Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 23 sur 138

Tahoua : Une commémoration empreinte de sobriété

Tahoua, 12 février 2025 – Dans une démarche empreinte de gravité et de respect, les scolaires de la ville de Tahoua ont honoré, hier, la mémoire des étudiants tombés lors des tragiques événements du 9 février 1990. En effet, cette commémoration, marquée par une procession silencieuse vers le gouvernorat de la région, témoigne de l’ancrage profond de cette date dans la conscience collective des Nigériens.

La rétrospective de ces événements funestes rappelle le sacrifice de Maman Saguir, Alio Nahantchi et Issaka Kainé, trois étudiants dont la lutte pacifique pour l’amélioration des conditions de vie et d’études fut brutalement interrompue sur le pont Kennedy de Niamey. Ce jour-là, la répression aveugle s’abattit sur une jeunesse en quête de justice, inscrivant à jamais cette journée dans les annales des luttes estudiantines du pays.

Une commémoration digne et solennelle

Par ailleurs, dans un climat empreint de sobriété, la mobilisation des scolaires de Tahoua s’est voulue exemplaire. Le cortège, discipliné et silencieux, a atteint le Gouvernorat dans lequel il a été accueilli par le Colonel-Major Oumarou Tawayé, gouverneur de la région, entouré de ses proches collaborateurs et des autorités locales. Dans son allocution, il a salué la retenue des manifestants, soulignant que cet hommage ne saurait être une célébration, mais bien un moment de recueillement et de réflexion collective.

Le gouverneur n’a pas manqué de rappeler que de tels drames, bien que regrettables, jalonnent parfois l’histoire des nations. Il a évoqué les réponses apportées à l’époque par les autorités, tout en reconnaissant les défis qui persistent. Dans son allocution, il a également exhorté au courage et à la patience dans le contexte actuel de refondation nationale, assurant aux étudiants que « dans peu de temps, nous serons au bout du tunnel ».

Un plaidoyer pour un enseignement de qualité

Les représentants des structures estudiantines, dont Mohamed Amadou Issoufou, Secrétaire général de l’Union des Étudiants Nigériens à l’Université de Tahoua (UENUT), ont successivement pris la parole pour raviver la mémoire collective sur les événements de 1990. Leurs interventions ont mis en exergue le contexte sociopolitique ayant conduit à cette tragédie, notamment l’application des mesures drastiques du Programme d’Ajustement Structurel (PAS), lesquelles avaient engendré une vague de mécontentement au sein de la communauté estudiantine.

Au-delà de la commémoration, cette journée a été l’occasion pour les étudiants de porter leurs doléances devant les autorités. Parmi les revendications figurent le manque criant d’enseignants, l’insuffisance des infrastructures académiques et les conditions précaires des universités publiques. Par ailleurs, les étudiants ont réaffirmé leur soutien indéfectible aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et exprimé leur solidarité envers les victimes du terrorisme qui sévit dans le pays.

Un message d’espoir et de résilience

Loin d’être une simple évocation du passé, cette commémoration s’inscrit dans une dynamique de réflexion sur l’avenir du système éducatif nigérien. À travers leur mobilisation, les scolaires de Tahoua démontrent que la mémoire des martyrs du 9 février 1990 demeure vivante et qu’elle nourrit encore les aspirations à une éducation équitable et de qualité.

L’histoire enseigne que les sacrifices d’hier façonnent les victoires de demain. En ce sens, cet hommage dépasse la seule commémoration pour devenir un cri d’alerte, un appel à l’action pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus et que l’éducation, pilier du développement, reçoive enfin l’attention qu’elle mérite.

L’agriculture au cœur de la souveraineté alimentaire du Niger

Niamey, 11 février 2025 — Dans un contexte où la sécurité alimentaire devient une priorité mondiale, le Niger, sous la houlette de son ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Elhadj Ousmane Mahaman, s’engage fermement à redéfinir son modèle agricole pour garantir une autonomie durable. Lors de son entretien bilan du 10 février 2025, il a annoncé une initiative audacieuse : la création d’une politique agricole indépendante pour l’Association des États du Sahel (AES), en vue de consolider les bases d’une agriculture régionale autonome et performante.

