Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 20 sur 88

Bamako : La conférence ministérielle des États du Sahel se précise

Bamako , le 13 septembre 2024 –  Dans une série de réunions préparatoires cruciales, Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a accueilli les Chefs de délégation des Hauts fonctionnaires du Burkina Faso et de la République du Niger. En effet, Cette rencontre, tenue ce vendredi, est un prélude à la conférence significative des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel, qui se tiendra le 16 septembre 2024.

Les attentes des concertation en prélude à la  Conférence des Ministres des Affaires étrangères

Ces discussions préliminaires qui dureront 2 jours sont essentielles pour la mise en œuvre effective de la confédération AES, une initiative inaugurée par Son Excellence, Le Colonel Assimi GOITA. Les délibérations actuelles se concentrent sur l’élaboration de stratégies diplomatiques, l’un des trois piliers fondamentaux de la Confédération, avec pour objectif de renforcer la coopération et la stabilité dans la région du Sahel.

Les Hauts fonctionnaires examinent minutieusement les projets de textes qui détermineront la structure et le fonctionnement de la Confédération AES, dans le cadre de leur engagement dans ces pourparlers. Ces textes sont vitaux pour l’harmonisation des politiques et des procédures entre les États membres, assurant ainsi une approche unifiée face aux défis régionaux. 

En amont de la conférence ministérielle de la Confédération du Sahel, les délégations du Burkina Faso et du Niger se retrouvent à Bamako Le Ministre DIOP, reconnaissant l’importance de ces travaux préparatoires, a profité de cette occasion pour fournir des directives opérationnelles et des conseils pratiques aux Chefs de délégation. Ces orientations sont destinées à faciliter la réalisation des objectifs ambitieux fixés pour la prochaine rencontre des Ministres des Affaires étrangères.

La forte empreinte de la diplomatie dans ces réunions témoigne de l’engagement de la Confédération à promouvoir la paix et le développement économique dans le Sahel. Face à des enjeux régionaux majeurs, ces assises préparatoires sont comme une étape décisive. Les acteurs internationaux et les citoyens des États membres, tous impatients, observeront attentivement les résultats de ces délibérations. Ils aspirent à voir se concrétiser l’ambition d’une intégration régionale plus poussée..

En somme, La réunion des ministres des Affaires étrangères du Sahel à Bamako est un événement charnière pour l’avenir de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest. Ces assises, scrutées de près, doivent jeter les bases d’une collaboration renforcée pour une région. plus stable et prospère.

Maradi : L’UNICEF et le gouvernement unissent leurs forces

Maradi, le 13 septembre 2024  — Dans un élan de solidarité face aux récentes inondations dévastatrices, l’UNICEF, sous la houlette de sa Représentante au Niger, Mme Djanabou Mahondé, a initié la distribution de kits de première nécessité à 600 ménages de la commune 1 de Maradi. Cette action humanitaire d’urgence intervient alors que Maradi, l’une des zones les plus sinistrées, tente de se relever des effets dévastateurs des inondations qui ont frappé la région.

En collaboration avec les autorités nigériennes, l'UNICEF se mobilise pour apporter une aide d'urgence aux sinistrés de Maradi.L’espoir renaît  à Maradi : Une mobilisation pour l’avenir

Le gouvernement du Niger, reconnaissant l’ampleur de la catastrophe et ses répercussions sur les populations locales, a déployé des efforts considérables pour venir en aide aux victimes. L’initiative conjointe avec l’UNICEF vise à apporter un soutien immédiat aux familles les plus durement touchées, leur offrant ainsi non seulement des biens essentiels mais aussi un message d’espoir et de réconfort.

Les kits distribués comprennent des articles indispensables tels que des aliments de base, de l’eau potable, des médicaments, ainsi que des fournitures pour assurer l’hygiène et la salubrité dans ces moments critiques. Cette aide joue un rôle crucial dans la prévention des maladies liées à l’eau et assure la satisfaction des besoins fondamentaux des familles pendant la reconstruction de leurs vies.

