Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 13 sur 133

Le Roi Mohammed VI suspend le rite sacrificiel de l’Aïd Al-Adha

Dans un geste inédit empreint de sollicitude spirituelle et de clairvoyance temporelle, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, a délivré un message d’une portée historique, invitant l’Oumma marocaine à suspendre, pour cette année, le rite sacrificiel de l’Aïd Al-Adha. Cet édit, lu avec gravité par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, lors d’une allocution télévisée, transcende la simple injonction rituelle pour incarner une vision holistique où foi et pragmatisme se conjuguent en harmonie.

Un contexte de défis inédits 

La décision souveraine, loin d’être une abdication devant les contingences terrestres, s’ancre dans une lucidité pastorale face à des tribulations climatiques et économiques sans précédent. Le Royaume, frappé par une raréfaction drastique du cheptel, symbole agraire et nourricier, se trouve confronté à une équation complexe : concilier l’observance d’une sunna confirmée et la préservation du bien-être matériel des fidèles, particulièrement les plus démunis. Le Souverain, en gardien vigilant des équilibres sacrés et sociaux, a discerné dans cette conjoncture une occasion de réaffirmer l’essence même de la charia : une miséricorde, non une contrainte.

Une exégèse de la compassion divine

En s’appuyant sur la parole coranique : « Et il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion » (Sourate Al-Hajj, 78), le Commandeur des Croyants rappelle que l’esprit des cultes prime sur leur lettre. L’abstention du sacrifice, loin de constituer une rupture avec la tradition, s’inscrit dans la continuité prophétique. En évoquant le geste du Messager (paix et bénédictions sur lui), qui offrit un sacrifice au nom de toute sa communauté, le Roi actualise une sagesse ancestrale : la responsabilité collective prime sur l’acte individuel lorsque les circonstances l’exigent. Cette interprétation, à la fois érudite et empathique, souligne la flexibilité du droit musulman face aux aléas de l’existence.

Une célébration réinventée 

L’appel royal ne sonne pas le glas de la fête, mais en renouvelle les modalités. Les fidèles sont conviés à vivifier l’Aïd par des prières ferventes dans les mosquées et msallah, des aumônes généreuses et des retrouvailles familiales empreintes de gratitude. En substituant le sang de l’offrande par celui de la solidarité, le Maroc réinvente une spiritualité du partage, où la piété se mesure à la qualité du lien social plutôt qu’à l’accomplissement d’un geste matériel.

 Roi Mohammed VI : Un édifice de sagesse pour les générations futures 

Par cette décision, Mohammed VI, en souverain visionnaire, inscrit son règne dans l’éternité d’une guidance éclairée. En privilégiant l’essence sur la forme, il offre au monde musulman un modèle de gouvernance religieuse où la foi, loin de s’aveugler aux réalités terrestres, s’en nourrit pour mieux les transcender. Ce choix audacieux, fruit d’une symbiose entre érudition théologique et empathie souveraine, rappelle que la véritable dévotion réside dans la capacité à adapter les rites aux nécessités du temps, sans en altérer l’âme. Ainsi, le Maroc, sous l’égide de son Amir Al-Mouminine, se pose en phare d’un islam éclairé, où la préservation de la dignité humaine devient l’ultime acte d’adoration.

En ces temps de turbulence, où les nations oscillent entre rigidité doctrinale et désarroi existentiel, le message royal résonne comme un appel à l’équilibre sacré. Il consacre l’idée que la grandeur d’une civilisation se mesure à sa capacité à sanctifier la vie, même lorsque les autels doivent rester silencieux. Une leçon de foi, mais surtout d’humilité devant l’impératif divin de protéger l’humain.

Gene Hackman, légende d’Hollywood, s’éteint à 95 ans aux côtés de son épouse

C’est une nouvelle qui secoue le monde du cinéma : Gene Hackman, acteur américain légendaire et double lauréat des Oscars, a été retrouvé sans vie dans sa maison de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, le mercredi après-midi. Âgé de 95 ans, il était accompagné dans la mort par son épouse, Betsy Arakawa, une pianiste classique de 63 ans, ainsi que par leur chien. En effet, l’annonce, relayée ce jeudi matin par de multiples médias outre-Atlantique, marque la fin d’une ère pour Hollywood, qui perd l’une de ses figures les plus emblématiques.

Une découverte bouleversante

Selon les premiers éléments que le bureau du shérif du comté de Santa Fe a communiqués, des agents ont découvert les corps de Gene Hackman, de Betsy Arakawa et de leur animal de compagnie dans leur résidence du quartier huppé de Santa Fe Summit. Le shérif Adan Mendoza a précisé qu’ils n’ont relevé aucun signe de violence pour l’instant. « Nous sommes au début d’une enquête préliminaire sur ces décès. » « À ce stade, rien ne suggère un acte criminel », a-t-il déclaré dans un communiqué succinct. La cause exacte de leur disparition reste, pour l’heure, indéterminée, les autorités attendant l’approbation d’un mandat de perquisition pour approfondir leurs investigations.

Gene Hackman, retiré des plateaux depuis 2004, vivait une existence discrète dans cette ville du sud-ouest des États-Unis, où il s’était installé avec Betsy Arakawa après leur mariage en 1991. Le couple, rarement aperçu en public ces dernières années, semblait avoir trouvé dans cet écrin de tranquillité un refuge loin des projecteurs.

Gene Hackman, icône du cinéma américain a été retrouvé mort à 95 ans avec sa femme Betsy Arakawa dans leur maison de Santa Fe,Gene Hackman : une carrière hors norme

Né le 30 janvier 1930 à San Bernardino, en Californie, Gene Hackman a marqué l’histoire du cinéma par sa polyvalence et son charisme brut. De ses débuts modestes dans les années 1960 à son apogée dans les décennies suivantes, il a su incarner une gamme impressionnante de personnages, du flic rugueux au méchant machiavélique. De plus, son rôle de Jimmy « Popeye » Doyle dans French Connection (1971) lui vaut un premier Oscar du meilleur acteur, récompensant une performance nerveuse et intense qui redéfinit le genre du film policier. Vingt ans plus tard, il décroche une seconde statuette pour son interprétation du shérif corrompu dans Impitoyable (1992), chef-d’œuvre western de Clint Eastwood.