Un axe prioritaire : l’agriculture comme pilier de la souveraineté

Le Ministre Mahaman a mis en lumière le rôle crucial de l’agriculture et de l’élevage dans l’économie du Niger. En effet, ces secteurs représentent 43 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays et emploient près de 80 % de la population active. Le Niger se distingue également par son impressionnant cheptel de 62 millions de bêtes, plaçant ainsi le pays en tête de l’Afrique de l’Ouest en termes d’élevage. Avec une superficie de terres pâturables avoisinant les 700 000 km², le pays possède un potentiel agricole inestimable, soutenu par des ressources hydriques conséquentes.

Vers une politique agricole communautaire

L’un des projets majeurs annoncés par le ministre concerne la mise en place d’une stratégie commune entre les États membres de l’AES pour développer une politique agricole adaptée aux besoins spécifiques de la région. Ce projet, qui devrait conduire à la refondation du développement agricole de l’espace, vise à sortir des cadres institutionnels traditionnels pour permettre à la Confédération des États du Sahel, fondée en 2023, de bâtir sa propre vision stratégique, en matière agricole, sans la tutelle des anciennes structures.

Le ministre a précisé que les réflexions sont déjà en cours pour définir les contours de cette politique, une démarche qui s’inscrit dans un processus de renforcement de l’autosuffisance alimentaire et de la résilience des populations face aux défis environnementaux et sécuritaires. En parallèle, il a souligné que la coopération régionale autour de cette politique pourrait offrir une réponse collective aux crises agricoles récurrentes dans la région du Sahel.

Industrialisation et irrigation : les clés du développement durable

L’un des grands axes de la stratégie du gouvernement nigérien repose sur l’industrialisation de l’agriculture. Pour le ministre Mahaman, il ne suffit pas simplement de produire, il faut également pouvoir transformer, conserver et commercialiser les produits agricoles afin d’assurer la durabilité des efforts entrepris. C’est pourquoi, dans sa vision, l’agriculture doit être couplée à une forte capacité industrielle.

En matière d’irrigation, le ministre a insisté sur la nécessité d’adopter une approche à la fois diversifiée et adaptée. Il évoque le recours à la petite et grande irrigation pour contrer la variabilité climatique et augmenter la production agricole. Cela implique notamment la valorisation des retenues d’eau et des barrages existants, mais également la recherche de nouvelles solutions pour sécuriser les ressources en eau et permettre une production agricole stable et conséquente.

Une agriculture moderne au service de l’emploi et de la croissance

L’industrialisation, combinée à une gestion moderne des ressources agricoles, représente une occasion unique pour le Niger de créer un nombre important d’emplois, notamment dans les secteurs de la transformation, de la conservation et de la commercialisation des produits agricoles. Le ministre a souligné que l’objectif est de créer jusqu’à un million d’emplois dans ce domaine. Mais pour y parvenir, des investissements substantiels en matière de financement et de mécanisation agricole sont essentiels.

Il a également noté que, si les banques commerciales jouent un rôle clé dans le financement des projets, le pays manque encore de structures adaptées aux besoins spécifiques de l’agriculture. Le ministre a donc préconisé la création de banques agricoles spécialisées, avec des taux d’intérêt abordables, pour accompagner les agriculteurs dans la modernisation de leurs pratiques et la mise en place de projets à fort impact.

Un avenir prometteur pour l’agriculture nigérienne

L’ambition du Niger en matière de souveraineté alimentaire et de développement agricole est claire : la transformation de l’agriculture en moteur de croissance économique et de bien-être social. Le ministre Mahaman a conclu son discours en affirmant que le développement de l’agriculture et de l’élevage, couplé à une industrialisation stratégique, constitue la clé pour libérer le pays des chaînes de la dépendance alimentaire. Le Niger, riche de ses ressources naturelles et de son savoir-faire, se prépare ainsi à prendre son destin agricole en main, dans un esprit de coopération régionale et de durabilité.

 

Sanda Wajiri/Cameroun : L’écho d’une nuit tragique

Sanda Wajiri, 11 février 2025 La nuit s’étendait sur Sanda Wajiri, berçant les âmes dans un sommeil fragile, quand la brutalité s’invita sans crier gare. Comme une ombre vorace, elle dévora tout sur son passage, laissant derrière elle un cortège de cendres et de larmes. En effet, dans cette nuit de dimanche à lundi, un fracas infernal brisa le silence et l’innocence d’un village sombra sous les rafales impitoyables de Boko Haram.

