Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 30 sur 88

Python au service du développement local à Maradi

Maradi, Niger – La communauté Python Niger, en partenariat avec Ansi-Niger, a franchi une étape décisive dans son ambition de former les jeunes aux compétences numériques. En effet, lors d’une rencontre avec le secrétaire général de la commune 3 de Maradi, les acteurs ont souligné l’importance de la programmation Python pour le développement local.

Un pari sur l’avenir : former 1500 jeunes

L’objectif ambitieux de ce partenariat est de former 1500 jeunes aux fondamentaux de Python. Ce choix stratégique s’explique par la demande croissante de compétences en programmation dans un monde de plus en plus digitalisé. Les échanges ont porté sur les conditions de réalisation de cette formation, en veillant à ce qu’elle réponde aux exigences particulières du marché du travail local.

Un partenariat gagnant-gagnant pour le développement

La collaboration entre la communauté Python Niger, Ansi-Niger et la commune 3 de Maradi illustre parfaitement l’impact positif des partenariats public-privé. Ensemble, ils s’engagent à transformer le paysage numérique du Niger en se concentrant sur trois objectifs principaux.

Premièrement, ils visent à favoriser l’inclusion numérique en donnant aux jeunes Nigériens les outils nécessaires pour participer pleinement à l’économie numérique, réduisant ainsi la fracture numérique. Deuxièmement, cette initiative stimule l’innovation en enseignant la programmation Python, ce qui permet aux jeunes de créer des solutions technologiques adaptées aux besoins de leur communauté.

Enfin, le programme vise à créer des opportunités d’emploi en dotant les jeunes de compétences très demandées sur le marché du travail, améliorant ainsi leurs perspectives d’emploi et contribuant à l’économie locale. Ce partenariat est un modèle inspirant pour d’autres régions cherchant à dynamiser leur développement économique et social par le biais de la technologie et de l’éducation.

Des applications concrètes au service de la communauté

Les compétences acquises grâce à cette formation pourront être appliquées dans divers domaines, tels que :

  • La gestion municipale : Développement d’outils de gestion optimisés, création de plateformes de participation citoyenne.
  • La santé publique : Création d’applications pour la collecte de données, le suivi des épidémies, etc.
  • L’entrepreneuriat : Développement de startups innovantes dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, etc.

Un modèle à suivre pour le Niger

Cette initiative pionnière pourrait servir de modèle pour d’autres régions du Niger. Ce projet, en montrant l’effet bénéfique de la formation aux compétences numériques sur le développement local, incite d’autres acteurs à investir dans l’éducation technologique.

En conclusion, ce partenariat entre la communauté Python Niger, Ansi-Niger et la commune 3 de Maradi est une étape importante dans la construction d’un Niger numérique et innovant. En formant les jeunes aux compétences de demain, ce projet contribue à bâtir un avenir meilleur pour tous.

La CCRS et le GGGI unissent leurs forces pour un Sahel plus vert

Sahel, le 6 août 2024 – Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), Issifi Boureima, et le Directeur Afrique de l’Institut Mondial de la Croissance Verte (GGGI), Malle Fofana, ont posé les jalons d’un partenariat lors d’une réunion virtuelle.

Une collaboration prometteuse pour un Sahel résilient

En effet, cette rencontre a permis d’explorer de nouvelles avenues de coopération entre les deux institutions. Au cœur des discussions : le développement de projets de résilience climatique, la mobilisation de financements verts et le renforcement des synergies entre les acteurs du développement durable.

Le GGGI tend la main à la CCRS

Malle Fofana a saisi l’occasion pour inviter obligatoirement la CCRS à rejoindre le GGGI. Par ailleurs, cette adhésion renforcerait la collaboration entre les deux organisations et permettrait aussi  de multiplier les actions en faveur d’un développement durable et résilient au Sahel.

Un webinaire pour renforcer les capacités

Pour accompagner les États membres du CCRS dans cette transition vers une économie verte, le GGGI a proposé d’organiser un webinaire de renforcement des capacités. En outre, cette initiative témoigne de la volonté du GGGI de soutenir ses partenaires dans la mise en œuvre de projets concrets.

Un partenariat prometteur pour l’avenir

En plus, les deux parties ont convenu de travailler étroitement pour élaborer un mémorandum d’entente formalisant leur partenariat. Ce nouvel accord permettra de définir un cadre de coopération structuré et de mettre en œuvre des actions conjointes sur le terrain.