Au fil de sa carrière, qui s’étend sur plus de six décennies, Hackman a brillé dans des films aussi variés que Conversation secrète (1974), où il campe un expert en surveillance paranoïaque, ou encore dans le rôle du machiavélique Lex Luthor dans la saga Superman des années 1970 et 1980. Avec plus de 100 rôles à son actif, il a récolté au total deux Oscars, quatre Golden Globes et deux BAFTA, s’imposant comme un pilier du cinéma américain.

Une retraite choisie et une vie loin des feux de la rampe

Après son dernier film, la comédie Bienvenue à Mooseport en 2004, Gene Hackman avait décidé de tourner le dos à Hollywood. « Je ne me voyais pas continuer à courir après les rôles », avait-il confié dans une rare interview. Loin des tapis rouges, il s’était consacré à l’écriture, publiant plusieurs romans, dont des thrillers historiques et un western. Sa dernière apparition publique remontait à quelques jours seulement, lorsqu’il avait été photographié, frêle, mais souriant, lors d’une sortie anodine dans un commerce de Santa Fe.

Betsy Arakawa, sa compagne de plus de trente ans, partageait cette vie retirée. Pianiste talentueuse, elle avait apporté une touche de douceur à l’existence de cet homme au tempérament réputé exigeant. Leur union, discrète, mais solide, contrastait avec la première vie maritale de Hackman, qui avait épousé Faye Maltese de 1956 à 1986, avec qui il avait eu trois enfants.

Gene Hackman : un héritage immortel

La disparition soudaine de Gene Hackman et de Betsy Arakawa laisse un vide immense. Sur les réseaux sociaux, les hommages affluent, venant de fans comme de figures du cinéma. « Gene était un géant, un acteur qui transcendait les genres avec une aisance déconcertante », a écrit un admirateur sur X. Un autre a salué « la fin d’une époque où les acteurs avaient une présence brute, inimitable ».

Alors que l’enquête suit son cours pour éclaircir les circonstances de ce drame, le monde pleure un artiste d’exception dont les performances continueront d’inspirer des générations. Gene Hackman s’en est allé, emportant avec lui une partie de l’âge d’or de Hollywood, mais son héritage, gravé dans la pellicule, restera éternel.

Le Président Assimi Goïta reçoit le drapeau de l’AES

Bamako, 26 février 2025 – Dans une cérémonie empreinte de solennité, le président de la Transition malienne, le Général d’Armée Assimi Goïta, a reçu hier, mardi, le nouveau drapeau de l’Alliance des États du Sahel (AES), marquant une étape symbolique majeure dans la consolidation de cette confédération naissante. Cet événement, qui s’est déroulé au palais de Koulouba, incarne la volonté des nations sahéliennes (Mali, Niger et Burkina Faso) de s’unir pour relever les défis communs de paix, de sécurité et de souveraineté face à un environnement régional tumultueux.

Le président Assimi Goïta a  reçu hier  le nouveau drapeau de l’AES, symbole d’unité et de souveraineté, lors d’une cérémonie à Bamako Drapeau de l’AES : un symbole d’espoir et de détermination

Une délégation de ministres de l’AES a présenté au président Goïta le drapeau, aux couleurs de fond émeraude, orné du logo de l’AES, dévoilé il y a quelques jours, témoignant ainsi de l’aboutissement d’un processus de réflexion lancé il y a plusieurs mois. « Ce drapeau est un symbole fort de notre engagement collectif pour la paix, la sécurité et la souveraineté », a déclaré le président malien dans un message adressé à ses compatriotes et aux peuples de l’AES. Il a tenu à saluer le travail acharné des experts et des responsables qui, pendant des semaines, ont œuvré à la définition de cette identité visuelle commune, reflet des aspirations des trois pays.

Depuis sa création en septembre 2023, l’AES s’est donnée pour mission de renforcer la coopération entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, trois nations confrontées à des crises sécuritaires sans précédent, exacerbées par la présence de groupes armés et les instabilités politiques. La présentation de ce drapeau intervient à un moment clé, alors que l’alliance célèbre son premier anniversaire et que ses membres viennent de finaliser leur retrait officiel de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier 2025. Ce geste symbolique traduit une volonté affirmée de tourner la page des anciennes affiliations pour construire un avenir autonome.

Une cérémonie aux multiples enjeux

L’audience accordée par Assimi Goïta à la délégation ministérielle n’était pas seulement protocolaire. Elle a également permis de faire le point sur les avancées des réunions tenues récemment à Bamako, où des experts et des ministres ont travaillé pendant plus de cinq jours pour poser les bases d’une intégration plus profonde au sein de l’AES. Parmi les priorités discutées figurent l’accélération de la mise en place d’une force militaire conjointe de 5 000 hommes, destinée à lutter contre les menaces jihadistes, ainsi que la structuration économique et diplomatique de l’alliance.

Le Général de Brigade Célestin Simporé, porte-parole de la délégation, a qualifié le nouveau drapeau de « très beau » et a promis de le dévoiler bientôt aux populations des trois pays. « Nous célébrerons ce drapeau autant que possible, car il incarne l’espoir et la fierté de nos peuples », ajoute-t-il, annonçant une campagne de sensibilisation pour enraciner ce symbole dans le cœur des citoyens de l’AES.

Drapeau de l’AES : une vision pragmatique pour l’avenir

Dans son allocution, le président Goïta a insisté sur la nécessité d’une approche pragmatique pour consolider l’espace AES. « Ensemble, nous devons accélérer les processus pour garantir une indépendance et une souveraineté réelles à nos nations », a-t-il exhorté, appelant les ministres à intensifier leurs efforts dans des domaines clés tels que la sécurité, l’économie et la mobilité. Ce message fait écho aux ambitions affichées lors du sommet inaugural de l’AES à Niamey en juillet 2024, où Goïta avait été désigné président en exercice de la confédération pour un mandat d’un an.

