Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 14 sur 88

Dosso : Un pas vers une gestion plus transparente des ressources

Dosso, 7 octobre 2024 –  Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, le général de brigade Mohamed Toumba, a présidé ce lundi à Dosso un séminaire crucial sur la mobilisation et la gestion transparente des ressources des collectivités territoriales. En effet, cette rencontre, organisée par l’Association des Municipalités du Niger, vise à renforcer les capacités des administrateurs délégués des communes et à favoriser un développement local durable.

Les autorités nigériennes forment les administrateurs des communes à une meilleure gestion des ressources publiques.Une gouvernance locale au cœur des enjeux

Dans son discours d’ouverture, le ministre Toumba a souligné l’importance de la gouvernance locale dans le développement du Niger. Il a rappelé les orientations stratégiques du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le général Abdourahamane Tiani, qui place les collectivités territoriales au cœur de la refondation du pays.

« Les finances locales sont un levier essentiel pour le développement économique et social de nos communes », a affirmé le ministre. Il a toutefois déploré le faible taux de mobilisation des ressources internes et appelé à une plus grande efficacité dans la gestion des finances locales.

Les autorités nigériennes forment les administrateurs des communes à une meilleure gestion des ressources publiques.Des objectifs ambitieux pour un développement durable

Ce séminaire vise à atteindre plusieurs objectifs :

  • Améliorer la mobilisation des ressources internes : il s’agit de développer des stratégies innovantes pour augmenter les recettes des communes, en tenant compte des spécificités de chaque territoire.
  • Renforcer la transparence et la reddition des comptes : Les participants recevront une formation sur les méthodes efficaces de gestion financière et les dispositifs de contrôle.
  • Assurer une gestion durable du foncier : le séminaire abordera la question de la gestion du foncier, souvent source de conflits, dans le but de favoriser un développement équitable et durable.

Sécurité et développement : deux enjeux indissociables de la gestion

Le ministre Toumba a également mis l’accent sur la question de la sécurité, rappelant les défis auxquels le Niger est confronté. Il a salué l’engagement des forces de défense et de sécurité et appelé à une mobilisation citoyenne pour faire face aux menaces terroristes.

La lutte n’est pas encore gagnée, étant donné l’importance qu’elle revêt pour la survie de nos adversaires, a-t-il cependant souligné. Il a mis en évidence le fait que ces adversaires ont modifié leur tactique de déstabilisation en créant une atmosphère de peur dans les grandes métropoles de l’AES, à l’instar des récents événements au Burkina et au Mali, où leurs tentatives ont été vaines.

« La défense de la Patrie est l’affaire de tous », a-t-il martelé, appelant à la vigilance de tous et à la dénonciation de tout comportement suspect.

De plus, le ministre de l’Intérieur a saisi l’occasion pour annoncer aux participants que le gouvernement a lancé un important programme d’achat de céréales auprès des agriculteurs locaux, et compte sur leur diligence pour mener à bien cette initiative.

Un engagement fort des acteurs locaux

Les participants à ce séminaire, notamment les administrateurs délégués des communes, les autorités administratives et coutumières, ainsi que les partenaires techniques et financiers, ont manifesté leur détermination à mettre en œuvre les recommandations issues de ces assises.

En conclusion, ce séminaire de Dosso marque une étape importante dans le renforcement de la gouvernance locale au Niger. En dotant les acteurs locaux des outils nécessaires pour une gestion efficace et transparente des ressources, le gouvernement nigérien pose les fondements d’un développement durable et inclusif.

 

Le Niger réaffirme son engagement dans la lutte contre le blanchiment d’argent

Niamey, le 7 octobre 2024 – Dans son engagement dans la lutte contre la fraude fiscale, le Premier ministre de transition, Ali Mahamane Lamine Zeine, a reçu ce lundi une délégation du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), dirigée par son Directeur Général, Edwin W. Harris Jr. En effet, cette rencontre a été l’occasion pour le Niger de réaffirmer son engagement dans la lutte contre ce fléau financier.