Un signal fort pour la région

En somme, cette collaboration entre la CCRS et le GGGI envoie un signal fort à la communauté internationale : l’Afrique du Sahel est déterminée à faire face aux défis du changement climatique et à construire un avenir plus durable pour ses populations.

Burkina Faso : 39,2 millions de dollars pour les jeunes

Ouagadougou, le 6 Août 2024 – Dans un élan de solidarité et de soutien, le Groupe de la Banque africaine de développement a octroyé un financement de 39,2 millions de dollars au Burkina Faso. En effet, ce prêt stratégique vise à déployer un projet novateur destiné à améliorer les compétences et à accroître la résilience des jeunes burkinabè, notamment des femmes, qui sont confrontées aux défis posés par la crise sécuritaire actuelle. Cet investissement marque un pas significatif vers l’autonomisation et le progrès social dans la région.

Un projet visant à améliorer le futur des jeunes.

Dans un environnement socioéconomique tendu, caractérisé par des mouvements de population et un fort taux de chômage parmi les jeunes, ce projet émerge tel un phare dans la tempête. Son objectif est de former 61 830 personnes à des professions prometteuses, augmentant ainsi leurs chances d’obtenir un emploi stable.

Il soutient également 800 jeunes entrepreneurs en leur donnant les ressources nécessaires pour démarrer leurs entreprises. Par ailleurs, le projet consolide 35 centres de formation professionnelle pour élever le niveau d’éducation et satisfaire les exigences du marché de l’emploi. Il contribue aussi au financement de 1 200 initiatives portées par des jeunes et de 2 000 sociétés gérées par des femmes, stimulant ainsi l’esprit d’entreprise.

L’agriculture n’est pas en reste, avec la construction de 1 000 fermes avicoles et autant d’enclos pour les petits ruminants. Enfin, il promeut l’éducation à distance en fournissant l’équipement nécessaire à 1 000 étudiants déplacés, leur permettant de poursuivre leurs études malgré les défis géographiques.

Un impact durable sur les communautés

Daniel Ndoye, responsable de la Banque au Burkina Faso, a souligné l’importance de ce projet : « Ce financement arrive à point nommé pour aider le Burkina Faso à faire face aux défis liés à la crise sécuritaire. En offrant aux jeunes des opportunités de formation et d’emploi, nous contribuons à renforcer leur résilience et à prévenir la radicalisation .

En plus, ce projet aura un impact positif sur les communautés en :

  • Réduire le chômage et la pauvreté.
  • Renforçant le tissu économique local grâce à la création d’entreprises.
  • Améliorer l’accès aux services sociaux de base .
  • Promouvant l’égalité des genres en soutenant les femmes entrepreneures.

Ce partenariat stratégique entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement marque un tournant décisif pour l’essor économique et social. Engagé dans la promotion d’un avenir durable, ce projet ambitieux vise à transformer la vie des communautés en offrant de meilleures opportunités et en renforçant les infrastructures. C’est une initiative qui reflète l’engagement commun à forger un avenir prospère pour tous.

Mali : Un nouveau cap pour la diplomatie

Bamako, 6 août 2024 – Le Mali a marqué un tournant décisif dans la politique étrangère. Réunis en visioconférence sous la houlette du ministre Abdoulaye Diop, les ambassadeurs et consuls généraux du pays ont tracé les nouvelles lignes directrices de la diplomatie malienne.

Une nouvelle époque de la diplomatie

Au cœur des discussions : la confédération des États du Sahel. Cette initiative, visant à renforcer l’unité et la coopération régionale, prend une ampleur inédite. La rupture récente des relations diplomatiques avec l’Ukraine, motivée par des préoccupations sécuritaires, illustre la détermination du Mali à protéger ses intérêts nationaux.

La conférence des ambassadeurs, prévue à court terme, sera l’occasion de redéfinir les priorités stratégiques. Le Mali souhaite ainsi s’affirmer comme un acteur clé dans la stabilisation de la région, tout en renforçant sa position sur la scène internationale.

Réuni en visioconférence, le gouvernement malien trace les nouvelles lignes de sa diplomatie étrangère, privilégiant la coopération régionaleUn engagement sans faille

Le ministre Diop a appelé les diplomates maliens à un engagement total. Face aux défis complexes du monde contemporain, une diplomatie agile et efficace est plus que nécessaire. L’objectif est clair : faire du Mali un pays prospère, pacifique et respecté sur la scène internationale.

