Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 29 sur 138

Renforcement des partenariats stratégiques entre le Niger et la BSIC : une coopération exemplaire mise en lumière

Niamey, 24 janvier 2025 – Le Premier Ministre, également Ministre de l’Économie et des Finances du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, a accueilli dans son cabinet une importante délégation du Groupe de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC). Cette délégation, conduite par le Président Directeur Général de la BSIC, M. Ahmed Omar Elhadi, témoigne de l’importance de la relation stratégique entre l’État du Niger et cette institution financière régionale.

le Niger et la BSIC : une coopération saluée par le gouvernement nigérien

Lors de cette rencontre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a tenu à souligner l’importance et la qualité de la coopération qui lie le Niger à la BSIC. Cette banque, qui se distingue par son rôle clé dans le paysage économique sahélo-saharien, a démontré un engagement sans faille envers l’État nigérien, notamment en période de crises. Le Premier Ministre a particulièrement mis en exergue un fait marquant : la BSIC est la seule banque non nationale à avoir maintenu son soutien à l’État du Niger lors des périodes de sanctions internationales.

En effet, malgré les obstacles économiques et financiers auxquels le Niger a été confronté, la BSIC a assuré un paiement régulier des salaires des fonctionnaires, et ce, sans approvisionnement ni recours à un compte de découvert. Une démarche rare et audacieuse qui illustre la confiance et la solidarité de l’institution envers le Niger.

Rencontre avec le chef de l’État : un partenariat consolidé

Outre cette entrevue avec le Premier Ministre, la délégation de la BSIC a également été reçue par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tiani. Cette rencontre vient renforcer davantage les liens entre les deux parties, tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de collaboration.

Pour l’État nigérien, cette relation stratégique avec la BSIC s’inscrit dans une logique de résilience économique et de souveraineté financière. La Banque Sahélo-Saharienne, par son soutien constant, a joué un rôle moteur dans la préservation de la stabilité financière du pays en période de turbulences, se positionnant comme un partenaire de confiance.

Une vision tournée vers l’avenir

À l’heure où le Niger cherche à renforcer ses infrastructures économiques et à diversifier ses sources de financement, la BSIC apparaît comme un acteur clé dans cette dynamique. Son engagement au-delà des contingences politiques et économiques démontre une vision partagée de développement durable et de coopération régionale.

Ce partenariat illustre également le potentiel des institutions financières africaines à accompagner les États dans leurs aspirations économiques. À travers son rôle pivot, la BSIC prouve que la finance peut être un levier de solidarité, capable de transcender les défis pour répondre aux besoins des populations.

En conclusion, la rencontre entre le gouvernement nigérien et la BSIC symbolise bien plus qu’un simple partenariat : elle représente une relation de confiance bâtie sur des actions concrètes et un engagement mutuel en faveur du développement. Ce modèle de coopération, fondé sur des valeurs de résilience et de soutien, est un exemple inspirant pour l’ensemble de la région sahélo-saharienne.

Niger : Le CNPG valide un prototype de logements résilients pour les victimes des inondations de 2024

Niamey, le 24 janvier 2025 – Le Comité National de la Prévention et de la Gestion des Inondations (CNPG) a tenu sa 15ᵉ réunion ce vendredi dans la salle des banquets du Cabinet du Premier Ministre, sous la présidence du Colonel Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement et Premier Vice-Président du Comité.

Au cœur des discussions : l’examen d’un prototype de logements résilients, une initiative du Ministère de l’Urbanisme destinée à venir en aide aux familles touchées par les inondations dévastatrices de 2024. En effet, ce projet vise à offrir des solutions d’habitation plus sûres et adaptées aux risques d’inondation, tirant les leçons des événements passés.

Après une présentation détaillée du document par le Ministère de l’Urbanisme, les membres du CNPG ont procédé à un examen approfondi, formulant diverses observations et suggestions. Suite à ces discussions productives et sous condition de quelques modifications, le prototype a reçu l’approbation officielle du Comité.

Ainsi, cette validation marque une étape importante dans la réponse apportée aux conséquences des inondations de 2024 et témoigne de la volonté des autorités nigériennes de mettre en place des mesures concrètes et durables pour la protection des populations vulnérables face aux catastrophes naturelles. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce prototype de logements résilients devrait permettre d’améliorer significativement les conditions de vie des familles affectées et de renforcer leur capacité à faire face aux futurs aléas climatiques.