Le blanchiment d’argent: Un partenariat renforcé pour une meilleure efficacité

Par ailleurs, les échanges entre les deux parties ont porté sur les progrès réalisés par le Niger depuis la dernière évaluation mutuelle et sur les perspectives pour l’avenir. Le Directeur Général du GIABA a salué les efforts déployés par les autorités nigérianes pour renforcer la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) et a souligné l’importance de poursuivre sur cette lancée.

« Le Premier ministre a compris le rôle crucial que joue le Niger au sein du GIABA et s’est engagé à continuer d’appuyer la CENTIF », a déclaré Edwin W. Harris Jr. a la presse à  la fin  de la rencontre.

Des défis à relever pour le troisième cycle d’évaluation

Le Niger, classé en régime de suivi renforcé lors de la dernière évaluation de 2021, doit encore franchir plusieurs étapes pour renforcer son dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le prochain cycle d’évaluation mutuelle, qui se tiendra prochainement, sera l’occasion de mesurer les progrès accomplis.

« Le Niger doit continuer à renforcer ses capacités pour répondre aux exigences internationales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent », a souligné le Directeur Général du GIABA.

Un enjeu de stabilité régionale

La lutte contre le blanchiment d’argent est un enjeu majeur pour la stabilité économique et financière de la région ouest-africaine. En s’engageant activement dans ce combat, le Niger contribue à préserver l’intégrité de son système financier et à renforcer la coopération régionale.

En conclusion, la rencontre entre le Premier ministre nigérien et le Directeur Général du GIABA marque une nouvelle étape dans la coopération entre les deux parties. Le Niger, conscient des enjeux, s’engage à poursuivre ses efforts pour renforcer son dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et à contribuer ainsi à la stabilité de la région.

Banque Postale du Burkina Faso : Vers une nouvelle ère d’inclusion financière

Ouagadougou, le 7 octobre 2024 – Le Burkina Faso franchit aujourd’hui une étape significative dans le renforcement de son autonomie financière avec le lancement officiel des activités de la Banque postale du Burkina Faso (BPBF) par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE.

En effet, cette cérémonie officielle, prévue pour marquer le début des opérations de la BPBF, se tiendra en présence de dignitaires, d’entrepreneurs et de citoyens, témoignant de l’importance de cet événement pour le pays des hommes intègres.

Avec un capital impressionnant de quinze milliards de francs CFA, la BPBF s’est vu accorder l’agrément bancaire en 2022 et s’engage à répondre aux besoins financiers diversifiés de la population burkinabè. Le Burkina Faso considère cette initiative comme un pas crucial vers l’indépendance monétaire, un objectif de longue date pour le pays, qui aspire à développer une infrastructure financière solide et inclusive.

Les services proposés par la BPBF sont conçus pour être accessibles et adaptés, favorisant ainsi l’inclusion financière et offrant de nouvelles opportunités économiques aux citoyens. Ce lancement est le résultat d’un travail acharné et d’une planification méticuleuse visant à établir un système bancaire qui soutient l’ambition du pays de construire une économie solide et autonome.

L’engagement du Burkina Faso envers l’indépendance monétaire se manifeste clairement à travers les efforts déployés pour l’élaboration de politiques et de systèmes financiers qui reflètent les valeurs et les aspirations de sa population. La Banque Postale du Burkina Faso est donc prête à jouer un rôle clé dans ce voyage vers la prospérité économique, en s’assurant que chaque Burkinabè a accès aux outils financiers nécessaires pour contribuer au développement de leur nation.

Global Atomic s’impatiente : la production menacée par la crise

Niamey, le 7 0ctobre 2024 –L’entreprise canadienne Global Atomic, en pleine préparation du lancement de son projet d’exploitation de la mine d’uranium de Dasa au Niger, suit de près les négociations en cours pour la réouverture de la frontière entre le Niger et le Bénin. Cette fermeture, consécutive au coup d’État de juillet dernier, a considérablement perturbé les activités de nombreuses entreprises, notamment celles du secteur minier.