L’introduction d’un passeport biométrique commun, la création d’une banque d’investissement régionale et l’harmonisation des politiques culturelles et sécuritaires sont autant de projets qui avancent à grands pas. Cependant, des défis subsistent, notamment la reconnaissance internationale du passeport AES, déjà mise en question par certains pays comme le Sénégal. Malgré ces obstacles, l’élan impulsé par les dirigeants de l’AES semble indéniable.

Un leadership salué dans un contexte complexe

Assimi Goïta, figure centrale de cette dynamique, continue de s’imposer comme un leader déterminé. Élevé récemment au rang de Général d’Armée et distingué par le Niger avec la Grand-Croix de l’Ordre National pour son rôle dans l’émergence de l’AES, il incarne une vision de rupture avec les influences extérieures jugées néfastes par les populations sahéliennes. Sous son impulsion, le Mali a amorcé une refonte de ses alliances, tournant le dos à des partenaires historiques comme la France pour se rapprocher de la Russie et d’autres acteurs non conventionnels.

La remise du drapeau intervient également dans un climat de tensions régionales persistantes. Les récents affrontements avec des groupes armés dans le nord du Mali et les inondations dévastatrices de l’année écoulée rappellent que l’AES doit conjuguer ses ambitions d’intégration avec des réponses concrètes aux crises internes. Pourtant, la ferveur populaire autour de cette initiative laisse entrevoir un soutien massif à cette quête d’autonomie.

Vers une identité sahélienne affirmée

En recevant ce drapeau, Assimi Goïta a non seulement marqué un moment historique, mais aussi lancé un appel à l’unité. Merci à nos experts qui ont travaillé sans relâche. « Ensemble, consolidons l’espace AES », a-t-il conclu, réaffirmant sa foi en un avenir où le Sahel parlera d’une seule voix. Alors que les détails du drapeau seront prochainement révélés, ce symbole promet de devenir un étendard sous lequel les peuples du Mali, du Niger et du Burkina Faso pourront rallier leurs espoirs d’un avenir prospère et souverain.

À l’aube de cette nouvelle ère, l’AES semble prête à écrire une page inédite de l’histoire africaine, portée par une ambition collective et un leadership résolu à transformer les défis en opportunités. Cette nouvelle unité sera-t-elle capable de faire face aux pressions internes et externes qui ne manqueront pas de se manifester ? Pour l’heure, le drapeau flotte comme une promesse, celle d’un Sahel maître de son destin.

Niger : Le Ministre de la Justice tacle les magistrats laxistes face à la corruption

Niamey, 26 février 2025 – Dans une sortie fracassante datée du 20 février dernier, le ministre nigérien de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Alio Daouda, a jeté un pavé dans la mare en dénonçant avec vigueur le manque de rigueur des magistrats dans la lutte contre les détournements de fonds publics. Cette déclaration, qui résonne comme un cri d’alarme, met en lumière des enquêtes bâclées, des saisies non effectuées et des cautions dérisoires, autant de pratiques qui, selon lui, sapent les droits de l’État et fragilisent la crédibilité du système judiciaire nigérien.

Une critique sans détours sur la justice

Lors d’une intervention publique relayée par plusieurs médias locaux, Alio Daouda n’a pas mâché ses mots. Il a pointé du doigt ce qu’il considère comme des défaillances systémiques au sein de la magistrature, accusant certains juges de faire preuve d’une passivité inquiétante face à des affaires de corruption impliquant des fonds publics. « Les enquêtes sont souvent menées sans sérieux, les saisies ne sont pas ordonnées alors qu’elles devraient l’être, et les cautions fixées sont bien en deçà des montants détournés », a-t-il déploré, soulignant que ces manquements compromettent gravement la capacité de l’État à récupérer les sommes illicitement soustraites.
Cette prise de position intervient dans un contexte où le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) aux côtés du Mali et du Burkina Faso, cherche à renforcer sa gouvernance et à redorer son image sur la scène régionale. Le ministre a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption, érigée en priorité par les autorités actuelles, ne peut aboutir sans un appareil judiciaire efficace et irréprochable.

Une justice sous pression

Le Niger traverse une période charnière depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en juillet 2023. Alio Daouda, à la tête du ministère de la Justice depuis lors, a multiplié les initiatives pour réformer le secteur judiciaire, souvent critiqué pour sa lenteur et son manque d’indépendance. Dans des déclarations antérieures, il avait déjà évoqué la nécessité d’une « tolérance zéro » face à la corruption, une gangrène qui, selon lui, continue de ronger l’appareil étatique malgré les efforts engagés.
Les faits dénoncés par le ministre ne sont pas nouveaux. Des études menées bien avant les États généraux de la justice de 2012 avaient déjà mis en évidence l’ampleur de la corruption dans les milieux judiciaires nigériens. Cependant, l’actualité récente semble avoir exacerbé la situation, avec une multiplication des scandales impliquant des détournements de fonds publics. Alio Daouda a illustré son propos en rappelant que des magistrats, pour la première fois dans l’histoire du pays, ont été placés en détention pour des  indélicatesses, signe d’une volonté de faire le ménage en interne. Mais pour le ministre, ces mesures restent insuffisantes si les pratiques laxistes perdurent.

Des conséquences lourdes pour l’État

Les irrégularités pointées par le Garde des Sceaux ont des répercussions concrètes. En laissant des enquêtes inabouties ou en fixant des cautions symboliques, les magistrats permettent aux présumés coupables de rester en liberté et de conserver leurs avoirs, privant ainsi l’État de ressources cruciales. Dans un pays où les besoins en infrastructures, en éducation et en santé restent immenses, chaque franc détourné représente un manque à gagner pour les citoyens nigériens.
Le ministre a également déploré le « pacte secret » qui unit corrupteurs et corrompus, rendant les investigations d’autant plus complexes. « Tant que ce contrat de malveillance n’est pas brisé, il est difficile de démanteler les réseaux responsables de ces détournements », a-t-il expliqué, appelant à un renforcement des capacités des pôles spécialisés dans les crimes économiques et financiers.

Une croisade anti-corruption en marche ?