Les enjeux de la confédération du Sahel

La création de cette confédération s’inscrit dans un contexte marqué par l’insécurité et les défis transfrontaliers. En renforçant la coopération régionale, le Mali espère :

  • Lutter contre le terrorisme et les groupes armés.
  • Favoriser le développement économique et social.
  • Renforcer la gouvernance et la stabilité politique.

Un Mali souverain et engagé

Cette nouvelle orientation de la politique étrangère malienne témoigne d’une volonté de prendre en main son destin. Le Mali entend désormais jouer un rôle de leader dans la région du Sahel, défendant ses intérêts et en promouvant une vision de la coopération régionale fondée sur le respect mutuel et la solidarité.

En résumé, cette réunion marque un tournant décisif dans la politique étrangère du Mali. En mettant sur la coopération régionale et en renforçant son indépendance, le pays se positionne comme un acteur incontournable de la scène internationale.

Eli Kamano : Un soutien indéfectible à la cause du Niger

Niamey, le 5 août 2024 – Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a reçu en audience l’artiste guinéen Eli Kamano, figure emblématique du mouvement panafricain. Accompagné d’Abdoulaye Seydou, coordinateur du mouvement M62, l’artiste a exprimé sa profonde admiration pour le combat du peuple nigérien et a réaffirmé son soutien indéfectible à la cause de l’Afrique.

Eli Kamano : Un soutien allant au-delà des mots

Lors de cet entretien, Eli Kamano a souligné l’importance des échanges entre les peuples africains, notamment dans le contexte actuel marqué par les défis de la souveraineté et de l’impérialisme. L’artiste a rappelé sa décision de se rendre au Niger il y a dix mois, au moment où le pays était menacé d’intervention militaire, afin de témoigner de sa solidarité avec le peuple nigérien. « Si des bombes devaient tomber, nous voulions qu’elles tombent sur nous », a-t-il déclaré avec force.

Un combat commun contre l’impérialisme

Les discussions ont porté sur la nécessité pour les pays africains de s’unir face aux défis communs, notamment la lutte contre l’impérialisme. Le Président du CNSP a informé son hôte de l’engagement du Mali dans la lutte contre le terrorisme et de la solidarité du Niger et du Burkina Faso envers tous les pays membres de l’espace économique africain.

Un exemple pour l’Afrique

Eli Kamano a salué la résilience du peuple nigérien, le comparant aux peuples africains qui, lors de leurs luttes pour l’indépendance, ont fait preuve d’un courage et d’une détermination sans faille. Il a exprimé le souhait que l’exemple du Niger inspire d’autres pays africains, notamment la Guinée, son pays natal, qui a connu une longue lutte contre l’impérialisme.

Un soutien financier concret

Pour marquer sa solidarité avec le peuple nigérien, Eli Kamano et le mouvement M62 ont reversé le fond du concert à Niamey organisé le 28 juillet dernier à la population vulnérable du Niger. A cet effet,  le fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie ont reçu les fonds récoltés, soit un montant de 14 millions de francs CFA, afin de venir en aide aux familles des soldats tombés au champ d’honneur.

En conclusion, cette rencontre entre le Président du CNSP et l’artiste panafricain Eli Kamano témoigne de la solidarité entre les peuples africains et de leur détermination à construire un avenir meilleur. Le soutien indéfectible de l’artiste guinéen à la cause du Niger est un encouragement pour tous ceux qui luttent pour la souveraineté et le développement de l’Afrique.

Le Niger digitalise la collecte des données sur les accidents de la route

Tahoua, le 5 août 2024 –Dans le but de mieux lutter contre l’insécurité routière, le Niger a franchi une nouvelle étape en lançant un programme de numérisation de la collecte des données sur les accidents de la circulation. C’est le Gouverneur de la Région de Tahoua, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, qui a donné le coup d’envoi de cette initiative lors d’un atelier de formation à l’intention des acteurs régionaux.

Un constat alarmant, une jeunesse, premières victimes  des accidents de la route

Le Gouverneur a rappelé l’urgence de la situation, soulignant une augmentation significative des accidents, des décès et des blessés sur les routes nigériennes ces dernières années.