Résistance héroïque et désolation : la réponse des villageois de Sanda Wajiri

Quatre vies fauchées, des maisons offertes en holocauste aux flammes insatiables et des cœurs meurtris à jamais. L’assaut, d’une violence inouïe, laissa dans son sillage un paysage de désolation. Mais si l’horreur avait la volonté d’écraser les âmes, elle trouva en face d’elle un courage insoupçonné. Face à l’adversité, les villageois ne se contentèrent pas de fuir : ils firent front, résistant avec une bravoure farouche. Dans un ultime sursaut de dignité, ils terrassèrent l’un des assaillants, forçant les autres à détaler dans la nuit.

Le village, jadis vibrant d’échos de vie, n’est plus qu’un champ de ruines fumantes. Une femme, le regard éteint par la détresse, murmure d’une voix brisée : « Nous avons perdu tout ce que nous avions… » Cette phrase, simple en apparence, résonne comme un cri silencieux, un appel au secours lancé dans l’indifférence du monde.

L’Extrême-Nord du Cameroun ploie depuis trop longtemps sous le joug de l’insécurité, ses terres abreuvées par les larmes et le sang des innocents. Depuis une décennie, Boko Haram s’acharne sur cette région, semant la mort et la peur, dispersant familles et espoirs. Les autorités, conscientes du péril, ont intensifié leur riposte, déployant forces et stratégies pour enrayer cette spirale infernale. Pourtant, l’ennemi rôde encore, insaisissable, insidieux, frappant là où on l’attend le moins.

Mais au-delà de l’acier et du feu, c’est l’humanité elle-même qui doit se mobiliser. Sanda Wajiri ne peut être laissé à l’abandon, relégué au simple rang d’un chiffre dans un rapport d’attaque. La détresse qui étreint ses habitants est un appel à la solidarité. Il est temps que les organisations humanitaires s’empressent, que les âmes charitables tendent la main, que l’on redonne à ces rescapés le droit d’espérer.

Car derrière les murs calcinés et les cendres dispersées par le vent, il subsiste une flamme vacillante, une volonté de vivre qui ne demande qu’à être ravivée.

 

Algérie-Niger : une fraternité pétrolière au cœur des enjeux stratégiques

Alger, le 11 février 2025 – Sous le marbre glacé des salles ministérielles, une délégation nigérienne conduite par le Ministre du Pétrole, Sahabi Oumarou, a franchi les portes du ministère algérien de l’Énergie. En effet, dans l’ombre feutrée de cette entrevue, où chaque parole pèse comme un serment, une alliance se dessine, une coopération se raffermit, et l’avenir énergétique d’une région entière s’écrit à l’encre d’une ambition commune.

Par ailleurs, L’Algérie et le Niger, liés par l’histoire et la géographie, tracent aujourd’hui les contours d’un partenariat énergétique qui dépasse les seules contingences économiques. Il s’agit là d’un pacte dont les fondations plongent dans les entrailles du désert, là où se terrent les richesses fossiles, là où le vent des hydrocarbures charrie l’espoir d’un essor industriel et stratégique.

 L’Algérie et le Niger : une coopération qui se consolide dans le feu des défis

En plus, la rencontre, minutieusement orchestrée, s’inscrit dans la continuité des engagements pris entre Sonatrach et SONIDEP, deux entités aux destins entremêlés. Depuis le mémorandum d’entente signé le 1ᵉʳ octobre 2024, les rouages de cette coopération se sont accélérés, donnant naissance à des projets d’envergure : exploration, raffinage, pétrochimie, distribution… Un ballet d’initiatives où chaque acteur joue sa partition avec une précision implacable.

D’ailleurs, dans ce vaste échiquier énergétique, deux sous-comités stratégiques verront le jour : l’un, dédié au projet ambitieux d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso, l’autre, chargé d’assurer le bon déroulement des opérations, de baliser le terrain juridique et de sceller des accords déterminants. Une structure tentaculaire se met en place, sculptant progressivement le paysage énergétique du Niger sous l’œil vigilant d’une Algérie soucieuse de transmettre son savoir-faire.

Le Gazoduc transsaharien : un projet titanesque en filigrane

Mais l’audace de cette collaboration ne se limite pas aux frontières bilatérales. Dans l’ombre des discussions, un colosse s’impose : le Gazoduc Transsaharien (TSGP). Un serpent d’acier qui ambitionne de traverser dunes et montagnes, reliant l’immensité nigérienne aux rivages européens. Un rêve démesuré, une épopée industrielle qui exige une concertation millimétrée entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria.

