Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 19 sur 88

l’UNFPA soutient les victimes de catastrophes à Tahoua

Tahoua, 18 septembre 2024 – Face à l’urgence humanitaire provoquée par les récentes inondations et l’épidémie de choléra, l’UNFPA a apporté une réponse concrète en offrant un don important en nature à la région de Tahoua. En effet, cette aide, d’une valeur de plus de 6 millions de francs CFA, est destinée à soulager les souffrances des populations les plus vulnérables.

L’UNFPA : Un soutien indispensable pour les sinistres

Composés de denrées alimentaires, de produits d’hygiène et de médicaments, les kits distribués permettront de répondre aux besoins immédiats des milliers de personnes touchées par ces catastrophes naturelles et sanitaires. Le Gouverneur de Tahoua, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, s’est félicité de cette initiative, soulignant l’importance de cette aide pour renforcer la résilience des populations.

Dr Doudou Boukary, Consultant à l’UNFPA, a rappelé que cette initiative est une réponse directe à l’appel des autorités régionales, qui ont sollicité un soutien pour alléger les souffrances des populations touchées. Il a exprimé l’espoir que ce geste contribuera à soulager les victimes et à renforcer leur résilience face aux défis imposés par ces événements dévastateurs.

Une collaboration fructueuse pour faire face à la crise

Ce don est le fruit d’une collaboration étroite entre l’UNFPA, les autorités locales et l’ONG APBE. Cette synergie démontre l’importance de travailler ensemble pour faire face aux crises complexes et apporter une aide rapide et efficace aux populations les plus vulnérables.

Au-delà de l’urgence : bâtir un avenir plus résilient

Au-delà de l’urgence actuelle, cette intervention de l’UNFPA s’inscrit dans une perspective de développement à long terme. En renforçant la résilience des communautés face aux chocs, cette aide contribue à bâtir un avenir plus sûr et plus stable pour les populations de Tahoua.

En conclusion, l’élan de solidarité de l’UNFPA est un signal fort qui témoigne de l’importance accordée à la situation humanitaire au Niger. Ce geste généreux est une source d’espoir pour les populations de Tahoua, qui peuvent désormais compter sur le soutien de la communauté internationale pour surmonter cette épreuve.

La Turquie condamne fermement l’attaque terroriste à Bamako

Bamako, le 18 septembre 2024 – La Turquie a vivement condamné les attaques terroristes qui ont visé l’aéroport international de Bamako et les écoles de la gendarmerie le 17 septembre, faisant de nombreuses victimes. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’ambassadeur de Turquie au Mali, Efe Ceylan, a assuré que son pays continuerait à soutenir le gouvernement malien et le peuple malien dans leur lutte contre le terrorisme.

« Nous réaffirmons notre solidarité et notre coopération avec la République du Mali », a déclaré l’ambassadeur, soulignant ainsi la profondeur des relations entre les deux pays.

La Turquie réaffirme son soutien  au Mali dans un contexte tendu

Cette déclaration intervient alors que le Mali fait face à une recrudescence des attaques terroristes. Les liens entre Ankara et Bamako se sont renforcés ces dernières années, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement. En juillet dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déjà réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Mali dans sa lutte contre le terrorisme et à renforcer la coopération bilatérale.

Des attaques qui visent le cœur de l’État

Les attaques contre l’aéroport et les écoles de gendarmerie, symboles de l’État malien, témoignent de la détermination des groupes terroristes à déstabiliser le pays. Ces événements tragiques ont suscité une vague de condamnations de la part de la CEDEAO et de communauté internationale.

La coopération internationale au cœur de la lutte contre le terrorisme

Face à cette menace, la coopération internationale s’avère plus que nécessaire. Le soutien de la Turquie au Mali s’inscrit dans ce cadre et témoigne de la solidarité de la communauté internationale face au fléau du terrorisme.

