleurs, la prise de ces mesures est essentielle pour faire face aux défis climatiques et favoriser un développement durable en Afrique.

Lors du RAF2024, le président de la BOAD a mis en lumière les initiatives pour l'intégration régionale, la résilience climatique en Afrique.En outre, les participants au Forum ont accueilli avec enthousiasme les initiatives de la BOAD, reconnaissant leur potentiel pour transformer l’économie de l’UEMOA et pour servir de modèle à d’autres régions du continent. L’engagement de la BOAD envers l’intégration régionale et la résilience climatique est en phase avec les objectifs globaux de développement durable et avec les aspirations de millions d’Africains qui aspirent à un avenir meilleur et plus stable.

Le RAF2024 continue d’être un espace de dialogue et de collaboration, où les leaders africains et internationaux, les décideurs politiques, les entrepreneurs et les penseurs se réunissent pour façonner « l’Afrique que nous voulons ». Avec la participation active de la BOAD, le Forum de cette année marque un pas de plus vers la réalisation d’une vision commune pour une Afrique prospère et résiliente.

Niger : Accréditation des ambassadeurs d’Allemagne et d’Algérie

Niamey, le 18 octobre 2024 – Dans une cérémonie officielle qui s’est tenue ce vendredi au Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré a accueilli les nouveaux ambassadeurs d’Allemagne et d’Algérie, renforçant ainsi les liens diplomatiques du Niger avec ces nations clés.

Dr Oliver Schnakenberg, désormais Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne, et M. Saadi Ahmed, occupant le même poste pour la République démocratique et populaire d’Algérie, ont présenté leurs lettres de créance, un acte formel qui symbolise le début officiel de leur mission diplomatique dans le pays.

Le ministre des Affaires étrangères du Niger a officiellement reçu les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs d'Allemagne et d'Algérie.Cette réception des lettres de créance des nouveaux ambassadeurs 

Cette réception des lettres de créance représente non seulement une formalité protocolaire, mais aussi une affirmation des aspirations du Niger à continuer de tisser des relations fructueuses avec ces deux pays. Les deux ambassadeurs ont exprimé leur engagement à travailler étroitement avec le gouvernement nigérien pour approfondir les échanges bilatéraux et explorer de nouvelles avenues de coopération, notamment dans les domaines économique, culturel et sécuritaire.

Le Ministre Sangaré a souligné l’importance de ces nominations, qui interviennent dans un contexte dans lequel le Niger cherche à jouer un rôle de plus en plus influent sur la scène internationale. Il a également insisté sur la volonté du Niger de renforcer sa coopération avec l’Allemagne et l’Algérie, deux pays avec lesquels il partage de nombreux intérêts communs et stratégiques.

Les relations entre le Niger et l’Allemagne sont déjà bien établies, avec des collaborations dans divers secteurs tels que le développement durable, l’éducation et la formation professionnelle. L’Allemagne était jadis un partenaire clé dans les efforts de stabilisation de la région du Sahel. Quant à l’Algérie, elle partage avec le Niger une longue frontière et une histoire commune de lutte contre l’insécurité dans la région. Les deux pays ont régulièrement affirmé leur volonté de renforcer leur coopération sécuritaire et de lutter conjointement contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

La cérémonie d’aujourd’hui est donc un pas de plus vers la consolidation des relations diplomatiques du Niger avec ses partenaires allemand et algérien. Elle témoigne de la détermination du Niger à s’engager sur des bases saines avec la communauté internationale pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement en Afrique et au-delà. Avec l’arrivée de ces deux nouveaux ambassadeurs, le Niger espère ouvrir un nouveau chapitre de collaboration bénéfique et de progrès partagé.