En outre, les ministres, conscients de l’enjeu, ont insisté sur l’impérieuse nécessité d’accélérer les consultations, de lever les derniers verrous techniques et financiers, de donner à ce projet les ailes qui lui manquent encore. Le TSGP, s’il voit le jour, ne sera pas un simple tube d’acheminement de gaz. Il sera l’illustration d’une Afrique capable de penser grand, de se structurer, d’exister sur l’échiquier mondial avec une force inédite.

Un pacte qui dépasse l’économie : la transmission du savoir entre l’Algérie et le Niger

L’Algérie ne se contente pas d’offrir son expertise technique. Elle s’engage, par la voix de son ministre Mohamed Arkab, à ouvrir ses centres de formation aux cadres nigériens. L’Institut algérien du pétrole devient alors un carrefour du savoir, un lieu où se façonneront les ingénieurs et techniciens appelés à piloter l’essor énergétique du Niger.

Le ministre Sahabi Oumarou, visiblement ému par cet engagement, a exprimé une reconnaissance appuyée. Au-delà des infrastructures et des contrats, c’est bien la transmission des compétences qui, à terme, ancrera cette coopération dans la durée. Car une nation ne se construit pas uniquement avec des pipelines et des raffineries. Elle se forge dans l’intelligence de ses hommes, dans l’autonomie de sa pensée technique et stratégique.

Un engagement gravé dans l’acier et la confiance

Le clou de la rencontre fut enfoncé avec la remise, par le PDG de Sonatrach, des résultats d’analyses du pétrole brut nigérien, témoignant d’une coopération technique poussée. Dans cet échange d’expertises, il y a plus que des rapports et des chiffres : il y a la matérialisation d’une confiance mutuelle, d’une volonté commune de ne pas laisser le destin énergétique du Niger entre des mains étrangères.

Dans les couloirs feutrés du ministère algérien, alors que les discussions s’achèvent, il plane une certitude : ce partenariat n’est pas un simple accord. C’est une promesse, une fraternité énergétique inscrite dans le marbre des volontés politiques. L’Algérie et le Niger avancent ensemble, non comme des partenaires de circonstance, mais comme des alliés façonnant un avenir où l’Afrique ne serait plus seulement un réservoir de ressources, mais une force qui maîtrise son destin.

 

Algérie-Niger : une alliance pétrolière forgée dans les arcanes du pouvoir 

Alger, 11 février 2025 – Lorsque l’aéronef officiel nigérien fendit le ciel algérien pour effleurer le tarmac dimanche dernier, une silhouette surgit sous le crépitement des objectifs : Sahabi Oumarou, Ministre du Pétrole du Niger, accompagné d’une délégation de haut rang, posait le pied sur une terre où les destins énergétiques se lient et se défient dans une symphonie d’intérêts et d’ambitions.

Dans les arcanes feutrés du pouvoir, entre protocoles maîtrisés et accolades empreintes d’une cordialité de circonstance, une réalité se dessine : celle d’un partenariat dans lequel chaque concession est méticuleusement orchestrée, tel un coup d’échec calculé, et chaque projet dissimule les traces de négociations minutieusement observées par des regards invisibles.

L’énergie comme nervure d’une fraternité de fer

Par ailleurs, cette visite s’inscrit dans une dynamique qui ne relève plus du simple échange diplomatique. Elle s’apparente à un ballet d’obligations tacites, tissées par les nécessités impérieuses de la géopolitique énergétique. L’Algérie et le Niger, unis par des desseins communs, réaffirment leur volonté de transcender les contingences conjoncturelles pour ériger une coopération à l’épreuve du temps et des crises.

Les pierres angulaires de cette alliance sont l’exploration et la prospection pétrolières sous l’égide de Sonatrach, la consolidation du projet titanesque du gazoduc Transsaharien et l’érection d’une raffinerie ainsi qu’un complexe pétrochimique à Dosso, promesse d’une autonomie industrielle pour le Niger. Mais au-delà des infrastructures et des contrats signés à l’encre des intérêts mutuels, c’est une transmission d’expertise qui se joue : la formation d’une génération d’ingénieurs et de techniciens nigériens destinés à prendre la relève d’une industrie en pleine mutation.

Sonatrach et SONIDEP : deux titans au cœur des manœuvres 

Dans les coulisses du pouvoir énergétique, deux mastodontes se toisent et s’associent : Sonatrach, fleuron algérien à l’expérience inégalée, et SONIDEP, entité nigérienne en quête de maturité industrielle. L’échange ne se limite pas à un simple transfert de ressources, il s’érige en symbiose stratégique où le savoir-faire devient une monnaie aussi précieuse que le pétrole lui-même.