Malgré les épreuves, le Mali peut compter sur le soutien de ses partenaires internationaux. La détermination des autorités maliennes à lutter contre le terrorisme, associée à la solidarité de la confédération, laisse entrevoir un avenir plus prometteur pour le pays. La Turquie, en tant que partenaire , jouera certainement un rôle clé dans ce processus.

Bamako : L’AES uni face aux défis

Bamako, le 18 septembre 2024 – Dans une ambiance de solidarité et de détermination, le Mali a accueilli hier une délégation de haut niveau de la Confédération de l’AES, menée par les ministres Abdoulaye DIOP et Colonel Ismaël WAGUÉ. Cette rencontre, qui s’est tenue en marge de la Semaine nationale de la réconciliation, marque une nouvelle étape dans la coopération régionale face aux défis complexes auxquels est confronté le Sahel.

Les discussions, qui ont duré plusieurs heures, ont porté sur un large éventail de sujets, de la sécurité à l’économie en passant par l’action humanitaire. Les dirigeants de l’AES et le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, ont souligné l’importance d’une coordination renforcée pour faire face aux menaces terroristes, aux crises humanitaires et aux défis liés au développement.

L’AES face aux inondations

Un enjeu majeur a particulièrement marqué ces échanges : les récentes inondations qui ont dévasté plusieurs régions de la sous-région. Les dirigeants de l’AES ont exprimé leur solidarité avec les populations sinistrées et se sont engagés à intensifier les efforts d’aide humanitaire. Le Président Goïta a, quant à lui, salué cette mobilisation et a appelé à une coordination accrue pour reconstruire les infrastructures endommagées et renforcer la résilience des communautés.

Le Colonel Goïta et les dirigeants de l'AES s'engagent à renforcer la coopération régionale pour stabiliser le Sahel et faire face aux défis communs.Un anniversaire sous le signe de l’unité

Coïncidant avec le premier anniversaire de la Confédération, cette réunion a également permis de faire le point sur les progrès accomplis et de définir de nouvelles perspectives. En plus, les dirigeants de l’AES ont salué les progrès accomplis dans la mise en œuvre des projets communs et ont réaffirmé leur détermination à œuvrer pour une intégration régionale plus poussée.

Les prochaines étapes dans l’AES 

À l’issue de cette rencontre, le Président Goïta a donné des instructions claires aux autorités maliennes pour garantir la mise en œuvre rapide des décisions prises. Les dirigeants de l’AES, de leur côté, se sont engagés à renforcer la coopération entre les États membres et à mobiliser davantage de ressources pour soutenir les initiatives régionales.

En somme, cette rencontre de haut niveau démontre la volonté des pays du Sahel de faire front commun face aux défis communs. En renforçant leur coopération, ils espèrent contribuer à la stabilité et au développement durable de la région.

Crise budgétaire en France: Michel Barnier tire la sonnette d’alarme

Dans un contexte économique tendu, le Premier ministre Michel Barnier a exprimé des inquiétudes profondes concernant la situation budgétaire de la nation, la qualifiant de « très grave ». En effet, dans une déclaration à l’Agence France-Presse, M. Barnier a révélé avoir sollicité une évaluation complète pour saisir « l’exacte réalité » des finances publiques. 

Cette annonce intervient à un moment où les tensions montent avec les futurs partenaires de coalition, qui se montrent fermement opposés à toute proposition de hausse d’impôts. Le groupe macroniste à l’Assemblée devait initialement tenir une réunion pour discuter des questions fiscales, mais les proches du Premier ministre ont « reporté » cette réunion de manière inattendue.

 La réunion de ce mercredi 10H30, qui devait marquer un tournant dans les négociations budgétaires, a été reportée sine die en raison d’un manque d’accord entre les parties prenantes. Par ailleurs, cette annulation inattendue met en évidence les profondes divisions au sein du gouvernement et les enjeux considérables liés à la gestion de cette crise financière. Les questions relatives à la politique fiscale devraient dominer le débat public dans les jours à venir.