Les statistiques présentées lors de cet événement sont particulièrement alarmantes. Entre 2020 et 2022, le nombre d’accidents corporels a augmenté de 9,22% en moyenne au Niger. Plus inquiétant encore, le nombre de personnes tuées a bondi de 13,28% sur la même période, tandis que celui des blessés (graves et légers) a progressé de 6,2%. Ces chiffres ne prennent pas en compte les personnes handicapées à vie et les importants dégâts matériels causés par ces accidents.

Les jeunes sont les principales victimes, et les causes les plus fréquentes sont l’excès de vitesse(représentant 35% des accidents) , le non-respect du code de la route(28%) , maîtrise insuffisante du véhicule (15%)  et l’imprudence des piétons (12%) .

La région de Tahoua, un cas d’étude

Si la situation est préoccupante à l’échelle nationale, la région de Tahoua n’est pas épargnée. Bien que le nombre total d’accidents ait légèrement diminué en 2023 par rapport à 2022 (passant de 959 à 890), le nombre de tués a malheureusement augmenté de 11% (197 décès en 2023 contre 178 en 2022).

La numérisation au cœur de la stratégie

Face à ce constat alarmant, les autorités ont décidé de moderniser leur système de collecte de données. L’objectif est de disposer d’informations plus précises et plus rapidement pour mieux analyser les causes des accidents et mettre en place des mesures de prévention adaptées.

À partir de cette année, les agents de la Police Nationale et de la Gendarmerie seront équipés de smartphones pour saisir les données des accidents directement sur le terrain. Cette nouvelle méthode permettra de réduire les délais de transmission des informations et d’améliorer la qualité des données collectées.

Par ailleurs, l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER) a pour ambition de généraliser cette nouvelle méthode de collecte de données à l’ensemble du territoire national. À terme, l’objectif est de disposer d’un système d’information complet et fiable permettant de mieux comprendre les phénomènes d’accidentalité et d’évaluer l’efficacité des mesures mises en œuvre.

Des défis à relever

Le Gouverneur a également souligné les défis liés à la mise en œuvre de ce nouveau système. Il a notamment mentionné la nécessité d’une formation continue des agents et d’une meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués.

Malgré les difficultés, le Gouverneur s’est montré optimiste quant à l’avenir. Il a rappelé les progrès réalisés ces dernières années en matière de sécurité routière dans la région de Tahoua, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts.

En conclusion, la digitalisation de la collecte des données sur les accidents de la route constitue une avancée majeure dans la lutte contre l’insécurité routière au Niger. En combinant une meilleure connaissance des causes des accidents et des outils de prévention plus efficaces, il est possible d’envisager un avenir où les routes seront plus sûres pour tous.

L’Afrique, éternel outsider des Jeux Olympiques ?

Depuis plusieurs décennies, les Jeux Olympiques révèlent un constat implacable : l’Afrique peine à se hisser au sommet du classement des médailles. Si quelques exceptions africaines brillent par leur performance, comme l’Afrique du Sud ou le Kenya, le continent dans son ensemble reste à la traîne face aux puissances sportives traditionnelles.

Le sport en Afrique, un potentiel entravé par de multiples défis

L’Afrique, berceau d’athlètes de renommée mondiale, fait face à une réalité contrastée dans le domaine sportif. Malgré un vivier de talents indéniable, le continent peine à optimiser ses ressources humaines en raison de contraintes structurelles et socio-économiques. Un financement insuffisant constitue un obstacle majeur; les budgets que l’on alloue au sport sont minimes en comparaison avec les investissements des nations occidentales. Les secteurs prioritaires tels que la santé et l’éducation exacerbent cette situation en monopolisant les ressources financières nationales.

Les infrastructures sportives, pilier fondamental de la formation et de la performance athlétique, sont souvent dans un état de délabrement avancé ou totalement absentes. Cette carence oblige les sportifs à s’entraîner dans des conditions précaires, ce qui entrave sérieusement leur capacité à concurrencer sur la scène internationale. Par ailleurs, la pauvreté généralisée contraint de nombreux athlètes à jongler entre leur passion sportive et un emploi pour subvenir à leurs besoins, réduisant ainsi le temps et l’énergie consacrés à l’entraînement.

Le manque de programmes de développement structurés représente une autre pierre d’achoppement. Les systèmes de formation sportive, souvent embryonnaires, ne favorisent pas l’éclosion de nouveaux talents. Cette lacune est d’autant plus préjudiciable que l’instabilité politique, fréquente sur le continent, érode les structures existantes et décourage les investissements nécessaires à leur amélioration.

Les inégalités de genre constituent également un frein significatif. Les normes sociales et culturelles, parfois restrictives, limitent la participation des femmes dans le sport, privant ainsi le continent d’une partie de son potentiel athlétique. Enfin, l’héritage colonial, avec ses structures sportives désuètes, ne répond plus aux exigences contemporaines, nécessitant une révision profonde pour s’aligner sur les standards internationaux.

Des lueurs d’espoir  pour l’Afrique 

Malgré ces défis, l’Afrique regorge d’un potentiel inestimable . Certains gouvernements africains, conscients de l’importance du sport comme vecteur de développement et d’unité, commencent à augmenter significativement leurs investissements dans ce secteur.

Cette nouvelle vague d’investissements est complétée par des partenariats public-privé innovants, où entreprises et fondations apportent leur soutien à des projets sportifs ambitieux. En plus , la diaspora africaine contribue activement au développement sportif du continent, non seulement en termes financiers mais aussi en partageant son expertise et en servant de modèle pour les jeunes athlètes.

Les succès retentissants de certains sportifs africains sur la scène internationale ne font qu’amplifier cet élan, inspirant des générations entières à poursuivre l’excellence sportive. Ces initiatives diversifiées sont le signe d’une dynamique positive qui pourrait transformer le paysage sportif africain dans les années à venir.

Vers une stratégie gagnante pour l’Afrique

L’Afrique, un continent riche en talents et en potentiel sportif, se trouve à un tournant décisif. Pour rivaliser avec les grandes nations sportives, une stratégie à long terme s’impose, une stratégie qui transcende les frontières et les générations. Cette vision ambitieuse nécessite un engagement profond et une réflexion stratégique pour revitaliser un secteur sportif en quête de modernisation et d’innovation.

L’investissement doit être accru, non seulement financièrement, mais aussi dans les ressources humaines, avec la formation des jeunes talents étant une priorité absolue. La création d’écoles de sport et l’organisation de compétitions régulières sont essentielles pour développer une culture sportive de masse.

La spécialisation est également cruciale. Identifier les disciplines où l’Afrique excelle et y concentrer les efforts peut mener à une excellence mondiale. Cela nécessite un soutien financier pérenne, où gouvernements, entreprises et organisations internationales jouent un rôle clé en augmentant leurs investissements dans le sport.

Une gouvernance efficace est indispensable; les fédérations sportives doivent adopter une approche professionnelle et transparente pour gagner la confiance et le respect sur la scène internationale.

La promotion de l’égalité des genres est un autre pilier fondamental. Les femmes doivent bénéficier des mêmes opportunités que les hommes dans le sport, ce qui contribuera à une société plus équilibrée et plus juste. La réforme des structures héritées du passé colonial est également nécessaire pour établir une base solide sur laquelle le sport africain peut s’épanouir.

un rêve qui peut devenir réalité

En somme, seule une approche holistique permettra de libérer le plein potentiel sportif africain. C’est une tâche ardue mais réalisable, qui demande de la détermination, de la coordination et une vision claire pour l’avenir. Si ces étapes sont suivies, l’Afrique pourrait bien se propulser sur le devant de la scène mondiale, non seulement en tant que concurrent, mais en tant que leader dans le domaine sportif. C’est un rêve qui peut devenir réalité avec la volonté collective et l’action concertée de tous les acteurs du secteur sportif africain.

Le Niger officialise la Journée nationale de l’arbre

Niamey, Niger – Face à l’avancée inexorable de la désertification, qui menace les écosystèmes fragiles et les moyens de subsistance de millions de Nigériens, le gouvernement a franchi une nouvelle étape décisive. Par décret du 31 juillet 2024, il a obligatoirement institué le 3 août comme Journée nationale de l’arbre.

Une tradition ancrée, désormais officialisée

Depuis 1964, chaque 3 août, jour de l’indépendance du Niger, le pays célèbre la Fête nationale de l’arbre, marquée par d’importantes campagnes de plantation. Cette tradition, profondément ancrée dans la culture nigérienne, témoignerait de la volonté de lutter contre la désertification et de préserver l’environnement. Cependant, cette pratique, bien que largement répandue, n’était pas encore inscrite dans un cadre législatif formel.

En plus , l’institution de la Journée nationale de l’arbre vient combler cette lacune. Elle confère à cette initiative un caractère officiel et souligne l’importance accordée par le gouvernement à la reforestation.

Le Niger renforce son engagement pour la lutte contre la désertification : Institution d'une Journée nationale de l'arbreJournée nationale de l’arbre: Les enjeux d’une telle décision

  • Lutter contre la désertification : La désertification est l’un des principaux défis environnementaux auxquels le Niger est confronté. En étendant les zones boisées, le pays vise à stabiliser les sols, à retenir l’eau et à améliorer la biodiversité.
  • Sécuriser l’approvisionnement en bois-énergie : La déforestation a un impact direct sur les ressources en bois-énergie, essentielles pour de nombreuses populations rurales. Par ailleurs, la reforestation contribue à assurer un approvisionnement durable.
  • Atténuer les effets du changement climatique : Les arbres jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone. En plantant des arbres, le Niger contribue aussi à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à limiter le réchauffement climatique.
  • Sensibiliser et mobiliser la population : La Journée nationale de l’arbre est l’occasion de sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et de mobiliser tous les acteurs de la société civile, des écoles aux collectivités locales, en passant par les entreprises, pour participer à des actions de plantation.

Des objectifs ambitieux

Les autorités nigérianes ont fixé des objectifs ambitieux en matière de reforestation. Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement compte s’appuyer sur :

  • Un partenariat renforcé avec les communautés locales
  • Le soutien des partenaires techniques et financiers 
  • Le développement de pépinières forestières 

Un signal fort envoyé à la communauté internationale

En instituant une Journée nationale de l’arbre, le Niger envoie un signal fort à la communauté internationale. Il démontre également sa détermination à lutter contre la désertification et à contribuer aux efforts mondiaux en faveur de la préservation de l’environnement.

En bref , L’institution de la Journée nationale de l’arbre marque une étape importante dans la stratégie de développement durable du Niger. En mobilisant l’ensemble de la société autour d’un objectif commun, le pays pose les fondations d’un avenir plus vert et plus résilient.

Le Niger et le PNUD s’unissent pour un développement durable

Niamey, 2 août 2024 – Le Niger a franchi une étape décisive dans sa trajectoire de développement durable. Lors de la revue annuelle du Document de programme de pays (CPD) 2023-2027, organisée par le Ministère des Finances, les autorités nigériennes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont réaffirmé leur engagement commun à accélérer la Objectifs de développement durable (ODD).

Les autorités nigériennes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont réaffirmé leur engagement commun Les autorités nigériennes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont réaffirmé leur engagement commun Une collaboration renforcée pour un Niger plus résilient

Cette rencontre a permis d’aligner étroitement les actions du PNUD avec les priorités nationales du Niger.Les participants, provenant de divers ministères et institutions, ont ainsi pu observer les principaux obstacles qui entravent le développement du Niger, tels que la pauvreté, l’insécurité alimentaire, les conséquences du changement climatique et les inégalités sociales.

Suite à ces discussions, un plan d’action ambitieux a été formulé, ciblant des secteurs vitaux tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, ainsi que la gestion de l’eau et l’assainissement. Ce plan vise à établir des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie et promouvoir un développement durable.

De plus, l’événement a servi de plateforme pour renforcer la coopération entre les diverses entités engagées dans l’amélioration du cadre de vie au Niger, soulignant l’importance d’une synergie accrue entre le gouvernement et les organisations de la société civile.

Un focus sur les populations les plus vulnérables

Les discussions ont également souligné l’importance d’une approche inclusive, visant à atteindre les populations les plus vulnérables, notamment les femmes, les jeunes et les personnes vivantes dans les zones rurales. Le PNUD, en tant que partenaire stratégique du Niger, apportera son expertise et ses ressources pour soutenir la mise en œuvre de projets répondant aux besoins spécifiques de ces populations.

Les autorités nigériennes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont réaffirmé leur engagement commun Le PNUD et le Niger discutent des enjeux du développement durable.

La revue du CPD a permis de réaffirmer l’engagement du Niger à mettre en œuvre les ODD. Les participants ont profité de cette rencontre pour souligner la nécessité d’une croissance économique à la fois inclusive et durable.

Ils ont mis l’accent sur l’importance de revitaliser les secteurs productifs, créer des emplois et diminuer les inégalités afin de réaliser une prospérité partagée. De plus, ils ont reconnu la lutte contre le changement climatique comme un défi crucial, appelant à l’adoption de pratiques agricoles écologiques, à la protection des ressources naturelles et au renforcement de la résilience des communautés aux changements climatiques.