À travers la mise en œuvre d’un plan concerté, ces deux entités s’emploient à redessiner le visage énergétique du Niger, sous le regard attentif d’un voisin algérien dont l’expertise ne demande qu’à s’étendre au-delà de ses frontières. La construction du gazoduc transsaharien, projet dantesque destiné à irriguer l’Europe en or noir et en gaz africain, illustre cette ambition de convergence. Un chantier aux allures de chimère, suspendu entre les impératifs techniques et les réalités politiques.

 L’Algérie et le Niger : un pacte scellé par la nécessité et l’ambition

Lorsque Sahabi Oumarou s’entretiendra avec Mohamed Arkab, ministre d’État algérien de l’Énergie, ce ne sera pas une simple formalité diplomatique. Ce sera un moment où chaque mot portera le poids d’une stratégie longuement mûrie, où chaque engagement sera une pierre posée sur l’édifice de cette coopération qui défie les aléas géopolitiques.

L’Algérie, consciente de son rôle de mentor, déroule son tapis d’expertise, tandis que le Niger, avide de souveraineté énergétique, saisit cette main tendue avec une prudence calculée. La dépendance n’est pas une option, l’apprentissage est une nécessité.

Dans cette étreinte politique et économique, l’Afrique de demain se forge. Non plus comme un simple fournisseur de matières premières aux grandes puissances, mais comme un acteur qui maîtrise son destin. Les prochaines pages de cette alliance s’écriront sous le sceau du pragmatisme, de l’ambition et des intérêts entrelacés.

Car, au final, dans ce jeu d’énergies et de pouvoirs, ce ne sont ni les discours ni les poignées de main qui traceront l’avenir, mais bien les infrastructures érigées, les pipelines enfouis et les usines qui s’élèveront sous le soleil implacable du Sahel.

 

Dokin Iska Dan Filingué : quand les sabots de l’histoire résonnent dans un Sahel en quête de paix

Filingué, 11 février 2025 – Sous un ciel où le vent du désert sculpte les dunes avec une patience millénaire, Filingué se prépare à accueillir un événement dont l’ampleur dépasse la simple cavalcade d’étalons lancés à pleine vitesse. En effet, le festival hippique « Dokin Iska Dan Filingué » s’apprête à lever le voile sur une 8ᵉ édition empreinte d’une nouvelle gravité.

Autrefois célébration festive et effervescente, où chants, danses et compétitions culturelles se mêlaient aux ruades des chevaux exaltés, cette année, l’événement se fait plus solennel. La fête s’efface au profit d’un impératif plus pressant : la paix et la cohésion sociale dans une région marquée par les soubresauts de l’instabilité.

« Dokin Iska Dan Filingué » : un festival sous le signe du devoir et de la résilience

En plus, la voix grave et mesurée de M. Assoumana Malam Issa, ancien ministre de la Renaissance Culturelle et président du comité d’organisation, ne laisse place à aucun doute : cette édition sera différente. Il n’est plus question d’exubérance ni de célébrations enflammées. Le contexte exige une retenue, une lucidité face aux défis d’un territoire dans lequel la poussière soulevée par les sabots ne doit pas masquer les cicatrices laissées par les crises successives.

Le thème retenu, « La contribution de la jeunesse à la promotion de la cohésion sociale et de la paix dans la zone des trois frontières », résonne comme un appel. Un cri du cœur adressé à une génération tiraillée entre l’héritage d’un passé glorieux et les incertitudes d’un avenir en construction.

Quand la tradition rencontre l’urgence humanitaire ?

Dans l’épure de cette édition révisée, les compétitions équestres et chamelières survivent, ultime hommage à l’essence même du festival. Mais autour d’elles gravitent désormais d’autres priorités :

  • Un forum dédié à la paix et à la cohésion sociale, en partenariat avec la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP).
  • Des consultations médicales itinérantes, portant notamment sur le dépistage du diabète, de l’hypertension et du traitement de la cataracte, pour les populations rurales souvent démunies face aux soins.
  • Une rencontre sur la prévention des catastrophes naturelles, initiée avec le ministère de l’Action humanitaire et celui en charge de la Culture.

Cette mutation du festival n’est pas un reniement, mais une adaptation. Un miroir tendu à une réalité qui impose désormais aux événements culturels d’être des leviers de résilience sociale et humanitaire.

