Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 2 sur 141

Gamkalé : une vision d’excellence et de refondation éducative

Gamkalé sous le regard de la Ministre : « Une semaine, une école », une initiative pour une éducation nigérienne tournée vers l’excellence et la refondation

Niamey, 28 avril 2025 — Ce lundi, le quartier Gamkalé à Niamey s’est drapé d’une aura de ferveur patriotique et éducative, accueillant la ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif. Dans le cadre de l’initiative visionnaire «  Une semaine, une école  », cette visite, ponctuée par la montée des couleurs au Complexe d’Enseignement Secondaire (CES) Gamkalé, des inspections à l’école primaire Gamkalé 1 et à l’école SOS Village d’Enfants, a révélé les rouages d’un système éducatif en pleine métamorphose. À travers ce périple, la ministre a dispensé une leçon magistrale sur la discipline, l’engagement et la quête d’excellence, invitant élèves, enseignants et communautés à s’inscrire dans une dynamique de refondation nationale.

À Gamkalé : la montée des couleurs, prélude à une semaine d’inspection et à l’exhortation à l’excellence

Ce périple éducatif, mené dans le cadre de l’initiative visionnaire « Une semaine, une école », a débuté par un moment fort, symbolique de l’engagement civique. Une cérémonie inaugurale, la montée des couleurs, s’est tenue dès les premières lueurs du jour au Complexe d’Enseignement Secondaire (CES) Gamkalé. Ce moment, loin d’être anodin, incarne l’esprit de l’initiative «  Une semaine, une école  », conçue pour évaluer de visu les conditions d’apprentissage et insuffler un élan patriotique. Dr Shérif, accompagnée d’une délégation comprenant des cadres du ministère et l’administrateur délégué de la commune Niamey 4, a salué le «  noble labeur  » des éducateurs, les exhortant à persévérer dans leur mission de forger les esprits de demain. « Nous comptons sur vous pour que Gamkalé devienne un phare parmi les écoles de la capitale », a-t-elle proclamé, posant ainsi un défi ambitieux aux 752 élèves du CES, dont 433 filles, encadrés par 31 enseignants.

La quête du 20/20 : entre infrastructures rénovées et moyennes remarquables, le CES Gamkalé incarne la transformation

Après ce rappel des valeurs républicaines et cet appel à l’excellence, ainsi, la visite a mis en lumière une transformation tangible et encourageante de l’établissement. Au CES Gamkalé, fondé en 2005, la ministre a parcouru des salles de classe rénovées par le Génie militaire, témoins d’une volonté de moderniser l’infrastructure éducative nigérienne. En plus, le directeur, Mamane Aboubacar, a attribué ce renouveau à l’appui indéfectible du Dr Shérif, du gouverneur de Niamey, des chefs traditionnels de Gamkalé et des parents d’élèves. Une salle supplémentaire, une bibliothèque ressuscitée et des installations sanitaires modernes ont métamorphosé l’établissement, offrant un cadre propice à l’épanouissement intellectuel.

Par conséquent, avec un taux de réussite de 43 % au BEPC 2024, le CES progresse, porté par des moyennes remarquables, certaines atteignant 18,75/20. La ministre, émerveillée par ces performances, a enjoint les élèves à viser l’excellence absolue : « Que vos notes frôlent le firmament, jusqu’à 20/20 ! »

Discipline et excellence dès le plus jeune âge : la visite à l’école primaire Gamkalé 1, rappel des bases essentielles

Cette observation de la transformation et de la quête d’excellence au niveau secondaire s’est ensuite poursuivie au niveau fondamental. Cette leçon d’exigence s’est prolongée à l’école primaire Gamkalé 1, où chants et poèmes des élèves, du jardin d’enfants au CM2, ont résonné comme un hommage vibrant à l’éducation. La visite des classes, guidée par le directeur, a permis à Dr Shérif de constater des conditions d’étude améliorées, bien que perfectibles, et de prodiguer des conseils empreints de sagesse  : «  La discipline et les bonnes manières, apprises ici et au foyer, sont les clés de votre réussite. »  Avec des moyennes culminant à 9,95/10, les écoliers ont été encouragés à tendre vers la perfection.

L’inclusion, un levier de transformation sociale : L’école SOS Villages d’Enfants, vitrine d’une éducation qui embrasse tous les enfants.

Au-delà des cycles classique primaire et secondaire visités, la ministre a également découvert un modèle d’éducation résolument tourné vers l’inclusion. La dernière étape, à l’école SOS Village d’Enfants, a illustré l’engagement du Niger pour une éducation inclusive. Accueillie par des enseignants dévoués, la ministre a exploré des classes vibrantes et une salle d’apprentissage de couture, symbole d’une formation professionnelle intégrée dès le plus jeune âge. Par ailleurs, la bibliothèque, riche de ressources, a suscité son admiration, tout comme l’ardeur des élèves. « Votre travail est un service à la nation », a-t-elle déclaré aux éducateurs, soulignant leur rôle dans la construction d’une société équitable. Cette visite a révélé une vérité fondamentale : l’éducation, lorsqu’elle embrasse tous les enfants, devient un levier de transformation sociale.

Refondation Nationale par l’École : L’initiative « Une semaine, une école », un engagement malgré les défis pour un système éducatif robuste

Ces visites ciblées, du jardin d’enfants à l’éducation inclusive, illustrent concrètement les rouages d’une ambition nationale claire : l’éducation est le socle de la refondation prônée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).En effet, au-delà des murs rénovés et des résultats prometteurs, la visite du Dr Shérif à Gamkalé donne un conseil universel : l’éducation est le socle de la refondation nationale prônée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).De plus, en s’appuyant sur des initiatives comme « Une semaine, une école », le ministère s’attache à redonner à l’école nigérienne sa noblesse, en dépit des défis.

À Niamey, la ministre Éducation Dr Elisabeth Shérif visite Gamkalé (Une semaine, une école), appelant à discipline et excellence Élèves, enseignants, communautés : les leçons ciblées d’une visite pour mobiliser tous les acteurs de l’éducation

Cette stratégie nationale de refondation par l’école s’accompagne de messages clairs et d’appels à la mobilisation pour chaque acteur du système éducatif. Pour les étudiants, cette visite incarne un appel à la rigueur et à l’ambition, des qualités indispensables dans un Niger qui aspire à sa souveraineté dans le domaine éducatif. Comme l’a fait remarquer le Dr Shérif, c’est un encouragement pour les professeurs à continuer malgré les difficultés. Pour l’entreprise, cela représente une leçon sur l’importance des collaborations – entre le gouvernement, les collectivités et les intervenants locaux – pour l’établissement d’un système éducatif solide.

Gamkalé, microcosme de l’espoir : éducation, priorité nationale et leçon universelle… les messages forts d’une visite

En somme, au terme de ce périple à Gamkalé et de ces appels ciblés à l’engagement, la ministre a laissé un message fort tourné vers l’avenir. En quittant Gamkalé, Dr Elisabeth Shérif a laissé derrière elle un message d’espoir  : «  Nous vous aimons, et nous croyons en vous. »  Cette visite, bien plus qu’une inspection, a été une célébration de l’éducation comme vecteur de progrès.