Au-delà de la simple reconstruction, ce projet ambitionne d’améliorer durablement les conditions de vie des populations vulnérables en leur offrant des habitations plus sûres et mieux préparées aux aléas climatiques. En plus, l’implication du Ministère de l’Urbanisme dans la conception de ce prototype témoigne d’une approche intégrée, prenant en compte les enjeux d’aménagement du territoire et de prévention des risques.

Agadez : Les maraîchers en route vers Niamey pour la 14ᵉ foire annuelle

Agadez, 24 janvier 2025 – À l’approche de la 14ᵉ édition de la foire des maraîchers de la région d’Agadez, prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025 à Niamey, le Gouverneur d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa, a salué l’engagement des producteurs locaux en faveur de l’autonomie alimentaire du Niger. Une première cargaison de 1 000 tonnes de produits maraîchers est actuellement en route vers la capitale.

Cette foire annuelle, organisée depuis treize ans, vise à promouvoir les produits agricoles de la région d’Agadez et à renforcer la consommation locale. Lors de la précédente édition, en janvier 2024, plus de cent cinquante producteurs avaient participé, offrant une variété de produits tels que des pommes de terre, des oignons, des agrumes, de l’ail, des tomates et des piments.

La 14ᵉ foire des maraîchers d'Agadez arrive à Niamey avec 1 000 tonnes de produits locaux, célébrant l'engagement des producteursAgadez : une région au potentiel agricole inexploité

Le Gouverneur Ibra Boulama Issa a récemment présidé une réunion du Conseil Régional de Sécurité, soulignant l’importance de la collaboration entre les autorités, les forces de défense et de sécurité, et la population pour assurer un environnement propice au développement économique et à la sécurité alimentaire.

La région d’Agadez, bien que souvent associée à ses richesses minières, possède également un potentiel agricole significatif. Les efforts des maraîchers contribuent non seulement à l’économie locale, mais aussi à l’objectif national d’autosuffisance alimentaire.

La foire des maraîchers offre une plateforme essentielle pour la commercialisation des produits agricoles, permettant aux producteurs de rencontrer directement les consommateurs et de promouvoir la richesse agricole du Niger. Les autorités encouragent la population de Niamey à soutenir cette initiative en participant activement à la foire et en privilégiant la consommation de produits locaux.

En conclusion, la 14ᵉ édition de la foire des maraîchers de la région d’Agadez à Niamey symbolise l’engagement continu des producteurs et des autorités pour renforcer l’autonomie alimentaire du Niger, tout en mettant en lumière le dynamisme et la diversité de l’agriculture nigérienne.

Le PNUD renforce la résilience climatique au Liptako-Gourma

Niamey, 24 janvier 2025 – Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer la résilience face aux défis climatiques et sécuritaires, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger a organisé une rencontre d’experts dédiée à l’harmonisation des outils et des réglementations pour atténuer les risques climatiques dans la région du Liptako-Gourma.

Rencontre organisée par le PNUD au Niger pour harmoniser les outils et les réglementations afin d'atténuer le risque climatiqueUne région vulnérable aux effets du changement climatique

En effet, cette région, englobant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, qui exacerbent les tensions sécuritaires et les conflits liés à la gestion des ressources naturelles. Par ailleurs, l’atelier, soutenu par l’Autorité de Développement Intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) et financé par le gouvernement danois, a réuni une quarantaine de participants, dont des représentants d’agences nationales, des autorités locales, des organisations de la société civile, des chefs traditionnels, du secteur privé et du milieu universitaire.

Rencontre organisée par le PNUD au Niger pour harmoniser les outils et les réglementations afin d'atténuer le risque climatiqueDiscussions et initiatives pour une gestion concertée des risques

En outre, les discussions ont porté sur une étude récente visant à harmoniser les outils et les réglementations pour atténuer les risques sécuritaires liés au climat. L’objectif principal consiste à promouvoir une gestion concertée et durable des risques climatiques, à renforcer la coopération transfrontalière, à encourager une gouvernance inclusive et à consolider la résilience des communautés locales.

Alfredo Goncalves Teixeira, Représentant Résident du PNUD au Burkina Faso, a souligné l’importance stratégique de cet événement, affirmant qu’il reflète un engagement collectif à répondre de manière concrète et durable aux enjeux de la sécurité climatique dans la région du Liptako-Gourma.