« Les récentes discussions entre les gouvernements nigérien et béninois sont encourageantes », a déclaré Stephen Roman, PDG de Global Atomic, lors d’une récente interview. « Nous espérons vivement qu’une solution soit trouvée rapidement afin de lever les obstacles qui entravent nos opérations. »

Un impact direct sur les coûts et les délais

La fermeture de la frontière a en effet des répercussions directes sur les coûts de production et les délais de livraison. Les sociétés minières, dont Global Atomic, se voient contraintes d’emprunter des compagnies aériennes plus longues et plus coûteuses pour acheminer les réactifs et les équipements nécessaires à leurs activités. Le corridor Niamey-Ouagadougou-Lomé est actuellement la seule alternative viable, mais il allonge considérablement les délais de transport et expose les convois à des risques supplémentaires.

Un enjeu stratégique pour l’économie nigérienne

La réouverture de la frontière est donc un enjeu stratégique non seulement pour les entreprises minières, mais aussi pour l’économie nigérienne dans son ensemble. Le secteur minier représente une part importante du PIB du pays et joue un rôle essentiel dans la création d’emplois et le développement des infrastructures.

Les autorités nigérianes sont conscientes de l’importance de cette question et mènent des discussions intensives avec leurs homologues béninois afin de trouver une solution durable. Les investisseurs étrangers, comme Global Atomic, attendent avec impatience les résultats de ces négociations, qui pourraient avoir un impact significatif sur l’attractivité du Niger en tant que destination minière.

Un nouveau jalon pour l’Hôpital de l’Amitié Niger-Turquie

Niamey, le 5 octobre 2024 –L’hôpital de l’Amitié Niger-Turquie a franchi un nouveau cap en accueillant, le 4 octobre dernier, la naissance de son 10 000ème bébé. En effet, cet événement marquant témoigne du succès de cet établissement médical, fruit de la coopération entre le Niger et la Turquie.

Notamment, c’est le petit Adel qui a eu le privilège d’être le 10 000ème nouveau-né à voir le jour dans cet hôpital moderne, inauguré en 2019 par l’Agence Turque de Coopération et de Coordination (TIKA). Pour célébrer cet événement, l’ambassadeur de Turquie au Niger, Özgür Çınar, s’est rendu à l’hôpital pour féliciter les heureux parents, le couple ABALLA.

À cette occasion, il leur a offert de généreux cadeaux. De plus, les parents ont exprimé leur gratitude au personnel de l’hôpital et ont remercié l’ambassadeur pour les nombreux présents offerts à leur bébé.

Depuis son ouverture, l’Hôpital de l’Amitié Niger-Turquie s’est imposé comme un établissement de référence dans la région, offrant des soins de qualité aux femmes enceintes et aux nouveau-nés. Ainsi, ce 10 000ème bébé est un symbole de l’engagement de la Turquie à soutenir le développement du secteur de la santé au Niger et à renforcer les liens d’amitié entre les deux pays. En effet, elle montre que la coopération entre les pays peut avoir un impact réel sur la vie des populations.

Comme le disait Albert Schweitzer, « la vie n’a de sens que si elle sert à rendre la vie des autres meilleure ». En conclusion, cette 10 000ème naissance est une preuve tangible de cette philosophie. Félicitations à tous ceux qui ont contribué à ce succès.

Niger : Un pas de géant pour les réfugiés de Maradi

Maradi, 4 octobre 2024 –Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’accueil et l’assistance des réfugiés nigériens au Niger. En effet, le gouvernement nigérien, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a repris l’enregistrement biométrique des réfugiés nigériens dans la région de Maradi.

Cette opération, qui consiste à recueillir les données biométriques des réfugiés (empreintes numériques, photographies, etc.), a pour objectif principal de disposer d’un registre précis et à jour de la population réfugiée. Ces données seront essentielles pour une meilleure compréhension de leurs besoins et pour mettre en place des programmes d’assistance adaptés et efficaces.

Une réponse humanitaire plus efficace 

Grâce à ces données fiables, les acteurs humanitaires pourront :

  • Mieux cibler l’aide : Les ONG effectueront les distributions de nourriture, de médicaments et d’autres articles de première nécessité de manière plus équitable et adaptée aux besoins spécifiques de chaque individu.
  • Renforcer la protection : L’enregistrement biométrique permettra d’identifier les personnes vulnérables et de mettre en place des mesures de protection adaptées, notamment pour les femmes, les enfants et les personnes âgées.
  • Faciliter la réintégration : à terme, ces données pourront aider à faciliter le retour volontaire et durable des réfugiés dans leur pays d’origine, lorsque les conditions de sécurité le permettront.