L’absence de consensus sur des questions clés et le report continu des discussions politiques sont des signes préoccupants pour l’avenir économique du pays. Cette situation crée un climat d’incertitude qui peut décourager l’investissement et freiner la croissance. Cependant,  Premier ministre Michel Barnier pourrait marquer un tournant décisif. Avec sa prise de position sur des dossiers majeurs, il a l’opportunité d’impulser des changements significatifs qui pourraient améliorer les conditions de vie des Français et redynamiser l’économie nationale.

Les États-Unis achèvent leur retrait militaire du Niger

Niamey, 17 septembre 2024- Un nouveau chapitre s’ouvre dans les relations entre les États-Unis et le Niger. Comme annoncé ce mardi 17 septembre, le retrait complet des forces américaines du territoire nigérien est désormais effectif. Cette décision, prise d’un commun accord entre les deux pays, marque la fin d’une présence militaire américaine d’une dizaine d’années.

Un retrait militaire ordonné et sécurisé

Le processus de retrait, entamé le 19 mai dernier, s’est déroulé sans incident majeur. Les dernières troupes américaines ont quitté les bases aériennes de Niamey et d’Agadez respectivement en juillet et août. Cette opération a été menée dans le respect des engagements mutuels, grâce à une coopération étroite entre les forces armées des deux pays.

Tel que prévu, l’Élément de Coordination du Commandement Afrique des États-Unis, sous la direction d’un général de division, a quitté le territoire nigérien le 15 septembre 2024. Cette opération de retrait, réalisée dans le calme et la coopération, témoigne de la qualité des relations entre les deux armées

Après un  retrait militaire  ordonné, les forces américaines quittent définitivement le Niger, après une décennie de coopération.Une décennie de partenariat

Pendant une dizaine d’années, les forces américaines ont été présentes au Niger pour soutenir le pays dans sa lutte contre les groupes terroristes tels que l’État islamique et Al-Qaïda. Les soldats américains ont notamment formé les forces armées nigériennes et participé à des opérations conjointes.

Les raisons de ce retrait

Par ailleurs, le retrait des forces américaines fait suite à des divergences de vues entre les deux gouvernements sur la manière de mener à bien leur coopération, le Niger estimant que les modalités de cette collaboration n’étaient pas conformes aux attentes. Ce retrait intervient dans un contexte de tensions entre les autorités nigériennes et les partenaires occidentaux, suite au coup d’État militaire survenu en juillet 2023.

Les conséquences de ce retrait militaire

Le retrait des forces américaines du Niger soulève de nombreuses questions sur les conséquences pour la sécurité régionale. Les experts s’interrogent sur la capacité des forces armées nigériennes à maintenir la pression sur les groupes terroristes sans le soutien logistique et aérien des États Européens.

En bref, le retrait des forces américaines du Niger marque un tournant dans les relations entre les deux pays et pourrait avoir des répercussions importantes sur la sécurité régionale. Les prochains mois permettront d’évaluer les conséquences de cette décision sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Niamey se refait une beauté : le réseau routier en chantier

Interrompus par les événements politiques de l’année dernière, les travaux de modernisation du réseau routier de Niamey ont repris de plus belle. Le gouvernement nigérien, en partenariat avec la BOAD, a lancé une vaste opération d’aménagement et de bitumage des principales voies de circulation de la capitale.

le réseau routier : Un projet d’envergure pour une ville en pleine croissance

Dans le cadre de son plan de modernisation, Niamey s’attaque à la réhabilitation de son réseau routier. Plusieurs projets d’envergure sont en cours, notamment :

  • L’élargissement de la voie de sortie de Niamey: L’administration élargira cet axe stratégique de 10 kilomètres pour fluidifier la circulation vers Dosso et réduire les embouteillages chroniques aux heures de pointe.
  • La réhabilitation de la route de Filingué: Les 6,5 kilomètres de cette route seront entièrement réhabilités pour améliorer les conditions de circulation et faciliter l’accès aux zones rurales.
  • La construction de rocades: La construction de nouvelles rocades permettra de contourner le centre-ville, de réduire la congestion routière et d’améliorer la qualité de vie des habitants.
  • La réfection de la route Niamey-Nyalla: Les autorités réhabiliteront entièrement ce tronçon de 60 kilomètres, crucial pour les échanges commerciaux avec les pays voisins, afin de renforcer l’intégration régionale et de stimuler le développement économique.