En plus, les participants ont mis en lumière des initiatives exemplaires, telles que les mécanismes de médiation intégrant des systèmes formels et informels pour résoudre les conflits liés à l’accès à l’eau dans les zones transfrontalières du Burkina Faso, les accords locaux de partage des ressources au Niger et le rôle des femmes leaders dans la prévention des conflits au Mali.

Rencontre organisée par le PNUD au Niger pour harmoniser les outils et les réglementations afin d'atténuer le risque climatiqueVers une harmonisation des outils de gestion du risque

L’atelier a abouti à la formulation de recommandations visant à harmoniser les outils de gestion des risques sécuritaires liés au changement climatique, à renforcer la cohésion sociale et à consolider la paix dans le Sahel occidental. Le partenariat actif avec l’ALG est considéré comme un pilier essentiel dans ces efforts collectifs.

Ces recommandations, fondées sur une expertise technique et des partenariats solides aux niveaux régional, national et local, y compris la gouvernance traditionnelle, représentent une opportunité unique de construire un cadre harmonisé pour la gestion des risques sécuritaires et de promouvoir un développement durable adapté aux réalités locales.

En conclusion, cette initiative marque une étape clé vers une gestion concertée et pérenne des risques sécuritaires liés au climat dans la région du Liptako-Gourma, en mettant l’accent sur la coopération transfrontalière, la gouvernance inclusive et la résilience climatique.

Le Mali dévoile un nouveau passeport affirmant sa souveraineté et son engagement régional

Sous l’égide de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Mali vient de franchir une étape symbolique majeure dans l’affirmation de son identité souveraine et de son engagement régional. En effet, le pays a dévoilé un nouveau modèle de passeport, témoignant d’une volonté d’unité entre les membres de l’AES tout en affirmant une singularité nationale renouvelée.

Une nouvelle page pour l’identité malienne

Par ailleurs, le nouveau passeport malien arbore fièrement les armoiries nationales sur sa première de couverture, remplaçant l’ancien logo de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce changement n’est pas anodin : il incarne une rupture symbolique avec le passé, tout en affirmant l’autonomie et la souveraineté retrouvées du Mali.

En haut de cette couverture, une inscription frappante attire immédiatement l’attention : Confédération des États du Sahel, AES. Cette mention souligne le cadre d’appartenance du Mali à cette jeune alliance régionale. Juste en dessous, le nom du pays, République du Mali, se démarque avec une fierté assumée, tandis qu’en bas des armoiries, une précision sur la nature officielle du document complète l’identité visuelle de ce nouveau passeport.

Nouveau passeport : un symbole de transition régionale

Le dos du document, quant à lui, arbore le logo distinctif de l’Alliance des États du Sahel, marquant une continuité dans l’esprit d’intégration régionale. Ce logo, soigneusement conçu, reflète les valeurs et les ambitions communes des trois pays membres de l’AES : le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Bien que les éléments visuels aient été repensés, les spécifications techniques de ce passeport restent identiques pour les trois États membres. Ce choix souligne une volonté d’uniformisation pratique et de cohérence entre les partenaires de l’alliance, dans une démarche visant à renforcer la coopération et la mobilité régionale.

 Nouveau passeport : une affirmation de la souveraineté et de l’unité

Ce nouveau passeport symbolise bien plus qu’un simple changement esthétique : il illustre la détermination du Mali et de ses alliés de l’AES à affirmer leur indépendance politique et économique. L’abandon de l’ancien logo de la CEDEAO reflète une volonté de se détacher de cadres perçus comme limitatifs, au profit d’une identité propre et d’une coopération resserrée entre États partageant une vision commune.

Le gouvernement malien, par cet acte, envoie un message clair : celui d’un État résolument engagé dans la construction d’un avenir où souveraineté nationale et intégration régionale vont de pair. Ce document est ainsi bien plus qu’un outil de voyage : il est le reflet tangible des aspirations profondes d’un peuple et de sa place dans un projet collectif régional.

L’AES, un nouveau cap pour la région

La standardisation des passeports entre les membres de l’AES représente un pas concret vers une intégration renforcée. En unifiant leurs pratiques administratives tout en préservant les identités nationales, les trois pays posent les bases d’une coopération solide et durable. Cette initiative pourrait également servir de modèle pour d’autres régions du continent africain, en quête de solutions innovantes pour concilier souveraineté et coopération.