En collaboration avec les autorités nigériennes, l'UNICEF se mobilise pour apporter une aide d'urgence aux sinistrés de Maradi.Face aux menaces naturelles, l’UNICEF et le gouvernement anticipent et agissent

La cérémonie de lancement a été marquée par la présence de divers dignitaires et acteurs humanitaires, soulignant l’importance de la collaboration inter-agences dans la réponse aux catastrophes naturelles. Mme Mahondé a exprimé sa gratitude envers les partenaires et a réitéré l’engagement de l’UNICEF à travailler main dans la main avec le gouvernement du Niger pour assurer une aide efficace et coordonnée.

Bien que la saison des pluies ne soit pas encore révolue, les autorités maintiennent une vigilance constante et surveillent activement la situation, se tenant prêtes à renforcer leur intervention si besoin. Actuellement, elles se concentrent sur la réduction des souffrances immédiates et apportent leur soutien aux communautés pour renforcer leur résilience face à ces défis.

L’histoire de Maradi est un rappel poignant de la vulnérabilité des populations face aux caprices de la nature, mais aussi de la force de l’esprit humain et de la générosité qui émerge en temps de crise. Avec l’aide de l’UNICEF et du gouvernement du Niger, les habitants de Maradi font preuve d’une résilience remarquable, reconstruisant pas à pas ce qui a été perdu et regardant vers l’avenir avec détermination et espoir.

Niamey 2 : Tous unis pour une société plus responsable

Niamey, le 12 septembre 2024 – La commune de Niamey 2 a inauguré ce jeudi une campagne de sensibilisation ambitieuse visant à promouvoir la citoyenneté responsable auprès des Nigériens. Baptisée « ILIMI DA NASAHI AMISSALI », cette initiative, portée par l’Union des Scolaires Nigériens (USN) et soutenue par le Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP), vise à inculquer des valeurs civiques et citoyennes à l’ ensemble de la population.

Un partenariat exemplaire à Niamey 2

La cérémonie de lancement s’est déroulée dans les locaux de NIZAR Transports Voyageurs, partenaire clé de cette opération. En effet, les bus de la société serviront de supports mobiles pour diffuser des messages de sensibilisation à travers la ville. Cette collaboration inédite entre le secteur public, le privé et la société civile témoigne d’une volonté commune de construire une société plus solidaire et plus responsable.

Des valeurs fondamentales au cœur du projet

En plus, les thématiques abordées dans cette campagne sont multiples : citoyenneté, civisme, civilité, solidarité, lutte contre la désinformation… L’objectif est de rappeler à chaque Nigérien ses devoirs et ses droits, et de l’inciter à s’engager activement dans la vie de sa communauté.

« Cette campagne incarne une vision forte et porteuse d’espoir pour nos jeunes et notre société », a déclaré M. Oumarou Issaka Idé, administrateur délégué de la commune Niamey 2. « Prêchons par l’exemple », at-il ajouté, souligné également l’importance d’être des modèles pour les générations futures.

Un projet concret et visible

Pour concrétiser cette initiative, l’USN a aussi entrepris la réparation de 4000 tables-bancs, qui seront bientôt distribuées dans les écoles de la région de Niamey. « C’est un geste concret qui montre notre engagement en faveur de l’éducation et du développement de notre pays », a souligné Mme Brah Reki Djermakoye, présidente de la FSSP.

Une mobilisation générale à Niamey 2

Par ailleurs, La Directrice Générale de NIZAR Transports, Mme Fatima Ahmed Attayoub, s’est félicitée de ce partenariat : « Nous sommes fiers de contribuer à cette noble cause en mettant à disposition nos bus pour diffuser les messages de sensibilisation. C’est notre manière de participer à la construction d’un Niger meilleur .