Ces travaux ambitieux visent à améliorer la mobilité urbaine, à réduire les temps de trajet, à renforcer l’attractivité économique de la ville et à faciliter les échanges commerciaux.

Des bénéfices multiples pour la population

Par ailleurs, le gouvernement, conscient des enjeux liés à la mobilité urbaine et au développement économique, a lancé un ambitieux programme d’investissement dans les infrastructures routières de Niamey. D’un montant de près de 50 milliards de FCFA, ces travaux visent à transformer la ville en un véritable hub économique et logistique au cœur de la région. En améliorant la connectivité et en facilitant les échanges, ces nouvelles infrastructures devraient aussi stimuler la croissance économique, créer de l’emploi et renforcer l’attractivité du pays.

Un défi relevé

Le Niger fait face à un défi de taille : moderniser ses infrastructures tout en préservant son environnement. Les autorités nigériennes assurent qu’elles réaliseront les travaux dans le respect des normes environnementales.

En conclusion, la modernisation du réseau routier de Niamey est un projet ambitieux qui témoigne de la volonté du gouvernement de doter la capitale nigérienne d’infrastructures modernes et adaptées aux besoins d’une population en croissance. Ces travaux devraient améliorer considérablement le cadre de vie des Nigériens et renforcer le rayonnement de la ville à l’échelle régionale.

Orientation stratégique : Les décisions clés de la réunion de la CCRS

Niamey, le 17 septembre 2024 – Sous un ciel clair de fin d’été, la capitale du Niger a été le théâtre d’un événement significatif pour l’avenir climatique de la région du Sahel. La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) a tenu une réunion inter-pôles, présidée par SEM. Issifi Boureima, qui a rassemblé l’ensemble du personnel de l’institution, y compris les départements administratif et financier, technique, ainsi que les services transversaux tels que l’audit, le contrôle financier, l’informatique et la passation de marché.

Sous l'égide de SEM. Issifi Boureima, la réunion de Niamey a permis de définir une vision stratégique pour faire face aux défis climatiques Une vision stratégique pour un avenir climatique durable en Afrique

En effet, cette réunion périodique, qui s’est déroulée dans la salle de conférence du Secrétariat Exécutif, a été l’occasion de passer en revue les dossiers en cours et de définir les directives et orientations nécessaires pour une gestion efficace et cohérente.

L’importance de cette réunion réside dans son objectif principal : assurer une cohérence dans le fonctionnement de l’institution et dans la conduite des projets en cours. Les discussions ont porté sur les défis actuels et les stratégies à adopter pour une réponse climatique efficace dans la région du Sahel, une zone particulièrement vulnérable aux changements climatiques. Le Secrétaire Exécutif, SEM. Issifi Boureima, a souligné l’importance de l’unité et de la coordination entre les différents pôles de la CCRS pour atteindre les objectifs fixés.

Sous l'égide de SEM. Issifi Boureima, la réunion de Niamey a permis de définir une vision stratégique pour faire face aux défis climatiques La réunion a également été l’occasion pour les participants de s’assurer que les échanges d’informations et le suivi des activités se déroulent de manière fluide et régulière, élément clé pour le succès des initiatives de la Commission. Les directives émises lors de cette réunion serviront de feuille de route pour les mois à venir, orientant les efforts de la CCRS vers une action climatique plus robuste et intégrée.