Une transition porteuse d’espoir

En somme, ce nouveau passeport traduit une double ambition : celle de valoriser l’identité malienne tout en consolidant une alliance régionale prometteuse. Plus qu’un simple document, il devient un symbole de fierté, d’espoir et de détermination pour le Mali et ses partenaires de l’AES. Dans un contexte géopolitique marqué par des défis complexes, ce pas audacieux rappelle que la souveraineté peut s’exprimer de manière solidaire et visionnaire.

Ainsi, le Mali et ses alliés de l’AES montrent la voie d’une intégration régionale repensée, fondée sur des principes de respect mutuel, de solidarité et d’indépendance. Le nouveau passeport est une illustration éloquente de cette vision : un avenir où coopération et souveraineté ne s’opposent plus, mais se renforcent mutuellement.

 

Zinder accueille son nouveau gouverneur

Zinder, ville chargée d’histoire et carrefour culturel du Niger, a vécu un moment important de sa vie institutionnelle : la passation de pouvoir entre deux gouverneurs. En effet, lundi dernier, un rassemblement populaire a marqué l’arrivée du Colonel Maman Sani Massalatchi, nouveau gouverneur de la région, et le départ du Colonel Issoufou Labo. Cette cérémonie, loin d’être une simple formalité administrative, s’est apparentée à une véritable fête de la continuité, sous l’égide du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Une transition fluide et symbolique

Tel un fleuve changeant de lit sans interrompre son cours, la gouvernance de Zinder a connu une transition fluide. La tribune officielle a servi de scène à cette rencontre entre le passé et l’avenir, en présence d’une foule représentative de la société locale : autorités administratives et coutumières, associations socioprofessionnelles, tous unis pour ainsi témoigner de leur attachement à la stabilité et au progrès de leur région.

Le colonel Issoufou Labo ex- gouverneur : un départ avec honneur

Par ailleurs, le colonel Issoufou Labo, gouverneur sortant, a quitté ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli. Tel un capitaine quittant son navire après une traversée réussie, il a exprimé sa satisfaction d’avoir servi Zinder avec dévouement. Son discours, empreint de sagesse et de gratitude, a résonné comme un appel à la continuité.

Il a exhorté la population à maintenir son soutien aux objectifs du CNSP, véritable boussole guidant le Niger vers la refondation et la prospérité, selon les directives du Chef de l’État,Abdourahamane Tiani.

Il a également insisté sur la nécessité d’apporter un soutien sans faille au nouveau gouverneur, tel un flambeau transmis de main en main, afin d’assurer le rayonnement continu de la région de Zinder.

Le colonel Maman Sani Massalatchi : un nouveau départ

Le Colonel Maman Sani Massalatchi, tel un nouveau chef de file prenant le relais, a pris la parole à son tour. Il a transmis les salutations chaleureuses du Président de la République, un geste symbolique fort qui témoigne de l’importance accordée à cette transition. Il a ensuite exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué à la mobilisation et au succès de ce meeting, véritable moment de communion populaire.

Conscient des défis qui l’attendent, le nouveau gouverneur a souligné l’ampleur de sa tâche et la responsabilité qui lui incombe, tel un athlète se préparant à une compétition de haut niveau. Il a aussi affirmé son engagement à œuvrer pour l’affirmation de la souveraineté du Niger et le relèvement des défis de développement, avec le soutien indéfectible des autorités gouvernementales.

Un hommage au gouverneur sortant et une visite de courtoisie

La reconnaissance envers le gouverneur sortant a été palpable. Les organisations de la société civile de Zinder, telles que les associations de jeunes, de femmes et les sportifs, ont également tenu à exprimer leur gratitude envers le Colonel Issoufou Labo pour les services rendus à la région. Ces témoignages de satisfaction, véritables bouquets de remerciements, ont souligné l’impact positif de son action.

Dans l’après-midi, le Colonel Maman Sani Massalatchi a effectué une visite de courtoisie au Sultan de Zinder, Aboubacar Sanda Oumarou. Cette démarche, tel un pèlerinage aux sources, marque le respect des traditions et la volonté de travailler en étroite collaboration avec les autorités coutumières, garantes de la sagesse et de la cohésion sociale.

En somme, l’arrivée du Colonel Maman Sani Massalatchi à la tête de la région de Zinder s’inscrit sous le signe de la continuité et de la stabilité. Cette transition, marquée par un accueil chaleureux et des discours empreints de sagesse, augure d’une collaboration fructueuse pour l’avenir de la région et du Niger.

