Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 14 sur 138

Niger-Cuba : une page diplomatique s’ouvre sous le ciel de Niamey

Niamey, 8 mars 2025 – Le ministère des Affaires étrangères à Niamey a connu une atmosphère empreinte de solennité subtile jeudi dernier, accueillant un instant tout aussi discret que marquant. En effet, Son Excellence Monsieur Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, a reçu les copies figurées des lettres de créance de Son Excellence Monsieur José Julian Cala Sagué, nouvel ambassadeur de la République de Cuba au Niger. Cette cérémonie, rituel inaugural des relations diplomatiques, a scellé l’arrivée d’un émissaire dont la mission s’annonce comme un pont entre deux nations aux trajectoires singulières, unies par une volonté de dialogue au-delà des océans.

Un envoyé cubain au cœur du Sahel

José Julian Cala Sagué, dont le nom résonne encore peu dans les couloirs nigériens, apporte avec lui l’héritage d’une île caraïbe dont l’histoire est tissée de résilience et d’audace. Si son parcours précis reste discret – la diplomatie cubaine cultivant une certaine sobriété –, son arrivée coïncide avec un regain d’intérêt entre La Havane et Niamey. Par ailleurs, depuis l’année dernière, sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Niger redéfinit ses alliances, et Cuba, fidèle à sa tradition de solidarité avec les pays du Sud, s’inscrit dans cette dynamique. La présence de cadres du ministère lors de cette remise témoigne de l’importance accordée à ce jalon, prélude à une coopération dont les contours se dessineront bientôt.

Remise des lettres de créance de l’ambassadeur cubain José Julian Cala Sagué au ministre nigérien Bakary Yaou SangaréNiger-Cuba : une amitié aux racines profondes

D’ailleurs, les liens entre le Niger et Cuba ne datent pas d’hier. Dès les années 1970, sous le régime de Seyni Kountché, des médecins cubains ont foulé le sol nigérien, apportant leur expertise dans des villages où les soins étaient un luxe. Cet élan s’est poursuivi, notamment lors du Sommet du Groupe des 77 et de la Chine à La Havane en septembre 2023, où Bakary Yaou Sangaré, alors fraîchement nommé ministre, avait réitéré la solidarité de Niamey envers Cuba face à l’embargo américain. Aujourd’hui, cette relation s’étoffe : santé, éducation, agriculture – des secteurs où l’île excelle – pourraient nourrir un partenariat renforcé, alors que le Niger, confronté aux défis du Sahel, cherche des alliés fiables et désintéressés.

Un ministre au carrefour des ambitions

Bakary Yaou Sangaré, incarne une vision de souveraineté affirmée. Ancien ambassadeur à Cuba de 2021 à 2023, il connaît les subtilités de cette nation insulaire, un atout précieux pour accueillir Cala Sagué. Sa présence à cette cérémonie, entourée de ses collaborateurs, souligne une volonté de tisser des liens stratégiques, loin des tumultes qui agitent la région. L’Alliance des États du Sahel (AES), qu’il promeut avec ferveur, pourrait même trouver à Cuba un écho idéologique, les deux partageant une méfiance envers les ingérences extérieures et une foi en l’autonomie des peuples.

Niger-Cuba : une lueur dans l’immense désert

En somme, cette remise de lettres, si protocolaire soit-elle, n’est pas un simple acte administratif ; elle est une graine semée dans un sol aride, un murmure d’espoir dans un Niger en quête de nouveaux horizons. Que deviendra cette entente naissante entre le Sahel et les Caraïbes ? Nul ne le sait encore. Mais dans l’échange de regards entre Sangaré et Cala Sagué, dans le frôlement de ces documents symboliques, s’esquisse une possibilité : celle d’un avenir où les distances s’effacent, où les mains tendues, d’un continent à l’autre, écrivent ensemble une histoire encore à inventer.

Niger-Algérie : une alliance énergétique scellée dans le sable de Gorou Banda

Niamey,  8 février 2025 – Sous le ciel brûlant de Niamey jeudi dernier, un chapitre inédit de la coopération nigéro-algérienne s’est écrit dans l’enceinte de Gorou Banda, site emblématique des ambitions énergétiques du Niger. Là, des ingénieurs de la Société Nationale d’Électricité du Niger (NIGELEC) et de la Compagnie Algérienne de l’Électricité et du Gaz (SONELGAZ) ont convergé pour poser les jalons techniques d’un projet audacieux : l’intégration de deux turbines à gaz d’une capacité totale de 40 mégawatts, offertes par l’Algérie. Ce don, fruit d’un mémorandum d’entente signé en janvier 2025, s’érige en un geste de solidarité tangible, répondant aux appels pressants d’un Niger en quête de souffle énergétique.