Les jeunes, acteurs du changement

L’USN, en tant que principal porteur de ce projet, joue un rôle essentiel dans la mobilisation de la jeunesse. « Nous voulons que les jeunes soient des acteurs du changement », a déclaré M. Elfred Mouloud Al Hassan, Secrétaire Général de l’USN. « En les sensibilisant aux valeurs citoyennes, nous les incitons à s’engager pour leur pays. « 

En bref, le lancement de cette campagne est une étape importante dans la construction d’un Niger plus juste et plus solidaire. Les jeunes, en particulier, ont un rôle essentiel à jouer dans ce processus. Cependant, pour que ces efforts portent leurs fruits, il est indispensable de poursuivre la mobilisation de tous les acteurs de la société : autorités, entreprises, associations, citoyens Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour notre pays.

Alarme à Tahoua : une épidémie de choléra fait rage

Tahoua, le 12 septembre 2024 – La région de Tahoua est en proie à une grave crise sanitaire. Une épidémie de choléra a éclaté le 6 septembre dernier, infectant déjà 160 personnes et causant le décès du 6 d’entre elles. Face à cette situation alarmante, les autorités sanitaires ont déclenché la machine de guerre pour tenter de juguler la propagation de la maladie.

Réunie d’urgence mercredi dernier, la cellule de crise régionale « One Health » a dressé un tableau sombre de la situation. Les quartiers de Bouza, Konni et Madaoua plus précisément dans les CSI de Karofane, Guidan Dan Baki, Takorka, Kankara, Dossey et Mounwadata sont les plus touchés, avec des foyers identifiés dans plusieurs centres de santé.

Une épidémie de choléra frappe la région de Tahoua au Niger, faisant des dizaines de malades et plusieurs décèsDes difficultés logistiques dans la lutte contre l’épidémie de choléra

Malgré les efforts déployés, les équipes médicales rencontrent d’importantes difficultés sur le terrain. Les problèmes d’approvisionnement en médicaments et les contraintes liées aux déplacements des malades handicapés entravent considérablement la prise en charge.

Un appel à la vigilance

Lors d’un point presse, le Dr Abdoul Moumouni Abdoulaye, Directeur régional de la santé, a annoncé que l’épidémie est désormais confirmée, suite à la découverte que 12 des 37 échantillons testés se sont révélés positifs. Il a également souligné l’importance de la prévention. « Le choléra se transmet par l’eau et les aliments contaminés », a-t-il rappelé, exhortant la population à adopter des mesures d’hygiène rigoureuses. Il a également lancé un appel à la vigilance, invitant toute personne présentant des symptômes de diarrhée ou de vomissements à consulter rapidement un médecin. 

Une épidémie de choléra frappe la région de Tahoua au Niger, faisant des dizaines de malades et plusieurs décèsUn besoin urgent de soutien

Face à l’ampleur de l’épidémie, les autorités sanitaires sollicitent l’aide des partenaires techniques et financiers pour renforcer les capacités de réponse. Les stocks de médicaments s’amenuisent et les besoins en personnel médical sont importants.

Le rôle crucial des médias

Le Dr Abdoul Moumouni a également souligné le rôle essentiel des médias dans la sensibilisation de la population. « Les médias doivent nous aider à diffuser largement les messages de prévention », a-t-il insisté.

La situation reste donc très préoccupante à Tahoua. Les autorités sanitaires appellent l’ensemble de la population à la plus grande vigilance et à collaborer avec les équipes médicales pour endiguer cette épidémie.

L’épidémie de choléra qui sévit à Tahoua est un cri d’alarme. Elle met en lumière les fragilités de nos systèmes de santé et les inégalités qui persistent. Au-delà de l’urgence actuelle, il est impératif d’investir durablement dans l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à des soins de santé de qualité pour tous et tous. La solidarité internationale est indispensable pour soutenir les populations touchées et prévenir de nouvelles crises sanitaires .