Depuis son arrivée à la tête du ministère, Alio Daouda a promis une « croisade » contre la corruption, un engagement qu’il réitère à chaque occasion. Parmi les mesures déjà prises, il cite la formation des magistrats, la sensibilisation aux obligations éthiques et déontologiques, ainsi que la mise en place d’un comité d’experts chargé d’appliquer la convention de Mérida sur la lutte contre la corruption. « Nous commençons par nous-mêmes, car une justice corrompue ne peut pas combattre la corruption », a-t-il martelé, dans une formule qui résume son ambition.
Pourtant, cette offensive ne fait pas l’unanimité. Certains observateurs estiment que les critiques du ministre pourraient accentuer la défiance envers une institution judiciaire déjà mal perçue par la population. D’autres y voient une tentative de pression politique sur les magistrats, dans un contexte dans lequel l’indépendance de la justice reste un sujet sensible au Niger.

Un appel à la mobilisation

En guise de conclusion, Alio Daouda a lancé un appel vibrant à l’ensemble des acteurs judiciaires pour qu’ils rejoignent cette bataille. « Nous devons offrir aux Nigériens une justice qui rassure, une justice égale pour tous, sans discrimination », a-t-il insisté, réaffirmant son engagement à travailler avec détermination pour redresser la barre.
Alors que le Niger aspire à une renaissance sous l’égide de l’AES, cette dénonciation publique du ministre de la Justice résonne comme un électrochoc. Reste à savoir si elle se traduira par des actions concrètes ou si elle restera une énième incantation dans un pays où la lutte contre la corruption demeure un défi titanesque. Pour l’heure, les regards se tournent vers les magistrats, désormais placés sous les feux des projecteurs, dans l’attente d’une réponse à la hauteur des enjeux.

Niger-États-Unis : 65 ans de Partenariat en Lumière !

Niamey, 26 février 2025 –Dans le cœur vibrant de Niamey, sous un ciel d’un bleu immaculé le mardi, s’est déployée une cérémonie d’exception célébrant avec faste le 65ᵉ anniversaire d’un partenariat transatlantique d’une envergure inédite avec  les États-Unis. Dans une ambiance qui rappelle la richesse des traditions artisanales nigériennes, les échanges culturels et professionnels prennent une dimension résolument moderne et inspirante.

Les artisans de l’avenir honorés par l’Ambassade des États-Unis

En premier lieu, l’Ambassade des États-Unis, dans un geste empreint de solennité et de pédagogie, a honoré les esprits innovants et laborieux qui, au travers de programmes d’échanges minutieusement élaborés durant les années 2023-2024, se sont distingués par une excellence singulière. Pour preuve, les lauréats, véritables artisans du savoir, ont participé à des formations spécialisées d’un niveau d’exigence rare, allant de l’« Instructor Development Course » aux cursus d’« Advancing Military Professionalism », révélant ainsi une maîtrise fine de techniques de pointe et un leadership prometteur.

Des échanges culturels et éducatifs : une palette diversifiée de savoirs

Dans le même esprit, tel un marché traditionnel où se mêlent épices rares et objets d’art uniques, l’éventail des programmes – du « Pan African Youth Leadership Program » au « Global Undergraduate Exchange Program », en passant par des initiatives prestigieuses telles que le « Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders » ou le « Fulbright Teaching Excellence and Achievement »  offrent une palette diversifiée de savoirs et d’expériences. De fait, ces parcours, conçus avec l’ingéniosité d’un artisan d’antan, permettent la métamorphose personnelle et professionnelle, permettant à chacun de tisser des liens interculturels solides et de contribuer activement au développement de leur pays.

Vers un avenir partagé : un discours inspirant de l’Ambassadeur FitzGibbon

En outre, dans le discours mesuré et raffiné de l’ambassadrice Kathleen FitzGibbon, résonne l’écho d’une vision durable. À cet égard, elle a salué l’engagement acharné des participants, soulignant que leurs contributions s’inscrivent comme des maillons essentiels dans l’édifice d’une coopération bilatérale qui, tel un pont délicatement travaillé par un maître artisan, unit deux nations dans une harmonie enrichissante et réciproque.

Par ailleurs, au-delà de la simple remise de certificats, cette célébration se veut une véritable leçon de diplomatie moderne, où l’alliance des compétences et la valorisation de la culture locale se fondent en une symphonie éducative. À l’image d’une tapisserie aux motifs complexes, chaque fil de cette initiative illustre le savoir-faire et la détermination qui animent un peuple fier de ses traditions et résolument tourné vers l’avenir.

En guise de conclusion, le jubilé de 65 ans de coopération ne se résume pas à une commémoration temporelle, mais incarne l’essence même d’un dialogue interculturel raffiné et d’une pédagogie innovante. Ce rendez-vous symbolique, aux accents à la fois touristiques et artisanaux, promet de continuer à éclairer la voie d’un développement harmonieux, où chaque échange est une pierre ajoutée à l’édifice d’un avenir partagé.

 

L’Ambassade de Chine au Mali dément les rumeurs sur le refus des nouveaux passeports maliens

Bamako, 26 février 2025 – Une vague de spéculations a récemment enflammé les réseaux sociaux et certains organes de presse, laissant entendre que l’Ambassade de Chine au Mali aurait cessé de reconnaître le nouveau passeport malien et refuserait d’octroyer des visas aux citoyens maliens. Face à cette rumeur persistante, la représentation diplomatique chinoise a tenu à mettre les choses au clair dans un communiqué officiel publié ce mercredi , jour où ces allégations ont atteint leur paroxysme.

Dans ce document, l’ambassade dément catégoriquement avoir pris une telle décision, qualifiant les informations circulant de « fausses » et « infondées ». Elle affirme que les nouveaux passeports maliens, récemment introduits dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES), sont bel et bien reconnus par ses services consulaires. « Nous n’avons jamais refusé de reconnaître les nouveaux passeports maliens, ni d’accorder des visas aux citoyens maliens qui remplissent les conditions nécessaires », précise le communiqué, soulignant que toute demande de visa doit simplement respecter les réglementations en vigueur, une pratique standard en matière de diplomatie.