Gorou Banda, carrefour d’une renaissance électrique

Par ailleurs, perché à une douzaine de kilomètres de la capitale, Gorou Banda n’est pas un lieu anodin. Déjà hôte d’une centrale thermique au diesel de 100 MW inaugurée en 2017 et d’une ferme solaire de 50 MW mise en service en 2023, ce site se mue en un pivot stratégique pour l’électrification du pays. Les deux turbines promises par SONELGAZ – des unités robustes capables de fonctionner au gaz naturel ou au diesel – viendront enrichir cette mosaïque énergétique, offrant ainsi une réponse immédiate aux pénuries qui entravent les foyers et les industries nigériennes. Lors de cette réunion, les experts des deux nations ont scruté les plans, évalué les réseaux et esquissé les contours d’une intégration harmonieuse, dans un ballet technique où chaque détail compte.

Lors de La réunion à Gorou Banda, les ingénieurs nigériens et algériens planifient l’intégration de turbines à gaz offertes par l’Algérie, Une main tendue au cœur du Sahel 

Ce projet s’inscrit dans un élan plus vaste, celui d’une Algérie déterminée à affermir son rôle de partenaire privilégié dans un Sahel en proie à l’instabilité. Avec une population dont seuls 19,5 % avaient accès à l’électricité en 2022, selon la Banque mondiale, le Niger fait face à une crise énergétique chronique, aggravée par sa dépendance aux importations nigérianes et par les coûts prohibitifs du diesel. L’initiative algérienne, intégralement financée par SONELGAZ, ne se limite pas à un don matériel : elle s’accompagne d’un transfert de savoir-faire, les ingénieurs algériens partageant leur expertise avec leurs homologues nigériens pour garantir la pérennité de l’installation. Ainsi, ce n’est pas seulement de l’énergie qui circule entre les deux pays, mais un courant de fraternité.

Une coopération aux racines profondes

Les liens entre Alger et Niamey trouvent ici une nouvelle incarnation. Si l’accord énergétique de janvier 2025 a surpris par sa rapidité, il s’ancre dans une histoire de dialogues discrets et d’intérêts communs, amplifiés par la nécessité de contrer les défis régionaux. L’Algérie, forte de ses réserves gazières , 4,5 trillions de mètres cubes, soit la dixième place mondiale et de son savoir-faire industriel, voit dans ce partenariat une opportunité de rayonner au-delà de ses frontières. Pour le Niger, sous la gouvernance du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie , cette aide s’aligne avec une volonté de diversification énergétique, alors que des projets comme le gazoduc transsaharien avec l’Algérie et le Nigeria restent en gestation.

Gorou Banda : vers un horizon illuminé

En somme, alors que les turbines promises s’apprêtent à rugir dans le silence de Gorou Banda, elles portent en elles plus qu’une simple capacité électrique : elles incarnent une espérance, celle d’un Niger moins tributaire des ombres de la nuit. Pourtant, dans ce tableau d’optimisme, des questions demeurent suspendues, telles des grains de sable dans le vent. Quand les machines tourneront-elles à plein régime ? Les promesses d’aujourd’hui survivront-elles aux aléas politiques et logistiques de demain ? Sous le regard attentif des ingénieurs, un rêve prend forme, fragile, mais tenace. Et dans ce désert où chaque lueur est une victoire, l’avenir s’écrit peut-être déjà entre les lignes d’un horizon qui, pour une fois, refuse de s’éteindre.

Niger : une consécration sous le signe de l’unité et de la vaillance

Tondibiah, 8 mars 2025 – L’École de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN) de Tondibiah, près de Niamey, s’est drapée d’une solennité rare pour accueillir un moment d’histoire jeudi dernier.  En effet, sous la présidence du ministre d’État et ministre de la Défense Nationale, le général de corps d’armée Salifou Mody, 274 nouveaux élèves officiers de la 21ᵉ promotion ont été consacrés, marquant l’achèvement de leur formation initiale.

Parmi eux, 178 élèves officiers d’active, dont 12 femmes, et 96 élèves officiers collatéraux, dont 8 femmes, ont prêté serment devant le drapeau national, s’engageant à servir avec abnégation une nation aux prises avec des défis colossaux. À leurs côtés, dix officiers issus de pays frères (Burkina Faso, Cameroun, Congo, Guinée, Mali et Tchad) ont ajouté une teinte panafricaine à cette célébration.

La consécration des 274 nouveaux officiers de la 21ᵉ promotion au Niger, un moment de fierté et d’unité panafricaine officiers : Une promotion au nom d’un héros

Par ailleurs, baptisée « Promotion Chef de Bataillon Oumarou Tahirou » en hommage à un officier tombé pour la patrie, cette cohorte porte en son cœur la mémoire d’un sacrifice exemplaire. Parrainée par le général de corps d’armée Ahmed Mohamed, elle incarne une relève forgée dans l’épreuve, après un parcours exigeant entamé le 1ᵉʳ novembre 2024. En plus, quarante-cinq jours en camp, suivis de quarante-cinq autres à l’EFOFAN, ont sculpté ces jeunes âmes en futurs gardiens de la souveraineté nigérienne. Leur consécration, marquée par le port des galons pour certains et l’engagement solennel pour tous, symbolise un passage de l’aspirant au soldat, de l’individu à la sentinelle d’un idéal collectif.