Filingué, entre héritage et dévastation

Mais Filingué, avant d’être le théâtre de ces festivités revisitées, est aussi un décor marqué par le drame. Les rues poussiéreuses de la ville portent encore les stigmates des épreuves récentes. Catastrophes naturelles, crises sécuritaires, incertitudes économiques… La ville, bastion d’une culture ancestrale, tente de se relever.

Le comité d’organisation ne se contente pas d’aménager un programme : il reconstruit. Avant même le 20 février, des engins seront déployés pour décaper les rues, redonner souffle à une cité qui refuse de sombrer sous le poids des épreuves. Un geste symbolique, mais puissant, rappelant que la culture n’est pas seulement un legs à préserver, mais aussi un outil pour rebâtir.

Un nom qui traverse le temps

Le festival porte un nom chargé d’histoire : Dokin Iska Dan Filingué. Une légende qui court encore sous les tentes des campements nomades, sous les cieux étoilés du Sahel. Dokin Iska, cheval mythique, rapide comme le vent dont il porte le nom, indomptable et glorieux. Autrefois, son galop tonnait sur les pistes poussiéreuses, remportant des courses, défiant l’horizon.

Aujourd’hui, c’est tout un peuple qui cherche à suivre son sillage. Dans un monde dans lequel la vitesse est celle de la transformation et du bouleversement, il ne s’agit plus seulement de courir, mais de tenir bon, ensemble.

Un festival qui se réinvente pour unifier

Par ailleurs, le report de l’événement, initialement prévu du 13 au 16 février, n’a pas altéré son essence. Mieux encore, il a permis de mûrir une nouvelle vision, où la culture devient le ciment de la résilience.

Car au-delà des compétitions et des discours, Dokin Iska Dan Filingué 2025 n’est pas qu’un festival. C’est un manifeste. Un plaidoyer pour une jeunesse consciente de son rôle, un engagement pour une paix qui ne saurait être un simple slogan, mais une quête de chaque instant.

Lorsque les chevaux s’élanceront du 20 au 22 février 2025 , lorsqu’ils fouleront cette terre brûlée par l’histoire, ce ne seront pas seulement des courses qui se joueront. Ce sera une course contre l’oubli, une chevauchée pour la mémoire et l’espoir.

 

 

Manchester City vs Real Madrid : diversifiez votre menu avec un pari sur les cadors de la C1 !

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Nouvelles pièces de la construction

La débâcle 1-5 face à Arsenal a prouvé que Man City est actuellement très loin des meilleurs exemples de son jeu sous Guardiola. Le grand entraîneur cherche une porte de sortie, mais le 22ᵉ rang dans la phase principale de la Ligue des champions est la preuve la plus éloquente que le Catalan a encore du pain sur la planche.

Man City a récupéré Omar Marmoush, Nico Gonzalez et Abdukodir Khusanov pour la nouvelle phase de la plus grande compétition européenne. Guardiola dispose de plus d’outils pour obtenir des résultats, mais il y a de sérieux doutes que les nouveaux enrôlés de l’hiver puissent renforcer l’équipe immédiatement. Man City s’appuie davantage sur sa vieille garde. Mais même les meilleures versions de Kevin De Bruyne, Phil Foden, Bernardo Silva ou Erling Haaland ont plus souvent perdu que gagné contre le Real Madrid. Il est clair que Rodri manque à City. L’état de santé de Rúben Dias, Nathan Aké, Ederson et Jérémy Doku est également remis en question.

Combler les lacunes en défense

Si Man City aura l’occasion d’épargner son énergie lors du match de coupe contre Leyton Orient le 8 février, le Real Madrid devra jouer au plus fort dans un derby face à l’Atlético le même jour. Les Merengues sont tombés dans le piège du calendrier le plus chargé possible – la tâche de répartir correctement leur énergie sur deux matches de haut niveau en trois jours semble difficile, même pour Carlo Ancelotti.