Un partenariat fructueux pour les réfugiés

Ce partenariat entre le Gouvernement nigérien et le HCR témoigne de la volonté commune d’offrir aux réfugiés les meilleures conditions d’accueil et de protection. Il souligne également l’importance de la coopération internationale pour répondre aux crises humanitaires complexes.

Un enjeu pour la région

En somme, la crise humanitaire au Niger, marquée par l’afflux de réfugiés en provenance du Nigeria, nécessite une réponse coordonnée et durable. L’enregistrement biométrique constitue une étape clé dans ce processus. En disposant de données fiables, les acteurs humanitaires pourront mieux répondre aux besoins des réfugiés et de la population hôte, tout en contribuant à la stabilisation de la région.

Naufrage tragique dans Etat du Niger : 70 corps repêchés dans la Gbajibo

Mokwa (État du Niger), le 4 octobre 2024 – La tragédie a frappé la rivière Gbajibo mardi soir lorsqu’un bateau en bois transportant 300 passagers a chaviré. À ce jour, 70 corps ont été repêchés par les commissaires de l’eau de l’Autorité nationale des voies navigables intérieures (NIWA), en collaboration avec l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) et des plongeurs locaux. Les opérations de recherche continuent pour retrouver les passagers toujours portés disparus..

Le président Bola Tinubu a exprimé ses condoléances au gouvernement et au peuple de l’État du Niger. Le gouverneur Mohammed Bago a également exprimé sa tristesse et a promis de renforcer les lois sur le transport par eau pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Mme Sarat Braimah, directrice de la région de Lagos de la NIWA, a accusé les opérateurs du bateau d’opérations illégales, soulignant que le bateau naviguait à 20h30, en violation du code maritime interdisant la navigation de nuit. Elle a révélé que les maréchaux de l’eau déployés sur la rivière avaient cessé leurs fonctions pour la journée, ignorant que le bateau chargeait des passagers.

La NIWA a attribué l’incident à plusieurs violations du code de transport, notamment la surcharge du bateau, l’utilisation d’un bateau en bois de qualité inférieure sans aides à la navigation, l’absence de gilets de sécurité et la navigation de nuit. Mme Braimah a annoncé que la NIWA assurerait désormais une surveillance 24 heures sur 24 des cours d’eau dans cette zone pour prévenir de futurs incidents.

Le nouveau code des transports, pourtant largement diffusé, n’a pas suffi à éviter cette tragédie. Cette fois-ci, c’est un rappel brutal de l’urgence d’une application stricte des normes de sécurité sur les itinéraires. Tout en espérant que les autres corps réapparaissent, nous souhaitons nos condoléances aux familles des victimes.

Consommons local : Un levier pour l’économie nigérienne

Niamey , le 4octobre 2024-Le Centre International Mahatma Gandhi de Niamey a été le théâtre de l’ouverture de la foire du mois “Consommons local” couplée au salon 100 % Made in Niger, le jeudi 03 octobre 2024.En effet, placé sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Ali Mahamane LAMINE ZEINE, cet événement a vu la participation de nombreuses personnalités et invités de marque tels que le Ministre de la Défense Nationale, le Ministre de la Jeunesse, des Arts et des Sports et le Gouverneur de la région de Niamey.

Consommer local : Un levier pour l'économie nigérienneUne occasion unique de découvrir les produits de nos artisans et producteurs

Lors de son allocution, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Monsieur Seydou Asman, a tenu à exprimer sa profonde gratitude à l’égard de tous ceux qui ont répondu à cette invitation, malgré leurs agendas chargés. Il a rappelé que cette initiative vise à consacrer le mois d’octobre à des manifestations commerciales destinées à accroître la visibilité et la consommation des biens et services produits localement. Selon lui, l’organisation de cette activité témoigne de la volonté des pays de l’UEMOA de promouvoir l’indépendance économique à travers une véritable révolution des secteurs agricoles et de la production.

L’ambition de cet événement dépasse la simple promotion des produits locaux pendant un mois. Il s’agit de cultiver une véritable culture de la consommation locale, contribuant ainsi à la résilience du pays et à l’augmentation significative des échanges commerciaux entre les pays de l’UEMOA et ceux de l’Alliance des États du Sahel. Le salon professionnel 100% Made in Niger offre une opportunité unique de découvrir les potentialités du pays en matière de transformation des produits locaux.