Une mosaïque d’ambitions et de solidarités

La présence de représentants du Burkina Faso (2), du Cameroun (2), du Congo (1), de la Guinée (1), du Mali (2) et du Tchad (2) dans cette promotion n’est pas anodine. Elle reflète une fraternité militaire régionale, un écho aux combats communs contre les fléaux qui rongent le Sahel (terrorisme, instabilité, trafics). Ces officiers étrangers, formés aux côtés de leurs homologues nigériens, emporteront aussi dans leurs pays respectifs un savoir partagé, fruit d’une école dont la réputation dépasse les frontières. L’EFOFAN, depuis sa création, a façonné plus d’un millier d’officiers, devenant un creuset d’excellence au service des forces de défense et de sécurité, tant nationales qu’amies.

Nouveaux officiers : un rempart face à l’adversité

Dans son allocution, le général Salifou Mody a exalté la formation comme la colonne vertébrale d’une armée digne de ce nom. « Une armée ne vaut que par la trempe de ceux qui la composent », a-t-il martelé, insistant sur le culte de l’excellence qui anime cette institution. Ces 274 recrues, dont 20 femmes, sont appelées à marcher dans les pas de leurs aînés, ces « intrépides prédécesseurs » qui, sur les théâtres d’opérations, ont fait plier l’ennemi par leur ténacité. Face aux menaces jihadistes qui enserrent le Niger – du lac Tchad à la frontière malienne –, leur mission s’annonce aussi ardue qu’essentielle : protéger un peuple, défendre un territoire, incarner un espoir.

La flamme d’une relève indomptable

Ces 274 âmes, unies par un serment et une destinée, ne sont pas qu’une statistique ; elles sont le souffle d’un Niger qui refuse de ployer. Dans leurs regards croisés, ceux des femmes pionnières, ceux des frères d’armes d’ailleurs, se lit une promesse plus vaste que les sables qui les entourent : celle d’un avenir dans lequel la bravoure triomphe des ténèbres. Car, au bout de ce chemin semé d’épreuves, ce n’est pas seulement une promotion qui naît, mais une lumière qui, portée par leurs mains, continuera de percer l’obscurité.

 

Niger : un flambeau s’éteint avec Malam Alma Oumarou

Niamey, 8 mars 2025 – Un voile de silence s’est abattu sur Niamey, comme si les vents du Sahel eux-mêmes retenaient leur souffle. Malam Alma Oumarou, figure tutélaire de la politique nigérienne, s’est éteint à l’âge de 73 ans, laissant derrière lui un héritage aussi vaste que les dunes de son pays natal. Originaire de Kantché, dans la région de Zinder, cet homme au parcours singulier a traversé les décennies, tissant sa toile entre les arcanes du pouvoir et les sphères économiques, jusqu’à devenir une référence incontournable dans l’histoire contemporaine du Niger.

Malam Alma Oumarou : un itinéraire forgé dans l’érudition et l’engagement

Fils d’une terre aride, mais riche de promesses, Malam Alma Oumarou a puisé dans ses racines à Kantché la force d’un destin hors du commun. Formé au Lycée National de Niamey, puis à l’Université de Lomé, à Abidjan et enfin à l’Université libre de Bruxelles, il a ramené dans ses bagages une licence en droit, un diplôme en droit des assurances et une maîtrise en santé publique. Dès 1976, il s’est immergé dans l’administration publique, avant de s’illustrer comme cofondateur de la Société Nigérienne d’Assurances et de Réassurances (SNAR-Leyma), dont il fut directeur général adjoint puis directeur général jusqu’en 1993. Entrepreneur visionnaire, il a également investi dans l’industrie, marquant de son empreinte des secteurs clés comme les assurances et les finances, avec des participations notables dans des institutions telles que BIA, SONIBANK et ECOBANK.

Une stature politique au service de la nation

La politique, cet autre théâtre où il excella, l’a vu endosser des rôles majeurs. Député de Kantché de 1999 à 2009, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, il a porté haut les couleurs du MNSD-Nassara sous Mamadou Tandja, occupant le poste de ministre de la Privatisation dès 2000, puis celui du Commerce jusqu’en 2016 sous Mahamadou Issoufou. En 2020, il a fondé le Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP-Farilla), qu’il a conduit à la septième place lors de la présidentielle de 2020 avec 2,47 % des suffrages. Nommé ministre des Transports en 2021 par Mohamed Bazoum, il a poursuivi son œuvre jusqu’à ce que la maladie, ce visiteur insidieux, vienne interrompre son chemin. Son décès, survenu à Niamey, a été annoncé avec une sobriété empreinte de respect par l’Agence Nigérienne de Presse, plongeant le pays dans une méditation collective.