Le CHUK, fer de lance de la santé en Afrique

JDN, le 12 septembre 2024 – Dans une démarche collaborative transnationale, une délégation de scientifiques de la santé provenant de Guinée, du Niger, du Bénin et de Madagascar a effectué une visite significative ce jeudi au Centre Hospitalier Universitaire de Kigali (CHUK).

En quête de meilleures pratiques en matière de gestion des données de laboratoire, une délégation de quatre pays africains a visité le CHUK L’objectif principal de cette visite était d’observer et d’apprendre du système de gestion des données de laboratoire du CHUK, réputé pour son efficacité et son utilisation avancée des technologies de l’information. Depuis la collecte minutieuse des échantillons jusqu’à la communication des résultats via un système électronique dédié, la délégation a pu suivre toutes les étapes du processus, soulignant l’importance de l’intégration technologique dans le renforcement des systèmes de santé.

Le groupe, composé d’éminents médecins, de scientifiques de laboratoire et d’experts en informatique, a été témoin de la manière dont le CHUK gère les données de santé de manière sécurisée et efficace, garantissant ainsi une meilleure qualité de soins pour les patients. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’étude plus large axé sur l’utilisation des technologies de l’information dans le secteur de la santé au Rwanda, un pays qui est devenu un modèle pour de nombreux pays africains en matière d’innovation dans le domaine de la santé.

En quête de meilleures pratiques en matière de gestion des données de laboratoire, une délégation de quatre pays africains a visité le CHUK

En somme, cette initiative marque un tournant dans la manière dont l’Afrique aborde les défis sanitaires. L’adoption de solutions technologiques, couplée à une collaboration renforcée entre les États, ouvre des perspectives prometteuses pour améliorer la santé des populations. Il reste encore beaucoup à faire, mais cette dynamique positive laisse entrevoir un avenir où la technologie sera au service d’une couverture sanitaire universelle en Afrique.

Gouvernance en transition : Le Niger trouve son modèle au Mali

Bamako /Niger, le 12 septembre 2021  – Dans un mouvement stratégique visant à consolider les fondations de sa gouvernance en période de transition, le Niger envoie une délégation de haut niveau au Mali pour étudier de près le Conseil National de Transition (CNT) malien. Cette initiative, dirigée par le Colonel-Major Abdou Idé Kambé, souligne l’importance de la coopération régionale et de l’échange d’expertise dans la quête de stabilité politique et législative.

Le CNT malien : Un phare de stabilité dans la tempête politique

Par ailleurs, le CNT malien, créé en pleine crise et période de changement, a reçu des éloges pour sa capacité à manœuvrer habilement à travers la politique complexe du Mali. Il a établi une structure parlementaire robuste qui a surmonté les défis internes et a été reconnue pour son efficacité dans la législation. Cette renommée a captivé le Niger, qui, inspiré par les succès du Mali, cherche à améliorer son propre système durant une période de transition similaire.

Dans le cadre de cette visite, la délégation nigérienne participera à des échanges approfondis avec les acteurs clés du CNT. Elle assistera également aux débats parlementaires afin d’observer concrètement les mécanismes législatifs en place. Ces échanges permettent à la délégation d’appréhender les spécificités du modèle malien et d’en tirer des enseignements pour renforcer le parlement nigérien.

Le Colonel-Major Abdou Idé Kambé, à la tête d'une délégation nigérienne , effectue une visite d'étude au Mali afin de s'inspirer du CNTSolidarité législative : Quand deux pays africains unissent leurs forces pour l’avenir

Conscient des enjeux de souveraineté, le Niger souhaite doter son pays d’un parlement fort et légitime, capable de représenter les aspirations de la population et d’accompagner le pays dans cette période de transition. En s’inspirant du modèle malien, le Niger affirme également sa volonté de renforcer ses institutions tout en s’ouvrant à l’expérience des autres pays africains.