Consommer local : Un levier pour l'économie nigérienne“Consommons Local” et « Made in Niger » : Les produits locaux à l’honneur

Le Ministre a exhorté les producteurs et transformateurs à travailler en synergie pour diversifier l’offre de produits locaux à forte valeur ajoutée, conformément aux orientations des plus hautes autorités du pays, notamment Son Excellence le Général de Brigade ABDOURARAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, et Monsieur ALI MAHAMAN LAMINE ZEINE, Premier Ministre.

En bref, Le programme du salon prévoit un panel de haut niveau pour discuter des initiatives mises en œuvre depuis le 26 juillet 2023, visant à renforcer la résilience du Niger. D’autres activités seront organisées tout au long du mois d’octobre pour promouvoir les produits locaux. La cérémonie s’est conclue par une visite des stands du salon 100% Made in Niger.

N’oubliez pas que consommer local est surtout Made in Niger.

Niger : Le « Made in Niger » en plein essor

Niamey, 3 octobre 2024  – Le gouvernement du Niger a pris des mesures importantes pour renforcer son économie et réduire sa dépendance aux importations en mettant l’accent sur la production et la consommation locales. C’est ce qui ressort du récent lancement de la 5e édition du « Mois du Consommer Local » et de la 8e édition du « Salon professionnel 100% Made in Niger » au centre international Mahatma Gandhi de Niamey.

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.« Made in Niger » :  Un tremplin pour les entreprises nigériennes

Ces manifestations, organisées sous la conduite du Premier ministre Ali Mahamane LAMINE Zeine, avaient pour objectif de promouvoir les produits et services locaux. Le gouvernement a mis en place diverses initiatives pour soutenir les entreprises locales, notamment des incitations à l’investissement pour les secteurs de l’agro-industrie et de la fabrication, ainsi que la mise en œuvre d’une ordonnance sur le contenu local pour les secteurs des mines et des hydrocarbures.

« Nous avons choisi de coupler cette cérémonie de lancement avec la 8ème édition du salon Made In Niger pour promouvoir la consommation des produits locaux », a déclaré le Premier ministre Zeine. « Cela s’inscrit dans le cadre de notre effort plus large visant à atteindre la souveraineté économique et à créer des emplois durables ».

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.Le gouvernement nigérien place les producteurs au cœur de ses priorités

Depuis le 26 juillet 2023, la nation nigérienne, guidée par le Général de Brigade ABDOURAHAMAN TIANI, s’est engagée dans un processus de reprise de sa souveraineté et de son autonomie économique. Le Premier Ministre a affirmé que cette reconquête implique essentiellement l’établissement d’un cadre propice à une transformation profonde de l’économie, essentielle pour une croissance pérenne, résistante et génératrice d’emplois.

De son côté, Lamine Zeine a exprimé sa satisfaction concernant l’avancement du Programme de Grande Irrigation (PGI), lancé par le Président du CNSP et mis en œuvre par l’Office National des Aménagements Hydro agricoles (ONAHA).

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.Niger : État et privé main dans la main pour valoriser le made in Niger

En outre, pour dynamiser la production et la valorisation des produits du terroir, le Gouvernement a octroyé des bénéfices liés au code des investissements à diverses entreprises opérant dans les domaines de l’agro-industrie et de la fabrication. De plus, afin de stimuler la croissance des petites et moyennes entreprises/industries actives dans les secteurs minier et pétrolier, une ordonnance concernant le contenu local a été promulguée en août 2024.

Le secteur privé a également joué un rôle crucial dans la promotion des produits locaux. Le « Salon professionnel 100% Made in Niger » a permis de mettre en avant la diversité des produits fabriqués dans le pays, des produits agricoles aux produits artisanaux.

Malgré ces efforts, des défis subsistent. Les entreprises locales continuent de faire face à la concurrence des produits importés et les habitudes de consommation tardent à changer. Cependant, le gouvernement et le secteur privé travaillent ensemble pour relever ces défis et créer un environnement plus favorable aux entreprises locales.