Sonelgaz : un nouveau chapitre au Niger

L’axe Alger-Niamey se renforce, non pas sur le sable du désert, mais sur un terrain fertile : celui de l’énergie. En effet, après un accord pétrolier d’envergure, une nouvelle lueur d’espoir illumine la coopération entre l’Algérie et le Niger avec l’annonce de l’implication de Sonelgaz, le géant algérien de l’électricité et du gaz. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large, témoignant d’une volonté commune de bâtir un avenir énergétique prospère.

Sonelgaz et Nigelec : une rencontre virtuelle décisive

Tel un fleuve prenant sa source en montagne pour irriguer les plaines, la coopération énergétique entre les deux nations prend de l’ampleur. Après la signature d’un contrat entre Sonatrach et la compagnie pétrolière nigérienne Sonelgaz manifeste à son tour un intérêt marqué pour investir au Niger. D’ailleurs, ce jeudi, une visioconférence s’est tenue entre Mourad Adjal, PDG de Sonelgaz, et Fati Abarchi, directrice générale de Nigelec, la société nigérienne d’électricité. Cette rencontre virtuelle, véritable pont jeté entre les deux entreprises, avait pour objectif d’accélérer la cadence d’une collaboration déjà engagée.

Des diplomates aux entrepreneurs : un terrain préparé pour l’investissement

En plus, cette initiative ne sort pas de terre comme un champignon après la pluie. Elle s’inscrit dans la continuité d’échanges diplomatiques importants, à l’image des visites du Premier ministre nigérien et du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, effectuées respectivement en Algérie et au Niger en août dernier. Ces rencontres, véritables semailles diplomatiques, ont préparé le terrain à cette nouvelle étape.

Lors de cette réunion numérique, M. Adjal a exposé l’étendue de l’expertise de Sonelgaz, tel un architecte présentant les plans d’un édifice complexe. Il a mis en avant les compétences de l’entreprise dans la production et la distribution d’électricité, mais aussi dans des domaines cruciaux tels que l’ingénierie, la maintenance et la formation. Tel un phare guidant les navires, Sonelgaz se propose d’éclairer le chemin du développement énergétique au Niger.

Sonelgaz : expertise et engagement au service du Niger

L’intérêt de Sonelgaz pour investir au Niger a été clairement affirmé, avec une proposition concrète : l’étude d’un projet de construction d’une centrale électrique. Tel un explorateur partant en mission, Sonelgaz se dit prête à envoyer une équipe d’experts sur le terrain pour étudier la faisabilité de ce projet ambitieux. Cette démarche témoigne d’un engagement tangible et d’une volonté de passer des paroles aux actes.

L’ambition de Sonelgaz ne se limite pas à ce seul projet. Tel un arbre aux branches multiples, l’entreprise envisage d’étendre sa coopération avec le Niger à d’autres domaines, tels que les énergies renouvelables, la distribution, l’ingénierie et la formation, grâce à ses cinq écoles spécialisées. Cette diversification témoigne d’une vision globale et d’une volonté de construire un partenariat durable et mutuellement bénéfique.

Vers un partenariat durable et diversifié

À l’issue de cette rencontre virtuelle, une feuille de route a été établie. Une équipe de spécialistes, comprenant des cadres supérieurs de Sonelgaz, se rendra prochainement au Niger pour élaborer un mémorandum d’entente, véritable contrat moral jetant les bases d’une collaboration fructueuse. Une délégation de haut niveau, conduite par le PDG de Sonelgaz, suivra pour finaliser les accords.

Par ailleurs, cette dynamique positive fait écho à l’accord récent entre Sonatrach et Sonidep, tel un refrain harmonieux venant compléter une mélodie. Enfin, la création de deux sous-commissions chargées d’accompagner le Niger dans la réalisation d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso souligne l’engagement de l’Algérie à soutenir le développement du secteur énergétique nigérien. Cette assistance technique, tel un tuteur guidant un jeune arbre, permettra ainsi au Niger de consolider son infrastructure énergétique et de progresser vers l’autosuffisance.

En conclusion, la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger ne cesse de croître, tel un édifice se construisant pierre par pierre. L’implication de Sonelgaz, après l’accord avec Sonatrach, marque une nouvelle étape dans ce partenariat prometteur, porteur d’espoir et de développement pour les deux nations.