À l’heure où le Niger, sous l’égide du Général Abdourahmane Tiani, érige l’éducation en priorité nationale, Gamkalé incarne un microcosme d’espoir, où chaque salle rénovée, chaque livre ouvert, chaque note méritée pave la voie vers un avenir radieux. Pour les générations futures, cette journée restera une leçon gravée : l’excellence naît de l’effort collectif et de la foi en l’éducation.

Maradi : La Chefferie Traditionnelle se dote d’un nouveau bureau

Renouvellement du bureau de l’ACTN à Maradi  : entre Tradition et Responsabilité

Ce 28 avril, la ville de Maradi, carrefour culturel et économique du Niger, a été le théâtre d’un événement aussi solennel que significatif : le renouvellement du bureau régional de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN). En effet, sous la présidence du gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, cette cérémonie, tenue dans la salle de réunion du gouvernorat, a marqué un tournant dans la consolidation du rôle des chefferies traditionnelles face aux défis contemporains. Par ailleurs, avec l’élection consensuelle d’un nouveau bureau dirigé par l’Honorable Ahmed Ali Zaki, cet événement offre une leçon précieuse sur la symbiose entre tradition, gouvernance et engagement citoyen. Décryptons les enjeux, les acteurs et les implications de cette refondation, où l’héritage ancestral se conjugue avec les impératifs de la modernité.

Face aux menaces sécuritaires, le gouverneur de Maradi appelle les Chefs Traditionnels à l’unité et à la mobilisation

D’ailleurs, cet événement clé, marquant une refondation attendue de cette institution essentielle, a débuté par une cérémonie solennelle et chargée de sens. La réunion s’est ouverte dans une atmosphère de gravité, en présence des chefs de canton, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité, et de figures éminentes de la région, dont l’Honorable Abdou Balla Marafa, sultan de Katsina et président d’honneur du nouveau bureau.

En plus, le gouverneur Mamane Issoufou, dans son allocution inaugurale, a planté le décor avec une lucidité empreinte de respect. Évoquant les «  menaces sécuritaires  » qui continuent de peser sur le Niger – des incursions de groupes armés dans la région de Diffa aux tensions transfrontalières avec le Nigeria – il a appelé les chefs traditionnels à intensifier leurs prières et leur mobilisation communautaire. « Vingt-et-un mois durant, vous avez fait vos preuves », a-t-il déclaré, saluant leur rôle de sentinelles sociales dans un pays en quête de stabilité.

Une refondation par l’unité : le consensus à Maradi, symbole d’une chefferie qui veut retrouver sa place

Le choix du consensus, prôné par le gouverneur comme garant de cette unité souhaitée face aux défis, n’était pas anodin. À l’image des bureaux renouvelés à Dosso et Zinder les 15 et 13 avril 2025, où les chefs de Dioundiou et du Damagaram ont été élus par accord collectif, Maradi a opté pour une démarche unitaire, évitant ainsi les rivalités électorales. Ce processus, comme l’a souligné Ousseyni Soumana à Dosso, s’inscrit dans une «  refondation  » des structures de l’ACTN, visant à restaurer la dignité et l’influence des chefferies, souvent marginalisées sous les régimes précédents.

Une nouvelle équipe aux Rênes : Ahmed Ali Zaki élu président pour piloter la chefferie dans une région stratégique

Fruit de ces concertations et de ce processus unitaire, une nouvelle équipe a été désignée pour incarner cette refondation de la chefferie régionale. À l’issue des concertations, un bureau de quatre membres a été désigné : l’Honorable Ahmed Ali Zaki, chef de canton respecté, prend ainsi  les rênes comme président, secondé par l’Honorable Abdou Balla Marafa, président d’honneur. Mahamane Laouali Dan Jimmo, nommé secrétaire général, et Mamane Hamissou Daka, trésorier, complètent cette équipe, chargée de piloter les activités associatives dans une région stratégique, frontalière du Nigeria et confrontée à des défis comme l’insécurité alimentaire et le banditisme.

Maradi: Renouvellement consensuel du bureau de la Chefferie Traditionnelle du Niger, un signe d'unité et de refondation Ahmed Ali Zaki : ‘Les chefs doivent être des forces de composition’, une vision audacieuse pour l’avenir de la chefferie

Cette équipe, désormais en place et forte de sa légitimité issue du consensus, se dote d’une feuille de route ambitieuse, présentée par son nouveau président. Dans son discours d’investiture, Ahmed Ali Zaki a tracé une feuille de route ambitieuse. « Nous sommes dans l’ère de la refondation », a-t-il proclamé, appelant à une transformation profonde de la chefferie traditionnelle. Pour lui, les chefs ne doivent plus se contenter d’un rôle symbolique : ils doivent devenir des «  forces de composition  », des médiateurs entre l’État et les communautés, des acteurs clés dans la gestion sécuritaire et administrative. Cette vision, qui fait écho aux réformes impulsées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), place les chefs traditionnels au cœur de la gouvernance locale.

Héritage Ancestral et Missions Modernes : Le rôle des Chefs Traditionnels, piliers de la culture et de la gouvernance

Pour mieux comprendre la portée de cette vision nouvelle et le rôle central des chefs dans la gouvernance moderne, il faut examiner leur rôle historique et contemporain au Niger. Pour comprendre l’importance de ce renouvellement, il faut se pencher sur le rôle historique et contemporain des chefferies au Niger. Héritiers des royaumes précoloniaux haoussa, zarma et touareg, les chefs traditionnels sont des gardiens de la culture et des valeurs sociétales. À Maradi, où le sultanat de Katsina a jadis rayonné, ils incarnent une autorité morale, arbitrant les conflits fonciers, présidant aux cérémonies rituelles et mobilisant les communautés pour des causes nationales, comme l’éradication de la polio en 2004.

Rempart contre l’Instabilité : Le CNSP s’appuie sur les Chefs Traditionnels pour la sécurité et la cohésion communautaire

Ce rôle historique et culturel, qui a perduré à travers les époques, s’est formalisé au fil du temps et bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt étatique, notamment sous la transition actuelle. Sous la présidence de Mamadou Tandja (1999-2010), l’ACTN a été formalisée pour fédérer ces leaders, leur conférant un rôle consultatif auprès de l’État. Plus récemment, depuis son arrivée en 2023, le CNSP, dirigé par le Général Abdourahmane Tiani, a redonné du lustre à cette institution, la considérant comme un rempart contre l’instabilité. À Niamey, le 22 mars dernier, le gouverneur Assoumane Abdou Harouna exhortait les chefs à contrer les «  propos haineux  », illustrant leur fonction de relais communautaires. À Maradi, leur implication dans la collecte des contributions au FSSP et la sensibilisation contre l’insécurité en fait des acteurs incontournables.

Au Cœur de la Gouvernance Locale : L’élection de Maradi, un exemple de refondation par le dialogue

L’élection de Maradi, en particulier, illustre concrètement les principes et les enjeux de cette refondation et de ce partenariat État-chefferie prônés par le CNSP. L’élection du bureau de Maradi enseigne plusieurs vérités. Premièrement, le consensus, loin d’être une simple formalité, reflète une sagesse collective, ancrée dans les traditions haoussa où le dialogue prime sur la confrontation. Deuxièmement, la «  refondation  » prônée par Zaki invite à repenser le rôle des chefs dans un Niger confronté à des crises multidimensionnelles – sécuritaire, climatique, économique.

Vers la stabilité : le nouveau bureau ACTN Maradi, espoir d’une chefferie forte au service de la nation

Forts de ces leçons et de ce nouveau départ démarré par le consensus, les acteurs de la chefferie traditionnelle à Maradi regardent vers l’avenir avec détermination. En clôturant la cérémonie, le gouverneur Mamane Issoufou a réitéré sa confiance en la sagesse des chefs, les exhortant à «  continuer les invocations  » pour un Niger en paix. Ahmed Ali Zaki, en écho, a promis de faire du bureau un outil de concorde et de progrès. Alors que Maradi, avec ses 3,5 millions d’habitants et sa proximité avec le Nigeria, navigue entre défis et opportunités, ce nouveau bureau incarne une espérance : celle d’une chefferie réinventée, au service d’un Niger uni et résilient.

Le défilé de 9 mai : une leçon de mémoire à Moscou

80 ans de la Victoire : À Moscou, une parade sous haute tension unissant histoire, résilience et diplomatie mondiale

Chaque 9 mai, la Place Rouge de Moscou se transforme en un sanctuaire de mémoire, où la Russie célèbre la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie en 1945, un triomphe forgé dans le sacrifice de millions de vies. Pour l’édition 2025, marquant le 80ᵉ anniversaire de cette «  Grande Guerre patriotique  », une constellation de dirigeants mondiaux convergera vers la capitale russe, défiant les tensions géopolitiques et les mises en garde occidentales. De Xi Jinping à Luiz Inácio Lula da Silva, en passant par Ibrahim Traoré et Robert Fico, cette parade ne sera pas seulement une commémoration militaire, mais une leçon magistrale d’histoire, de résilience et de diplomatie. Plongeons dans cet événement, où chaque détail révèle les fils complexes du passé et du présent.

La Place Rouge, miroir de l’Histoire : honorer 1945 dans une Russie qui réaffirme son influence mondiale

Cet événement n’est pas qu’un simple défilé militaire ; c’est une célébration profondément ancrée dans l’histoire russe. Le jour de la Victoire, institué en 1945, est bien plus qu’une fête nationale en Russie  : il est un pilier de l’identité collective, honorant les 27 millions de Soviétiques – soldats et civils – tombés pour vaincre le nazisme. Cette année, cet événement revêt une solennité particulière  : le 80ᵉ anniversaire coïncide avec une période de fractures géopolitiques, où la Russie, sous la présidence de Vladimir Poutine, cherche à réaffirmer son influence face à un Occident divisé.

Poutine et les leaders du Monde : la parade dès 80 ans, un événement spectaculaire qui défie l’isolement

Cette solennité historique et ce contexte géopolitique particulier se matérialiseront spectaculairement sur la Place Rouge. La parade, retransmise dans le monde entier, débutera à 10 heures par une allocution de Poutine, suivie d’une démonstration militaire mettant en valeur des équipements modernes comme le char T-14 Armata et le missile hypersonique Kinjal. Mais au-delà de la prouesse technique, c’est la présence d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement qui donnera à cette édition une portée exceptionnelle, témoignant de l’attractivité persistante de Moscou sur la scène internationale.

Cette présence internationale d’une ampleur exceptionnelle constitue en soi un message politique fort, défiant les mises en garde occidentales. L’assemblée de leaders attendus dessine une mosaïque d’alliances et de pragmatisme diplomatique.

Xi et Lula : deux figures majeures symbolisant les alliances face à l’Occident

Parmi cette mosaïque, certains leaders incarnent des partenariats stratégiques majeurs. Parmi eux, Xi Jinping, président de la Chine, incarne le partenariat stratégique sino-russe, renforcé par des accords économiques et militaires face aux sanctions occidentales. Luiz Inácio Lula da Silva, leader brésilien, apportera la voix du sud global, soulignant l’importance des BRICS dans un monde multipolaire.

Voix du Sud et Combat pour la justice : alliés traditionnels présents à Moscou

Au-delà de ces poids lourds géopolitiques, d’autres leaders symbolisent des alliances historiques et des combats contemporains. Nicolás Maduro (Venezuela) et Miguel Díaz-Canel (Cuba), fidèles alliés de Moscou, rendront hommage à la résistance contre l’impérialisme, tandis que Mahmoud Abbas (Palestine) rappellera les combats pour la justice mondiale.

Le continent africain sera également un acteur visible de ce rassemblement diplomatique. L’Afrique sera représentée par Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, dont la présence symbolise l’ancrage croissant de la Russie sur le continent, notamment via des partenariats sécuritaires face à l’influence déclinante de la France.

Le cœur de la CEI à Moscou : les alliés historiques réaffirment leurs liens

Les voisins historiques de la Russie seront également présents, reflétant des liens anciens et des réalités complexes. Les leaders des ex-républiques soviétiques – Ilham Aliyev (Azerbaïdjan), Alexandre Loukachenko (Biélorussie), Kassym-Jomart Tokayev (Kazakhstan), Shavkat Mirziyoyev (Ouzbékistan), Sadyr Japarov (Kirghizistan), Emomali Rahmon (Tadjikistan) et Serdar Berdimuhamedov (Turkménistan) – réaffirmeront les liens historiques au sein de la Communauté des États indépendants (CEI), malgré les tensions régionales, comme celles entre l’Arménie de Nikol Pashinyan et l’Azerbaïdjan.

Un équilibre fragile en Europe : Vučić, Fico, Dodik… une présence controversée à la Place Rouge

L’Europe, quant à elle, présentera un visage plus divisé et controversé. L’Europe, quant à elle, sera représentée par des figures controversées  : Aleksandar Vučić (Serbie), Robert Fico (Slovaquie) et Milorad Dodik (République serbe de Bosnie). Leur participation, malgré les mises en garde de l’Union européenne, illustre une fracture au sein du Vieux Continent. L’UE a averti que la présence à Moscou pourrait compromettre les aspirations européennes de la Serbie et ternir l’image de la Slovaquie, membre de l’UE, accusant ces leaders de complaisance envers la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Pourtant, Vučić, dépendant du gaz russe, et Fico, critique des sanctions occidentales, ont choisi de privilégier leurs relations avec Moscou, défiant ainsi Bruxelles.

Sous haute tension : le 9 mai, baromètre d’un monde multipolaire face à l’Occident

L’ensemble de ces présences, diverses et parfois inattendues, s’inscrit dans une dynamique géopolitique mondiale sous haute tension. La présence de ces dirigeants n’est pas anodine  : elle reflète un réalignement géopolitique où la Russie, malgré l’isolement tenté par l’Occident, conserve des alliés influents. La parade de 2025 intervient dans un climat tendu, marqué par le conflit russo-ukrainien et l’émission d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre Poutine en 2023, qui a dissuadé plusieurs leaders occidentaux de participer. Pourtant, la liste des invités montre que Moscou reste un pôle d’attraction pour les nations du sud et de l’est, qui voient dans cet événement une occasion de défier l’hégémonie occidentale.

Entre héritage et géopolitique : les motivations complexes derrière la présence des dirigeants

Ces choix diplomatiques, observés sous haute tension, trouvent leurs racines dans la mémoire historique et les réalités géopolitiques actuelles. La présence de ces dirigeants reflète un réalignement géopolitique… De plus, la mémoire commune de la Seconde Guerre mondiale joue un rôle. Ainsi, le Vietnam, représenté par Tu Lam, et des leaders centrasiatiques comme Mirziyoyev et Tokayev, illustrent cette dynamique qui s’explique également par une volonté de diversifier leurs alliances face aux pressions sino-américaines, tout en honorant une mémoire commune  : des milliers de soldats de leurs pays ont combattu aux côtés de l’Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale. Lula, quant à lui, envisage des discussions avec Poutine sur un règlement pacifique en Ukraine, renforçant son rôle de médiateur global.

La Mémoire en marche : le défilé du 9 mai, une leçon d’histoire vivante pour le public

Au-delà des enjeux diplomatiques et des stratégies d’alliance, le défilé est avant tout une immersion dans une leçon d’histoire vivante pour le public russe et mondial. Pour le public, le défilé est une immersion dans une histoire où le sacrifice soviétique – 20 à 27 millions de morts, selon les estimations – a changé le cours du XXᵉ siècle. Les vétérans, portant leurs médailles, défileront aux côtés des unités modernes, tandis que des fanfares entonneront des airs emblématiques comme Triumph of the Winners et Farewell of Slavianka. Le «  Régiment immortel  », une marche populaire où les citoyens brandissent les portraits de leurs ancêtres tombés, suivra la parade militaire, ajoutant une touche poignante à la célébration, bien que cette tradition ait été limitée en 2023 pour des raisons de sécurité.

Héritage pour demain : Transmettre la flamme de l’histoire aux jeunes générations

Cette leçon d’histoire vivante porte un message particulier pour les jeunes générations. Pour les jeunes générations, cet événement est une leçon vivante  : il rappelle que la victoire de 1945 fut un effort collectif, transcendant les frontières. La présence de leaders comme Traoré ou Abbas souligne que la lutte contre l’oppression, qu’elle soit nazie hier ou coloniale aujourd’hui, reste un fil conducteur universel. En Russie, où le Jour de la Victoire est un jour férié sacré, les écoles organiseront des ateliers pédagogiques et des expositions mettront en lumière des artefacts de la guerre, des lettres de soldats aux chars T-34.

Commémoration vs géopolitique : L’équilibre délicat du 9 mai, miroir des clivages mondiaux

Cependant, cette célébration de l’histoire et de l’unité n’est pas exempte de tensions et de lectures géopolitiques complexes. Le défilé, s’il célèbre une victoire historique, est aussi un miroir des tensions actuelles. Les menaces de l’UE contre Vučić et Fico révèlent les pressions exercées sur les nations européennes pour s’aligner sur une ligne antirusse. Pourtant, leur présence à Moscou, aux côtés de leaders comme Xi ou Lula, prouve que la mémoire de la Seconde Guerre mondiale peut transcender les clivages.

Masterclass à Ciel Ouvert : le 9 mai à Moscou, carrefour de l’histoire, de la diplomatie et de l’avenir

En somme, bien plus qu’une simple commémoration militaire, le 9 mai 2025 à Moscou sera une masterclass d’histoire et de diplomatie, où chaque poignée de main, chaque drapeau levé, racontera une histoire de résistance et d’ambition. Pour les spectateurs, sur place ou à travers les écrans, ce sera une invitation à réfléchir  : comment honorer le passé tout en construisant un avenir de paix  ?

La Place Rouge, ce jour-là, sera bien plus qu’un lieu ; elle sera une agora mondiale, où l’histoire dialogue avec l’avenir.

AES : L’axe Niamey-Bamako monte en puissance.

Une rencontre au sommet à Niamey  : le Niger et le Mali resserrent leurs liens stratégiques

Ce vendredi, à 10 h 00, heure locale, le palais présidentiel de Niamey s’est érigé en théâtre d’un échange diplomatique de haute volée. En effet, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, président de la République du Niger, a accueilli dans son cabinet le ministre malien des Mines, Amadou Keita, porteur d’un message du chef d’État malien, le Général d’Armée Assimi Goïta. Cette audience, empreinte de solennité, s’est déroulée en présence d’une délégation nigérienne de premier rang, témoignant de l’importance accordée à ce dialogue bilatéral, particulièrement dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel (AES) redéfinit les dynamiques régionales.

Un échange au cœur de la coopération régionale

Entouré du ministre nigérien des Mines, le Commissaire-Colonel Ousmane Abarchi, du ministre et porte-parole du gouvernement, Dr Soumana Boubacar, de M. Alio Daouda, intérimaire du ministre des Affaires étrangères, et de l’ambassadeur Illo Adani, conseiller stratégique, le président Tiani a reçu le ministre Keita pour une discussion axée sur le renforcement des relations Mali-Niger. À cette occasion, l’envoyé malien a transmis un message du président Goïta, dont le contenu, bien que non dévoilé, s’inscrit dans la consolidation des liens au sein de l’Autorité pour le développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG), regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

De plus, l’audience a permis d’aborder des enjeux stratégiques, notamment l’optimisation de l’exploitation des ressources minières – or et uranium en tête – et l’intégration de l’ALG dans la Confédération AES, créée en 2023 pour promouvoir une coopération économique et sécuritaire endogène. Par ailleurs, la présence de Mme Hawa AW, secrétaire exécutive de l’ALG, a renforcé l’accent mis sur le développement transfrontalier, crucial pour les régions du Liptako-Gourma confrontées à des défis climatiques et sécuritaires.

Une alliance scellée par la fraternité

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre Niamey et Bamako, comme l’illustrent les échanges fréquents entre leurs dirigeants. En mars 2025, par exemple, Amadou Keita, également président du Conseil des ministres de l’ALG, avait déjà été reçu par Tiani pour préparer une conférence tripartite, soulignant l’engagement des deux nations à reconfigurer l’ALG au sein de l’AES. À l’issue de l’audience, le ministre Keita a salué la «  compréhension des enjeux  » par le président nigérien.

Le Niger et le Mali, riches en ressources naturelles, ambitionnent de mutualiser leurs expertises pour une gestion durable et transparente de leurs secteurs miniers. Cette coopération s’ancre dans une volonté politique de souveraineté, ainsi qu’en témoigne leur retrait conjoint de la CEDEAO en 2024, au profit d’une alliance sahélienne plus autonome.

Un horizon de défis communs

Ainsi, le Sahel incarne la résilience d’une coopération Mali-Niger face à un environnement géopolitique mouvant. En misant sur l’AES et l’ALG, les deux pays cherchent à bâtir une prospérité partagée, tout en affrontant l’insécurité et les pressions internationales. Cependant, une interrogation subsiste  : cette solidarité saura-t-elle transformer les promesses en réalisations tangibles pour les populations du Sahel  ? Alors que Niamey et Bamako tissent leur destin commun, l’avenir de leur alliance invite à une vigilance lucide, où l’unité pourrait devenir le socle d’une renaissance régionale encore à façonner.

 

Tamaské  : Quand la foi bâtit, l’histoire s’apprête  !

Efflorescence spirituelle à Tamaské  : l’érection d’un sanctuaire et les auspices d’une investiture

Dans le paisible bourg de Tamaské, niché au cœur du département de Keita, région de Tahoua, une effervescence singulière a précédé l’événement solennel attendu ce samedi 26 avril 2025. En prélude à l’intronisation imminente de l’Honorable Abdoul Kader Cheiffou Touba à la chefferie de canton, la communauté s’est réunie ce vendredi 25 avril 2025 pour la consécration d’un nouvel édifice cultuel.

Une mosquée de prière, édifice majestueux à l’architecture R+1, a été solennellement inaugurée, marquant un jalon spirituel et communautaire dans l’histoire de cette localité . Ce lieu de recueillement, érigé sur une superficie de 552 m² et capable d’accueillir plus de mille fidèles, s’élève comme un symbole d’unité et de piété, fruit d’un élan collectif porté par les contributions financières de la population locale et de sa diaspora, s’élevant à plus de 300 millions de francs CFA.

Voix de l’État, Échos de la Gratitude : Messages de Reconnaissance et d’Espoir

La cérémonie inaugurale s’est déroulée sous les auspices d’une assistance notable, où les autorités locales ont côtoyé des figures emblématiques du pouvoir traditionnel, ainsi que d’éminents érudits religieux, tant locaux que venus des contrées limitrophes du Nigeria.

Au sortir de la prière sacrée, la parole du Préfet Hama Boureima a résonné avec une solennité empreinte de gratitude. Transmettant les salutations des plus hauts dignitaires de la région et de l’État, il a salué l’engagement spirituel de la communauté et rappelé les efforts constants pour la souveraineté nationale. Ses paroles ont tissé un lien entre la foi ancrée et les défis contemporains, plaçant cette inauguration sous le signe de l’unité et de la résilience.

Appel à la Pérennité : Quand la Pierre Sacrée Devient Héritage Collectif

L’Administrateur Délégué Hamza Hama a également  insisté avec éloquence sur la responsabilité partagée de préserver la splendeur du nouveau lieu de culte. Son appel à l’entretien méticuleux a souligné la dimension communautaire de cette acquisition, la transformant d’un simple édifice en un legs précieux pour les générations futures. En plus, les éloges vibrants des chefs traditionnels, Sa Majesté le Sultan de Zinder et l’Honorable Chef de canton de Tahoua, ont confirmé la valeur inestimable de ce joyau spirituel.

Implorations pour la Paix : Un Cœur Commun Battant à l’Unisson de la Nation

Par ailleurs, la cérémonie s’est conclue dans une effusion de prières ferventes, un élan collectif implorant la clémence divine pour l’avènement d’une paix et d’une sécurité durables sur l’ensemble du territoire nigérien. L’inauguration de cette mosquée, loin d’être un événement isolé, se révèle ainsi comme un prélude béni, augurant d’une célébration d’intronisation placée sous le signe de la foi, de la concorde et de l’espérance pour l’avenir de Tamaské et de sa région.

Un prélude à l’intronisation

D’ailleurs, cette inauguration, survenue à la veille de l’intronisation du nouveau chef de canton, s’inscrit dans une séquence d’événements qui confèrent à Tamaské une aura particulière en ce printemps 2025. L’érection de cette mosquée, loin d’être un simple acte architectural, apparaît comme une métaphore de la résilience et de l’unité d’une communauté déterminée à façonner son avenir. Elle préfigure, avec une éloquence muette, la solennité de la cérémonie à venir, où l’Honorable Abdoul Kader Cheiffou Touba endossera les attributs de sa charge.
En somme, l’inauguration de la mosquée de Sabon Gari ne se réduit pas à l’ouverture d’un lieu de culte ; elle consacre l’élan d’une communauté qui, par sa générosité et sa ferveur, édifie des ponts entre le passé et l’avenir, entre la foi et l’action. Ce nouvel édifice, baigné de lumière et de prières, promet d’être un havre de paix pour les générations à venir, un legs tangible d’une époque où Tamaské, dans un élan collectif, a choisi de bâtir pour durer.

Scandale foncier  : Niamey nettoie ses écuries d’Augias  !

Un réseau mafieux foncier démantelé au Niger : 22 interpellations à Niamey et Karma

Coup de tonnerre à Niamey  : une opération policière d’envergure a démantelé un vaste réseau de mafia foncière, conduisant à l’arrestation de 22 individus. En effet, les investigations de la Direction de la Police Judiciaire, sous l’égide du parquet, ont mis au jour un système complexe de faux, d’abus de confiance et de blanchiment, signalant une avancée significative dans la lutte contre la criminalité foncière au Niger. Parmi les personnes interpellées ce vendredi figurent des fonctionnaires, des agents des collectivités territoriales, des employés d’agences immobilières, ainsi que des démarcheurs et rabatteurs actifs à Niamey et dans la commune rurale de Karma.

La Police Judiciaire de Niamey a démantelé un réseau mafieux foncier, interpellant 22 personnes impliquées dans des fraudes à Niamey Toile criminelle démantelée  : les secrets des fraudes foncières de Niamey  !

L’enquête, menée avec une minutie implacable par la DPJ, a mis au jour un réseau sophistiqué orchestrant des cessions frauduleuses de terrains dans des zones urbaines et périurbaines de Niamey et de Karma. Pour ce faire, les malfaiteurs, exploitant la forte demande immobilière, produisaient des titres de propriété falsifiés, escroquant des citoyens en quête de parcelles. De plus, les investigations ont révélé des stratagèmes de blanchiment, où les profits illicites étaient réinjectés dans des circuits financiers opaques, souvent via des entreprises immobilières complices. « Ce réseau a sapé la confiance dans le système foncier », a déclaré un porte-parole de la DPJ, soulignant l’ampleur des préjudices subis par les victimes.

Corruption au Sommet  : des Cadres Administratifs dans les Tentacules de la Mafia  !

Les 22 suspects, dont des cadres administratifs, formaient une chaîne hiérarchisée, mêlant corruption et collusion. Selon des sources proches du dossier, des fonctionnaires auraient abusé de leur accès aux registres fonciers pour émettre de faux certificats, tandis que des rabatteurs identifiaient des acheteurs vulnérables. En particulier, Karma, commune rurale à 30 kilomètres de Niamey, était ciblée en raison de son essor démographique et de ses terres convoitées.

Niamey Riposte  : La justice déclare la guerre à la mafia foncière  !

Cette opération, supervisée par le parquet de Niamey, illustre la détermination des autorités nigériennes à enrayer un fléau qui gangrène l’économie et exacerbe les tensions sociales. En effet, le Niger, où le foncier constitue un enjeu stratégique dans un contexte de croissance urbaine rapide, souffre de longue date de pratiques frauduleuses. Bien que des affaires similaires aient secoué Zinder et Maradi en 2023, l’ampleur du réseau démantelé à Niamey et Karma, avec son implication de hauts fonctionnaires, marque un tournant.

Ramifications secrètes  : la mafia foncière de Niamey avait-elle des tentacules internationales  ?

Les investigations, encore en cours, pourraient révéler d’autres ramifications, notamment des liens avec des réseaux transnationaux, selon des experts. À cet effet, les autorités ont saisi des documents falsifiés, des cachets administratifs contrefaits et des sommes d’argent, consolidant le dossier à charge. «  Les coupables répondront de leurs actes devant la justice  », a assuré le parquet, promettant une transparence totale dans le traitement de l’affaire.

Niamey clame justice: l’espoir d’un foncier sain renaît  !

L’opération, saluée par les habitants de Niamey, intervient dans un climat de défiance envers la gestion foncière. Ainsi, les victimes, souvent des ménages modestes ayant investi leurs économies dans des parcelles fictives, attendent réparation. De nombreux Nigériens expriment leur espoir de voir ce démantèlement ouvrir la voie à une réforme du système cadastral, jugé vétuste et perméable à la corruption.

L’Avenir foncier du Niger en jeu  : un défi collectif à Niamey  !

En conclusion, alors que les investigations se prolongent, une question cruciale émerge  : ce coup de filet suffira-t-il à assainir un secteur miné par des décennies de pratiques opaques  ? À l’aube d’une urbanisation galopante, le Niger atteint un carrefour où la justice et la transparence doivent redessiner les contours d’un avenir foncier équitable.

Coupe du Président : Aibo Hassan met Maradi à ses pieds

Aibo Hassan triomphe à Maradi : une apothéose pour la lutte traditionnelle nigérienne

Hier, 24 avril, à 19 h 30, heure locale, l’arène Yacouba Ango, dite Kantou, à Maradi, s’est embrasée d’une ferveur inégalée lors de la finale de la 12ᵉ édition de la Coupe du Président de la République, un tournoi de lutte traditionnelle célébrant l’unité nigérienne. En effet, dans un duel fulgurant, le gladiateur local Aibo Hassan a terrassé son rival, Aminou Ibrahim de Tahoua, en quelques secondes, s’arrogeant le titre suprême sous les vivats d’un public en liesse. Ainsi, ce sacre, point d’orgue d’une compétition de trois jours, consacre l’ascension d’un lutteur déjà légendaire dans les annales de ce sport ancestral.

Une victoire éclair, un symbole d’unité

Dès l’engagement, Aibo Hassan, porté par l’élan de sa région hôte, a déployé une maestria qui a désarçonné Aminou Ibrahim. Ce combat, d’une brièveté saisissante, a cristallisé l’intensité d’un tournoi marqué par des joutes de haut vol. Peu après sa victoire, le champion a reçu, des mains du Secrétaire Général Adjoint du ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, Omar Hassoumi, un trophée prestigieux, un véhicule, une moto et une enveloppe d’un million de FCFA.

Le vice-champion, Aminou Ibrahim, s’est vu remettre 700 000 FCFA par le gouverneur de Maradi, Issoufou Mamane, tandis que Rabé Oumarou de Zinder, troisième par forfait de Zakirou Zakari (blessé), a empoché 500 000 FCFA. Zakirou, quatrième, a reçu 300 000 FCFA.

Cette édition, placée sous le haut patronage du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a mobilisé les 16 meilleurs lutteurs des 8 régions du Niger, sous le thème «  Mieux vivre ensemble avec les communautés  ». Depuis son lancement le 22 avril, elle a enflammé l’arène Kantou, où fair-play, combativité et fraternité ont prévalu, comme l’a souligné Omar Hassoumi dans son allocution de clôture. « Ce tournoi, par sa rigueur et sa passion, incarne l’âme nigérienne », a-t-il proclamé, saluant l’engagement des lutteurs et l’hospitalité légendaire de Maradi.

Aibo Hassan a remporté la 12e Coupe du Président de la République à Maradi, consacrant la lutte traditionnelle comme vecteur d’unité Un héritage culturel au cœur de la nation

En outre, la lutte traditionnelle, sport roi au Niger, transcende le simple affrontement physique. En tant qu’héritage ancestral, elle fédère les communautés – Djerma, Hausa, Touareg – dans un élan de cohésion nationale. À cet égard, Aibo Hassan, natif de Dakoro et figure montante depuis son entrée professionnelle en 2018, incarne cette tradition. Déjà vice-champion de la 42ᵉ édition du Sabre national en 2022, où il avait marqué les esprits par son fair-play, il a cette fois renversé l’ordre établi. Sa victoire face à des ténors, dont le septuple champion Kadri Abdou (Issaka Issaka), éliminé dès le 23 avril, atteste de son ascension fulgurante.

Par ailleurs, les organisateurs, soutenus par la Fédération Nigérienne de Lutte Traditionnelle (FENILUTTE), ont veillé à une logistique irréprochable. À cette fin, des réunions techniques préalables et une couverture médiatique, portée par l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), ont amplifié la portée de l’événement. De fait, les images de l’arène bondée et des lutteurs en action ont capturé l’effervescence, tandis que les éloges d’Omar Hassoumi au président Tiani et au Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine ont rappelé l’ancrage politique de cette célébration.

Un horizon de solidarité et de défis

En conclusion, Le triomphe d’Aibo Hassan, au-delà de sa prouesse individuelle, reflète l’ambition du Niger de faire de la lutte un levier d’unité et de rayonnement culturel. À l’instar des aspirations d’Omar Hassoumi pour l’élévation annuelle de ce tournoi, deuxième plus grande compétition de lutte du pays après le Sabre national, une interrogation subsiste  : comment pérenniser cet élan face aux défis socio-économiques qui traversent la nation  ? Tandis que l’arène Kantou résonne encore des clameurs de Maradi, et que l’avenir de la lutte traditionnelle nigérienne invite à conjuguer héritage et innovation dans un élan collectif qui reste à écrire.

Assamaka : L’enfer des refoulés d’Algérie au cœur du Sahara

Une vague de refoulements brutaux secoue Assamaka : des milliers de Nigériens expulsés d’Algérie

Le 21 avril dernier, aux environs de 19 h 00 heure locale, la localité d’Assamaka, modeste bourgade nigérienne nichée à la lisière du désert saharien, est devenue le théâtre d’une crise humanitaire aiguë. En effet, entre le 1ᵉʳ et le 21 avril, pas moins de 2 753 Nigériens, parmi lesquels 308 mineurs et 196 femmes, ont été refoulés d’Algérie par des convois dits «  officiels  », selon les autorités locales. De plus, à ce chiffre s’ajoutent 2 222 autres refoulés, dont 146 Nigériens, contraints de parcourir à pied les 15 kilomètres séparant le «  point zéro  » — un no man’s land aride à la frontière algéro-nigérienne — du village d’Assamaka. Ces expulsions, marquées par des témoignages accablants de violences, jettent une lumière crue sur les pratiques algériennes en matière de gestion migratoire.

Un calvaire sous le sceau de la violence

Les récits des rescapés, recueillis à Assamaka, dressent un tableau effroyable. Les migrants, arrêtés lors de rafles dans des villes algériennes comme Oran, Alger ou Tamanrasset, décrivent des sévices infligés par les forces de l’ordre algériennes. Coups, viols et confiscations systématiques de biens – téléphones, argent, effets personnels – jalonnent leur périple vers l’exil forcé. « Ils nous ont tout pris, nous battant comme des bêtes avant de nous abandonner dans le désert », confie un survivant à une équipe d’Alarme Phone Sahara, ONG nigérienne active sur place. Les femmes et les mineurs, particulièrement vulnérables, figurent parmi les victimes de ces exactions, amplifiant l’indignation des organisations humanitaires.

Une fois expulsés, la police locale à Assamaka enregistrent les Nigériens des convois officiels avant de les transférer vers des centres de transit gérés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires italiens. Quant aux refoulés à pied, eux affrontent des conditions extrêmes  : températures dépassant les 40 °C, absence d’eau et disette alimentaire. Ainsi, Médecins Sans Frontières (MSF), présent à Assamaka, alerte sur l’état sanitaire alarmant des arrivants, nombreux à souffrir de déshydratation, de blessures ou de traumatismes psychologiques.

Une crise humanitaire sous tension diplomatique à Assamaka,

Cette vague d’expulsions, qui s’inscrit dans une politique algérienne de refoulement intensifiée depuis 2014, exacerbe les tensions avec le Niger. En avril 2024, Niamey avait convoqué l’ambassadeur algérien pour dénoncer le «  caractère violent  » de ces opérations, une accusation qu’Alger avait balayée comme «  infondée  » en ripostant par une convocation de l’envoyé nigérien. Selon Alarme Phone Sahara, plus de 31 000 migrants, majoritairement subsahariens, ont été refoulés vers le Niger en 2024, un record tragique qui semble se prolonger en 2025. Les 4 975 personnes décomptées à Assamaka en seulement trois semaines d’avril illustrent l’ampleur du phénomène, aggravé par l’absence de contrôle individuel des statuts migratoires, en violation des conventions internationales.

Face à cette situation, les autorités nigériennes, débordées, s’efforcent de répondre à l’urgence. L’OIM coordonne le transfert des refoulés vers des centres à Arlit et Agadez, mais les infrastructures, déjà saturées, peinent à absorber cet afflux. « La situation est critique, les besoins en eau, nourriture et soins médicaux sont immenses », confie un responsable local. La révocation, en novembre 2023, d’une loi nigérienne criminalisant le trafic de migrants a certes libéré les mouvements migratoires, mais elle expose davantage les refoulés à des conditions précaires, loin des routes sécurisées.

Un drame humain, une interrogation persistante

Face à ce drame, les organisations humanitaires, dont MSF et l’OIM, multiplient les appels à l’action. Elles exhortent Alger à cesser les refoulements collectifs, contraires au principe de non-refoulement inscrit dans le droit international, et plaident pour une gestion migratoire respectueuse des droits humains.

En somme, l’arrivée incessante de convois à Assamaka soulève une interrogation poignante  : combien de temps encore ces atteintes à la dignité humaine resteront-elles sans réponse  ? Car les voix des refoulés, emportées par le souffle du Sahara, réclament une action qui se fait attendre, abandonnant des milliers de vies à l’incertitude du désert.

New Jersey : Les pinèdes en proie aux flammes

Un brasier fulgurant embrase le New Jersey : des milliers d’habitants évacués dans l’urgence

Le 22 avril 2025, à 18h30 heure locale (00h30 GMT le 23 avril), un incendie de forêt d’une violence inouïe s’est déclaré dans le comté d’Ocean, au cœur des pinèdes du New Jersey, l’une des plus vastes étendues forestières protégées de la côte est des États-Unis. En l’espace de quelques heures, ce feu vorace, attisé par des vents soutenus et une sécheresse persistante, a ravagé 3 440 hectares, menaçant 1 320 structures et contraignant plus de 3 000 résidents à fuir leurs foyers. À 22 h 30, le service des incendies de forêt du New Jersey a annoncé que le sinistre, nommé « Jones Road Wildfire », n’atteignait que 10 % de confinement, soulignant l’immense défi auquel se confrontaient les équipes de secours.

Une propagation d’une rapidité alarmante

Le feu, qui a pris naissance dans les forêts de pins desséchées de Lacey et d’Ocean Townships, a bénéficié de conditions météorologiques extrêmes pour se muer en une véritable fournaise. Des vents atteignant 40 km/h ont propulsé des flammes dévorantes, transformant des quartiers paisibles en scènes d’apocalypse. Les témoignages, relayés par des habitants sur les réseaux sociaux, décrivent une fumée âcre envahissant les rues et des traînées de flammes illuminant l’horizon nocturne.

Giana Nicholas, une résidente interrogée par la chaîne locale News 12 New Jersey, confiait  : «  La fumée, d’abord discrète, est devenue suffocante en quelques heures, engloutissant tout.  » Les images partagées sur les plateformes numériques montrent des panaches noirs s’élevant au-dessus des pinèdes, tandis que des structures industrielles du parc de Lacey Township succombaient aux flammes.

Une mobilisation tous azimuts

Face à l’urgence, la gouverneure par intérim Tahesha Way a décrété l’état d’urgence dans le comté d’Ocean, mobilisant des ressources massives pour contenir le désastre. Les pompiers, appuyés par des unités aériennes, ont lutté sans relâche, bien que les vents violents aient compliqué les interventions. À l’aube du 23 avril, le feu avait atteint 4 500 hectares, mais une accalmie météorologique a permis de porter le niveau de confinement à 30  %, selon le New Jersey Forest Fire Service. Les autorités ont ouvert plusieurs refuges pour accueillir les évacués, tandis qu’elles ont temporairement fermé la Garden State Parkway, artère vitale de l’État, causant d’importantes perturbations.

Le fournisseur d’électricité Jersey Central Power & Light a, quant à lui, procédé à des coupures volontaires, privant 25 000 foyers de courant pour limiter les risques d’aggravation du feu. « Nous n’avons recensé aucune perte humaine, et les habitations demeurent, pour l’instant, intactes », a déclaré Tahesha Way , dans un message teinté de prudence face à une situation encore précaire.

Un incendie dévastateur ravage 4 500 hectares dans le New Jersey, forçant l'évacuation de 3 000 habitants et privant 25 000 personnes New Jersey : une région sous tension climatique

Cet incendie, dont l’origine reste sous investigation, s’inscrit dans un contexte de sécheresse alarmante. Depuis mars 2025, le New Jersey est placé en alerte, ses forêts, couvrant 40 % du territoire, devenant des poudrières prêtes à s’embraser. Ce sinistre, le plus grave depuis deux décennies selon certains observateurs, ravive les craintes d’une recrudescence des catastrophes climatiques. Les pinèdes du comté d’Ocean, situées à 110 kilomètres de New York, sont un écrin de biodiversité, mais leur vulnérabilité face aux conditions extrêmes interroge la résilience des écosystèmes face au changement climatique.

Une lueur d’espoir dans l’adversité

Le 23 avril au matin, les ordres d’évacuation ont été levés pour certains secteurs, permettant à des centaines de résidents de regagner leurs domiciles. Cependant, la prudence reste de mise, les fumées persistantes et les risques de reprise du feu incitant les autorités à maintenir une vigilance accrue. Une conférence de presse, prévue à 11 h 00 heure locale, devrait apporter de nouvelles précisions sur l’évolution de la crise.

Ce drame, qui a vu des milliers de vies bouleversées en quelques heures, pose une question lancinante  : jusqu’où les sociétés humaines devront-elles s’adapter face à des catastrophes toujours plus fréquentes et imprévisibles  ? Alors que le New Jersey pansera ses plaies, l’avenir des forêts américaines, et des communautés qui en dépendent, demeure suspendu à des choix collectifs encore à définir.

Souveraineté aurifère : Niamey signe un accord clé pour valoriser son or

Une alliance audacieuse pour métamorphoser l’industrie aurifère nigérienne

Ce mercredi 23 avril, dans l’enceinte solennelle de la Maison de l’Uranium à Niamey, le gouvernement de la République du Niger a paraphé un accord de joint-venture d’une portée considérable avec la société Suvarna Royal Gold Trading LLC. De cette union naîtra la Royal Gold Niger SA, une entité appelée à insuffler une dynamique novatrice dans l’exploitation des ressources minières du pays.

En effet, l’ambition affichée est d’ériger une raffinerie d’or, d’établir une unité de confection de bijoux et d’édifier un atelier dédié à la taille et au polissage des pierres précieuses. Ainsi, ce projet, dont les contours ont été scellés par le ministre des Mines, le Commissaire-Colonel Abarchi Ousmane, son homologue du Budget, M. Mamane Sidi, et le PDG de Suvarna, M. Pattni Kamlesh Mansukhal Damji, s’annonce comme une étape cardinale dans la quête d’une souveraineté économique affirmée.

Le Niger s'associe à Suvarna Royal Gold Trading LLC pour révolutionner son industrie aurifère avec des installations de raffinage Un dessein structurant pour l’économie nationale

Bien loin de se limiter à une simple extraction brute, cette initiative aspire à transfigurer l’or nigérien en un levier de prospérité tangible. « Désormais, l’or puisé dans nos terres ne quittera plus nos frontières sous sa forme primaire ; il sera sublimé ici même, au bénéfice exclusif de notre peuple  », a proclamé le ministre des Mines avec une gravité empreinte d’espoir. Cette mutation s’inscrit dans une vision plus vaste, portée depuis 2023 par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

À cet égard, ce dernier, fer de lance d’une refondation nationale, entend tisser une stratégie dans laquelle chaque segment de la chaîne de valeur minière, de l’extraction à la transformation, puis à la mise sur le marché, soit maîtrisé avec une rigueur méthodique. Ainsi, le Niger ambitionne de s’affranchir d’un modèle économique où ses richesses, jadis exportées sans valorisation, profitaient davantage à des entités étrangères qu’à ses propres citoyens.

Une réponse pragmatique aux défis de l’orpaillage artisanal

Par ailleurs, depuis les années 1950, l’orpaillage artisanal demeure une ancre vitale pour des milliers de foyers nigériens. Pourtant, ce secteur, livré à une informalité chronique, souffre d’une vulnérabilité aux réseaux clandestins et d’une gestion souvent désordonnée. Face à ce constat, le ministre Abarchi Ousmane a martelé la nécessité d’ordonner cette filière séculaire. « Nous devons la structurer avec soin, la préserver des emprises illégales et l’ériger en source pérenne de revenus fiscaux, d’emplois stables et de savoir-faire locaux », a-t-il énoncé. En conséquence, la Royal Gold Niger SA se veut ainsi le creuset d’une formalisation raisonnée, où la traçabilité des ressources et leur exploitation réfléchie garantiront un essor durable, loin des dérives du passé.

La souveraineté aurifère comme horizon indéfectible

En outre, ce partenariat transcende la sphère économique pour s’ériger en acte politique d’une rare densité. En s’associant à cette joint-venture, l’État nigérien revendique une emprise résolue sur ses trésors naturels. « Nous affirmons notre détermination à ce que les fruits de nos sols irriguent d’abord notre nation, pour les générations d’aujourd’hui comme celles de demain », a insisté le ministre. Cette posture rompt avec une histoire dans laquelle les bénéfices de l’exploitation minière s’évanouissaient trop souvent au-delà des frontières. Désormais, le Niger se dote d’un instrument pour façonner son destin, en puisant dans ses ressources une force de dignité et d’autonomie.

Une synergie féconde avec Suvarna Royal Gold Trading LLC

Le choix de Suvarna Royal Gold Trading LLC comme partenaire n’a rien d’une coïncidence. Cette entreprise, reconnue pour son expertise dans le négoce de l’or physique et la gestion de la ferraille, apporte un savoir-faire précieux à cette entreprise colossale. Son dirigeant, M. Pattni Kamlesh Mansukhal Damji, n’a pas manqué de louer les termes de cette collaboration, qu’il juge en parfaite harmonie avec les aspirations des autorités nigériennes. Ensemble, les deux parties entendent conjuguer compétences locales et internationales pour bâtir une industrie aurifère intégrée, capable de rivaliser sur les scènes régionales et mondiales.

Un élan vers une prospérité inclusive

Au cœur de ce projet réside une promesse  : celle d’une économie nationale où chaque parcelle d’or transformée engendre une richesse palpable pour le peuple. « Nous posons les fondations d’un modèle intégré, où la valeur ajoutée profite à nos concitoyens, tout en cultivant des aptitudes nouvelles et des emplois qualifiés », a détaillé le ministre. Si le parcours s’annonce exigeant, les premiers pas sont franchis avec une assurance manifeste. «  Par cet accord, nous ne nous contentons pas de parapher un document ; nous gravons une empreinte dans le marbre de notre histoire  », a-t-il conclu, le regard tourné vers un avenir qu’il espère radieux.

Un jalon vers une nouvelle ère aurifère

En somme, cette alliance marque un tournant décisif dans la trajectoire du Niger. Elle incarne une volonté inébranlable de transmuer les richesses du sous-sol en vecteurs d’un développement équitable et pérenne. Par ce geste, le pays s’équipe pour façonner son avenir économique tout en s’ouvrant à des coopérations internationales respectueuses de son indépendance. Si l’horizon reste à conquérir, le Niger, par cette démarche résolue, s’est indéniablement engagé sur la voie d’une renaissance aurifère ambitieuse.