« Vous marquez contre nous autant que vous pouvez, nous marquons contre vous autant que nous le voulons » – il paraissait que le Real pouvait appliquer avec succès le principe brésilien et résoudre tous les problèmes grâce aux percées offensives des stars. Mais en réalité, les choses se sont avérées beaucoup plus compliquées. Le Lille OSC, l’AC Milan et Liverpool ont déjà prouvé qu’il était possible d’arrêter les attaquants de pointe madrilènes et d’infliger de nombreux coups à l’arrière-garde du club royal. La ligne défensive du Real est vraiment exsangue, avec les blessures d’Éder Militão, Antonio Rüdiger et Dani Carvajal, tandis que David Alaba revient à nouveau à l’infirmerie. Peut-être que deux des jeunes pépites du sérail, Jacobo Ramón et Raúl Asensio, seront alignés une fois de plus dans l’axe de la défense.

Face-à-face

Man City, sous les commandes de Pep Guardiola, a joué quatre fois à domicile contre le Real Madrid et affiche un bilan très chatoyant : 3 victoires et 1 nul avec une différence de buts de + 6, ayant marqué 11 buts contre 5 concédés.

Cotes : V1 – 2.347, X – 4.045, V2 – 2.88

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Lettre ouverte de l’ONG ICON au CNSP : L’effritement des digues de la transparence

Niamey, 10 février 2025 — En cette aube de refondation nationale, où le Niger tente de sculpter son avenir sur l’enclume de la transition, l’ONG ICON – NIGER STOP CORRUPTION dresse un constat implacable : les fondations de l’édifice institutionnel s’effritent sous le rongement silencieux de l’opacité. En effet, dans une missive adressée au Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), l’organisation déploie une cartographie minutieuse des brèches législatives et des dérives systémiques qui menacent de réduire à néant les promesses de renouveau.

L’ordonnance N 2024-05 : une porte dérobée ouverte aux abus 

Au cœur du réquisitoire, un texte juridique cristallise les inquiétudes : l’ordonnance du 23 février 2024. En exemptant les dépenses des Forces de défense, du Palais présidentiel et des résidences officielles de tout contrôle préalable ou a posteriori, ce dispositif législatif opère un recul paradoxal. Par ailleurs, tel un sas ouvert aux flux opaques, il suspend les garde-fous essentiels à la gestion vertueuse des deniers publics. Les experts y décèlent un risque de « budgétisation parallèle », où l’argent de la nation s’écoulerait hors du regard citoyen, alimentant un système de dépenses fantômes.

La COLDEF : un glaive émoussé

L’analyse pointe ensuite le dévoiement progressif de la Coordination de lutte contre la drogue, l’économie et le financement du terrorisme (COLDEF). Initialement conçue comme un rempart contre la corruption, l’institution aurait progressivement troqué sa vocation répressive contre une logique de recouvrement financier. L’article 22 de son ordonnance de création, accusé de limiter son indépendance opérationnelle, symbolise cette métamorphose inquiétante. Une évolution qui transformerait, selon les termes de l’ONG, « un instrument de justice en comptable complaisant ».

L’Arrêté N°0018/PM/ARCOP : des obligations publiques en suspens

Plus percutant encore, le rapport souligne le non-respect flagrant de l’article 13 de l’arrêté réglementant les marchés publics. Alors que ce texte exige la publication systématique de données clés (montant, délais, attributaires), la pratique actuelle cultiverait un « jardin secret administratif ». L’argument du « secret défense », brandi comme un bouclier universel, serait détourné pour masquer des transactions potentiellement litigeuses. En plus, l’affaire « MDN Gate », scandale récent impliquant des surfacturations dans les achats militaires, sert ici de cas d’école : preuve que l’ombre nourrit plus souvent la fraude qu’elle ne protège la sécurité.

Sept piliers pour une refondation selon l’ONG ICON

Face à ce diagnostic sévère, l’ONG esquisse une feuille de route en sept impératifs :

  1. Révision des mécanismes de contrôle : instaurer des organes indépendants dotés de pouvoirs investigatifs étendus.
  2. Réhabilitation de la COLDEF : abrogation de l’article 22 et octroi de moyens coercitifs.
  3. Abrogation de l’ordonnance N 2024-05 : rétablissement du double contrôle (a priori/a posteriori) sur toutes les dépenses étatiques.
  4. Transparence sectorielle : publication exhaustive des budgets sécuritaires, sous réserve de cadres légaux stricts.
  5. Application stricte de l’article 13 : automatisation des publications avec sanctions pour manquements.
  6. Restauration de la Cour des comptes : garantie d’un audit permanent des finances publiques.
  7. Audits externes systématiques : recours à des cabinets internationaux pour évaluer les marchés publics.