En conclusion, la réunion inter-pôles de la CCRS à Niamey marque un pas de plus vers une gestion harmonieuse et stratégique des enjeux climatiques dans la région du Sahel. Avec une vision claire et des directives fermes, la Commission est bien positionnée pour mener à bien sa mission et contribuer de manière significative à la lutte contre le changement climatique dans cette partie du continent africain.

Le Sahel se dote d’une chaîne d’information commune

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’intégration régionale du Sahel à  l’occasion du premier anniversaire de la création de la Confédération . Les dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont annoncé le lancement imminent d’une chaîne d’information commune. En effet, cette initiative, portée par la Confédération des États du Sahel (AES), vise à renforcer l’unité et la cohésion sociale dans la région.

Une ambition : une information partagée pour un Sahel uni

Le projet de cette chaîne d’information est né de la volonté de promouvoir un accès équitable à l’information pour tous les citoyens des trois pays. Le Colonel Assimi Goïta, président en exercice de l’AES, a souligné l’importance de cet outil pour « combler les disparités d’accès à l’information, notamment entre les zones urbaines et rurales ».

Au-delà de l’information, une plateforme d’échange et de partage

Par ailleurs, cette nouvelle chaîne ne sera pas qu’un simple diffuseur de nouvelles. Elle se veut être une plateforme d’échange et de partage, mettant en avant les initiatives locales, les projets de développement et les réussites de la région. L’objectif est de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté régionale unie par des valeurs communes.

Ce faisant, elle permettra aussi de mieux lutter contre la propagation de contenus trompeurs et de propagande terroriste sur les réseaux sociaux et dans certains médias traditionnels.

Les enjeux de cette initiative

En créant cette chaîne d’information commune, l’AES vise à :

  • Renforcer l’unité régionale: En favorisant les échanges et en créant un espace de dialogue entre les populations des trois pays.
  • Lutter contre la désinformation: En proposant une information fiable et vérifiée.
  • Promouvoir le développement: En mettant en valeur les initiatives locales et en sensibilisant les populations aux enjeux du développement durable.
  • Renforcer la cohésion sociale: En offrant une plateforme d’expression aux citoyens et en favorisant le dialogue entre les différentes communautés.

Une étape clé dans l’intégration du Sahel

Cette initiative s’inscrit également  dans une dynamique d’intégration régionale plus large. Elle témoigne de la volonté des pays du Sahel de construire un avenir commun, fondé sur la solidarité et la coopération.

En Conclusion, le lancement de cette chaîne d’information marque un tournant pour le Sahel. En offrant un espace d’expression et de partage, elle contribuera ainsi  à renforcer l’unité et la cohésion sociale dans la région.

Un nouveau souffle pour l’intégration régionale au Sahel

Bamako, 16 septembre 2024 – Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont réunis ce lundi à Bamako sous la présidence de Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, pour donner un nouvel élan à la Confédération des États du Sahel (AES).Cette rencontre, qui marque le premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, témoigne de la volonté politique des trois pays de renforcer leur coopération et de relever ensemble les défis communs.

La Confédération des États du Sahel fait un pas de plus vers l'intégration régionale avec cette première réunion ministérielle.Un projet d’intégration ambitieux

Les chefs d’État des trois nations avaient posé les jalons de cette union en juillet dernier à Niamey. Par ailleurs, L’objectif est clair : favoriser l’intégration socio-économique, renforcer la sécurité et améliorer le bien-être des populations. Au cours de cette première réunion ministérielle, les échanges ont porté sur les méthodes concrètes pour concrétiser cette ambition. En réaffirmant la portée symbolique et politique de cette évolution, les ministres ont également  souligné la détermination des trois pays à approfondir leur intégration régionale et à œuvrer ensemble pour la construction d’une Fédération plus solide.

Un front uni face aux défis

Les ministres ont également abordé des questions de sécurité pressantes. Ils ont fermement condamné le soutien de certains pays étrangers aux groupes terroristes opérant dans la région, citant notamment le cas de l’Ukraine. Cette prise de position commune démontre la détermination des trois pays à lutter contre le terrorisme et à préserver la stabilité de la région.