Un legs au croisement des mondes

Malam Alma Oumarou n’était pas seulement un homme d’État ou un magnat des affaires ; il était un pont entre les époques et les ambitions. Sa capacité à naviguer entre les exigences de la gouvernance et les subtilités de l’économie lui a valu une réputation d’architecte discret, mais influent. Sous son égide, le RPP-Farilla s’est voulu un étendard de paix et de cohésion, un rêve qu’il portait avec une ferveur presque prophétique. Ses contemporains saluent en lui un patriote dont les idées, parfois austères, visaient toujours l’élévation collective, tandis que ses détracteurs reconnaissent, malgré leurs réserves, la constance de son engagement.

Malam Alma Oumarou : une étoile qui rejoint l’immensité

Le Niger pleure un fils dont la voix, grave et posée, savait apaiser les tumultes. Malam Alma Oumarou s’en est allé, emportant avec lui un pan de l’âme nigérienne, mais laissant en héritage une leçon limpide : la grandeur d’un homme ne se mesure pas aux titres qu’il accumule, mais à la lumière qu’il projette sur ceux qui l’entourent. Dans le silence du crépuscule sahélien, où les étoiles semblent veiller sur les vivants, son départ nous rappelle que les plus nobles édifices sont ceux que l’on bâtit pour autrui, et que, même éteint, un flambeau continue d’éclairer les sentiers qu’il a un jour tracés.

 

Niger-Mauritanie : un adieu diplomatique sous le signe de la gratitude

Niamey, 6 mars 2025 – Le palais présidentiel de Niamey s’est paré d’une aura particulière pour accueillir une cérémonie aussi discrète qu’éloquente. Le chef de l’État nigérien, le général Abdourahamane Tiani, a ouvert ses portes ce matin à Son Excellence Monsieur Sadati Cheikh Ould Ahmed Aicha, ambassadeur de la Mauritanie, venu clore une mission diplomatique dont les contours ont façonné, dans l’ombre, les relations entre les deux nations. Cette audience, loin d’être une simple formalité, s’est muée en un moment de reconnaissance mutuelle, où les fils d’une coopération ancienne se sont noués une dernière fois sous le regard de cet émissaire mauritanien.

Ambassadeur de la Mauritanie : Un serviteur des ponts transsahéliens

Sadati Cheikh Ould Ahmed Aicha, dont la nomination remonte à plusieurs années en fait, les archives évoquent une prise de fonction antérieure à 2022 , a incarné durant son mandat un trait d’union entre Niamey et Nouakchott. Dans un Sahel tourmenté par les soubresauts sécuritaires et les défis économiques, son rôle a été celui d’un artisan patient, tissant des liens dans des domaines aussi cruciaux que la lutte contre le terrorisme, le commerce transfrontalier et la solidarité régionale. Si les détails précis de ses réalisations restent voilés par la discrétion propre à la diplomatie, son passage coïncide avec une période où la Mauritanie, membre du G5 Sahel jusqu’à son retrait en 2022, a continué d’offrir un appui tacite au Niger face aux menaces jihadistes qui enserrent leurs frontières communes.

L’adieu diplomatique de l’ambassadeur de la Mauritanie au Niger, reçu par le général Tiani, un moment qui célèbre une mission discrète Niger-Mauritanie : Une coopération ancrée dans l’histoire

Les relations entre le Niger et la Mauritanie, bien que moins médiatisées que d’autres alliances régionales, puisent leur force dans une proximité géographique et une vision partagée. Depuis l’établissement de leurs liens diplomatiques dans les années post-indépendance, les deux pays ont cultivé une entente marquée par des échanges commerciaux (bétail, céréales, produits artisanaux) et une collaboration sécuritaire renforcée par leur appartenance passée au G5 Sahel. L’ambassadeur Ould Ahmed Aicha, en fin de mission, laisse derrière lui un héritage dont les échos se feront sentir dans les couloirs des chancelleries, alors que le Niger, sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) depuis juillet 2023, cherche à redéfinir ses partenariats dans un contexte de bouleversements internes et régionaux.

Un départ dans l’ombre d’un tournant

Cette audience intervient à un moment singulier où le Niger s’efforce de consolider sa souveraineté tout en naviguant dans les eaux troubles d’une diplomatie en mutation. La fin de mission de l’ambassadeur mauritanien, saluée par une réception au sommet de l’État, pourrait aussi refléter une volonté de Niamey de maintenir des alliés stables dans une Afrique de l’Ouest fracturée par les coups d’État et les rivalités. Si aucune déclaration officielle n’a filtré sur les échanges entre les deux hommes, il est permis d’imaginer que des mots de gratitude ont croisé des vœux pour une coopération future, dans un Sahel où chaque geste compte.