Renforcement du dialogue entre le Niger et la Belgique pour le Sahel

Niamey, 22 janvier 2025 À Niamey ce matin, le Premier ministre nigérien, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, également ministre de l’Économie et des Finances, a reçu Mme Sibille de Cartier d’Yves, envoyée spéciale de la Belgique pour le Sahel. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Niger et la Belgique et de la coopération avec l’Union européenne.

Dialogue continu pour la stabilité et le développement du Sahel

Mme de Cartier d’Yves a souligné l’importance de maintenir un dialogue constant entre les deux nations, abordant divers sujets d’intérêt commun, tant au niveau bilatéral qu’européen. Elle a déclaré : « C’est bien entendu dans mes fonctions de maintenir le dialogue, et comme la Belgique est aussi membre de l’Union européenne, en tant que pays membre de l’Union, nous avons parlé de tous les sujets d’intérêt commun et du dialogue passé et à venir. »

La Belgique a démontré son engagement envers la stabilité et le développement du Sahel à travers plusieurs initiatives. Notamment, en juin2023, la ministre belge de la Coopération au développement, Caroline Gennez, s’est rendue au Niger pour lancer le projet pilote de l’approche « 3D », intégrant diplomatie, défense et développement. Ce projet vise à améliorer les conditions de vie des populations locales et à renforcer la confiance envers les institutions gouvernementales.

Par ailleurs, la nomination d’un envoyé spécial pour le Sahel témoigne de la priorité accordée par la Belgique à cette région. Ce rôle confère une plus grande marge de manœuvre et un poids diplomatique accru dans les forums internationaux traitant des questions sahéliennes.

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Niger et la Belgique, illustrant une volonté commune de dialogue et de coopération face aux défis majeurs du Sahel.

 

Le Niger met le cap sur l’autosuffisance en riz : la 14ème Journée des Riziculteurs

Niamey, le 22 janvier 2025 – Le palais du 29 juillet de Niamey a vibré au rythme de la riziculture lors de l’ouverture de la 14ᵉ édition de la Journée des Riziculteurs, couplée à une vente promotionnelle de riz local. En effet, L’événement, placé sous la présidence du Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Elhadj Ousmane Mahaman, et organisé par la Fédération des Unions des Producteurs de Riz (FUCOPRI), a mis en lumière les ambitions du Niger pour atteindre la souveraineté alimentaire.

Collaboration et solidarité au cœur des échanges des Riziculteurs

Durant deux jours, les acteurs de la filière rizicole seront réunis pour échanger et débattre des enjeux du secteur, tout en offrant aux consommateurs la possibilité d’acquérir du riz local à un prix avantageux de 13 500 FCFA le sac de 25 kg. Cette année, la thématique centrale, « l’inter-coopération, la force du groupe », a souligné l’importance de la collaboration et de la solidarité au sein de la filière, notamment dans le contexte d’une nouvelle dynamique de gouvernance au sein de la FUCOPRI.

Le Ministre de l’Agriculture plaide pour l’autosuffisance alimentaire

Le Ministre de l’Agriculture a salué l’engagement constant de la FUCOPRI, qui organise cet événement depuis quatorze ans. Il a insisté sur la nécessité de soutenir les producteurs à travers des politiques incitatives, soulignant que l’autosuffisance alimentaire est un objectif atteignable pour le Niger. Il a aussi rappelé le potentiel agricole du pays, avec 19 millions d’hectares cultivables, dont 11 millions irrigables, et a reconnu les limites des stratégies agricoles passées face aux besoins alimentaires de la population.

Le programme de grande irrigation : une réponse aux défis alimentaires

Face à ce constat, le gouvernement, sous l’impulsion du Président du CNSP, a placé la souveraineté alimentaire au cœur de ses priorités, à travers le Programme de résilience pour la sauvegarde de la Patrie. Un élément clé de cette stratégie est le Programme de Grande Irrigation, doté d’un budget indicatif de 520 milliards de FCFA, financé par l’État et ses partenaires (Banque mondiale, BAD, coopération italienne, etc.). Ce programme ambitieux vise à accroître les surfaces irriguées en réhabilitant 10 000 hectares de périmètres existants et en aménageant 21 200 nouveaux hectares.