Les prochaines étapes

Les travaux de cette réunion ont permis d’avancer sur plusieurs dossiers clés, notamment l’élaboration d’un règlement intérieur pour les sessions du Conseil des Ministres et la mise en place d’un mécanisme de coordination de l’action diplomatique. Les ministres ont également adopté une feuille de route actualisée pour guider les prochaines étapes de l’intégration régionale.

La Confédération des États du Sahel fait un pas de plus vers l'intégration régionale avec cette première réunion ministérielle.Une ambition panafricaine

La création de la Confédération des États du Sahel est un projet ambitieux qui s’inscrit dans une dynamique plus large d’intégration régionale en Afrique. En unissant leurs forces, le Burkina Faso, le Mali et le Niger espèrent devenir un modèle pour le continent et contribuer à la résolution des défis communs auxquels l’Afrique est confrontée.

En bref, la Confédération des États du Sahel ouvre une nouvelle page de l’histoire de la région. Les défis sont nombreux, mais les opportunités sont immenses. La réussite de ce projet dépendra de la capacité des trois pays à travailler ensemble pour relever les défis communs et à saisir les opportunités qui se présenteront. Les prochaines années seront déterminantes. Quelle sera l’ampleur des transformations que connaîtra la région ? Comment cette union pourra-t-elle contribuer à la stabilité et au développement du Sahel ? Les réponses à ces questions restent à écrire.

Le Niger renforce sa surveillance fiscale du secteur pétrolier

Niamey, Niger – Une équipe d’experts internationaux, composée de membres de l’ATAF (Forum Africain de l’Administration Fiscale) et d’Inspecteurs des impôts sans frontières, a séjourné à Niamey pour aider le Niger à optimiser ses recettes issues de l’exploitation pétrolière. Cette mission, qui s’est achevée la semaine dernière, marque en effet  une étape cruciale dans la lutte contre l’évasion fiscale et l’optimisation agressive dans ce secteur.

Au cœur des discussions : la complexité de la chaîne de valeur pétrolière, les prix de transfert souvent opaques et les subtilités des contrats d’exploitation. En plus, les experts ont apporté leur savoir-faire pour aider les autorités fiscales nigériennes à démêler ces questions techniques et à identifier les éventuelles marges de manœuvre pour accroître les recettes fiscales.

 L'ATAF et des experts internationaux fournissent au Niger d'optimiser ses recettes pétrolières et de lutter contre l'évasion fiscale.Un enjeu de souveraineté

Pour le Niger, riche en ressources pétrolières, il s’agit d’un enjeu de souveraineté. En optimisant ses recettes fiscales, le pays pourra financer des projets de développement essentiels, améliorer les services publics et réduire sa dépendance à l’aide internationale.

Une collaboration fructueuse entre l’ATAF et le Niger

Cette mission est le fruit d’un partenariat entre l’ATAF et le Niger, avec le soutien des Inspecteurs des impôts sans frontières. Cette collaboration internationale démontre la nécessité d’une approche coordonnée pour lutter contre les pratiques fiscales abusives dans un secteur aussi complexe que celui du pétrole.

Les défis restent nombreux

Si cette mission représente une avancée significative, les défis restent nombreux. La lutte contre l’évasion fiscale est un combat de longue haleine qui nécessite une vigilance constante et une adaptation aux nouvelles stratégies mises en œuvre par les multinationales.

En somme,cette mission marque une étape cruciale dans la lutte contre l’évasion fiscale au Niger. Grâce à l’expertise apportée par l’ATAF et les Inspecteurs des impôts sans frontières, le pays est désormais mieux équipé pour optimiser ses recettes pétrolières et investir dans son développement. Cette collaboration fructueuse ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour une gestion plus transparente et plus équitable des ressources naturelles en Afrique.