Cette visite pourrait ouvrir la voie à une nouvelle dynamique de coopération en Afrique, en démontrant comment le partage d’expériences entre pays en transition peut renforcer la gouvernance régionale. Le Niger et le Mali sont désormais au centre de toutes les attentions, et leurs réussites pourraient inspirer d’autres nations.

Le cas du CNT malien constitue une référence précieuse pour le Niger, mais il soulève également des questions plus fondamentales sur les mécanismes de transition politique en Afrique. En s’inspirant de cette expérience, le Niger pourrait ainsi contribuer à enrichir le débat sur les meilleures pratiques à mettre en œuvre pour assurer une transition démocratique réussie.

Le Niger lève le voile sur l’apatride et digitalise l’état civil

Au Niger, la question de l’apatridie, c’est-à-dire le fait de ne reconnaître légalement aucun État comme étant le sien, est au cœur des préoccupations. Face à ce défi, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a organisé, ce jeudi 12 septembre 2024, un atelier de formation destiné aux acteurs étatiques. L’objectif  est de renforcer la lutte contre l’apatridie et numériser le système d’État civil pour garantir à chaque individu, y compris les personnes déplacées, le droit fondamental à une identité.

Le droit fondamental à une identité

Le principe est clair : chaque être humain a droit à une identité. Or, l’apatridie prive les individus de nombreux droits fondamentaux tels que l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à la justice. Au Niger, comme dans de nombreux pays, les personnes déplacées par des conflits ou des catastrophes naturelles sont particulièrement vulnérables à l’apatridie.

Un atelier au Niger vise à renforcer la lutte contre l'apatridie en digitalisant le système d'État civil et en offrant à chaque individu,Les enjeux de la digitalisation

La numérisation du système d’état civil apparaît comme une solution prometteuse pour lutter contre l’apatridie. En effet, un système numérique permet :

  • D’améliorer la fiabilité et l’accessibilité des données : Les informations sur l’état civil sont centralisées et sécurisées, notamment les risques de perte ou de falsification.
  • De faciliter les procédures administratives : Les démarches pour obtenir un acte de naissance ou une carte d’identité sont simplifiées et accélérées.
  • De renforcer la protection des personnes vulnérables : Les personnes déplacées ou les réfugiés peuvent plus facilement établir leur identité et accéder aux services publics.

Les objectifs de l’atelier sur l’apatridie

Par ailleurs, cet atelier organisé par le HCR étau à :

  • Sensibiliser les acteurs étatiques aux enjeux de l’apatridie et à l’importance de la digitalisation de l’état civil.
  • Renforcer les capacités des acteurs étatiques à mettre en œuvre des politiques et des procédures efficaces pour lutter contre l’apatridie.
  • Favoriser le partage des bonnes pratiques entre les différents acteurs impliqués.

Les défis à relever

La digitalisation de l’état civil est un progrès significatif, offrant une meilleure gestion des registres et facilitant l’accès aux services pour les citoyens. Cependant, elle implique des défis non négligeables. L’investissement initial peut être conséquent, mais il est crucial pour moderniser l’infrastructure existante. Assurer la disponibilité de ces services numériques dans les régions éloignées reste un enjeu majeur pour une couverture nationale équitable. Enfin, la protection des données personnelles est impérative, nécessitant des mesures de sécurité robustes pour prévenir toute violation de la vie privée.

En organisant cet atelier, le Niger a démontré sa volonté de lutter contre l’apatridie et de garantir à chaque individu le droit à une identité. La digitalisation de l’état civil constitue une étape essentielle dans cette démarche. Toutefois, la réussite de ce projet dépendra de la mobilisation de tous les acteurs concernés et d’un accompagnement soutenu par la communauté internationale.

Niamey appelle à l’action face aux changements climatiques

Niamey, 11 septembre 2024 – Les experts réunis à Niamey pour la 3ème Conférence Scientifique Internationale sur les Changements climatiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel ont tiré ce jour la sonnette d’alarme sur les conséquences de plus en plus dramatiques du réchauffement climatique dans la région.