La diplomatie, art des silences éloquents

Dans le ballet des relations internationales, son départ n’est pas un point final, mais une virgule délicate, un souffle suspendu entre deux chapitres. Car, au-delà des titres et des protocoles, ce sont les silences qu’il emporte, ceux des accords scellés, des mains serrées, des espoirs murmurés, qui tissent la trame véritable de son legs. Ainsi, dans l’immense étendue sahélienne, où les dunes gardent jalousement leurs secrets, cet ambassadeur s’efface, laissant derrière lui une leçon : les plus grandes œuvres se bâtissent parfois loin des regards, dans la patience d’un vent qui, sans bruit, redessine les sables.

 

Le Maroc franchit une étape décisive dans l’arène de la défense

Le Royaume du Maroc vient d’inscrire une nouvelle page dans son histoire militaire avec la réception officielle d’un premier envoi de six hélicoptères d’attaque AH-64E Apache, marquant ainsi une avancée technologique et stratégique sans précédent. Cette acquisition, opérée lors d’une cérémonie solennelle à la première base aérienne de la Royal Air Force à Salé, symbolise l’aboutissement d’un projet d’ampleur et renforce de manière indubitable le partenariat stratégique avec les États-Unis.

Maroc : un saut qualitatif dans la modernisation militaire

Lors de cet événement mémorable, le général de corps d’armée Mohamed Bridh, inspecteur général des Forces armées royales et commandant du Commandement Sud, a exposé avec une éloquence mesurée que cette opération constituait un véritable saut qualitatif. Selon lui, l’intégration de l’Apache, réputé mondialement pour leur supériorité technologique et leur précision d’exécution sur le champ de bataille, vient s’inscrire dans les Hautes Instructions émanant de Sa Majesté le Roi. Ces directives, résolument tournées vers l’optimisation des capacités opérationnelles, visent à doter les forces armées de moyens sophistiqués qui ont déjà fait leurs preuves sur le terrain.

À travers la réception solennelle des hélicoptères AH-64E Apache, le Maroc réalise un bond stratégique en modernisant ses forces arméesUne synergie transatlantique au service de la sécurité

Au-delà de l’aspect purement technique, l’arrivée de ces hélicoptères d’attaque incarne la volonté de renforcer l’interopérabilité entre les Forces armées royales et leurs homologues américaines. La collaboration étroite, facilitée notamment lors des exercices conjoints tels que l’emblématique African Lion, promet de parfaire la coordination tactique et opérationnelle entre les deux nations. En effet, le dispositif Apache n’est pas seulement un vecteur de puissance aérienne, il est également le fer de lance d’une coopération bilatérale solide et résolument tournée vers l’avenir de la sécurité régionale et internationale.

Une cérémonie emblématique rassemblant les instances stratégiques

La remise des hélicoptères s’est déroulée en présence d’une pléiade d’autorités militaires et politiques, illustrant toute l’importance stratégique de cette opération. Parmi les figures présentes figuraient le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudyi, ainsi que d’autres hauts responsables des secteurs industriel, commercial et budgétaire. La délégation américaine, menée par le général Michael Langley, commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), et accompagnée de la chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis, Amy Cotrona, est venue souligner l’engagement mutuel et la confiance réciproque qui cimentent ce partenariat transatlantique.

En définitive, l’intégration des hélicoptères AH-64E Apache représente bien plus qu’une simple modernisation du matériel militaire marocain ; elle incarne une vision stratégique audacieuse visant à conjuguer innovation technologique et coopération internationale pour répondre aux défis sécuritaires contemporains. Par cette démarche, le Royaume du Maroc réaffirme son engagement en faveur d’une défense robuste, capable de préserver son intégrité territoriale et de contribuer activement à un ordre mondial fondé sur la paix et la stabilité.

 

Tragédie à Pocheon : Quand l’entraînement militaire tourne au chaos civique

En plein cœur des frimas hivernaux, la ville frontalière de Pocheon, en Corée du Sud, a été le théâtre d’un imbroglio martial aux conséquences dramatiques. Ce jeudi, une déflagration inopinée a déchiré le quotidien paisible d’un quartier résidentiel, transformant un exercice militaire routinier en un sinistre concours de circonstances. Deux chasseurs KF-16, dans le cadre de manœuvres conjointes avec les forces américaines, ont involontairement semé huit projectiles MK-82 sur des zones habitées, blessant quinze civils, dont deux grièvement. Une cascade d’erreurs humaines et techniques révélant les failles d’une préparation belliqueuse aux portes de la Corée du Nord.

Pocheon  : un enchaînement d’imperfections fatales

Selon les premières investigations, le pilote du premier appareil aurait saisi des coordonnées géospatiales erronées, guidant les munitions vers une cible civile au lieu d’un polygone désert. Le second avion, dans un geste énigmatique que l’état-major peine encore à élucider, a reproduit ce funeste ballet aérien. Les bombes, d’un calibre suffisant pour perforer des blindages, ont trouvé leur point de chute dans des habitations, une église et un centre pour personnes âgées, pulvérisant vitrages et toitures. Les images diffusées par les médias locaux dévoilent un paysage de désolation : des éclats de verre en éventail, des structures éventrées et le silence lourd d’un quartier évacué dans l’urgence.

Témoignages d’une terreur subite 

Parmi les récits recueillis, celui d’un sexagénaire, dont le véhicule fut traversé par des esquilles métalliques, illustre la brutalité de l’événement. « Un grondement sourd, puis le néant », confie-t-il à Yonhap, évoquant son réveil en ambulance, le cou lacéré. Dans un établissement voisin, une enseignante fut évacuée avec des blessures, tandis que les résidents âgés, indemnes, mais terrassés par la peur, durent regagner leurs domiciles sous le choc. « Le toit a tremblé comme sous un coup de foudre », relate un habitant, dépeignant l’instant où l’explosion fit vaciller les murs de sa demeure.

Pocheon : un exercice militaire sud-coréen cause 15 blessés civils après un largage de bombes MK-82. Enquête sur les erreursEntre mea-culpa et enquête opaque

L’armée de l’air sud-coréenne, par la voix d’un communiqué laconique, a reconnu une « déviation anormale des projectiles », promettant indemnités et suspension immédiate des tirs réels. Toutefois, l’opacité persiste autour du rôle du second appareil, dont la décision de largage demeure une énigme pour les enquêteurs. Les autorités, après avoir craint la présence de bombes non explosées, ont finalement levé l’alerte, sans toutefois dissiper l’inquiétude quant à la fiabilité des protocoles.

Un contexte géostratégique inflammable

Cet incident survient à l’orée d’exercices conjoints prévus du 10 au 20 mars entre Séoul et Washington, les premiers depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Une démonstration de force qui s’inscrit dans un climat de défiance accrue face au rapprochement Pyongyang-Moscou, mais dont les ratés rappellent cruellement les précédents. En 2022, un missile balistique déviant avait ainsi atterri sur un terrain de golf militaire, ravivant les craintes d’une escalade accidentelle.

Pocheon : la quadrature du paradoxe sécuritaire

Si les manœuvres militaires se veulent un rempart contre les menaces extérieures, l’épisode de Pocheon expose leur double tranchant : la recherche obsessionnelle de préparation peut-elle justifier l’exposition des civils à des périls imprévisibles ? Alors que les excuses officielles peinent à panser les plaies d’une communauté meurtrie, cet événement interroge la dialectique entre vigilance et vulnérabilité. Dans l’ombre des chasseurs KF-16, c’est tout l’équilibre précaire entre sécurité nationale et intégrité des populations qui vacille, rappelant que la guerre, même simulée, n’est jamais un jeu sans conséquences.

 

Ligue des Champions : L’alchimie des héros et l’éclat des nouvelles constellations

Dans le théâtre fébrile des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, chaque rencontre a dévoilé une partition singulière, mêlant héroïsme tactique et fulgurances juvéniles. Entre gardiens-caryatides, stratèges en ombre portée et prodiges éclos dans le crépuscule des matches, l’Europe footballistique a vibré au rythme de ces duels où le génie individuel et l’alchimie collective ont écrit des récits aussi imprévisibles que magistraux.

Récits passionnants des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mêlant exploits tactiques, fulgurances individuelles et rivalités

Liverpool-Paris : la vigilance d’Alisson, l’aurore d’Elliott

Par ailleurs, sous les projecteurs parisiens, Liverpool a tissé sa résilience autour des gants d’Alisson Becker, gardien-oracle dont les réflexes ont contré les offensives de Dembélé et Kvaratskhelia, tel un rempart animé par une prescience troublante. Dans un match où les Reds ont navigué en eaux troubles, Harvey Elliott, tel un phare surgi des brumes, a inscrit son nom en lettres incandescentes d’un tir anglé à la 87ᵉ, transformant une passe de Darwin Núñez en or pur. Une victoire arrachée dans les limbes de l’épuisement, scellant ainsi une huitième qualification potentielle en quarts, portée par l’audace d’un cadet.

Bayern-Leverkusen : la symphonie bavaroise

Le Bayern Munich, affamé de revanche après six rencontres sans triomphe face à Leverkusen, a déployé une valse tactique d’une précision horlogère. Harry Kane, aérien et tranchant, a ouvert le bal d’une tête directive, tandis que Jamal Musiala, furet insaisissable, a enchaîné les gestes techniques avant de conclure en force. La réduction numérique adverse, avec l’expulsion de Mukiele, a offert à Kane l’occasion d’un penalty assassin, clôturant une démonstration de puissance allemande.

Inter-Feyenoord : L’art de la serrure inviolable au cœur de la  Ligue des Champions

L’Inter de Milan, forteresse impénétrable, a ajouté une huitième clean sheet à son palmarès européen. Marcus Thuram, en équilibre sur un fil tendu, a transformé un centre de Barella en volée acrobatique, avant que Lautaro Martínez ne double la mise d’une finition de sniper. Même le penalty manqué de Zieliński n’a pu entamer la sérénité des Nerazzurri, gardiens intransigeants de leur avantage.

Récits passionnants des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mêlant exploits tactiques, fulgurances individuelles et rivalités Barcelone-PSG : Raphinha l’Alchimiste, Szczęsny le Stoïque  

Malgré l’expulsion précoce de Cubarsí, le Barça a puisé dans ses réserves de caractère. Raphinha, d’une frappe déviée, mais visionnaire, a insufflé l’avantage, tandis que Wojciech Szczęsny, gardien-chamane, a multiplié les interventions spectrales, dont un arrêt réflexe sur Sanches, préservant une victoire fragile, mais précieuse.

Récits passionnants des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mêlant exploits tactiques, fulgurances individuelles et rivalités Arsenal-PSV : la jeunesse en marche

Arsenal a déployé une attaque kaléidoscopique à Eindhoven. Timber, Nwaneri et Merino, trio prodige, ont scellé le destin en treize minutes étourdissantes. Même le penalty de Lang n’a pu entamer la marche des Gunners, amplifiée par Ødegaard, Trossard et Calafiori, symbole d’une relève audacieuse et implacable.

Real Madrid-Man City : le ballet des étoiles filantes de la Ligue des Champions

Dans un duel de titans, Rodrygo a ouvert le score d’une course électrique, avant qu’Alvarez n’égalise d’une précision mathématique. Brahim Díaz, danseur éthéré, a conclu le ballet d’une feinte serpentine, offrant au Real une sixième victoire consécutive, preuve d’une soif intacte.

Récits passionnants des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mêlant exploits tactiques, fulgurances individuelles et rivalités Aston Villa-Bruges : L’art de la chute

Villa a renversé le destin à Bruges grâce à une fin de match électrique. Après l’ouverture de Bailey et la réplique de De Cuyper, l’own goal de Mechele et le penalty d’Asensio, entré en messager de la victoire, ont illustré une efficacité clinique dans les ultimes soubresauts.

Dortmund-Lille : l’équilibre des forces

Dans un match en miroir, Dortmund a oscillé entre domination et résistance. Adeyemi, d’une frappe cinglante, a marqué avant qu’Haraldsson, équilibriste islandais, ne rétablisse la parité, laissant le suspense entier pour le retour.

En somme, ces huitièmes de Ligue des Champions ont été un laboratoire d’émotions pures, où chaque équipe a écrit son chapitre avec une encre mêlant expérience et audace. Des gardiens transfigurés en sentinelles, aux jeunes pousses éclatant sous les projecteurs, en passant par les tacticiens sculptant des victoires dans le marbre de l’adversité, la Ligue des Champions confirme son statut de creuset du football total. Reste à savoir si ces héros sauront pétrifier leur légende dans les quarts, où chaque minute sera un pacte avec l’éternité.

Mali : Après les tragédies de l’orpaillage, une poigne ferme pour un renouveau espéré

Le sol malien, riche de promesses dorées, a récemment été le théâtre de drames qui ont ébranlé la nation. Le 29 janvier 2025, à Kokoyo, petit hameau niché dans le cercle de Kangaba, puis le 14 février à Bilalikoto, dans celui de Kéniéba, des accidents sur des sites d’orpaillage artisanal ont semé la désolation. Des vies fauchées, des espoirs ensevelis sous la poussière, et une urgence criante de redresser une activité aussi lucrative que périlleuse. Face à cette saignée humaine et écologique, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, a choisi la voie de l’action résolue. Ce mercredi, lors d’un Conseil des ministres aux allures de tournant, des mesures incisives ont été dévoilées, témoignant d’une volonté farouche de conjurer le chaos.

Un couperet administratif sans trembler

Le premier écho de cette fermeté a retenti dans les couloirs de l’administration. Les responsables locaux, qu’ils soient préfets, sous-préfets ou gardiens des services des Eaux et Forêts, de l’assainissement, du contrôle des pollutions ou des mines, ont vu leurs nominations abrogées d’un trait sec. Une purge symbolique visant à extirper les racines d’une gestion jugée défaillante face aux tragédies récentes. Ces décisions, loin d’être de simples remous bureaucratiques, esquissent un message clair : la responsabilité n’est plus négociable lorsque la vie des Maliens et la santé de leur terre sont en jeu.

Orpaillage : une refonte pour dompter l’or et ses dérives

Mais l’ambition ne s’arrête pas à ce grand ménage. Le gouvernement s’est attelé à une révision des textes juridiques, un chantier aussi discret qu’essentiel. Objectif ? Interdire les transactions douteuses dans le domaine environnemental et permettre à l’État de reprendre la main sur les équipements d’orpaillage, désormais destinés à enrichir le patrimoine national plutôt que les poches d’opérateurs insouciants. Dans cette même veine, une mesure choc a été brandie : la suspension des permis d’exploitation artisanale accordés aux étrangers. Une barrière dressée pour protéger les filons maliens, trop souvent pillés au mépris des lois et de la sécurité.

Dabia, reflet d’un ordre à rétablir

Le Conseil municipal de Dabia, commune proche des zones sinistrées, n’a pas échappé à cette bourrasque réformatrice. Sa dissolution, annoncée comme une procédure en cours, résonne comme un avertissement lancé aux édiles locaux : la complaisance face à l’anarchie minière ne sera plus tolérée. Ce geste, à la fois symbolique et pragmatique, illustre une volonté de reprendre les rênes là où elles avaient glissé, dans des territoires où l’or, au lieu d’être une bénédiction, s’est mué en fléau.

Orpaillage : un élan pour l’avenir, entre rigueur et vigilance

Ces décisions, si elles frappent par leur audace, ne sont pas un point final, mais une charnière. Elles esquissent un Mali décidé à ne plus ployer sous le poids de ses richesses mal maîtrisées. Les tragédies de Kokoyo et Bilalikoto ont révélé des failles béantes – humaines, environnementales, administratives – que le Général Goïta semble résolu à combler. Pourtant, au-delà des décrets et des suspensions, c’est un défi titanesque qui se profile : celui de concilier l’exploitation d’un trésor enfoui avec la dignité d’un peuple et la sauvegarde d’une terre déjà éprouvée.

Et si, dans cette lutte âpre contre les dérives de l’orpaillage, le Mali trouvait plus qu’un remède à ses plaies ? Peut-être une lueur, ténue, mais réelle, celle d’une nation qui, en domptant ses démons dorés, apprend à se redresser, fière, sous le regard attentif d’un horizon enfin apaisé.

 

Abalak : l’OCRTIS porte un coup fatal au trafic de drogue

Dans un coup de filet méthodiquement orchestré, les agents de l’antenne départementale de l’Office central de répression et de trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) d’Abalak ont mis la main sur une cargaison illicite de stupéfiants, marquant ainsi une avancée significative dans la lutte contre le narcotrafic. En effet, les interventions, menées les 12 et 16 février 2025, ont permis de confisquer pas moins de 11,2 kilogrammes de cannabis et 13.100 comprimés d’amphétamines, parmi lesquels du tramadol, de l’Exol et du Diazépam.

L’OCRTIS : une lutte sans relâche contre les réseaux criminels

Par ailleurs, la saisie de ces substances psychotropes ne s’est pas limitée à une simple interception, mais a mis en lumière les circuits d’acheminement et les stratégies d’écoulement de la drogue dans la région. L’OCRTIS affirme qu’un trafiquant nigérian destinait une partie de la marchandise illicite aux zones aurifères de Cherifa, tandis qu’un autre lot visait les sites miniers de Haroubane, de l’autre côté de la frontière malienne. Cette configuration illustre l’interconnexion des réseaux criminels transnationaux et leur volonté d’inonder les zones d’activités économiques clandestines, où la consommation de stupéfiants alimente des activités délictueuses.

L’efficacité de l’opération a été renforcée par l’interpellation de tous les individus impliqués dans cette tentative de trafic. Une action décisive qui reflète l’engagement sans faille des forces de l’ordre face aux tentatives de déstabilisation sociale et économique induites par la drogue.

Une reconnaissance institutionnelle et un appel à la vigilance collective

En plus, la présentation officielle de la saisie, qui s’est tenue hier dans l’enceinte du Commissariat de police d’Abalak, a été l’occasion pour les autorités locales de souligner l’ampleur de cet exploit sécuritaire. Le Préfet du département, Capitaine Amadou Almou, en présence du président du tribunal et de l’Administrateur délégué d’Abalak, a salué la détermination et la minutie des éléments de l’OCRTIS.

Les interventions de ces responsables ont mis en exergue l’importance du travail de fond réalisé par les forces de sécurité, qui s’illustrent par une vigilance accrue et une réactivité exemplaire. Ils ont également transmis les félicitations des plus hautes autorités nigériennes, notamment celles du Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP et Chef de l’État, en signe de reconnaissance pour les efforts soutenus déployés dans cette guerre contre le narcotrafic.

Un combat collectif pour enrayer la prolifération des stupéfiants

Au-delà des actions répressives, les autorités ont invité les populations à une collaboration étroite avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS). La lutte contre le trafic de drogue ne saurait reposer uniquement sur les épaules des forces de l’ordre : elle requiert une mobilisation citoyenne constante, une vigilance accrue et une dénonciation proactive des comportements suspects.

En somme, la saisie réalisée à Abalak s’inscrit dans une dynamique plus large visant à endiguer l’expansion des substances illicites, qui compromettent non seulement la santé publique, mais aussi la stabilité économique et sociale de la région. Alors que le narcotrafic tente d’exploiter les failles sécuritaires et les opportunités économiques, les forces de sécurité, appuyées par l’engagement des autorités et des citoyens, poursuivent leur lutte sans relâche. L’objectif est de faire reculer, de manière irréversible, cette menace insidieuse.