Une mise au point de l’Ambassade dans un contexte sensible

Cette clarification intervient dans un climat où les relations entre le Mali et ses partenaires internationaux sont scrutées de près. Depuis la création de l’AES, regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, des interrogations ont émergé quant à l’acceptation des nouveaux documents officiels émis par ces pays, notamment les passeports estampillés du symbole de l’alliance. Certains observateurs ont vu dans ces rumeurs une tentative de discréditer les efforts d’intégration régionale portés par ces trois nations sahéliennes, qui cherchent à affirmer leur souveraineté face aux dynamiques internationales.

L’ambassade chinoise, consciente de l’impact potentiel de telles désinformations, a également exprimé sa préoccupation face à ce qu’elle considère comme une attaque contre les relations sino-maliennes. « Nous condamnons toute tentative de désinformation visant à ternir l’amitié et la coopération entre la Chine et le Mali », ajoute le texte, avant de réaffirmer l’engagement de Pékin à maintenir un partenariat  solide et durable  avec Bamako. Cette mise en garde implique qu’ils pourraient envisager des mesures contre les sources de ces fausses nouvelles, bien qu’ils n’aient mentionné rien de précis à ce stade.

La Chine et le Mali : une relation privilégiée

La Chine est un acteur incontournable au Mali depuis plusieurs décennies, impliquée dans des projets d’infrastructure, des échanges commerciaux et des initiatives humanitaires. Cette relation, souvent qualifiée de stratégique, s’est renforcée ces dernières années, notamment avec l’appui de Pékin aux efforts de développement dans un pays confronté à des défis sécuritaires et économiques. L’ambassade a tenu à rappeler dans son communiqué que les citoyens maliens souhaitant se rendre en Chine pour des raisons d’échanges ou de coopération sont toujours les bienvenus, à condition de se conformer aux procédures administratives habituelles.

Pour obtenir un visa chinois, les Maliens doivent, comme tout autre demandeur, fournir un passeport valide (d’une durée supérieure à six mois), un formulaire de demande dûment rempli, une photo d’identité, ainsi que des justificatifs tels qu’une réservation de billet d’avion ou une lettre d’invitation, selon le motif du voyage. Ces exigences, loin d’être une nouveauté ou une mesure discriminatoire, sont en place depuis longtemps et ne visent aucunement à empêcher l’accès des Maliens au territoire chinois.

Les réseaux sociaux, amplificateurs de rumeurs

L’origine exacte de ces rumeurs reste floue, mais leur propagation rapide sur les plateformes numériques témoigne une fois de plus du pouvoir des réseaux sociaux à façonner les perceptions, parfois au détriment de la vérité. Des messages alarmistes, relayés par des comptes anonymes ou des médias peu scrupuleux, ont semé le doute parmi la population malienne, certains allant jusqu’à interpréter cette prétendue décision comme un revers pour l’AES. La réponse rapide et ferme de l’ambassade semble toutefois avoir permis de couper court à ces spéculations, du moins pour l’instant.

Une invitation à la vigilance de l’Ambassade

En conclusion de son communiqué, l’Ambassade de Chine au Mali a appelé les citoyens et les médias à faire preuve de discernement face aux informations circulant en ligne. Elle a réitéré son attachement à une coopération mutuellement bénéfique avec le Mali, un message qui résonne comme une volonté de dissiper les malentendus et de renforcer la confiance entre les deux nations.

Alors que le Mali continue de naviguer dans un environnement régional et international complexe, cette mise au point rappelle l’importance d’une communication officielle pour contrer les narratifs trompeurs. Pour l’heure, les portes de la Chine restent ouvertes aux Maliens, et leurs nouveaux passeports, loin d’être un obstacle, sont pleinement acceptés par l’un des partenaires les plus influents du pays.

Niger : L’éclosion d’une renaissance touristique et artisanale à l’ombre du fleuve

Niamey, 26 février 2025 — À l’aube d’une ère où les frontières entre tradition et modernité s’écrasent, le Niger orchestre une symphonie inédite pour réinventer son patrimoine touristique et artisanal. En effet, lors d’un entretien accordé hier à la RTN, la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a dévoilé une mosaïque de mesures destinées à transcender les défis historiques du secteur, tout en tissant un dialogue entre l’authenticité locale et les exigences d’un monde en mutation.

L’archipel des initiatives : du document manquant à la cartographie économique

Jusqu’à présent, longtemps privé de boussole stratégique, le secteur touristique nigérien naviguait en eaux troubles, absent des cartographies gouvernementales prioritaires. « Avant, le tourisme serait sans boussole, dépourvu d’une politique nationale structurante », confesse la Ministre, soulignant l’urgence d’un cadastre réglementaire désormais en gestation. Ce vade-mecum, élaboré en symbiose avec les institutions concernées, aspire à redessiner les contours d’un secteur marginalisé, tout en comblant le vide statistique qui obscurcissait son impact économique. Parallèlement, une collaboration inédite avec l’Institut National de la Statistique (INS) promet désormais de quantifier l’invisible, transformant les données en leviers pour des financements pérennes.

L’Académie des savoir-faire : quand la formation devient art ?

Ensuite, dans l’atelier des compétences, 85 artisans de l’hospitalité (réceptionnistes, cuisiniers, maîtres d’étages) ont été initiés aux arcanes de l’excellence technique et hygiéniste. Ces séances, bien plus que de simples formations, ressemblent à une chorégraphie où chaque geste, chaque protocole, devient un pas vers l’élévation qualitative. « L’art de l’accueil ne se limite pas à un sourire ; c’est une alchimie de rigueur et de créativité », insiste la Ministre, évoquant ces ateliers comme des laboratoires de redynamisation.

Festivals et flux : la résilience par le patrimoine vivant

Après cela, face à la léthargie des flux internationaux ébranlés par les séquelles pandémiques et les tumultes sécuritaires, le Niger mise sur l’effervescence de ses racines. Ainsi, les éditions renouvelées du Festival des Civilisations du Fleuve à Boubon ou du Festival de l’Arewa ne sont pas de simples célébrations, mais des cathédrales éphémères où se reconstruit l’imaginaire collectif. En outre, ces événements ponctuels d’excursions sur le Niger ou dans le sanctuaire des girafes de Kouré invitent à une déambulation introspective, où le voyageur devient archéologue de sa propre terre.

La lutte contre les ombres : concurrence déloyale et diplomatie économique

Cependant, dans l’arène touristique, un adversaire insidieux ronge les fondations : la concurrence déloyale. Hébergements clandestins, lieux fantômes… Autant de spectres que le Ministère combat via une alliance inattendue avec le Ministère de l’Intérieur pour policer les pratiques et sanctifier la légalité. De plus, sur la scène internationale, le Niger renoue avec l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), après une traversée du désert financier. Désormais, les cotisations, jadis irrégulières, redeviennent un sésame pour accéder aux fonds et influencer les agendas globaux.

L’artisanat : au-delà de l’écrin, l’économie

En parallèle, Mme Soufiane Agaichata, Ministre de l’Artisanat, déploie un plaidoyer pour une relecture du secteur. Loin des clichés réducteurs, bijoux et maroquinerie, l’artisanat nigérien est un cosmos de 291 métiers, des forgerons aux restaurateurs, des électriciens aux artisans agroalimentaires. « Un recensement révélerait une constellation d’artisans, piliers invisibles de notre économie », affirme-t-elle, appelant à un inventaire national pour révéler cette armée silencieuse.

Vers un tourisme endogène : le Niger par les Nigériens

Finalement, l’ultime défi ? Détourner le regard des hôtels peuplés d’étrangers pour éveiller une fierté domestique. Avec près de vingt transports terrestres en effervescence, le Niger mise sur des compagnies d’excursions ciblées (balades fluviales, safaris urbains à Niamey) pour que ses citoyens redécouvrent leur propre territoire. « Le tourisme intérieur n’est pas un luxe, mais un miroir où se reflète notre identité », conclut la Ministre, envisageant une économie dans laquelle chaque voyageur local devient ambassadeur d’une richesse méconnue.

Le Niger, tisserand de sa propre légende

En somme, en mariant l’audace politique à la poésie des traditions, le Niger tisse une tapisserie sur laquelle chaque fil (statistique, formation, festival, artisanat) contribue à un récit cohérent. Loin des modèles importés, cette renaissance puise sa sève dans un terreau ancestral, transformant les défis en pigments pour une fresque économique et culturelle. Et si l’avenir du tourisme résidait dans cette alchimie rare, où un pays se réinvente non pas pour les regards extérieurs, mais pour le regard qu’il porte sur lui-même ?

 

 L’Algérie et le Niger resserrent leurs liens à El Mouradia

Alger, 26 février 2025 — Dans la chaleur d’un mardi algérois, le Palais El Mouradia, cœur battant du pouvoir en Algérie, a accueilli une figure clé de la diplomatie nigérienne : Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur. En effet, reçu en audience par le président Abdelmadjid Tebboune, cet échange marque un jalon dans les relations entre Alger et Niamey, deux nations unies par une frontière de près de 1 000 kilomètres et une ambition commune de stabilité régionale. Loin d’être une simple formalité, cette visite s’inscrit dans un contexte où la coopération bilatérale prend un nouvel élan, porté par des projets concrets et une volonté de surmonter les défis du Sahel.

La visite du ministre nigérien Bakary Yaou Sangaré  en Algérie , reçue par le président Tebboune le mardi , scelle une coopération Un accueil chargé de symboles

Par ailleurs, l’audience s’est déroulée sous les ors du palais présidentiel, en présence de figures de premier plan : Boualem Boualem, directeur de cabinet de la présidence, et Ahmed Attaf, ministre d’État algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines. Cette délégation de haut rang traduit l’importance accordée à cette rencontre, qui dépasse le cadre protocolaire pour s’ancrer dans une dynamique de partenariat stratégique. Sangaré, porteur des salutations de son président nigérien, a saisi l’occasion pour saluer l’engagement constant de l’Algérie auprès du Niger, notamment dans les périodes de turbulence.

En outre, le tête-à-tête avec Tebboune n’était pas une première étape isolée. Avant de fouler le tapis rouge d’El Mouradia, le ministre nigérien s’est entretenu avec son homologue Ahmed Attaf. Ces discussions, tenues au siège du ministère des Affaires étrangères, ont permis de passer en revue les nombreux chantiers qui lient les deux pays. De la route transsaharienne, cette artère vitale pour le désenclavement du Sahel, aux projets énergétiques ambitieux, les échanges ont révélé une feuille de route dense, teintée d’optimisme.

Algérie-Niger :  Une coopération aux multiples visages

Au cœur des pourparlers, la volonté de donner corps à des initiatives longtemps évoquées. Parmi elles, la construction de raffineries pétrolières et l’implantation de turbines électriques de 50 mégawatts pour doper la production énergétique nigérienne. L’Algérie, forte de son expertise dans le secteur des hydrocarbures, se positionne comme un allié de poids pour accompagner Niamey dans cette quête d’autonomie. Mais l’ambition ne s’arrête pas là : des projets miniers, un gazoduc transsaharien et une fibre optique reliant les deux nations faisaient également partie des échanges, esquissant les contours d’une intégration régionale renforcée.

Sangaré, dans une déclaration à la presse, n’a pas caché son enthousiasme. « Cette rencontre est une pierre angulaire dans l’édifice de notre coopération », a-t-il lancé, soulignant les « perspectives lumineuses » qui s’ouvrent pour les deux pays. Il a loué l’assurance donnée par Tebboune que ces initiatives seraient mises en œuvre avec diligence, une promesse qui résonne comme un gage de confiance mutuelle.

Le Sahel en toile de fond

Au-delà des annonces économiques, cette visite survient dans un contexte régional complexe. Le Niger, secoué par des crises politiques et sécuritaires ces dernières années, trouve en l’Algérie un partenaire historique. Alger, fidèle à sa doctrine de non-ingérence et de médiation, a souvent joué les bons offices pour apaiser les tensions au sud de ses frontières. La crise nigérienne actuelle, marquée par des tractations avec la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), a d’ailleurs été abordée. Sangaré a tenu à rendre hommage au rôle de l’Algérie, « toujours présente dans les tempêtes », et a exprimé son espoir d’une sortie rapide de l’impasse grâce à une médiation en cours.

Les deux dirigeants ont également partagé leurs vues sur les défis communs : la lutte contre le terrorisme, la sécurisation des frontières et la gestion des flux migratoires. Dans un Sahel où l’instabilité menace de déborder, cette convergence d’intérêts pourrait poser les jalons d’une alliance plus robuste, capable de peser sur l’échiquier régional.

La visite du ministre nigérien Bakary Yaou Sangaré  en Algérie , reçue par le président Tebboune le mardi , scelle une coopération Un accord aux accents pratiques entre l’Algérie et le Niger

En plus, le point d’orgue de la visite fut la signature d’un accord inédit entre Sangaré et Attaf. Ce texte, paraphé sous les auspices de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, prévoit des facilités administratives et douanières pour concrétiser des projets nigériens financés par l’Algérie. Un pas pragmatique qui illustre la volonté de dépasser les discours pour s’attaquer aux réalités du terrain.

Vers un avenir commun ?

En somme, cette journée au Palais El Mouradia ne fut pas qu’une parenthèse diplomatique : elle incarne une ambition partagée. Pour l’Algérie, il s’agit de consolider son rôle de pivot africain, un statut qu’elle revendique avec force sous la présidence de Tebboune. Pour le Niger, c’est une opportunité de s’appuyer sur un voisin fiable pour bâtir une économie plus résiliente. Alors que les délégations se séparaient, une certitude flottait dans l’air algérois : les ponts entre Alger et Niamey, déjà solides, sont en train de s’élever encore plus haut, portés par une vision qui transcende les sables du désert.

 

La pétition insolite : quand des Canadiens veulent déposséder Elon Musk de sa citoyenneté

Un vent de fronde souffle sur le Canada, un soulèvement citoyen aussi inattendu que spectaculaire. Depuis le 20 février 2025, une pétition audacieuse circule sur le territoire de l’érable, portée par des centaines de milliers de signataires qui, dans un élan rarement vu, ne réclament rien de moins que l’annulation de la citoyenneté canadienne d’Elon Musk, l’énigmatique magnat de la technologie.

Ce mouvement, à la croisée de l’indignation patriotique et de la symbolique politique, éclaire d’une lumière crue les tensions grandissantes entre le Canada et son voisin du sud, sous l’ombre pesante de l’administration Trump. Plongeons dans cette affaire hors du commun avec une loupe pédagogique, en décortiquant ses origines, ses rouages et ses implications, loin des sentiers battus du récit convenu.

Une clameur populaire aux accents de souveraineté

Lancée il y a cinq jours dans la province verdoyante de la Colombie-Britannique, cette pétition a déjà fédéré plus de 250 000 âmes, un chiffre qui enfle comme une vague prête à déferler jusqu’au 20 juin, date de clôture des signatures. À l’origine de ce tollé, une accusation aussi grave que tranchante : Elon Musk, né en Afrique du Sud, mais Canadien par sa mère originaire de la Saskatchewan, serait une menace pour l’intégrité nationale. Les pétitionnaires lui reprochent d’avoir manié sa fortune colossale et son influence tentaculaire pour peser sur les élections canadiennes, et pire encore, de s’être mué en pion d’un gouvernement étranger – celui des États-Unis – cherchant à éroder la souveraineté du pays.

Ce n’est pas un simple murmure de mécontentement : c’est un cri d’alarme, drapé dans une rhétorique qui dépeint Musk comme un intrus ayant trahi l’esprit du Canada. Pourtant, derrière cette colère se cache une réalité juridique plus terre-à-terre. Au pays de la feuille d’érable, priver quelqu’un de sa citoyenneté n’est pas une mince affaire. La loi est claire comme une rivière de montagne : seule une fraude avérée, une fausse identité ou une dissimulation volontaire lors d’une demande d’immigration peut justifier une telle mesure. Or, rien dans le parcours de Musk, arrivé à 18 ans pour travailler et étudier à l’Université Queen’s avant de filer vers les États-Unis – ne semble, jusqu’ici, cocher ces cases. La pétition, bien que vibrante d’émotion, flotte ainsi dans une sphère symbolique, sans ancrage légal tangible.

 Musk : Une réplique provocatrice et un contexte explosif

Face à cette tempête, Elon Musk n’a pas choisi la discrétion. Dans un message aussi fugace qu’incendiaire, posté puis effacé sur la plateforme X, il a jeté de l’huile sur le brasier : « Le Canada n’est pas un vrai pays. » Une saillie qui, bien que retirée, a résonné comme une gifle pour nombre de Canadiens, ravivant les braises d’un patriotisme déjà malmené par les frictions avec les États-Unis. Car l’affaire Musk ne surgit pas dans un vide paisible. Depuis le retour de Donald Trump à la tête de l’Amérique, les relations entre les deux nations voisines grincent comme un vieux pont sous la tempête. Trump, avec son franc-parler habituel, a laissé entendre que le Canada pourrait n’être qu’un État supplémentaire des États-Unis, tout en brandissant la menace de taxes douanières sur l’acier, l’aluminium et autres trésors économiques canadiens.

Ottawa, piqué au vif, a promis de riposter par des contre-tarifs, transformant cette joute en un bras de fer commercial. Mais la querelle ne s’arrête pas aux sommets gouvernementaux : elle s’est infiltrée dans le quotidien des Canadiens, qui boudent les produits américains, snobent les voyages au sud de la frontière et conspuent les hymnes étoilés lors des joutes sportives. Dans ce climat de défiance, Musk, avec son soutien affiché aux politiques migratoires radicales de Trump, devient une cible idéale, un symbole de l’influence étrangère honnie.

Une pétition sans dents, mais pas sans voix contre Musk

Si cette pétition fait trembler les réseaux sociaux et les conversations autour des tables de cuisine, elle reste, pour l’heure, un geste plus théâtral que juridique. Au Canada, une pétition forte d’au moins 500 signatures et adoubée par un député peut espérer une réponse officielle du gouvernement. Celle-ci, portée par Charlie Angus, figure respectée du Nouveau Parti démocratique, a déjà franchi ce seuil. Pourtant, son destin vacille : des élections prévues au printemps pourraient dissoudre le Parlement, reléguant ce cri du cœur à un écho sans suite. Angus lui-même, après deux décennies de service, raccrochera bientôt ses gants politiques, laissant planer un doute sur l’élan futur de cette initiative.

Et Musk dans tout cela ? L’homme aux mille visages, entrepreneur visionnaire pour les uns, provocateur impénitent pour les autres, ne tremble pas. Sa citoyenneté canadienne, héritée de sa mère, est un fil ténu, mais solide qui le relie au pays. Son parcours, d’un jeune immigrant débarquant à 18 ans à un titan de la technologie naturalisé américain en 2002, défie les simplifications. Accusé par certains, comme Steve Bannon, d’avoir flirté avec l’illégalité aux États-Unis dans sa jeunesse, il rejette ces allégations avec assurance, fort d’une biographie qui le blanchit.

Une leçon de démocratie et de symboles

Que retenir de cette saga ? Sous ses airs de feuilleton à rebondissements, elle dévoile une vérité limpide : le pouvoir des citoyens, même symbolique, peut faire vaciller les géants. Cette pétition, bien qu’impuissante à arracher Musk à son passeport canadien, cristallise un malaise plus vaste, celui d’un peuple qui refuse de voir son identité diluée dans les ambitions d’un voisin encombrant ou les caprices d’un milliardaire insaisissable. Elle rappelle aussi que la citoyenneté, loin d’être un simple tampon administratif, est une étoffe tissée de loyautés, d’histoires et de luttes. Dans un monde où les frontières s’effritent sous les assauts de la mondialisation, le Canada, par ce geste, réaffirme qu’il est plus qu’une ombre au nord des États-Unis : un pays vivant, fier et prêt à rugir.

 

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Tottenham – Manchester City, 26 février

Tottenham a remporté 3 matches d’affilée pour la première fois de la saison de l’EPL et s’est hissé à la 12ᵉ place. Dans le même temps, Manchester City s’est incliné face à Arsenal et Liverpool, s’est défait de Newcastle et essaie toujours de rattraper le wagon des 4 premiers. De plus, ayant pris la valise en Ligue des champions, seules des performances réussies en championnat peuvent sauver la saison du collectif de Guardiola.

Tottenham a infligé à Manchester City l’une des corrections les plus douloureuses de la saison, en dessoudant son adversaire 4-0 à l’Etihad. Les pépites de Guardiola tenteront de laver l’affront, mais cette tâche ne semble pas si aisée, vu leurs 6 revers en 8 derniers matches sur la pelouse des Spurs. Mais il y a une bonne nouvelle : Erling Haaland est sur le point de revenir de l’infirmerie.

Cotes : V1 – 3.425, X – 4.435, V2 – 1.968

Liverpool – Newcastle, 26 février

Au dernier tour de l’EPL, Liverpool a surclassé Manchester City, tandis que tous les rivaux des Reds ont essuyé des échecs. L’équipe d’Arne Slot a pris le maximum de points en 5 derniers matches sur son terrain, avec 16 réalisations sur le compteur, et veut s’approcher davantage de la plus haute marche du podium.

Newcastle, après 9 victoires d’affilée de la mi-décembre à la mi-janvier, affiche des résultats mi-figue mi-raisin. Largement dominés par Manchester City 0:4, les Magpies se sont ensuite offerts un succès ébouriffant contre Nottingham Forest, inscrivant 4 buts en 12 minutes. Newcastle n’a pas battu Liverpool depuis près de 10 ans – cette séquence va-t-elle durer ?

Cotes : V1 – 1.528, X – 4.99, V2 – 5.85

Betis – Real Madrid, 1ᵉʳ mars

Le Real Madrid est le dauphin du FC Barcelone, cédant seulement d’après des indices supplémentaires, et devance l’Atlético d’un petit point. Dans la lutte pour les médailles d’or, chaque affrontement peut être décisif et le groupe de Carlo Ancelotti n’a pas le droit à l’erreur. Madrid a battu le FC Girona lors de la dernière journée, en finissant ainsi avec une série de trois rencontres sans victoire en Liga. Le Betis est un adversaire inconfortable pour le Real : les Merengues n’ont remporté qu’une seule des quatre dernières confrontations contre les Verdiblancos.

Après deux victoires de rang, le Betis se rapproche de la zone des Coupes d’Europe et vise à dépasser le Rayo Vallecano. Lors du mercato hivernal, l’équipe de Manuel Pellegrini a été renforcée par l’ailier de Manchester United, Anthony. Auteur de 3 buts et 2 passes décisives en 6 apparitions, le Brésilien manquera la rencontre avec le Real en raison d’un carton rouge stupide écopé lors du match contre Getafe.

Cotes : V1 – 4.525, X – 4.425, V2 – 1.759

SSC Naples – Inter, 1ᵉʳ mars

L’Inter ne devance le Napoli que d’une longueur en Serie A, et le triomphant du choc jouira d’un avantage important avant la dernière ligne droite de la saison. Le match du premier tour a vu les formations partager les points sur le score de 1-1.

Vainqueur en 7 matches de suite, Naples n’a pas réussi à s’imposer lors des 4 dernières journées, et la débâcle contre Côme le week-end dernier a permis à l’Inter de chiper la première place aux Napolitains. Cependant, les résultats de la troupe de Simone Inzaghi à l’extérieur en février ne cassent pas trois pattes à un canard : 1 unité en 3 derniers matches. Naples et l’Inter ne voudront probablement pas prendre de risques, mais l’Atalanta attend que ses adversaires trébuchent et peut redonner un peu plus de suspense dans la lutte pour le Scudetto.

Cotes : V1 – 3.185, X – 3.25, V2 – 2.537

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