Les initiatives de la FUCOPRI pour soutenir les riziculteurs

Le secrétaire de la FUCOPRI, M. Bachir Salifou, a présenté les actions entreprises par la fédération depuis août 2024, axées sur la cohésion et la solidarité de ses membres. Parmi ces actions, on note :

  • L’approvisionnement groupé en engrais pour bénéficier d’économies d’échelle.
  • La commercialisation groupée du paddy afin de fixer un prix indexé sur les coûts de production.
  • Le renforcement de la gouvernance par la formation des administrateurs et l’amélioration de la gestion financière et comptable.

Défis et perspectives pour l’avenir de la riziculture au Niger

Malgré les efforts du ministère de l’Agriculture, M. Salifou a souligné les besoins persistants des riziculteurs, notamment :

  • La mise en place d’une assurance agricole pour les protéger contre les catastrophes naturelles.
  • La recherche de solutions pour améliorer les rendements des aménagements hydro-agricoles (AHA), en collaboration avec l’INRAN.
  • La prise en compte des transformateurs dans les allocations de subventions de l’État.

En conclusion, la 14ᵉ Journée des Riziculteurs a réaffirmé l’engagement du Niger envers l’autosuffisance alimentaire, en mettant l’accent sur la coopération, l’innovation et le soutien aux producteurs. L’appel à consommer le riz nigérien a été lancé, soulignant ainsi l’importance de cet acte citoyen pour soutenir l’économie locale et contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté. Cette édition, par sa dimension à la fois économique et politique, marque une étape importante dans la construction d’un avenir agricole plus sûr et plus prospère pour le Niger.

Dramani Mahama nomme Larry Gbevlo-Lartey envoyé spécial auprès de la Confédération AES

Niamey, 22 janvier 2025 –Dans un geste significatif visant à renforcer les liens diplomatiques et la coopération régionale, le Président Dramani Mahama a désigné, par décret présidentiel en date du 21 janvier 2025, Larry Gbevlo-Lartey comme Envoyé Spécial auprès de la Confédération AES (Alliance des États du Sahel). Cette nomination intervient dans un contexte géopolitique marqué par la nécessité d’une coopération accrue en matière de sécurité et de développement dans la région sahélienne.

Larry Gbevlo-Lartey : Un parcours militaire et diplomatique remarquable

Larry Gbevlo-Lartey est un militaire à la retraite, dont la carrière est jalonnée de missions stratégiques et diplomatiques. Ancien coordonnateur de la sécurité nationale du Ghana, il a joué un rôle central dans la mise en œuvre des politiques de sécurité intérieure, contribuant à la stabilité du pays. Son expertise ne se limite pas au Ghana, puisqu’il a également occupé le poste de représentant spécial du président de l’Union africaine pour la coopération anti-terroriste. Dans ce rôle, il a été un acteur clé dans les efforts continentaux pour contrer les menaces terroristes, en travaillant en étroite collaboration avec divers États membres de l’UA.

Les enjeux de la mission auprès de la Confédération AES

La Confédération AES, une coalition régionale visant à promouvoir la stabilité et le développement économique dans le Sahel, a récemment accompli des prouesses significatives dans la lutte contre le terrorisme. De plus, elle a renforcé ses relations avec des pays amis, notamment en dépêchant des délégations pour l’investiture du président Dramani Mahama. En tant qu’Envoyé Spécial, Larry Gbevlo-Lartey aura pour mission de renforcer les relations entre le Ghana et les États membres de la Confédération, ainsi que de promouvoir des initiatives conjointes bénéfiques au développement de leurs pays respectifs.

Son expérience en matière de sécurité nationale et de coopération internationale sera un atout précieux dans la coordination des efforts pour renforcer la sécurité régionale et promouvoir le développement durable. Sa nomination est un signal fort de l’engagement du Ghana à jouer un rôle actif dans les affaires régionales et à soutenir la stabilité et la prospérité du Sahel.

Une mission au cœur des priorités régionales

En acceptant cette nouvelle fonction, Larry Gbevlo-Lartey s’inscrit dans une dynamique où la diplomatie et la sécurité sont intrinsèquement liées. Sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et sécuritaires sera d’une grande importance pour encourager la conception de projets conjoints.Sa nomination est également une reconnaissance de son expertise et de son dévouement à la cause panafricaine.

En somme, cette nomination marque une étape importante dans les relations entre le Ghana et la Confédération AES, avec l’espoir que l’expérience et le leadership de Larry Gbevlo-Lartey contribueront à une plus grande stabilité et à un développement harmonieux dans les relations Ghana-AES.

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