En soutenant les entreprises locales, le Niger peut créer des emplois, réduire la pauvreté et bâtir une économie plus résiliente. Comme l’a exhorté le Premier ministre Zeine, « j’appelle la population à profiter de la disponibilité de nos produits sur le marché et à accroître la demande, ce qui entraînera une augmentation de l’offre et de la production ».

Niger : Un pas de plus vers l’éradication de l’hépatite B

Niamey, le 3 octobre 2024. –Face à la prévalence élevée de l’hépatite B au Niger, notamment chez les femmes enceintes, le ministère de la Santé a lancé ce jeudi une vaste campagne de dépistage. Cette initiative, placée sous le haut patronage du ministre de la Santé, le médecin colonel-major Garba Hakimi, vise à réduire la transmission du virus de la mère à l’enfant et à améliorer la prise en charge des patients atteints d’hépatite chronique.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans les festivités de la Journée mondiale contre les hépatites 2024, placée sous le slogan incitatif : « Il est temps d’agir ». C’est également une occasion pour le ministre de sensibiliser et de mobiliser la population autour de l’importance de combattre les hépatites, reflétant l’urgence et la nécessité d’une action collective.

Une prévalence inquiétante

Selon le ministre de la santé , en dépit des mesures prises, le Niger fait face à une situation préoccupante avec 2.077 personnes atteintes de l’hépatite B chronique sous traitement. Parmi elles, 558 souffrent de cirrhose avancée et 324 sont traitées pour un cancer primitif du foie. Il a également mis en évidence une prévalence alarmante de l’hépatite B chez les femmes enceintes, estimée à 6,81 % d’après une étude récente. Hors, les femmes enceintes infectées transmettent le virus à leur enfant dans 90 % des cas, mettant ainsi en danger la santé de leur nouveau-né.  En plus, le ministre a souligné que les nourrissons et les enfants infectés courent un risque accru de développer des formes chroniques de l’hépatite B et de cancer du foie.

Des enjeux de santé publique majeurs

Le Colonel-Major médecin Garba Hakimi a insisté sur l’importance de maintenir un plaidoyer vigoureux pour augmenter les fonds dédiés à la lutte contre les hépatites virales au Niger. Il a indiqué qu’il était très urgent d’agir face à cette menace.

« Malgré les efforts déployés, notre pays continue d’enregistrer des cas d’hépatite chronique avec des complications comme la cirrhose et le cancer du foie, voire des décès », a-t-il alerté. Il a également rappelé l’importance de dépister les femmes enceintes afin de prévenir la transmission mère-enfant et de prendre en charge les patientes infectées.

D’autre part, M. Issa Moutary Moustapha, représentant de l’OMS au Niger, a indiqué qu’une étude a montré que l’hépatite B a une prévalence moyenne de 6,81 % dans le pays, avec des taux plus élevés dans les régions de Niamey, Tahoua et Maradi, où ils atteignent respectivement 10,50 %, 9,31 % et 8,19 %.

Une campagne ambitieuse contre hépatite B

La campagne de dépistage, qui se déroulera sur plusieurs mois, ciblera principalement les femmes enceintes. 61 sites de dépistage seront déployés dans la région de Niamey, et des actions de sensibilisation seront menées auprès des populations pour les inciter à se faire tester.

Les objectifs de cette campagne sont multiples :

  • Identifier les femmes enceintes porteuses du virus afin de leur proposer un traitement adapté et de prévenir la transmission à leur enfant.
  • Sensibiliser la population sur les risques de l’hépatite B et l’importance du dépistage.
  • Renforcer le système de santé en matière de prise en charge des hépatites virales.

Le soutien de la communauté internationale

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) apporte son soutien à cette initiative et encourage les autres pays de la région à suivre l’exemple du Niger. « La prévalence de la transmission mère-enfant est l’un des moyens les plus efficaces pour éradiquer l’hépatite virale B », a rappelé le représentant de l’OMS au Niger.

En conclusion, cette campagne de dépistage de l’hépatite B marque une étape importante dans la lutte contre cette maladie au Niger. En agissant rapidement et efficacement, les autorités sanitaires espèrent réduire considérablement le nombre de nouveaux cas et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes.