Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 20 sur 136

Munich sous le choc : une communauté meurtrie

Au cœur de la Seidlstrasse, théâtre d’une violence insensée, les stigmates de la collision demeurent palpables. En effet, une Mini Cooper blanche, pare-brise éventré et toit défoncé, gît en travers d’un passage piéton, entourée de parapluies éparpillés et d’une poussette abandonnée. Derrière les rubans de police, une foule hébétée tente de saisir l’ampleur du drame.

À Munich, une collision mortelle lors d’un rassemblement syndical suscite horreur et questions, avec 28 blessés et une ville en deuil,Témoignages : le vertige de l’horreur en plein jour

« C’était une scène pénible… des cris, puis une ruée vers les commerces », relate une étudiante anonyme, encore sous le choc. Alexa, témoin oculaire, décrit un véhicule accélérant délibérément vers le rassemblement : « En quelques secondes, 10 à 15 personnes étaient à terre. » Les blessés, dont des employés municipaux et des enfants présents à la manifestation, symbolisent la double violence de l’acte physique et psychologique.

Urgence médicale et soutien aux victimes  

Vingt-huit blessés, certains dans un état critique, ont été dispersés dans les hôpitaux munichois, dont la clinique de la Croix-Rouge. Dominik Krause, maire adjoint, dénonce un geste odieux, exacerbé par la présence de familles. « Les participants avaient leurs enfants avec eux… cela rend l’acte inexcusable », insiste-t-il, appelant à un soutien renforcé aux victimes.

Entre deuil et résilience : une ville en équilibre

Alors que Munich panse ses plaies, la Conférence sur la sécurité s’ouvre dans l’ombre du drame. JD Vance, vice-président américain, arrive dans une métropole meurtrie, où les discussions sur la guerre en Ukraine croisent désormais les interrogations locales sur la sécurité urbaine.

Si les autorités excluent un motif terroriste, la plaie reste béante. Les fleurs déposées sur le lieu de l’attaque voisinent avec les questions sans réponse : comment un individu sous le radar policier a-t-il pu semer un tel chaos ? La communauté de Munich , unie dans le deuil, attend des actes forts pour éviter qu’un tel drame ne se répète.

 

Attaque de Munich : les failles migratoires à l’épreuve des actes criminels

La collision mortelle survenue lors d’un rassemblement syndical à Munich, qualifiée de présumée attaque par le ministre-président bavarois Markus Söder, ravive les débats sur les politiques migratoires allemandes. L’agresseur, un Afghan de 24 ans en situation irrégulière, cristallise les tensions entre sécurité publique et gestion des demandes d’asile.

La collision mortelle à Munich, attribuée à un Afghan en situation irrégulière, relance les débats sur les politiques migratoires allemandes Un parcours administratif reflétant les déficits systémiques

Arrivé en Allemagne fin 2016, le suspect s’est vu refuser le statut de réfugié, bénéficiant néanmoins d’un permis de tolérance Duldung, statut précaire suspendant son expulsion. Cette faille juridique, conçue pour éviter les renvois vers des zones de conflit, permet à des individus reconnus coupables de délits de vols et de trafic de stupéfiants dans ce cas de demeurer sur le territoire. Une contradiction soulignée par Olaf Scholz : « Ce criminel ne peut espérer aucune clémence. Il doit quitter le pays », assène le chancelier, appelant à un renforcement des expulsions.

La collision mortelle à Munich, attribuée à un Afghan en situation irrégulière, relance les débats sur les politiques migratoires allemandes Réactions politiques : entre fermeté et appel au changement  

Markus Söder, figure conservatrice, insiste sur la nécessité d’une détermination accrue face à la récurrence des incidents impliquant des demandeurs d’asile. « Il est crucial que quelque chose change en Allemagne », martèle-t-il, évoquant une lassitude populaire. Ces déclarations interviennent dans un contexte électoral tendu, où la question migratoire polarise l’opinion.

Enjeux sécuritaires et coopération internationale

Alors que Munich s’apprête à accueillir la Conférence sur la sécurité, l’absence de lien établi entre l’attaque et l’événement n’apaise pas les craintes. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, exprime sa solidarité, rappelant l’impératif de vigilance collective. Toutefois, l’incident expose les limites des mécanismes de surveillance des individus sous procédure d’expulsion, invitant à une réforme des dispositifs de tolérance.

Le Coran et les hadiths : une condamnation sans équivoque

L’islam, dans sa rigueur doctrinale, réprouve avec véhémence toute acquisition frauduleuse. La sourate Al-Baqarah (2:188) trace une frontière indélébile : « Ne dévorez pas vos biens mutuels par des moyens illicites, et ne vous en servez pas pour corrompre les juges afin de vous approprier injustement une partie des biens d’autrui. » Ce verset, tranchant comme une lame, ne laisse aucune ambiguïté : l’argent mal acquis ne saurait se parer des atours de la légitimité, même au service d’œuvres censées élever l’âme.

Le Prophète Mohammed (paix et salut sur lui), dans un hadith consigné par Al-Bukhari et Muslim, précise : « Lorsqu’Allah accorde une faveur à Son serviteur, Il attend de lui qu’il en use avec droiture. » Ici, la droiture n’est pas un idéal abstrait, mais un impératif catégorique : chaque dirham doit jaillir d’une source licite (halal), sous peine de vicier les actes d’adoration les plus nobles.

Mosquées et pèlerinages : les leurres d’une piété contrefaite  

Certains, aveuglés par l’ostentation, érigent des mosquées monumentales ou financent des caravanes de pèlerins avec des fonds souillés. Ces gestes, en apparence charitables, ressemblent à un verger luxuriant irrigué par une eau empoisonnée : les fruits, bien que séduisants, portent en eux la toxicité de leur origine. L’Islam, dans sa sagesse, rappelle que la valeur d’une action réside autant dans sa finalité que dans la probité de ses moyens.

La corruption : un péché sans absolution par les rites

Croire que le Hajj, acte d’effacement des péchés, pourrait blanchirdes biens mal acquis relève d’une dangereuse supercherie. Le Coran, sourate An-Nisa (4 :29), avertit : « Ô croyants ! « Ne consommez pas vos biens injustement entre vous. » Utiliser l’argent du peuple, extorqué via des détournements ou des pots-de-vin, pour se draper dans les oripeaux de la piété, c’est ajouter l’hypocrisie à la spoliation.

L’islam : le jugement d’Allah, au-delà des apparences

À ceux qui pensent échapper au regard divin en parant leurs forfaits de gestes sacrés, l’Islam oppose une vérité implacable : « Vous pouvez tromper les créatures, mais jamais le Créateur », souligne un adage coranique. Le jour du Jugement, chaque dinar détourné, chaque projet financé par la corruption sera exposé sans fard. Les millions de Nigériens ou de tout autre peuple lésés par ces malversations deviendront témoins d’une comptabilité spirituelle où nul artifice ne prévaudra.

En définitive, l’argent corrompu ne se transmute pas en grâce. Il reste, aux yeux de la loi islamique, un fardeau aggravant les péchés, jamais un passeport pour le salut. Car, comme le rappelle un autre hadith prophétique : « Allah est Bon et n’accepte que ce qui est bon. » Ainsi, le véritable acte de foi commence par la purification des gains, bien avant celle de l’âme.

 

Pratiques de marketing d’affiliation réussi : un cas réel

Comment le professionnalisme et l’analyse contribuent à augmenter les revenus

Le marketing d’affiliation est un domaine dans lequel le succès dépend directement de la stratégie, de l’analyse constante et de l’adaptation au marché. Dans cet article, nous examinerons le cas de l’un des partenaires expérimentés de 1xBet, qui a obtenu des résultats significatifs en 21 mois de travail. Son histoire n’est pas seulement un exemple de coopération réussie, mais aussi un ensemble de conseils pratiques pour ceux qui souhaitent créer une source de revenus stable dans ce domaine.

Le chemin vers le marketing d’affiliation

Ibourara  est un affilié avec de l’expérience en marketing en ligne, spécialisé dans la création de contenu et la gestion de campagnes publicitaires. Les principales motivations de la coopération avec 1xBet étaient la fiabilité de la marque et les conditions de rémunération attractives. Il a noté que le soutien de l’entreprise et les ressources disponibles lui ont permis de se familiariser rapidement avec le programme d’affiliation et d’élaborer des stratégies de promotion efficaces.

Stratégies d’acquisition et de fidélisation de la clientèle

L’une des principales approches d’un affilié à succès est l’utilisation de contenu de qualité et du CEO. La combinaison de ces outils vous permet non seulement d’attirer du trafic, mais également de fidéliser vos clients sur le long terme. L’arsenal d’un affilié performant comprend le travail avec les réseaux sociaux, un ciblage compétent et une analyse constante du comportement du public.

Conseil d’Ibourara : il est important non seulement de faire la publicité d’un produit, mais aussi d’aider les clients à résoudre leurs problèmes. Cette approche renforce la confiance et augmente le taux de conversion. Par exemple, si un client recherche une plateforme de paris fiable, il convient non seulement de l’amener sur le site, mais aussi de lui parler des avantages, de lui proposer une analyse de la stratégie de pari et de lui expliquer les conditions du jeu.

L’analyse et l’optimisation comme base d’une croissance stable

L’un des facteurs clés du succès est l’analyse régulière de l’efficacité des campagnes publicitaires. Notre héros suit attentivement les conversions, teste différentes approches et ajuste les stratégies en fonction du comportement du public.

Un exemple pratique : la concurrence dans le créneau étant forte, Ibourara a trouvé un moyen de se démarquer en se concentrant sur des segments d’audience spécifiques et en améliorant le ciblage. Cela a permis d’augmenter la précision de l’atteinte du groupe cible et de réduire les coûts publicitaires.

Résultats financiers et principales réalisations

Au cours de sa collaboration avec le programme d’affiliation 1xBet, Ibourara a pu réaliser un revenu stable de 10 000 à 15 000 dollars par mois, son record étant de 56 000 dollars. Il considère que la clé principale est de transformer les leads en clients réguliers, ce qui permet de percevoir un revenu passif stable.

Conseils pour les débutants

  1. Étudiez le produit. Plus vous connaîtrez la plateforme, plus il vous sera facile d’expliquer ses avantages à vos clients.
  2. Créez de la valeur. Les clients font confiance aux experts, alors ne faites pas que de la publicité, donnez-leur des conseils utiles.
  3. Soyez patient. Les résultats ne viennent pas instantanément : analysez votre travail, corrigez les erreurs et avancez.
  4. Optimisez votre publicité. Testez différentes stratégies, surveillez les conversions et ajustez votre approche.
  5. Développez-vous. Utilisez de nouveaux canaux de promotion, tels que le contenu vidéo ou les podcasts.

Nouveaux horizons et projets d’avenir

Aujourd’hui, Ibourara développe activement une stratégie de contenu vidéo pour élargir son audience et prévoit également d’augmenter les investissements dans la publicité payante et d’essayer de nouveaux canaux de promotion, tels que les podcasts.

Conclusion : Le succès dans l’univers du marketing d’affiliation dépend de l’analyse, de l’amélioration continue des stratégies et de la capacité à s’adapter aux changements du marché. L’histoire de notre héros prouve qu’avec la bonne approche, vous pouvez créer une source de revenus stable et développer votre entreprise.

 

Le Niger lance la caravane pour la défense civile et l’unité nationale

Niamey, 12 février 2025 — Sous l’égide d’une aube symbolique, M. Abdoulkader Garba Moussa, Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, a inauguré ce matin une initiative inédite : la Caravane Nationale pour la Défense Civile, la Cohésion Sociale et l’Unité Nationale. Pilotée par le Réseau des Journalistes pour la Qualité et la Bonne Gouvernance (REJOQ/BG), cette odyssée territoriale ambitionne de sillonner près de 2 000 kilomètres à travers les huit régions du Niger, telle une veine pulsatile reliant près de dix millions de citoyens.

L’architecture d’une vigilance partagée  

Dans une allocution empreinte de solennité, M. Moussa a dépeint un Niger aux prises avec des « défis polymorphes » érodant sa paix et son unité. « Cette caravane n’est ni un cortège éphémère ni une simple tribune itinérante, mais un catalyseur de conscience collective », a-t-il affirmé, martelant que la défense civile transcende désormais les seules institutions sécuritaires. Chaque Nigérien, désigné soldat-citoyen, incarne désormais un rempart vivant de la souveraineté. La vigilance n’est plus optionnelle ; elle est un devoir sacralisé.

L’initiative, selon ses mots, vise à irriguer les esprits d’un triptyque cardinal : vigilance, responsabilité et unité. « Signalement des anomalies, rejet des divisions fratricides, déconstruction des rumeurs délétères : voilà les piliers d’une nation résiliente », a-t-il explicité, soulignant que l’inaction individuelle nourrit les failles collectives.

Des ondes aux territoires oubliés : le rôle des porte-voix médiatiques avec la caravane 

Sidikou Harouna, Coordonnateur du REJOQ/BG, a quant à lui dévoilé les arcanes logistiques de cette entreprise. « Notre réseau agit en pont herméneutique entre les autorités et les populations enclavées », a-t-il déclaré, évoquant un déploiement de ressources humaines hors des sentiers médiatiques battus. Armés de mégaphones et de supports pédagogiques, ces journalistes-messagers s’aventureront dans des zones dans lesquelles les ondes télévisuelles s’évanouissent, portant la parole officielle au cœur des hameaux silencieux.

Harouna a salué l’engagement du Ministère de l’Intérieur, dirigé par le Général de Brigade Toumba Mohamed, soulignant que cette synergie transforme la sécurité en rhizome citoyen, non en forteresse isolée. Il a également rappelé que la caravane matérialise un concept longtemps évoqué par le ministre d’État : une défense civile désétatisée, où chaque voix compte.

La jeunesse en exil intérieur : un appel à la réintégration

Parmi les fils rouges de cette campagne, un plaidoyer poignant adressé à la jeunesse égarée. M. Moussa a renouvelé l’invitation des plus hautes autorités à ces âmes en rupture, les enjoignant de déposer les armes pour participer à l’édification d’un Niger régénéré. « La prospérité ne se conquiert ni par le feu ni par la fracture, mais par des mains unies dans la glaise du progrès », a-t-il asséné, appelant à une rédemption collective.

L’éclairage des progrès invisibles

La caravane ne se limitera pas à alerter ; elle célébrera aussi les avancées occultées par le vacarme des crises. Les réalisations du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en matière de sécurité et de développement social seront exposées, tel un miroir tendu aux sceptiques. « Les infrastructures scolaires, les centres de santé renaissants, les routes tracées en zones reculées, autant de preuves qu’un Niger nouveau germe dans l’adversité », a insisté M. Moussa.

La caravane comme symbole d’une nation en marche

Au-delà des kilomètres et des discours, cette caravane incarne une métaphore : celle d’un pays refusant la fatalité. En tissant un dialogue entre le pouvoir et le périphérique, en érigeant chaque citoyen en sentinelle active, le Niger semble esquisser une réponse originale aux défis sécuritaires, une réponse avec laquelle l’unité n’est pas un slogan, mais une chorégraphie collective.

Reste désormais à observer comment ces graines de conscience, semées à travers savanes et cités, germeront dans le terreau d’une nation en quête de son propre mythe fondateur.

 

Prestation de serment de Zoubeirou Maâzou : une nouvelle ère pour la régulation des transports au Niger

Niamey, 12 février 2025 – La solennité du moment ne laissait place à aucun doute : ce mercredi, dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Niamey, M. Zoubeirou Maâzou a franchi un cap décisif dans sa carrière en prêtant serment en tant que nouveau Directeur Général de l’Autorité de Régulation du Secteur des Transports du Niger (ARST). Devant un parterre de personnalités et sous l’œil vigilant des magistrats, il a solennellement juré de remplir sa mission avec droiture et impartialité.

Maâzou : une entrée en fonction sous le sceau de l’exigence

Si la cérémonie avait tout d’un rituel institutionnel, les propos du Procureur Général ont rapidement dissipé toute idée d’un acte protocolaire dénué de portée réelle. « La prestation de serment n’est pas une simple formalité », a-t-il martelé, mettant en lumière l’ampleur de la charge confiée au nouveau dirigeant. Il s’agit moins d’un passage obligé que d’un engagement public, scellant une responsabilité dont la rigueur sera le maître-mot.

Le Président de la Cour d’Appel a, pour sa part, rappelé à M. Maâzou l’impératif d’intégrité et la complexité inhérente à la régulation d’un secteur aussi tentaculaire que celui des transports. « Le but est qu’à la fin de votre mission, vous partiez avec le sentiment du devoir accompli », lui a-t-il conseillé, signifiant ainsi que son action sera scrutée à l’aune de son impact sur l’écosystème du transport nigérien.

L’ARST : une sentinelle de l’équilibre dans le secteur des transports

Créée en 2019, l’ARST se distingue par son autonomie fonctionnelle et juridique, lui permettant de se tenir à équidistance des intérêts politiques et commerciaux. Elle veille à l’application rigoureuse des réglementations encadrant les transports routier, ferroviaire, fluvial et maritime, garantissant un cadre de concurrence équitable et la protection des usagers ainsi que des opérateurs.

Loin d’être un simple organe de supervision, elle s’apparente à un véritable arbitre du secteur. Son champ d’intervention est vaste : elle doit non seulement s’assurer du respect des conventions, licences et autorisations, mais aussi prévenir et résoudre les conflits de compétence entre les différentes entités du transport. Par ailleurs, elle est chargée de collecter les fonds destinés au financement des infrastructures et des services liés au transport public.

Le secteur aérien, pour sa part, échappe à sa juridiction, étant régi par un code spécifique sous la supervision de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Les défis qui attendent Zoubeirou Maâzou

À la tête de l’ARST, M. Maâzou devra conjuguer rigueur réglementaire et vision stratégique. Son rôle ne se limitera pas à faire respecter les textes existants ; il lui incombera aussi de promouvoir l’essor des différents sous-secteurs en veillant à leur équilibre économique et financier.

L’un des enjeux majeurs sera l’amélioration des infrastructures et des conditions de transport, dans une situation où la mobilité constitue un levier essentiel du développement. La modernisation du réseau ferroviaire, la sécurisation des voies routières et l’optimisation du transport fluvial figurent parmi les priorités auxquelles l’ARST devra s’atteler avec fermeté et perspicacité.

Dans cette quête d’efficacité, le Conseil national de régulation du secteur des transports (CNRST), organe délibérant de l’ARST, jouera un rôle clé en orientant les décisions stratégiques et en assurant la cohérence des actions entreprises.

Un serment comme point de départ

La prise de fonction de Zoubeirou Maâzou intervient dans un contexte dans lequel la régulation des transports est plus que jamais un enjeu de gouvernance et de compétitivité. Son serment, bien qu’acte inaugural, ne sera véritablement validé que par l’impact concret de son action sur le terrain. Loin d’être une fin en soi, il marque l’entrée dans une arène où l’équilibre entre développement et régulation sera son principal défi.

Désormais, sous le regard attentif des acteurs du secteur et de la société civile, le nouveau directeur général devra s’atteler à traduire cet engagement verbal en résultats tangibles. L’équation est complexe, mais l’attente est claire : faire de l’ARST une boussole fiable dans l’orientation du secteur des transports au Niger.

 

Annonce de l’AES

Au fil des années, la France a échoué à établir des relations véritablement mutuellement bénéfiques avec les nations du Sahel, préférant maintenir un rapport de domination plutôt que de coopération égalitaire. Dans un contexte où l’influence française dans nos pays a considérablement diminué, Paris semble redoubler d’efforts pour recouvrer son pouvoir et contrôler la dynamique politique et économique de notre région. Un exemple frappant de cette stratégie est l’utilisation persistante du franc CFÂ, un instrument qui continue de servir les intérêts français tout en limitant les perspectives de développement économique autonome pour nos nations.

Annonce de l'AES : Le Président du COREMA, Fousseyni Ouattara, critique la domination française au Sahel et appelle à l'action

La France, sous couvert de soutien au développement et à la lutte contre le terrorisme, affiche des politiques qui, en réalité, ont échoué à résoudre les véritables défis auxquels nos sociétés sont confrontées. Le bilan de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel est des plus décevants. Alors que la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer, avec une augmentation significative des attaques terroristes et des violences intercommunautaires, Paris persiste dans des approches qui ont démontré leur inefficacité. Ce manque de succès a conduit à l’expulsion de ses contingents militaires de nos territoires, mais la France continue de tenter d’exercer une pression indirecte en collaborant avec certains acteurs locaux pour maintenir une forme d’influence.

Annonce de l'AES : Le Président du COREMA, Fousseyni Ouattara, critique la domination française au Sahel et appelle à l'action Au lieu de contribuer positivement au développement de notre région, Paris tente de détourner l’attention de notre jeunesse des véritables enjeux économiques et sociaux. À travers des actions insidieuses, la France cherche à manipuler l’opinion publique en s’immisçant dans nos médias, afin de promouvoir une image de son action bienfaisante qui est en réalité un masque pour ses intérêts géopolitiques et économiques. Cette ingérence dans nos espaces médiatiques ne vise qu’à étouffer les voix critiques et à maintenir une narration conforme à ses objectifs de contrôle.

 

Par ailleurs, Paris soutient de manière tacite et en coulisses des groupes terroristes comme le CSP-DPA et le CFLN, en favorisant un « pacte d’aide mutuelle » pour les soutenir dans leurs attaques contre nos pays. Cette alliance de circonstance entre des puissances externes et des groupes terroristes met en lumière la politique cynique de la France, qui semble plus intéressée par la déstabilisation de nos États que par la lutte réelle contre le terrorisme.

Annonce de l'AES : Le Président du COREMA, Fousseyni Ouattara, critique la domination française au Sahel et appelle à l'action

Le pays continue également de jouer un rôle trouble en cherchant à accéder à des informations stratégiques concernant nos territoires en collaborant activement avec Abidjan. Cette coopération est loin d’être innocente ; elle cache des ambitions de créer les conditions propices à un changement de pouvoir dans nos États, facilitant ainsi une nouvelle forme de contrôle sur nos institutions.

Un autre aspect de cette ingérence est la pression exercée par Paris sur le Bénin pour maintenir le blocus commercial sur les frontières du Niger à travers des indemnisations versées en réponse à la fermeture des routes commerciales. Cette manœuvre vise à fragiliser notre stabilité économique, en perturbant nos échanges commerciaux et en créant des tensions régionales. Les actions de la France dans ce domaine sont clairement contraires aux principes de coopération équitable et de respect de la souveraineté nationale.Face à ces tentatives évidentes de déstabilisation de la situation sociopolitique de nos États, il est impératif que nous agissions. Nous ne pouvons pas permettre que nos nations restent sous la coupe de stratégies néocoloniales qui ne servent que les intérêts de puissances étrangères.

Annonce de l'AES : Le Président du COREMA, Fousseyni Ouattara, critique la domination française au Sahel et appelle à l'action

Nous mettrons en place toutes les mesures nécessaires pour protéger notre souveraineté, garantir la sécurité de nos citoyens et préserver notre indépendance politique et économique. Il est temps que les peuples du Sahel prennent en main leur destin sans ingérence extérieure. Cette version renforce l’argumentation en ajoutant des détails sur les actions de la France et leur impact sur la région, tout en donnant un cadre plus clair et structuré à la critique.

A déclaré le President du COREMA Fousseyni Ouattara.

Agadez : une générosité territoriale au service de l’inclusion

Dans l’immensité saharienne où la terre est aussi précieuse que l’eau, un geste d’une rare portée sociale vient d’être posé. À Agadez, le Sultan de l’Aïr, El Hadj Oumarou, a consenti à l’octroi d’un terrain destiné à l’agriculture irriguée au bénéfice des réfugiés et des demandeurs d’asile. Ce legs territorial, loin d’être un simple don foncier, s’inscrit dans une dynamique d’autonomie et d’intégration des populations déplacées.

Un acte de souveraineté inclusive

En effet, la gouvernance traditionnelle, bien qu’ancrée dans des codes séculaires, sait parfois se réinventer pour répondre aux défis contemporains. L’initiative du Sultan de l’Aïr s’inscrit dans cette veine, où la coutume épouse les nécessités humanitaires. En offrant à des exilés un espace cultivable, il ne se contente pas de leur accorder un lieu de subsistance : il leur confère une dignité par le travail et une reconnaissance tacite dans le tissu local.

La pertinence d’une telle décision ne s’arrête pas à sa symbolique. L’accès à la terre pour les réfugiés est un levier puissant d’autonomisation, rompant avec la logique d’assistanat souvent associée aux déplacements forcés. Ici, le droit de cultiver se mue en un droit d’exister pleinement au sein de la communauté d’accueil.

Un appui institutionnel et international

En plus, la remise officielle du terrain a été l’occasion d’un échange entre plusieurs figures influentes de la gestion migratoire. M. Emmanuel Gignac, représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), et M. Mohamed Abdou, Directeur Général de l’État Civil, des Migrations et des Réfugiés, ont souligné la portée de cette initiative. Tous deux ont salué l’hospitalité des autorités locales, qui font preuve d’une ouverture exemplaire en intégrant les réfugiés dans les dynamiques économiques régionales.

Cette approche trouve également un écho auprès des instances gouvernementales. Le Général Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région, a réaffirmé son soutien à ce projet, insistant sur l’impérieuse nécessité de conjuguer solidarité et développement. À ses yeux, inclure les réfugiés dans les circuits de production locaux n’est pas un acte de simple bienveillance, mais une stratégie visant à consolider la cohésion sociale et à prévenir des tensions liées à la compétition pour les ressources.

À Agadez, le Sultan de l'Aïr octroie un terrain pour l'agriculture irriguée aux réfugiés et demandeurs d’asile, marquant un geste Vers une nouvelle cartographie de l’accueil à Agadez

Le cas d’Agadez illustre une mutation progressive des politiques d’hospitalité. Loin des schémas conventionnels de camps et d’assistance temporaire, la région explore une intégration active, où les populations déplacées deviennent des acteurs économiques à part entière. Ce modèle, bien que localisé, pourrait inspirer d’autres territoires confrontés aux mêmes enjeux.

Toutefois, pour que cette initiative porte ses fruits, elle devra s’accompagner d’un suivi rigoureux : accès sécurisé à l’eau, encadrement agricole et commercialisation des récoltes. La générosité foncière, bien que précieuse, ne saurait suffire à elle seule sans un écosystème de soutien durable.

À Agadez, une nouvelle page de l’histoire migratoire s’écrit, où l’accueil dépasse la simple tolérance pour se transformer en un pacte d’intégration. Reste à espérer que cette graine de solidarité germe et fructifie bien au-delà du sable saharien.

 

Agadez : un atelier stratégique sur les menaces explosives

Agadez, 11 février 2025 – Sous l’égide du gouverneur de la région, le général de brigade Ibrah Boulama Issa, s’est tenue hier la cérémonie inaugurale d’un atelier d’envergure portant sur la lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI), les restes explosifs de guerre (REG) et les mines terrestres. Cette initiative, d’une pertinence incontestable, s’adresse aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi qu’aux acteurs humanitaires œuvrant dans les régions de Tahoua et d’Agadez, deux territoires particulièrement exposés à ces menaces insidieuses.

Un impératif de formation face à un danger omniprésent

Dans un contexte dans lequel les dispositifs explosifs disséminés dans les zones sensibles représentent un péril constant, cette session de renforcement des capacités s’inscrit dans une dynamique de prévention, d’atténuation des risques et d’accroissement des réflexes sécuritaires. L’objectif est double : sensibiliser et outiller les forces en charge de la protection des populations et les humanitaires intervenant sur le terrain, afin de réduire les accidents liés à ces armes clandestines.

Le gouverneur Ibrah Boulama Issa, dans son allocution liminaire, a insisté sur l’impérieuse nécessité de cet atelier. Il a rappelé l’engagement du Niger dans la lutte contre ces menaces, matérialisé par l’adhésion aux instruments internationaux encadrant l’interdiction et la limitation des armes à effet indiscriminé, notamment :

  • la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel (1997),
  • la Convention sur les armes à sous-munitions (2008),
  • la Convention des Nations Unies sur certaines armes classiques (1980).

Une synergie d’acteurs pour une riposte coordonnée contre les menaces explosives

Face à l’ampleur du défi, la Commission nationale de contrôle des armes illicites (CCAI) a scellé un partenariat stratégique avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Cette collaboration repose sur l’expertise du HCR en matière de formation et d’éducation aux risques explosifs, garantissant ainsi une approche méthodique et efficiente.

L’atelier s’articulera autour de modules techniques élaborés par des spécialistes nationaux issus de la CCAI et du génie militaire. Pendant cinq jours, les participants seront amenés à renforcer leurs compétences sur l’identification des menaces, les protocoles de neutralisation et les procédures d’intervention sécurisée.

Un appel à l’engagement et à la vigilance

S’adressant aux participants, le gouverneur d’Agadez a exhorté chacun à suivre avec une attention méticuleuse les enseignements dispensés, insistant sur le rôle capital de la formation continue dans la lutte contre ces fléaux. La sécurisation du territoire exige une vigilance accrue et une adaptation permanente aux nouvelles méthodes employées par les groupes hostiles.

En somme, dans un monde dans lequel les conflits évoluent vers des formes asymétriques et imprévisibles, la maîtrise des dispositifs de détection, de prévention et de neutralisation des menaces explosives devient un levier fondamental pour la préservation des vies humaines. Cet atelier, loin d’être une simple formalité, constitue un rempart essentiel contre la prolifération des dangers invisibles qui entravent la paix et la stabilité de la région.

 

Tahoua : Une commémoration empreinte de sobriété

Tahoua, 12 février 2025 – Dans une démarche empreinte de gravité et de respect, les scolaires de la ville de Tahoua ont honoré, hier, la mémoire des étudiants tombés lors des tragiques événements du 9 février 1990. En effet, cette commémoration, marquée par une procession silencieuse vers le gouvernorat de la région, témoigne de l’ancrage profond de cette date dans la conscience collective des Nigériens.

La rétrospective de ces événements funestes rappelle le sacrifice de Maman Saguir, Alio Nahantchi et Issaka Kainé, trois étudiants dont la lutte pacifique pour l’amélioration des conditions de vie et d’études fut brutalement interrompue sur le pont Kennedy de Niamey. Ce jour-là, la répression aveugle s’abattit sur une jeunesse en quête de justice, inscrivant à jamais cette journée dans les annales des luttes estudiantines du pays.

Une commémoration digne et solennelle

Par ailleurs, dans un climat empreint de sobriété, la mobilisation des scolaires de Tahoua s’est voulue exemplaire. Le cortège, discipliné et silencieux, a atteint le Gouvernorat dans lequel il a été accueilli par le Colonel-Major Oumarou Tawayé, gouverneur de la région, entouré de ses proches collaborateurs et des autorités locales. Dans son allocution, il a salué la retenue des manifestants, soulignant que cet hommage ne saurait être une célébration, mais bien un moment de recueillement et de réflexion collective.

Le gouverneur n’a pas manqué de rappeler que de tels drames, bien que regrettables, jalonnent parfois l’histoire des nations. Il a évoqué les réponses apportées à l’époque par les autorités, tout en reconnaissant les défis qui persistent. Dans son allocution, il a également exhorté au courage et à la patience dans le contexte actuel de refondation nationale, assurant aux étudiants que « dans peu de temps, nous serons au bout du tunnel ».

Un plaidoyer pour un enseignement de qualité

Les représentants des structures estudiantines, dont Mohamed Amadou Issoufou, Secrétaire général de l’Union des Étudiants Nigériens à l’Université de Tahoua (UENUT), ont successivement pris la parole pour raviver la mémoire collective sur les événements de 1990. Leurs interventions ont mis en exergue le contexte sociopolitique ayant conduit à cette tragédie, notamment l’application des mesures drastiques du Programme d’Ajustement Structurel (PAS), lesquelles avaient engendré une vague de mécontentement au sein de la communauté estudiantine.

Au-delà de la commémoration, cette journée a été l’occasion pour les étudiants de porter leurs doléances devant les autorités. Parmi les revendications figurent le manque criant d’enseignants, l’insuffisance des infrastructures académiques et les conditions précaires des universités publiques. Par ailleurs, les étudiants ont réaffirmé leur soutien indéfectible aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et exprimé leur solidarité envers les victimes du terrorisme qui sévit dans le pays.

Un message d’espoir et de résilience

Loin d’être une simple évocation du passé, cette commémoration s’inscrit dans une dynamique de réflexion sur l’avenir du système éducatif nigérien. À travers leur mobilisation, les scolaires de Tahoua démontrent que la mémoire des martyrs du 9 février 1990 demeure vivante et qu’elle nourrit encore les aspirations à une éducation équitable et de qualité.

L’histoire enseigne que les sacrifices d’hier façonnent les victoires de demain. En ce sens, cet hommage dépasse la seule commémoration pour devenir un cri d’alerte, un appel à l’action pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus et que l’éducation, pilier du développement, reçoive enfin l’attention qu’elle mérite.