À l’issue de trois jours d’échanges intenses, sous la présidence du Ministre Nigérien de l’Agriculture et de l’Elevage, le Colonel Elhadj Ousman Mahaman , les participants ont adopté une déclaration, dite de Niamey, contenant des recommandations fortes pour faire face à ces défis.

Une nouvelle dynamique pour la lutte contre les changements climatiques : La déclaration de Niamey

Le ministre nigérien de l’Agriculture et de l’Élevage, le colonel Elhadj Ousman Mahaman, a souligné la complexité de la mission confiée, en raison des impacts délétères des changements climatiques.

Il a exprimé sa reconnaissance aux experts pour l’engagement et la persévérance démontrés par leur participation active et continue tout au long des sessions de débat, reflétant ainsi leur profonde préoccupation face aux défis posés par les phénomènes climatiques extrêmes, qui deviennent de plus en plus manifestement un défi sans précédent.

En hommage à cet engagement, il a rendu un hommage appuyé aux scientifiques présents à la conférence, saluant leur contribution exceptionnelle et de longue date à la lutte contre le changement climatique au Niger et dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.

Les experts ont mis en évidence la nécessité de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de promouvoir des pratiques durables, de développer des infrastructures agricoles résilientes et de mobiliser davantage de financements pour soutenir les actions d’adaptation.

La déclaration de Niamey servira de feuille de route pour les États de la région. Elle appelle à une coopération renforcée entre les pays, les organisations régionales et les partenaires techniques et financiers pour mettre en œuvre les recommandations formulées.

« Nous devons transformer ces recommandations en actions concrètes », a insisté le ministre Mahaman. « L’avenir de notre région en dépend. »

La conférence de Niamey a mis en lumière l’ampleur des défis liés aux changements climatiques. Mais elle a aussi démontré la capacité de résilience et d’adaptation des populations de la région. Les solutions existantes, mais elles nécessitent une transformation profonde de nos modes de vie et de production. Les choix que nous ferons aujourd’hui auront des conséquences sur les générations futures. Quel avenir voulons-nous pour notre région ?

Après les inondations : Les défis de la reconstruction

Maradi, 11 septembre 2024 – Face aux récentes inondations qui ont frappé la région de Maradi, la ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Aichatou Lawan Wandarama, s’est rendue sur place pour évaluer l’ampleur des dégâts et apporter son soutien aux populations sinistrées.

Durant trois jours, la ministre a sillonné la région, visitant notamment la ville de Maradi et le département de Dakoro. Elle a rencontré les personnes directement touchées par les intempéries et a inspecté les sites d’hébergement d’urgence mis en place.

Face aux récentes inondations, le ministre de l'Action Humanitaire se rend à Maradi pour évaluer les dégâts, apporter son soutien Inondés mais pas abandonnés : L’État à l’écoute des sinistrés

Au cours de son déplacement, la Ministre a évalué l’impact positif de l’assistance fournie, en particulier dans le deuxième arrondissement de Maradi, où elle a pris part à la distribution alimentaire.

Durant sa visite à l’Ecole Bagalam, lieu de relocalisation, elle a rencontré 201 femmes et enfants logés dans 17 salles de classe, qui profitent des campagnes de sensibilisation à l’hygiène et à l’assainissement organisées par des volontaires féminines leaders.

La Ministre Wandarama a également réalisé une inspection détaillée du site de relogement pour les sinistrés des inondations récentes, remarquant les progrès significatifs avec 97 tentes fonctionnelles et 20 toilettes d’urgence en cours de finalisation. Un centre de santé opérationnel a été mis en place, illustrant l’engagement gouvernemental à offrir un soutien rapide et efficace.