En fin, ils ont insisté sur l’amélioration de la gouvernance comme fondement clé, en mettant l’accent sur le renforcement des institutions, la promotion de la transparence et la lutte contre la corruption pour une gestion juste et efficace des ressources nationales.

Un partenariat fructueux pour l’avenir

Le partenariat entre le Niger et le PNUD s’est avéré être un levier essentiel pour le développement du pays. Cette collaboration a permis de réaliser des avancées significatives dans de nombreux domaines, notamment en matière de santé, d’éducation et de développement rural. La revue du CPD 2023-2027 marque un nouveau chapitre de ce partenariat, avec l’ambition de construire un Niger plus prospère et plus équitable.

Burkina : Naissance de « Burkindlim », nouvelle banque publique

Ouagadougou, le 2 août 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour l’économie burkinabè avec l’inauguration officielle de la Banque des Dépôts du Trésor, surnommée affectueusement « Burkindlim ». En effet, Cette institution financière, fruit d’une longue réflexion et d’une volonté politique affirmée, est appelée à jouer un rôle central dans le développement économique du pays.

La Banque des Dépôts du Trésor, surnommée 'Burkindlim', offre des solutions de financement innovantes pour soutenir les projets structurants du Burkina Faso.« Burkindlim » : Un pilier pour l’économie nationale

Lors de la cérémonie d’inauguration, le président Ibrahim Traoré a souligné l’importance stratégique de cette nouvelle banque. « Burkindlim est bien plus qu’une simple banque, c’est un symbole de notre souveraineté et de notre volonté de construire un avenir meilleur pour notre pays », at-il déclaré. Par ailleurs, le chef de l’État a rappelé que cette institution financière a été conçue pour répondre aux besoins spécifiques de l’économie burkinabè, en mettant l’accent sur le financement des projets structurants et en soutenant les entreprises locales.

« Burkindlim »: Des solutions de financement innovantes

La Banque des Dépôts du Trésor se distingue par son approche innovante du financement. En proposant des solutions adaptées aux réalités du terrain, elle vise ainsi à favoriser l’émergence d’une économie dynamique et inclusive. Les domaines prioritaires d’intervention de la banque comprennent notamment :

  • Le financement des infrastructures 
  • Le soutien aux entreprises locales
  • Le développement des secteurs porteurs 

Une banque au service du peuple

En confiant la gestion de la Banque des Dépôts du Trésor à des experts nationaux, le gouvernement burkinabè a affiché sa détermination à placer l’intérêt supérieur du pays au cœur de ses préoccupations. « Cette banque est à vous, citoyens burkinabè. C’est un outil au service de votre développement et de votre bien-être », a déclaré le président Traoré.

La Banque des Dépôts du Trésor, surnommée 'Burkindlim', offre des solutions de financement innovantes pour soutenir les projets structurants du Burkina Faso.Un appel à l’engagement de tous

Le président a lancé un appel à l’ensemble des acteurs économiques et sociaux à s’impliquer activement dans le développement de cette nouvelle institution financière. « Je vous invite tous, entrepreneurs, investisseurs, citoyens, à faire confiance à Burkindlim et à contribuer à son succès », a-t-il insisté.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, la Banque des Dépôts du Trésor devra faire face à de nombreux défis. Parmi ces défis, le renforcement de la gouvernance d’entreprise est primordial. L’instauration de mécanismes de contrôle rigoureux est également indispensable pour assurer la transparence et l’efficacité des opérations bancaires.

En outre, la mobilisation de l’épargne nationale est une nécessité absolue. La banque doit élaborer des stratégies efficaces pour capter l’épargne des particuliers et des entreprises, ce qui est essentiel pour financer le développement économique.

Enfin, l’innovation dans les produits et services est un impératif pour répondre aux exigences de l’économie burkinabè. La banque doit aussi s’engager dans une démarche d’innovation continue pour adapter son offre aux besoins spécifiques du marché et maintenir sa compétitivité. Ces initiatives stratégiques permettront à la Banque des Dépôts du Trésor de jouer un rôle de premier plan dans le soutien de l’économie nationale.

En conclusion, l’inauguration de la Banque des Dépôts du Trésor marque une étape importante dans la construction d’un Burkina Faso plus prospère et plus autonome. En offrant des solutions de financement adaptées aux besoins du pays, cette nouvelle institution financière est appelée à jouer un rôle moteur dans le développement économique et social.