L’ONG ICON : Une alerte pédagogique

Ce plaidoyer dépasse la simple dénonciation : il se mue en manuel de restauration institutionnelle. Chaque recommandation s’articule comme un chapitre d’un traité de bonne gouvernance, rappelant que la lutte contre la corruption n’est ni une option politique ni une variable d’ajustement, mais un préalable biologique à la santé démocratique. L’ONG y rappelle, chiffres à l’appui, que les États africains perdent annuellement entre 20 et 40 % de leurs budgets à travers ces failles systémiques – une hémorragie que le Niger ne peut plus se permettre.

L’heure des choix structurants

Alors que le pays s’apprête à tourner la page de la transition, cette lettre ouverte fonctionne comme un test de résistance éthique. Acceptera-t-on de reconstruire les murs de la transparence pierre par pierre, ou laissera-t-on les intérêts opaques cimenter les fondations du futur État ? La réponse déterminera si le Niger deviendra un laboratoire de renaissance institutionnelle… ou un énième cas d’étude sur l’échec des transitions.

La balle est désormais dans le camp du pouvoir. L’histoire jugera à l’aune des réformes concrètes.

USAID : Une décision judiciaire suspend la mise en congé de milliers d’employés

Le sort des employés de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a connu un rebondissement judiciaire majeur ce vendredi soir. Alors que l’administration Trump s’apprêtait à placer en congé administratif ou à licencier une large partie du personnel, un juge fédéral a temporairement interrompu cette mesure, soulevant des préoccupations majeures quant à ses implications humanitaires et sécuritaires.

Une injonction d’urgence pour préserver la continuité opérationnelle

Dans une ordonnance restrictive émise le 9 février 2025, le juge Carl Nichols a imposé un gel immédiat de toute procédure de mise en congé administratif concernant les 2 200 employés menacés. En parallèle, il a ordonné la réintégration temporaire de 500 agents déjà suspendus, garantissant ainsi leur maintien en fonction jusqu’au 14 février à 23 h 59 (heure des USA).

Cette décision, motivée par l’urgence et la gravité des conséquences pour les travailleurs, intervient à la veille d’une réduction drastique de l’effectif de l’USAID. Avant ce revirement judiciaire, l’agence avait prévu de ne conserver que 300 employés jugés essentiels, fragilisant ainsi ses capacités d’intervention dans des zones de crise à travers le monde.

Des répercussions sécuritaires et humanitaires en jeu

Le juge Nichols, lui-même nommé sous l’administration Trump, a mis en exergue les risques liés à une désorganisation précipitée de l’agence. Dans son ordonnance de sept pages, il souligne que bon nombre des agents concernés évoluent dans des environnements à haut risque où un accès immédiat aux ressources de sécurité est primordial.

Nichols a souligné que de nombreux employés de l’USAID travaillent dans des environnements dangereux. Il est donc essentiel qu’ils aient accès à des informations sur les risques pour leur sécurité. Il a ajouté qu’aucun recours juridique ne pourrait réparer les dommages physiques subis par des employés qui n’auraient pas été avertis de menaces imminentes.

Par conséquent, l’ordonnance impose également que les employés de l’agence conservent jusqu’au 14 février un accès sans restriction à leurs systèmes de communication, de paiement et d’alerte sécuritaire. De plus, elle interdit toute évacuation de personnel hors de leur pays d’affectation avant cette date.

Un procès en préparation contre le démantèlement de l’USAID

Cette décision n’est cependant qu’un sursis. Le 12 février, une audience déterminante aura lieu pour examiner une demande plus large visant à bloquer durablement la réorganisation controversée de l’USAID. Deux associations de travailleurs ont déposé en urgence cette requête, dénonçant un démantèlement accéléré et aux conséquences potentiellement désastreuses.

Si l’administration Trump justifie ces réductions par des impératifs budgétaires et stratégiques, la justice devra trancher sur leur conformité avec les obligations légales et humanitaires des États-Unis. La balance oscille entre rationalisation administrative et devoir de protection envers ceux qui, sur le terrain, œuvrent au développement et à la stabilité internationale.

Un avenir incertain pour l’USAID

En somme, L’ordonnance du juge Nichols marque une première victoire pour les employés de l’agence, mais le combat judiciaire est loin d’être terminé. La prochaine audience pourrait sceller l’avenir immédiat de l’USAID et redéfinir les contours de son rôle sur l’échiquier international. D’ici là, c’est un sursis temporaire qui maintient en suspens l’avenir de milliers d’agents dédiés à des missions critiques à travers le globe.

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