L’audit s’est étendu aux entrepôts de l’OPVN, où la Ministre a vérifié les stocks alimentaires et salué les contributions importantes de la population et des entreprises locales en faveur des victimes. Elle a aussi partagé les condoléances du gouvernement avec les familles endeuillées.

La visite ministérielle s’est achevée à Soli Tagriss, commune rurale durement frappée, où des mesures de réactivité et de prévention ont permis d’éviter des pertes humaines, malgré les dommages subis par 22 villages et 2615 foyers.

Un bilan mitigé face à l’inondations

Si l’État a réagi rapidement en distribuant des vies et en mettant à disposition des abris, la situation reste préoccupante dans certains secteurs. À Maradi, si les efforts de relogement sont appréciables, la question de l’accès à l’eau potable demeure une priorité. Dans le département de Dakoro, le débordement du kori de la Tarka a causé d’importants dégâts et a contraint la population à quitter ses habitations.

Les défis à relever

Plusieurs défis confrontent les autorités locales et nationales :

  • La réinstallation durable des sinistrés : Il s’agit de trouver des solutions pérennes pour permettre aux personnes déplacées de retrouver une vie normale.
  • La prévention des maladies hydriques : L’accès à l’eau potable et l’assainissement sont essentiels pour éviter les épidémies.
  • La reconstruction des infrastructures : De nombreux bâtiments et routes ont été endommagés par les inondations.

Une mobilisation générale

La ministre Wandarama a salué la mobilisation des acteurs locaux et a souligné l’importance de la coordination des efforts pour faire face à cette crise. « Cette synergie d’actions témoigne d’une forte volonté collective d’atténuer les impacts des inondations », at-elle déclaré.

À l’issue de sa mission, le ministre a formulé plusieurs recommandations, notamment la nécessité de viabiliser rapidement les sites de relogement, de faciliter la délivrance des papiers d’identité et de renforcer le dispositif sanitaire.

Les inondations, un phénomène récurrent

En bref, ces inondations rappellent la vulnérabilité de la région face aux changements climatiques. Il est urgent de mettre en place des stratégies de prévention à long terme pour mieux faire face à ce type d’événement.

CCRS et CSE : Des projets concrets pour un avenir plus vert

Niamey, 11 septembre 2024 – Dans une démarche historique pour la coopération environnementale, le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), SEM. Issifi Boureima, a accueilli hier Dr Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de Suivi Ecologique de Dakar, pour une rencontre stratégique à Niamey.

Une rencontre axée sur l’avenir climatique du Sahel

Cette visite de courtoisie, qui fait suite à la récente mission de travail de SEM. Boureima à Dakar, a ouvert la voie à des discussions fructueuses sur des sujets d’intérêt commun. Au cœur des échanges : la perspective d’une collaboration étroite entre la CCRS et le CSE pour relever les défis climatiques de la région du Sahel.

Un partenariat prometteur pour le climat au Sahel a été lancé lors de la rencontre entre le CCRS et le CSE à Niamey.Une vision commune pour un agenda climatique régional

Les deux dirigeants ont également partagé une vision commune sur l’importance de l’agenda climatique pour le Sahel, soulignant la nécessité d’une action coordonnée. Par ailleurs, SEM. Boureima a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des discussions et l’alignement des visions entre les deux institutions.

Un engagement renouvelé pour le développement durable

La visite a également été l’occasion pour SEM. Boureima de saluer l’engagement du Dr Mbow et du CSE à travailler de concert avec la CCRS. L’objectif : exploiter le potentiel des ressources endogènes de la région pour mieux comprendre et répondre aux défis environnementaux.

Dans un esprit de collaboration, les deux parties ont convenu de préparer un Mémorandum d’entente (MoU) pour formaliser leur partenariat. Ce document, prévu pour être finalisé avant la fin octobre 2024, marquera ainsi une étape clé dans la consolidation des efforts de la région pour un avenir climatique plus sûr et plus durable.